Episodi
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Sage-femme homme ? Sage-homme ? En fait, comment appelle-t-on un homme dont le métier est sage-femme ?
Et bien la réponse est simple : on dit UN SAGE-FEMME, car ce nom définit celui ou celle « qui détient la sagesse des femmes ». L’Académie Française propose également le terme de maïeuticien. Longtemps réservée aux femmes, la profession s’ouvre aux hommes en 1984. Au 1er janvier 2022, on comptait 2,7% de sages-femmes hommes en activité seulement, un chiffre stable depuis plusieurs années (source : CNOSF).
Morgan est l’un des deux sages-femmes hommes qui m’ont accompagnée lors de mes grossesses et m’ont ouvert les portes d’un monde merveilleux : celui de la connaissance et de la compréhension de soi, de la bienveillance, de la confiance et de la physiologie. Ils ont allumé des lumières qui ne se sont jamais éteintes et qui se sont même intensifiées avec le temps.
Aujourd’hui adepte de la physiologie, mimant avec réalisme et humour les positions de l’enfantement, imitant les sons si particuliers de la naissance, il accompagne notamment les femmes et les couples de manière « globale », du début de la grossesse au post partum, assurant ainsi une continuité et faisant grandir un lien de confiance entre eux. Il les accueille au sein du seul plateau technique de la région lyonnaise pour la naissance, leur offrant ainsi une présence bienveillante, rassurante et surtout privilégiée : le jour de la naissance, il ne court pas de salle en salle, il est là exclusivement pour accompagner sa patiente qui s’apprête à donner naissance.
Mais ce métier qu’il exerce aujourd’hui avec ferveur et passion n’a pas toujours été une évidence. A 19 ans, pas facile de s’imaginer dans un monde de « femmes », lui qui se voyait plutôt chirurgien ou ingénieur. Au terme de ses études de sage-femme, alors qu’on reconnaît ses talents de « technicien », il va découvrir la puissance de la naissance auprès d’une femme qui enfante. Pour la toute première fois, la situation lui impose clairement de ne rien faire, et ce sera le début d’une nouvelle ère.
« A quoi je sers si la femme sait enfanter par elle-même ? ». C’est auprès des femmes qu’il va entreprendre un long voyage de déconstruction : se défaire de ce qu’on lui a enseigné, ne plus intervenir, et même ne plus interférer ! Il va apprendre au fur et à mesure à observer, ressentir, faire confiance. Avec pas moins de 900 naissances à son actif, dont presque 200 en plateau technique, il a cheminé au fil du temps auprès des principales intéressées et a su modifier sa pratique et affiner sa posture.
Le témoignage que je vous propose aujourd’hui est un bel exemple d’humilité, un voyage à travers le cheminement personnel et professionnel de Morgan, un homme devenu sage-femme puis à son tour papa, un homme en constante remise en question et quête de justesse.
Je vous souhaite une belle écoute.
Merci Morgan d’avoir pris cette place à l’amphi ce jour-là, d’avoir dit oui à ce métier incroyable au cœur de l’intime, et surtout d’avoir fait ce chemin auprès des femmes que tu as rencontré sur ta route !
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⚠️ Avertissement :Chaque récit peut venir trouver un écho en vous, selon votre propre histoire. et parfois même de manière inattendue. Soyez à l’écoute de vos ressentis et n’hésitez pas à interrompre l’écoute si celle-ci vous met inconfortable. Vous pouvez avoir besoin d’être accompagné.e pour tisser votre propre histoire de naissance. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre doula, votre sage-femme ou toute autre personne de confiance pour trouver le soutien nécessaire.
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Oryane, je la connais depuis des années : c'est la petite soeur d'une amie très chère. Après m'avoir contactée au début de sa grossesse en tant que doula, elle a traversé cette période avec beaucoup de joie, puis a vécu la naissance de son bébé et m'a finalement recontactée il y a peu afin de revenir sur la naissance de sa fille Jayne, née il y a 10 mois tout pile le jour de notre enregistrement.
Elle rencontre Xavier et au bout de quelques mois tombe enceinte sous stérilet. Une grande surprise qu'ils vont accueillir avec joie dès les craintes médicales évaporées et le stérilet retiré sans difficulté. Ravie de concrétiser enfin son projet d'être mère auprès de son chéri, elle s'informe et s'entoure pendant sa grossesse, fait partie d'un groupe de naissance, expérimente l'hypnose, et rédige un projet de naissance. Celui-ci est clair et précis, mais également très ouvert : rien de figé, elle sait que tout est possible. Oui, mais elle n'a pas envisagé que tout pouvait se passer à l'exact inverse de ce qu'elle avait imaginé...
Elle revient dans cet épisode sur sa grossesse, ses projections, sur l'attente interminable quand on voit la fameuse date de terme arriver, et même être dépassée. D'une envie de naissance physio, elle bascule dans un monde surmédicalisé : surveillance accrue dès le terme dépassé, déclenchement, attente, stress, solitude. Oryane et Xavier se sentent abandonnés par les équipes médicales, bien occupées par les naissances en cours, tandis que rien ne bouge pour Oryane malgré le déclenchement. Les heures défilent. Jusqu'au moment où tout bascule et que la naissance devient urgente. Oryane vit très mal la césarienne, mais également le manque d'information et de considération qu'elle va subir tout au long de son hospitalisation. Les suites de couche vont également grandement la surprendre, elle ne s'attendait pas à être autant diminuée, limitée dans ses gestes.
Tout doucement, insidieusement, la dépression s'installe et Oryane n'ose pas en parler, de peur d'être jugée. C'est au bout de quelques mois qu'elle ose enfin l'évoquer à un pédiatre qui va l'accompagner pour sortir la tête de l'eau. Un témoignage précieux qui met en lumière l'impact de son vécu de naissance sur sa construction en tant que mère, mais également sur la difficulté à parler de cette maladie encore trop taboue qui toucherait 10 à 15% des mères selon un rapport de la Commission des 1000 premiers jours.
Je vous souhaite une très belle écoute.
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Episodi mancanti?
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Aujourd’hui c’est un témoignage particulier que je vous propose puisqu'il s’agit de celui de mon fils aîné, Jules, 10 ans et demi. Lui est né en 2012 dans une maternité de niveau 3. Depuis, un petit frère puis une petite sœur ont rejoint notre famille, tous nés en structure, dont la dernière fois en plateau technique et donc avec un accompagnement que je qualifie de « Premium ». Pour cette quatrième grossesse, nous avons fait le choix d’accueillir ce bébé dans notre nouvelle maison dans laquelle nous emménageons seulement un mois avant son arrivée. Jules en a été le témoin privilégié il y a quelques mois maintenant. Un instant de vie suspendu, presque anodin dans son enfance bien remplie, et pourtant sans doute un élément fondateur de sa vie future.
Quel regard ont les enfants sur la naissance d’un bébé ? Qu’en savent-ils ? Qu’imaginent-ils ?
Jules baigne dans le monde des naissances depuis que j’ai emprunté le chemin de ma nouvelle vie professionnelle il y a 3 ans, et même sans doute depuis bien avant, quand son frère et sa sœur sont arrivés ! Il dévore mes livres que je laisse traîner un peu partout, dont les fabuleux tomes de "La Naissance en BD" de Lucile Gomez dont il ne fait qu’une bouchée. Après avoir déjà été grand frère d’un petit garçon il y a 7 ans puis d’une petite fille il y a presque 4 ans, Jules s’apprête à vivre une nouvelle aventure : la naissance à la maison d’un bébé dont on ignore le petit secret.
Très tôt, lorsque l’on parle de cette naissance à la maison, entourés de sage-femmes, Jules manifeste son envie d’être présent, et c’est une porte qu’on laisse ouverte. Moi-même j’ai très envie que mes enfants vivent cela de près, tout en prenant en compte leur caractère, leur âge, leur sensibilité. Au fil des discussions au cours de la grossesse, nous imaginons bien la présence de Jules seul, il est plus grand, plus posé, et manifeste une véritable envie d’être présent. Nous verrons au moment voulu, tout reste possible et ouvert. On ne veut pas qu’il ressente d’injonction à être là, on souhaite que ce soit préparé, et qu’il ait le choix jusqu’au dernier moment.
C'est avec un grand sens des responsabilités et sans aucune peur qu'il va aborder ce moment, sans vraiment savoir ce qui nous attend...
Dans cet épisode, nous revenons lui et moi sur cette soirée incroyable. Avec ses mots, il raconte ce qu’il a vécu, ce qu’il a vu et fait. Il partage avec son regard d’enfant de 10 ans la magie d’une soirée exceptionnelle, une tranche de vie aussi normale et fluide que bouleversante et transformatrice. C’est un témoignage intime que je vous livre avec émotion car il parle de mon histoire à travers les yeux de mon premier bébé, celui qui m’a fait naître mère, mon Jules.
Je vous souhaite une très belle écoute.
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Lorsque nous avons enregistré l’épisode, Cloé s’apprêtait à célébrer le premier anniversaire de sa fille Anna. Un an auparavant, elle donnait naissance pour la seconde fois. Une belle victoire pour elle qui a entendu à 24 ans seulement qu’il fallait qu’elle se dépêche, car elle pourrait avoir des difficultés à tomber enceinte. En effet, elle est atteinte d’endométriose, pathologie qui toucherait au moins 1 femme menstruée sur 10, selon EndoFrance.
Cette seconde naissance la fait renaître en tant que femme et en tant que mère, elle est venue réparer une première expérience bien douloureuse. Cinq ans plus tôt, après une grossesse vécue dans la plus grande insouciance, confiante dans le fait que les femmes « savent » donner naissance puisqu’elles le font depuis toujours, Cloé accueille son petit garçon Noah dans le plus grand des chaos : indifférence, violence verbale, propos tenus dans une langue étrangère devant elle qui se sent vulnérable, violences physiques… Elle se retrouve totalement dépossédée de la naissance de son fils, se sent traitée comme une poupée de chiffon, considérée uniquement comme un corps. Par miracle, une anesthésiste trouve les mots justes qui lui apportent l’ancrage nécessaire à un moment crucial de son enfantement.
De cette expérience, elle en sort grandement blessée et même traumatisée. Cela va lui donner l’envie furieuse de comprendre ce qui l’a menée à vivre la naissance de cette manière : elle se documente, se renseigne, cherche des explications. Le séminaire de Quantik Mama contribue largement à sa guérison et lui donne l’envie de se former comme doula. C’est uniquement à ce moment-là, forte de tout ce parcours, qu’elle envisage avec son compagnon d’avoir un autre enfant.
Elle se prépare alors différemment, s’entoure des bonnes personnes et fait un projet de naissance. Elle passe sa grossesse à rêver à la naissance idéale, sa naissance « parfaite ». Mais ses attentes sont très élevées et ce rêve l’empêche de profiter pleinement de sa grossesse, car elle craint de ne pas atteindre son objectif. Elle prend conscience de ce qui
importe le plus pour elle : la gestion de la douleur est vraiment sa bête noire, ayant trop souffert physiquement dans son passé à cause de l’endométriose, elle souhaite pouvoir avoir recours à la péridurale.Et c’est seulement lorsqu’elle définit ses propres besoins qu’elle parvient à profiter de la fin de sa grossesse et à se projeter dans la naissance qui approche. Son projet de naissance est simple : bienveillance, sécurité, douceur. Et ce, quelle que soit la façon dont son bébé arriverait.
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Marion, c'est une working girl très active. Avocate, sportive, fêtarde, elle souhaite tout concilier, sans compromis. Elle a toujours eu envie d’avoir des enfants, mais a eu besoin de lancer sa carrière d’abord. Elle rencontre alors son mari Adrien, et après avoir bien profité de la vie à deux, ils décident d’accueillir un petit bébé dans leur foyer, pendant qu’elle s’installe en libéral. Elle tombe enceinte très rapidement et vit une grossesse sans encombre. Elle reste active, fait du sport et travaille même jusqu’au bout, son gros ventre non dissimulé sous sa robe d'avocate attirant l’attention et la sympathie dans les salles d’audience.
D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle s’est toujours imaginée donner naissance de manière
physiologique, sans intervention médicale. Son suivi de grossesse ne lui apporte cependant pas le soutien dont elle aurait eu besoin pour prendre confiance en elle et en ses capacités. Elle ne creuse pas plus et vit les choses comme elles se présentent, de manière très spontanée. Lorsque sa fille entre dans leur vie, elle est prise en charge dans la grosse maternité où elle s’était inscrite et finit par mettre au monde son bébé avec l’aide de la péridurale.
Elle va connaître un post partum plutôt éreintant car sa fille pleure énormément, et passée cette épreuve qui bouleverse quand même bien sa vie de jeune maman, l’envie d’agrandir la famille se fait ressentir. Bébé 2 s’installe lui aussi très rapidement ! C’est décidé, pour cette grossesse, elle mettra tout en œuvre pour mettre au monde son bébé de manière naturelle. Elle se prépare avec le soutien indéfectible d’Adrien, qui sera son roc, son phare dans la nuit en plein cœur de la mer agitée qu'est la naissance. Elle change de maternité et de suivi et se sent davantage entendue et soutenue dans ses choix. Elle s’informe (lectures, podcasts) et fait le choix d’une sage-femme qui soutient réellement son projet. Ses cours de préparation seront même une véritable révélation et bien préparée, elle va vivre la naissance naturelle dont elle rêvait ! Elle se souvient de cette expérience d’une incroyable puissance, mais est marquée par la douleur qui fut intense.Encore aujourd’hui, elle ressent toute la force que lui a apporté cette expérience. Elle est convaincue que l’accompagnement et la préparation jouent beaucoup dans le déroulé de la naissance. Dans cet épisode elle revient sur son cheminement personnel et ses choix, ses découvertes mais aussi ses difficultés, et raconte comment la naissance a été une véritable invitation au dépassement de soi.
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Violaine et son compagnon se connaissent depuis des années lorsqu’ils décident d’avoir un enfant. Ce qui ne pourrait être qu’une formalité d’arrêt de contraception est en réalité le point de départ d’un parcours long et coûteux. Oui, parce que Violaine a été assignée homme à la naissance sur l'apparence de son sexe, mais elle ressent depuis sa plus tendre enfance qu’elle est une femme. Elle va au fil des années s’affirmer, jusqu’à débuter, sa majorité à peine acquise, un traitement hormonal pour « transitionner », c'est-à-dire changer de catégorie sexuée. Elle désire plus que tout incarner physiquement la personne qu’elle est au plus profond d'elle-même. Soutenue par la grande majorité de son entourage, elle vit ce parcours avec tous les challenges qui le composent… Violaine se définit aujourd’hui comme « femme transgenre ».
Lorsqu'elle rencontre celui qui deviendra plus tard son mari, ce dernier tombe amoureux de la femme qu’elle est désormais et Violaine lui dévoile très rapidement sa vérité. Leur amour va les mener à se projeter ensemble dans un schéma familial. Mais comment avoir un bébé quand on n’a pas d’utérus ? L’adoption s’annonce compliquée pour ce couple atypique… Ils se tournent alors vers la GPA : Gestation Pour Autrui, via une agence située au Canada, car en France la pratique est illégale.
À travers son témoignage intime, vous découvrirez les challenges de sa transition, leur parcours de GPA, la connexion incroyable entre Violaine et la gestatrice, la rencontre avec leur petite Mia, née grâce à l’alchimie de l’amour, d’un don d’ovocyte et d’un autre don d’une femme à une autre : celui de porter une vie pour l’offrir à une autre.
Vous verrez également que Violaine et son mari ont fait face aux mêmes challenges que n’importe quel couple qui devient parents : post partum, allaitement, sommeil, équilibre du couple… Qu’importe la façon de devenir parents, les défis sont les mêmes, avec toujours comme point d’ancrage : l’AMOUR.
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Laetitia a souhaité partager son récit de naissance afin d’offrir de l’espoir aux mamans qui sont alitées au cours de leur grossesse, car pour elle, l’alitement forcé de plusieurs mois ne l’a pas empêché de vivre une naissance au plus près de ses attentes.
Lorsqu’elle est enceinte de son petit garçon, son premier enfant, Laetitia a très vite des contractions précoces et son col commence même à se modifier : on l’invite donc à ralentir et à ne plus bouger. Elle va rester alitée durant plus de 4 mois… Ancienne étudiante sage-femme reconvertie en naturopathe spécialisée en périnatalité, Laetitia avait déjà vu un large panel d’accouchements, dont des situations problématiques, ce qui a forcément eu un impact sur la façon dont elle se projetait elle-même dans l’aventure de la naissance.
Comment se créer sa propre vision de la naissance quand celle-ci est teintée d’un univers ultra médicalisé ? Comment se détacher alors de ces protocoles ?
Laëtitia va donc inventer sa propre histoire, jonglant entre ses connaissances théoriques et sa propre vérité. Elle se projette sur un accouchement sans péridurale, pour expérimenter ce qu’elle a vu se produire sous ses yeux. Mais lorsque le voyage de la naissance commence, l’intensité de la douleur va l’amener rapidement à revoir ses plans et à se questionner : péri ou pas péri ? Une question qui va tourner en boucle dans sa tête, au moment où le mental est plutôt invité à prendre congé…
Découvrez sans plus tarder l'histoire de naissance de Laetitia.
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Cécile est aujourd’hui la maman de deux enfants. Lorsqu’elle rencontre son chéri, ils parlent tout de suite de leurs aspirations et c’est très clair pour tous les deux : ils veulent 4 enfants. Tous deux étudiants à ce moment-là, ils se donnent le temps. Mais la vie réserve bien des surprises : Cécile tombe très vite enceinte d’un bébé qui s’implante malgré le port d’un stérilet. Malheureusement, le retrait va entraîner la perte du bébé. Une épreuve bien difficile à vivre pour le couple, mais malgré tout, la machine est lancée : ils souhaitent à présent accueillir un bébé en pleine conscience.
Cécile retombe enceinte quelques mois plus tard. Nourrie dans son enfance de récits de naissances traumatiques, elle a une peur bleue de l’accouchement. Elle cherche alors durant sa grossesse à déconstruire ses peurs et plonge dans le monde de la naissance, elle se passionne pour le sujet. C’est une vidéo qui va être le déclic : elle découvre qu’elle n’a pas nécessairement à souffrir pour donner naissance, elle n’est même pas obligée d’aller à l’hôpital. Cette perspective ainsi que sa compréhension du processus de la naissance vont l’aider à déconstruire entièrement ses peurs et à vivre une grossesse sereine. Très positive et confiante, avec un compagnon tout aussi confiant et serein, elle se sent prête à embrasser l’intensité de la naissance, quelle qu’elle soit.
Elle va goûter à la liberté et la responsabilité de mettre au monde son bébé à son domicile, une première fois en étant accompagnée par une sage-femme durant sa grossesse, la seconde fois sans accompagnement, et même dans le plus grand secret.
Peu de temps après la naissance de son premier enfant, habitée par une nouvelle puissance, elle ressent un appel très très fort : celui de devenir sage-femme et ainsi accompagner à son tour les femmes et les couples dans la naissance à domicile. Elle démarre donc ses études de sage-femme en parallèle de la construction de sa vie de nouvelle mère.
Elle nous raconte ses deux enfantements qui vont être très différents, elle nous parle de l’extrême intensité de la première naissance, de la douceur de la seconde, des expériences incroyables vécues avec ses bébés, de la puissance acquise grâce à ses enfantements, de sa vocation naissante et de son rythme effréné de maman étudiante !
Elle débute son récit en compagnie de son fils, qui va finalement rejoindre son papa pour s’endormir… vous l’entendrez sur une petite partie du récit.
Je vous souhaite une belle écoute !
Retrouvez Cécile sur Instagram : @the_zaibre
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Avant de goûter à la saveur des vagues de la naissance, Océane a d'abord connu celle des mers et océans, vivant en partie sur un bateau. Océane, c'est le genre de femme à vouloir être maîtresse de sa vie. Plusieurs fois enceintes, elle a néanmoins choisi, avec son compagnon Maël, les moments où c'était ok d'accueillir un bébé.
Passionnée par tout ce qui touche à la naissance depuis des années sans réellement se projeter, elle plonge dans la maternité avec joie et confiance. Bercés par les flots de cette nouvelle aventure, elle et Maël décident de donner naissance à leur bébé sur leur bateau, au sud du Portugal. Ils vont faire la rencontre d'une sage-femme inspirante qui va accepter de les accompagner malgré les obstacles (distance, anémie...). Océane choisit également d'être entourée et accompagnée de plusieurs amies, elle ressent le besoin de donner naissance à son bébé au milieu de sa tribu. Une naissance douloureuse physiquement due à un bébé placé en postérieur, c'est à dire dos contre son dos. Elle regrette de ne pas avoir été plus actrice en amont pour aider son bébé à bien se positionner...
Deux ans plus tard, lorsque c'est le bon moment pour eux d'accueillir un second enfant, Océane ressent à nouveau très fort ce besoin de mobiliser sa tribu pour être dans un environnement qui la sécurise. Elle décide néanmoins de trouver un endroit sur la terre ferme pour mettre au monde son bébé, entourée seulement de ses amies et de son compagnon, sans personnel médical cette fois-ci. Elle crée son cocon. Mais sa grande sagesse lui permettra d’écouter son besoin et de ne pas hésiter à appeler à l’aide quand les doutes et les peurs vont se présenter lors de la naissance… Une belle leçon d'humilité.
Être entourée de sa tribu qui va porter l'espace de la naissance et prendre soin d'elle en post partum, lui laissant tout l'espace de n'avoir qu'une seule et unique chose à faire : découvrir et prendre soin de son bébé... C'est le choix qu'a fait Océane.
Belle navigation à vous en écoutant son récit ✨
AVERTISSEMENT : cet épisode fait mention de plusieurs interruptions volontaires de grossesse.
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Quand Mélanie est enceinte, après deux trop longues années d’attente, parsemées d’espoir et de peines, elle imagine de manière très intuitive vivre une naissance naturelle. Sa grossesse s’est bien passée, au-delà des premiers mois remplis de peurs et d’incertitude inhérents à son parcours. Quand arrive le jour du terme théorique, elle constate un changement. À partir du moment où elle va poser un pied à la clinique où elle doit donner naissance, ses ressentis vont être niés et sa parole sans cesse remise en doute. Elle qui a besoin de confiance, son ancrage est mis à mal. On ne cesse de lui parler de déclenchement, qui va donc évidemment finir par se produire, car le col n’évolue pas : on lui pose donc une perfusion et on lui injecte de l’ocytocine de synthèse.
C’est alors que tout bascule : Mélanie va subir un véritable assaut de contractions, sans aucune pause pour se reposer. Elle cherche le soutien des sage-femmes qui malheureusement sont sous l’eau : de nombreuses naissances sont en train d’avoir lieu en parallèle, Mélanie et son conjoint se retrouvent ainsi complètement démunis et livrés à eux-mêmes, alors qu’ils auraient eu besoin d’être guidés, soutenus, entourés… Mélanie va finir par obtenir la péridurale qu’elle souhaitait tant, après deux longues heures de souffrance. Soulagement immédiat mais de courte durée : très vite, Mélanie s’aperçoit que son corps entier est comme paralysé, elle ne peut plus bouger… Même son compagnon tombe dans les pommes à l’approche de la naissance de leur fille !
Une rencontre avec son bébé pas du tout à la hauteur de ce qu’elle avait imaginé… Même sa souffrance psychique suite à cette naissance traumatique n’est pas entendue à la maternité. Mélanie et son conjoint se sentent incompris. Loin d’entretenir une rancoeur contre le système médical, elle déplore les conditions d’accueil et d’accompagnement auxquelles elle a eu droit lors de son enfantement.
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Avons-nous pleinement conscience de ce qui se joue pendant la naissance ? Lorsqu’on se prépare à accueillir un bébé, on lui souhaite la meilleure arrivée sur Terre possible, et selon sa propre histoire et son propre cadre de référence, celle-ci peut revêtir différents visages… On envisage peut-être « avec » ou « sans péri », peut-être une césarienne, dans telle ou telle maternité, en plateau technique, maison de naissance ou encore à la maison, avec ou sans accompagnement quel qu'il soit... On prépare, on imagine, on se projette, on se met des objectifs, on a peut-être des attentes… Mais dans le fond, et si la question de base était plutôt : "qu'est-ce que j'ai envie de vivre MOI à travers cette naissance ?". Parce que oui, la naissance c’est l’arrivée d’un bébé, c’est indéniable. Mais c’est aussi la naissance d’une mère, d’un père, d’un couple, d’une famille. Dans ce passage-là, une transformation s’opère, qu’on le veuille ou non. La vie ne sera plus jamais comme avant.
Quand on se prépare à la naissance, a-t-on conscience de cela ? D’ailleurs, est-ce que se « préparer à la naissance » n’est finalement pas dénué de sens, puisque nous n’avons pas les manettes de ce qu’il va se passer ? Ce qui se passe est bien plus grand que nous, hors de notre contrôle. La mise au monde d’un bébé est une étape de transformation existentielle…
Cette réflexion, on l’a partagée avec Sandrine. Dans cet épisode, elle nous raconte son cheminement personnel à travers la naissance de ses deux enfants. Arnaud naît en 2019 de manière naturelle, c’est-à-dire pas de péri, une naissance rapide mais qui lui laisse un goût amer. Pourtant sur le papier elle a eu son accouchement physio pour lequel elle s’est préparée telle une sportive de haut niveau… Son vécu est très différent, le temps de la naissance semble lui avoir été volé : à son arrivée à la maternité, on lui demande rapidement de pousser, or elle n’en ressent pas le besoin ; puis lorsque son bébé est là, on la presse de le prendre contre elle : on ne lui a pas laissé le temps de rencontrer son bébé.
Elle réalise, suite à cet accouchement, qu’il lui a manqué quelque chose d’essentiel dans cette aventure : la CONSCIENCE. Conscience qu’il se jouait quelque chose de beaucoup plus grand que la mise au monde d’un bébé. Ceci n’était qu’une étape. Elle aussi vivait quelque chose de transformateur : elle devenait mère. Lorsqu’elle est enceinte de son second enfant, elle investit sa grossesse avec plus de conscience, moins d’innocence aussi sans doute. Elle décide donc d’écouter ses propres besoins et de prioriser ce qu’elle veut vivre elle dans cette nouvelle aventure.
Je vous souhaite une belle écoute ✨
▶️ N'hésitez pas à me faire un retour sur cet épisode, à vous abonner, à partager et à noter le podcast.
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⚠️ Avertissement :Chaque récit peut venir trouver un écho en vous, selon votre propre histoire. et parfois même de manière inattendue. Soyez à l’écoute de vos ressentis et n’hésitez pas à interrompre l’écoute si celle-ci vous met inconfortable. Vous pouvez avoir besoin d’être accompagné.e pour tisser votre propre histoire de naissance. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre doula, votre sage-femme ou toute autre personne de confiance pour trouver le soutien nécessaire.
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Nuria est une jeune femme intuitive et déterminée. Agée de 22 ans et après une licence de psycho, elle travaille dans une ferme pédagogique et y rencontre Tom. Ils démarrent leur histoire. 3 mois plus tard, elle découvre qu’elle est enceinte. Nous sommes alors au tout début du premier confinement. Sa première idée est d’interrompre cette grossesse qui n’était pas prévue au programme. Elle se dit que toutes les conditions ne sont pas réunies pour le moment pour accueillir un bébé : sortie d’études, d’une relation compliquée, peu de revenus… Elle se rend donc à l’hôpital pour avorter mais ressent en elle que ce n’est pas possible… Elle prend le temps de se poser et réfléchir à ce qui est juste pour elle.
Avec Tom, ils cheminent chacun de leur côté puis parviennent à se retrouver et à envisager une parentalité ensemble. Passée cette phase d’incertitude, Nuria plonge dans sa grossesse et suit son intuition, elle se prépare à une naissance à domicile. Lorsqu’ils annoncent la grossesse à leur entourage, ils se heurtent à du jugement face à leur situation, mais ils avancent ensemble sur ce chemin qui s’ouvre devant eux. Tom emménage avec elle 3 mois avant la naissance, il veut être là pour elle et le bébé. Nuria découvre son compagnon au fil de la grossesse, Tom tisse le lien avec son couple et son bébé grâce à l’haptonomie.
Elle se sent informée, elle écoute des récits d’accouchement, suit une influenceuse qui l’inspire dans son projet d’AAD, lit beaucoup et souhaite offrir à son bébé le meilleur passage possible pour son arrivée sur Terre. Elle trouve alors une sage-femme qui accompagne les naissances à domicile et continue à se préparer dans la confiance. Un second confinement arrive et leur permet de se mettre dans leur bulle pour accueillir leur bébé…
Nuria revendique le droit à faire « autrement », mot qui la guide dans sa vie et qu'elle a même tatoué sur sa peau. Elle ne veut pas entendre qu’elle a « eu de la chance » : ils se sont préparés pour vivre cette expérience ! La naissance de sa fille Gaïa va lui permettre de toucher à sa pleine puissance et va clairement marquer un tournant dans sa vie, lui permettant de prendre confiance en elle et de faire des choix affirmés et assumés, tout en construisant sa vie de couple avec Tom. Un vrai challenge que de découvrir son partenaire en parallèle de la découverte de son rôle de maman. C’est à force de dialogue et avec beaucoup d’amour que leur vision s’aligne au fil du temps pour avancer main dans la main pour le bien-être de leur fille Gaïa.
Je vous souhaite une belle écoute ✨
Dans cet épisode, on parle de :
- Haptonomie
- Préparation à la naissance et au post partum de Quantik Mama & Ecole Quantik Doula
- REF : réflexe d'éjection fort (allaitement)
- Placenta Lotus
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⚠️ Avertissement :Chaque récit peut venir trouver un écho en vous, selon votre propre histoire. et parfois même de manière inattendue. Soyez à l’écoute de vos ressentis et n’hésitez pas à interrompre l’écoute si celle-ci vous met inconfortable. Vous pouvez avoir besoin d’être accompagné.e pour tisser votre propre histoire de naissance. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre doula, votre sage-femme ou toute autre personne de confiance pour trouver le soutien nécessaire.
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Vous allez sans doute reconnaître la belle voix de mon invitée...
Et oui, cette semaine j'ai la joie d'accueillir Anne, une âme lumineuse avec qui j’ai eu le bonheur de cheminer au sein de l’école Quantik Doula. Anne, c’est une femme engagée, doula, professeure de yoga et créatrice de « Divines », le podcast dédié à l'exploration du féminin. Si vous ne connaissez pas encore, je vous invite vivement à l'écouter, elle invite à son micro des femmes elles aussi engagées et c'est à chaque fois très riche...
Mais Anne, c'est aussi une maman. En couple avec Magali depuis plus de 14 ans, elles ont fondé leur famille rêvée grâce à des parcours de PMA (procréation médicalement assistée), réalisés au Danemark. Elles ont souhaité chacune porter un enfant à quelques années d’écart. On le sait, chaque grossesse est différente (pour la même femme, mais d'autant plus d’une femme à l’autre). Riche de son expérience de femme ayant déjà connu le parcours PMA, puis la grossesse et la naissance, Anne se rend très vite compte que l‘histoire de Magali va être différente de sa propre expérience. Elle vit alors la grossesse de Magali comme un "laboratoire d’expériences" et tente de trouver la juste posture afin de ne pas interférer dans les choix de sa compagne. Elle souhaite lui laisser toute la place qui lui revient : après tout, c’est elle qui porte le bébé et elle doit avoir tout l’espace de vivre sa grossesse et son enfantement comme elle le souhaite.
Un gros challenge pour Anne, qui, en parallèle de cette grossesse, se forme comme doula à l’école Quantik Doula : elle approfondit le sujet de la grossesse et de la naissance, son regard s’affine, ses convictions se forgent et sa posture se clarifie. Elle se tient donc aux côtés de Magali, l’accompagne et jongle avec toutes les casquettes en sa possession… Est-ce vraiment possible d’en mettre une au placard ? C’est plutôt un jeu d’équilibriste qu’elle va prendre beaucoup de plaisir à mener pour accompagner son épouse au mieux, au plus près de ses besoins.
Un témoignage riche, rempli d’amour et de bienveillance, qui touche du doigt la difficulté d’ETRE tout simplement, de se tenir aux côtés d’une personne sans chercher à lui faire vivre autre chose que ce qu’elle souhaite ou ce dont elle a besoin… A chacun.e son histoire, Anne l’a bien compris…
Je vous souhaite une belle écoute ✨
Dans cet épisode, on parle de :
- PMA (procréation médicalement assistée)
- Préparation à la naissance de Quantik Mama & Ecole Quantik Doula
- Lactation induite
- Démarches de filiation & loi bioéthique d'août 2021
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Noémie est maman de 2 enfants, nés tous les deux par voie haute. Lors de son premier enfantement, Noémie se base sur les récits de naissance autour d'elle et imagine que son bébé va naître "comme tous les autres", par vois basse et de manière fluide... Mais lorsque son fils Eliott arrive, peu accompagnée par le personnel médical sur place. Noémie se retrouve assez vite démunie et est amenée à pousser sur les conseils de la sage-femme, alors qu'elle ne ressent pas du tout le besoin de pousser. Evidemment, après des heures épuisantes et sans résultat, le gynéco est appelé. On lui pose alors la péridurale, ventouses et forceps sont même utilisés, en vain.
Au final, ce sera une naissance par césarienne. Noémie a alors l'impression de vivre un échec et que son corps n'a pas été capable de mettre au monde son bébé. Une expérience très difficile à accepter... Noémie a du mal à tisser le lien avec son bébé et à se sentir mère, elle se réfugie alors dans son activité professionnelle, kiné et en formation d'ostéopathe. En écoutant ses patientes raconter leurs histoires de naissance, elle entend d'autres histoires, similaires ou très différentes, et trouve écoute et réconfort par rapport à son expérience. Elle découvre ensuite un nouveau monde via les réseaux sociaux, le monde de la naissance physiologique.
Après un début de seconde grossesse incertain et chaotique, Noémie se prépare à vivre une grossesse plus en conscience, reliée à ses émotions et sensations. Elle se fait accompagner par une doula et fait le séminaire de Karine, Quantik Mama, un véritable boost à mi-parcours, elle se sent confiante. Ses plans vont cependant être contrariés par l'arrivée de la pandémie mondiale... Noémie va contre toute attente dépasser la date probable d'accouchement (DPA), sa petite Wendie ne semble alors plus du tout vouloir sortir... La naissance va malgré tout se mettre en route la veille du déclenchement programmé, à 41 semaines + 5 jours. Noémie vit des contractions intenses, elle met en pratique ce qu'elle connaît. Arrivée à la maternité, elle se confronte à la rudesse des protocoles sanitaires en vigueur, puis une fois en salle de travail, la poche des eaux rompt et Noémie ressent à ce moment-là que sa fille ne descend pas. Elle la sent très haut dans son ventre. Finalement, quand le coeur de sa fille décélère, c'est une nouvelle césarienne qui est décidée, cette fois-ci en code rouge.
Malgré le nouveau choc, loin de ses projections idéales, Noémie va beaucoup mieux vivre cette expérience, notamment car elle aura l'explication qui lui avait peut-être manqué pour son fils : sa fille n'aurait pas pu naître autrement, ce n'est pas son corps à elle qui a défailli. Un vécu totalement différent de la première naissance.
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Emilie vit il y a 5 ans, pour son fils Marin, une première naissance qu'elle caractérise aujourd’hui de "classique" : un accouchement avec péridurale en maternité niveau 3, sans trop se poser de question. Le temps passe, et elle découvre sur les réseaux sociaux et par le biais de ses lectures ce qu'est la physiologie de la naissance. Elle sent que ça résonne en elle et se projette pour un futur enfantement.
Lors de sa seconde grossesse, elle plonge alors dans ce projet à fond et expérimente tout ce qui se présente à elle : autohypnose, yoga prénatal, préparation en piscine, acupuncture pour préparer son col, médecine chinoise, marche… Son compagnon ne reste pas spectateur à côté, loin de là : il s'investit également pleinement dans cette aventure. Tous deux se préparent à cette naissance comme pour un marathon et souhaitent être acteurs dans la préparation et le jour J.
Le jour de la naissance arrive. Après son installation en salle de pré travail et des heures branchée à un monito qui ne reste pas en place, Emilie sort marcher dehors sous un froid hivernal en plein mois de février pour aider la mise en route. Sauf qu'à son retour, il n'y a plus de place en salle d'examen. Après avoir patienté tant bien que mal dans une salle d'attente froide et avoir même été oubliée là, elle est alors installée en suite de couche, dans la chambre 345. C'est ici que tout va se précipiter...
Comment accueillir son bébé dans les conditions dont elle rêvait alors que le lieu et l'espace ne sont pas prévus pour ?
C'est finalement dans cette chambre que son bébé va décider de prendre son premier souffle, entouré d'une belle équipe très soutenante et sereine malgré les conditions exceptionnelles de cette naissance. Une naissance fabuleuse pour Emilie qui rêvait de rester loin des protocoles médicaux, bien qu'elle aspirait à des conditions plus confortables : elle rêvait de la salle nature, dans un bain, avec sa playlist... Elle va ensuite réaliser ce qu'il s'est passé quand tout le personnel qu'elle va croiser lors de son séjour lui dira : "Ah mais c'est vous la dame de la chambre 345 ?!!"...
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Hélyette est une femme dynamique, souriante et définitivement optimiste. Lorsqu'elle tombe enceinte, elle est très heureuse et vit une belle grossesse, en parallèle d'une vie professionnelle bien remplie. Quand la fatigue et des contractions apparaissent un peu tôt pendant sa grossesse, elle ne s'affole pas et fait confiance au processus, tout en continuant à travailler sur divers projets pros qu'elle ne parvient pas à lâcher...
Elle finit par se faire arrêter (tout en travaillant de la maison), et même si les signes se montrent de plus en plus importants, elle tarde à prendre rendez-vous avec son sage-femme et se dit que ça peut attendre. Sauf que...
A 5 mois et 3 semaines de grossesse, sa fille a choisi qu'elle était prête à embrasser le monde.
Et c'est au petit matin qu'elle se réveille en sursaut avec une certitude : sa fille est en train d'arriver. En effet, le film de la naissance de sa fille s'est présenté à elle durant la nuit et elle sait à présent sans l'ombre d'un doute ce qui va être l'histoire de sa naissance. Elle va pouvoir suivre le fil du film et ainsi se raccrocher à cela pour garder la confiance qui l'habite et faire entendre ses besoins et respecter ses choix.
Une naissance prématurée incroyablement puissante qui marquera indéniablement un virage important dans sa vie, pour ensuite transmettre cette force de rester connectée, présente et centrée tout au long du processus de la naissance.
Je vous souhaite une belle écoute ✨
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Dans cet épisode on parle de :
- grande prématurité
- naissance en conscience
- allaitement d'un bébé grand prématuré
- son compte Instagram
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⚠️ AVERTISSEMENT : cet épisode parle du choix de l'IMG, interruption médicale de grossesse et de deuil périnatal. Il peut heurter votre sensibilité, tout particulièrement en période de grossesse. Plus que jamais, écoutez vos ressentis et prenez soin de vous.
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C'est l'histoire de Chloé, une femme, une mère, qui découvre avec joie sa 3ème grossesse. Après avoir donné naissance à ses 2 garçons à 18 mois d'intervalle, elle tombe à nouveau très rapidement enceinte. Passée la surprise de cette grossesse qui survient en plein chantier de maison et déménagement, elle se réjouit d'accueillir un 3ème enfant au sein de leur foyer, un rêve qu'elle partage avec son conjoint depuis toujours.
A la fin du 1er trimestre, un peu comme tous les parents, elle imagine que tout ira bien et que les risques de perdre le bébé sont loin. Lorsqu'arrive la seconde échographie à 22 semaines, elle découvre avec bonheur qu'elle attend une petite fille. Cependant, une image pose question à la gynécologue qui l'envoie le jour même dans un service de diagnostic anténatal spécialisé pour les grossesses pathologiques pour
investiguer davantage. C'est alors que son monde bascule : un examen beaucoup plus poussé va montrer que sa fille est porteuse d'une pathologie très rare qui aura de lourdes conséquences sur sa vie.
Chloé passe en quelques heures du rêve au cauchemar. Elle partage avec beaucoup de générosité ce parcours un peu trop long à son goût mais néanmoins nécessaire, la prise en charge médicale et humaine, les rendez-vous qui s'enchainent, les recherches pour en savoir plus sur la pathologie pour parvenir à prendre une décision en mesurant le rapport bénéfice-risque… Ce couple soudé va ainsi faire le choix d'interrompre la grossesse, une possibilité proposée par le corps médical au regard de la gravité de la pathologie.
Chloé nous livre un récit poignant, nous dévoilant les questionnements par lesquels elle et son conjoint sont passés, l'accompagnement de ses aînés, puis également ce fameux 7 février 2022, le jour de la mort de sa fille mais aussi celui de sa naissance, une rencontre incroyable et marquante, puis le grand vide ressenti ensuite, quand la naissance est passée et qu'elle rentre chez elle le ventre vide mais que tout le monde reprend le cours de sa vie alors que son monde à elle vient de s’effondrer...Je vous souhaite une douce et belle écoute ✨
▶️ N'hésitez pas à me faire un retour sur cet épisode, à vous abonner et à noter le podcast.
Dans cet épisode, Chloé mentionne des ressources précieuses :
- son compte Instagram @quand_soudain_tout_sarrete
***Les associations***
- Agapa, qui propose accueil, écoute et soutien aux personnes en souffrance à la suite de la mort d’un bébé autour de la naissance ou d’une grossesse qui n’a pu être menée à terme (arrêt naturel de grossesse (fausse couche), mort fœtale in utero, grossesse extra-utérine, interruption médicale de grossesse, IVG, réduction embryonnaire)
- Spama, pour les parents confrontés à la fin de vie de leur tout-petit et à la traversée du deuil périnatal
- Petite Emilie, pour les personnes confrontées à une interruption médicale de grossesse et à un deuil périnatal
- Souvenange, qui offre gratuitement aux parents qui le souhaitent des photos de qualité professionnelle de leur bébé décédé, en intervenant à la maternité.
*** Lectures ***
- Dans ces moments-là d'Hélène Gérin- 9 mois 9 jours de Pauline Lavaud
- Léa n'est pas là de Anne-Isabelle et David Ariyel
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Il y a des gens qui nous inspirent par leur immense capacité d'accueil, leur facilité à vivre l'instant présent et à ne pas faire de plans. Juste vivre.
Aujourd'hui j'ai la grande joie de recevoir mon amie de longue date, Mallory. Quand je lui ai parlé de mon projet de créer un podcast sur les récits de naissance, elle a très rapidement eu envie de témoigner de ses expériences, notamment afin de transmettre un message positif autour de la césarienne. En effet, pour ses 2 enfants, la naissance se fera par voie haute !
Pour sa fille, après une grossesse douce et facile, lorsque la poche des eaux se fissure, Mallo et son compagnon se rendent à l'hôpital. Mais le travail va peiner à se lancer, et après des longues heures d'attente, malgré l'injection d'ocytocine de synthèse combinée à la péridurale, le travail piétine et le rythme cardiaque de leur bébé va nécessiter une césarienne d'urgence ! Le couple vit bien cette naissance mouvementée, la récupération physique rapide aidant.
Mais tout ce stress va évidemment laisser quelques traces et lorsqu'ils s'apprêtent à accueillir leur second enfant quelques années plus tard, ils font le choix en conscience de vivre une nouvelle césarienne. C'est plus tard dans la grossesse qu'ils apprendront qu'ils n'ont de toute façon pas le choix : le placenta recouvre partiellement le col et ne permettrait pas au bébé de naître par voie basse. Césarienne programmée, les dés sont-ils forcément jetés ? Et bien non : une situation inattendue va apporter à nouveau son lot de sueurs froides...
Mallory nous raconte avec toute la pudeur qui la caractérise ses aventures de naissance et l'accueil de ses bébés dans des conditions particulières, des situations qu'elle a souhaité accueillir pleinement et qui font aujourd'hui intégralement partie de leur histoire, sans gêne et sans honte : elle a bel et bien mis au monde ses bébés !
Je vous souhaite une très belle écoute ✨
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Aujourd'hui je suis ravie de recevoir Andréa, maman de 2 enfants. Après une première grossesse suivie de manière classique, avec les examens recommandés et une naissance en territoire médicalisé, où tout se passe bien, elle chemine, se forme comme doula et écoute de plus en plus ce qui vibre en elle.
Lorsqu'elle porte la vie à nouveau, un grand désir de liberté souffle sur cette seconde grossesse. Après une première échographie qui vient troubler quelque peu la confiance qu'elle pouvait avoir, elle décide, soutenue par son compagnon, de s'affranchir de tout suivi, de tout examen médical, et de simplement laisser faire, écouter son corps, faire confiance.
Une pandémie mondiale vient la soutenir dans son choix et lui permet, en quelque sorte, de vivre sa grossesse comme elle l'entend, sans aucune injonction. Le manque de sage-femme à domicile près de chez elle, combiné à leur très forte envie de liberté, les invite à préparer un enfantement libre, c'est-à-dire seuls chez eux, en toute autonomie. Bien que la confiance vacille par moments, leur choix les amène à se questionner profondément sur leur positionnement. Andréa ressent très fort la responsabilité qui leur incombe et qu'elle n'avait pas forcément ressentie pour sa première grossesse : enfanter sans aucune "assistance", cela nécessite forcément une grande prise de responsabilité. "Et que fait-on si notre bébé naît et qu'il est mort, qu'il lui arrive quelque chose ?".
Andréa nous ivnite au coeur de ce voyage, entre liberté et responsabilité, et nous raconte cette naissance autonome, libre et puissante.
Je vous souhaite une très belle écoute ✨
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Dans cet épisode, Andréa mentionne :
- Karine Laseva @quantikmama
- le placenta lotus : https://quantikmama.com/le-placenta-lotus-pour-une-incarnation-optimale/
- son compte Instagram : https://www.instagram.com/centaurea_doula/
- sa retraite prénatale d'été du 30 juillet au 3 août (détails et infos : https://fb.me/e/4tsfeyzCl)
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Dans cet épisode, je reçois la pétillante Mam au micro d'Amours Naissantes. Mam, c'est un beau mélange d'énergie, d'humour et un caractère bien affirmé. A 38 ans, sans prince charmant à ses côtés et prenant conscience du temps qui passe, son envie de devenir mère est trop puissante ! Elle se lance alors dans un parcours pour devenir maman en solo.
Très soutenue par son entourage et particulièrement par sa maman, elle fait le choix d'une insémination artificielle avec donneur, la technique de procréation médicalement assistée la plus ancienne et la moins invasive, qui consiste à déposer dans l'utérus de la patiente un échantillon de sperme provenant d'un donneur anonyme. Pour se procurer les fameuses "paillettes", elle fait appel au centre Cryos, la plus grande banque de sperme située au Danemark.
Elle tombe très rapidement enceinte et choisit de se faire accompagner par une doula pour bien vivre sa grossesse et être soutenue le jour de la naissance. Elle nous raconte cette aventure et la plongée dans cette parentalité assumée, en solo.
Je vous souhaite une très belle écoute ✨
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Dans cet épisode, Mam mentionne :
- Cryos : banque internationale de sperme et d’ovules, située au Danemark, qui fournit du sperme de donneur et des ovules congelés à plus de 100 pays dans le monde.
https://www.cryosinternational.com/fr-fr/dk-shop/prive/
- Son compte Instagram : @mamamansolo
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