Episodi
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Dans les années 70 et 80, un tueur en série pédophile sévit à plusieurs reprises dans les cantons de Bâle-Campagne, de Zurich, d’Argovie et de Soleure. Il enlève souvent ses jeunes victimes lors de fêtes de village, avant d’en abuser puis de les étrangler. Avec l’interview de Camille Jantzi, cheffe de l’Unité de psychiatrie légale au Centre universitaire romand de médecine légale (CURML) aux HUG.
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Le 28 août 1905 à Commugny (VD), Jean Lanfray abat sa femme enceinte et ses deux filles de quatre et un an. Ivre au moment du crime, l’absinthe est rapidement clouée au pilori par l’opinion publique. A un point tel que le "breuvage qui rend fou" sera interdit très peu de temps après. Avec l’interview de Charles Heimberg, professeur honoraire de didactique de l'histoire et de la citoyenneté à l’Université de Genève.
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Episodi mancanti?
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Un homme tue et démembre son ex-femme dans une forêt du canton de Berne, en septembre 1976. Son mobile? Il ne supportait plus le désordre qui régnait dans le jardin de leur ancienne maison familiale. Intelligent, bien intégré, lʹhomme était au-dessus de tout soupçon. Avec lʹinterview dʹAndré Kuhn, professeur de criminologie et de droit pénal à l'Université de Neuchâtel, auteur de "Sommes-nous tous des criminels?" (LʹHèbe).
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A la fin des années 80, un homme dʹaffaire genevois organise son propre meurtre. Il fait appel à un ex-braqueur, ami de longue date, pour sʹacquitter de la macabre besogne. La victime veut disparaître, tout en faisant bénéficier ses proches de ses assurances-vie. Avec lʹinterview de la chroniqueuse judiciaire Corinne Jaquet, qui livre ses souvenirs de cette affaire dans le recueil "Des meurtres sur commande" (Ed. du Chien Jaune, 2022).
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Le 21 décembre 2015, quatre cadavres sont sortis d’une villa en feu à Rupperswil (AG). Les corps brûlés sont entravés de liens et les services de secours mobilisés sur place constatent rapidement que la mère de famille, les deux jeunes adultes et l’adolescent ont été égorgés. Avec l’interview de Christophe Champod, professeur à l’Université de Lausanne, où il dirige l’Ecole de Sciences Criminelles.
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A la fin des années 1970, l'affaire dite du "Fou du Marchairuz" marque les esprits en Suisse romande. En 1977, un homme enlève une femme qu’il séquestre pendant plusieurs jours et à qui il fait subir des violences sexuelles, avant de l’emmener au col du Marchairuz pour la tuer. Avec l’interview de François Grivat, directeur de la Fondation Vaudoise de probation (FVP).
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Durant l’été 2001, la Suisse découvre abasourdie les méfaits d’un tueur en série, un jeune infirmier qui vient alors d’être arrêté. Il avoue avoir tué de nombreuses personnes âgées à Lucerne, ainsi que dans les cantons d’Obwald et de Schwytz, depuis 1995.
Avec l’interview de Vincent Barras, médecin et historien, directeur retraité de l’Institut des humanités en médecine de Lausanne.
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C’est la stupeur en février 1999, quand un pêcheur découvre deux cadavres coulés dans le béton à l’intérieur de barils, au bord du lac de Lungern (OW). S’agit-il d’un crime mafieux ? L’enquête mène très vite la police dans une cave fribourgeoise.
Avec l’interview de Thomas Souvignet, vice-directeur de l’Ecole des sciences criminelles de l’Université de Lausanne, qui livre son regard sur cette affaire.
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En 1977 et 1978, plusieurs morts violentes secouent la Suisse, juste avant la création du canton du Jura. La période est mouvementée, avec un militaire en poste à Bure explosé à la grenade, un gendarme tué à Porrentruy et une fusillade impliquant des terroristes à Fahy.
Avec l’interview du documentariste Werner Schweizer, nommé au prix de Soleure 2024 pour son film "Opération silence", dans lequel il revient sur ces affaires.
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Le 19 juin 1949, le meurtre de deux jeunes femmes commis entre Maracon (VD) et Semsales (FR) met la Veveyse en ébullition. La population s’insurge contre l’incapacité des autorités à mettre la main sur le ou les coupables. De nombreuses rumeurs circulent.
Avec l’interview de Vincent Delay, chef de la police administrative et membre de l’état-major de la police cantonale vaudoise, qui connaît bien cette affaire.
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Deux frères jumeaux organisent, en juin 1954, une macabre randonnée avec leurs épouses sur le massif du Grammont, juste au-dessus du lac de Tanay. Leur objectif : tuer une des deux femmes, voire les deux, pour toucher l’argent des assurances-vie.
Avec l’interview de Fabio Benoît, chef de la formation de la police judiciaire à Fedpol, et co-auteur du livre "Les secrets des interrogatoires et des auditions de police" (EPFL Press).
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En 1994, une femme est tuée et démembrée à Onex (GE). Les médecins légistes mobilisés sur l’affaire décrivent un cas exceptionnel, puisque 538 morceaux du même cadavre sont identifiés. Du jamais vu.
Avec l’interview de l’avocate pour enfants Françoise Arbex. Aujourd’hui retraitée, elle a défendu les intérêts des jeunes enfants de la victime devant la justice.
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Un entrepreneur neuchâtelois a presque commis un crime parfait, en septembre 1991. Il a attiré un de ses employés dans un fort militaire désaffecté pour le tuer. L’homme comptait faire passer son crime pour un accident, afin de toucher une coquette somme des assurances-vie souscrites pour cet employé.
Avec l’interview de Jacques Pascal Fournier, spécialiste en fraude à l’assurance et ex-policier.
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Arthur Bloch est assassiné à Payerne le 16 avril 1942. Juif, le Bernois est tué par des sympathisants nazis. L’objectif des assassins est simple: tuer un juif pour l’exemple, et s’attirer ainsi la sympathie des représentants du troisième Reich en Suisse.
Avec l’interview du journaliste Jacques Pilet, auteur en 1977 du livre "Le crime nazi de Payerne" (Alphil) et d’un documentaire diffusé à l’époque sur la RTS dans "Temps présent".
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Le cadavre du banquier Edouard Stern, criblé de balles et revêtu d’une tenue de latex, est découvert le 1er mars 2005 dans son appartement genevois. Très vite, les enquêteurs genevois s’intéressent à la maîtresse du Français, une certaine Cécile Brossard.
Avec l’interview de Fati Mansour, chroniqueuse judiciaire pour le média "Le Temps", qui décortique dans cet épisode la notion de "meurtre passionnel", inscrite à l’article 113 du code pénal.
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Marie Seewer est tuée dans son appartement de la rue Caroline le matin du lundi 8 janvier 1912. Sa bonne, Elisabeth Brack, donne l’alerte un peu après huit heures : « un homme est entré, qui l’a tuée ». Une petite hache, l’arme du crime, est retrouvée à côté du cadavre.
Avec l’interview de Philippe Delacrausaz, directeur de l’Institut de Psychiatrie légale du CHUV et professeur associé à l’Université de Lausanne.
Précision : Alors que nous ne mentionnons, dans cet épisode, qu’un seul des prénoms de M. Reiss, fondateur de l’Institut de police scientifique de l’Université de Lausanne, nous précisons ici qu’il est plus généralement connu avec deux prénoms, sous le nom de Rodolphe Archibald Reiss.
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L’affaire Jaccoud a secoué Genève, au début des années 1960. Elle met en scène un notable genevois, avocat célèbre, politicien respecté, accusé du meurtre d’un sexagénaire à Plan-les-Ouates, dans la nuit du 1er mai 1958. Rapidement, une affaire amoureuse s’ajoute au tableau.
Avec l’interview de Marc Bonnant, avocat, ancien bâtonnier genevois, ami et défenseur de Pierre Jaccoud.
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En décembre 1990, une jeune femme disparaît après avoir été vue faisant de l’autostop en sortant de chez son dentiste à Bienne. Son corps est retrouvé deux semaines plus tard, sous un viaduc d’autoroute. L'enquête piétine longtemps, malgré une mobilisation hors-norme des forces de l'ordre.
Avec l’interview de Diana Hall, chercheuse à l’unité de génétique forensique du Centre universitaire romand de médecine légale.
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Après plusieurs arrestations et évasions, un homme entreprend un périple meurtrier dans les années 1980. Celui-ci le mènera de Genève à Zurich, avant de se terminer par une fusillade au Tessin en 1987. En tout, cinq personnes seront tuées.
Avec l’interview de l’avocate genevoise Dina Bazarbachi.
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Des récits d’affaires criminelles qui sont arrivées en Suisse. Un nouvel épisode un vendredi sur deux, à partir du 5 janvier.