Episodi

  • 🎙️#57 La transition agroécologique passera par la poésie … comme elle l’a toujours fait … avec Melina Cointe, Docteur en biologie et agronome

    🦋🐛🐜🐝🪲🐞🦗Nous savons tellement peu sur les animaux, les insectes, les organismes qui vivent autour de nous. Nous les cataloguons : il y a les nuisibles, les auxiliaires, les guêpes piquent – eh bien non ! Certains sont nuisibles ici et auxiliaires ailleurs, c’est aussi une affaire d’écosystème et d’équilibre. Melina Cointe est docteur en biologie et agronome. Elle détricote pour nous cette complexité du vivant que nous réduisons trop pour illustrer et ouvrir la voie à la transition agroécologique à laquelle nous aspirons. Et pour que cette transition écologique soit possible, elle nous emmène en poésie. Le récit – nous l’avons déjà évoqué avec Bruno Bachimont dans le 41è épisode du podcast entrelacs – et plus encore la poésie sont utilisés depuis des millénaires pour pousser l’adoption de bonnes pratiques agroécologiques. C’est surprenant, vous ne trouvez pas ? Pourquoi les auteurs ont-ils écrit des poèmes plutôt que des textes techniques ? Voilà ce dont nous allons parler avec Melina Cointe.

    ⚓️Cet épisode est tout particulièrement en lien avec l’épisode #23 consacré à la biodiversité végétale avec Dominique Brochet, l’épisode #32 dédié à la poésie avec Jean Lavoué, à l’épisode #39 sur la réappropriation de nos territoires et la transition écologique avec Damien Deville et à l’épisode #41 sur la mise en récit pour appréhender la complexité avec Bruno Bachimont.

    🎤🎧️Cet épisode est disponible sur toutes les plateformes de podcast, sur YouTube et sur entrelacs.org

    🌀Pour contacter Melina : LinkedIn. Pour me contacter : entrelacs.org

    🎵🎶Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, Monde Nouveau, Feu! Chatterton, Philosophy Of Life, Sabr Alptekin avec l’autorisation de la SACEM.


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  • Chez Memority, ça rie beaucoup, et d’ailleurs, Francis Gregoire, l’associé de Gilles Casteran qui est le CEO de Memority et qui est l’invité du podcast entrelacs cette semaine, est très joyeux.

    D’après une étude d’Harvard et du MIT de 2011, les salariés heureux sont en moyenne 31 % plus productifs que les autres. Être heureux, ce n’est pas juste aller bien.

    Aujourd’hui, je ne souhaite pas vous parler de bien-être au travail mais de joie. La joie est une émotion qui donne de l’énergie et de l’élan, qui accélère notre envie d’aller plus fort plus vite et plus avant dans ce qui nous donne déjà de la joie. C’est ce qui nous rend vivant, ce qui nourrit notre élan vital. Dans toutes les sphères de nos vies. En entreprise comme ailleurs.

    Pour explorer comment concilier joie et haut niveau de performance dans des environnements très challengeants, j’ai appelé Gilles Casteran car il a mis en place des pratiques exemplaires pour faire de la tech à très haut niveau, dans un environnement régulièrement traversé par des crises sévères.

    Comment ? En développant la solidarité collective. En faisant porter le stress par le collectif. En créant une vision enthousiasmante, un environnement de travail sécurisant et stimulant, avec des managers compétents, de l’autonomie et de la clarté pour tous, un leadership qui dépend du rôle et pas de l’identité.

    Cette interview est particulièrement en lien avec l’épisode 28 consacré au leadership avec Eric Delassus et l’épisode 47 sur la gouvernance partagée avec Isabelle Desplats.

    Vous voulez savoir comment tout cela s’est construit et s’imbrique ? Je vous laisse écouter la suite !

    Pour contacter Gilles Casteran : LinkedIn. Pour en savoir + sur Memority https://www.memority.eu/

    Cet épisode est disponible sur toutes les plateformes de podcast, sur YouTube et sur entrelacs.org

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul et Exhilarate SOPHIE, Bibi Bourelly avec l'autorisation de la SACEM


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  • REPLAY Je vous propose aujourd’hui de rencontrer José Degli Esposti pour parler d’ouverture aux différences culturelles. Nous allons voir ensemble comme s’ouvrir à ces différences constitue une formidable opportunité pour soi et pour le monde. Un formidable moyen de faire œuvre d’amour et de paix. Ceux d’entre vous qui me connaissent savent combien il est important pour moi de porter la joie, l’amour et la paix sur la terre. Je suis donc toujours en quête de personnes qui partagent cet objectif et le vivent au quotidien.

    Jose a fait la majeure partie de sa carrière chez BNP Paribas Cardif, de 1995 à 2023. Il a dirigé plusieurs filiales et entités du groupe, un peu partout dans le monde. Depuis 2017, il était jusqu'à cet été secrétaire général et membre du comité exécutif de BNP Paribas Cardif.

    Dans cet épisode, il nous partage l’expérience qu’il a vécu au Japon, en Inde et en Italie, ainsi que ce qu’il en a tiré. Entre autres choses, vous verrez que le pays le plus proche n’est pas celui où la différence a été moindre…. Son regard sera utile à tous ceux qui travaillent avec des personnes d’autres cultures. Son regard intéressera aussi tous ceux qui cherchent à comprendre le monde et les comportements humains.

    Sur cet épisode comme sur les autres, votre feedback m’intéresse beaucoup. Je suis curieuse de vous entendre ou de vous lire. Je vous souhaite une très bonne écoute.

    Pour contacter Jose Degli Espositi https://www.linkedin.com/in/josé-degli-esposti/

    Pour me contacter entrelacs.org

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, avec l'autorisation de la SACEM.


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  • 🎤🎧️#54 Se réaliser - Explorer la dynamique personnelle avec Claude Boiocchi

    🌞Qu’est ce qui fait que nous nous sentons vraiment vivants ?

    ✨️Qu’est ce qui produit ces moments de résonance où nous avons le sentiment de nous réaliser alors qu’au fond, quelqu’un qui nous regarderait de loin pourrait avoir l’impression qu’il ne se passe rien d’extraordinaire autour de nous ?

    ✨️Qu’est ce qui produit ces moments de résonance où nous « collons » avec le réel sans y être englués un instant, où tout en nous palpite comme une vie vibrante, un rire aux éclats ?

    Ces moments d’intensité, de densité, où s’effacent les fausses croyances que nous portions comme des boulets depuis, parfois, des décennies, sont liés à la fréquentation des principes, nous explique Claude Boiocchi.

    🎙️Claude Boiocchi est coach, psychopédagogue. Dans cet épisode, il nous explique pourquoi il s’est intéressé à la dynamique personnelle plutôt qu’au développement personnel, et aux principes qui l’ont amené à créer l’école des principes. Ces notions sont très difficiles à mettre en mots, tant elles sont impossibles à caractériser. Malgré tout, Claude parvient dans cette conversation à les expliciter, à la rendre perceptibles. Une voie pour vivre chacun.e à sa manière l’histoire de Jonathan Livingston le Goéland, de Richard Bach, avec cette densité qui nous fait nous sentir pleinement vivant.

    🔦Pour contacter Claude Boiocchi https://www.linkedin.com/in/claude-boiocchi-39087711/

    Pour en savoir + sur l'Ecole des Principes https://www.ecoledesprincipes.com

    Pour me contacter https://entrelacs.org

    🎵🎶Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, Learning Time, BO de Nikita, La Notte, Antonio Vivaldi, Flute Concerto in G minor, RV 439, VI. Allegro – Bremer Barockorchester, avec l'autorisation de la SACEM


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  • Aujourd’hui, je vous propose d’explorer la création littéraire : comment on devient créatif, comment développer ses talents artistiques et littéraires, comment s’améliorer, comment cheminer avec d’autres, comment se faire connaître. Pour aborder tous ces sujets, j’ai eu envie de discuter avec Antoine Szymczak. Il est auteur. Il a bien voulu partager avec nous son expérience. Nous avons déjà eu l’occasion de dialoguer avec trois artistes plasticiens – Angélique Ivanov, Julie Baschet, Marc Dannaud autour de la création et de la créativité en duo ou en collectif. Vous allez voir, cette conversation est très différente. Avec Antoine Szymczak, vous allez rencontrer un auteur que vous aurez peut-être envie de lire – j’ai lu quelques-uns de ses textes, ils m’ont beaucoup plu-. Vous allez comprendre par l’expérience comment peut fonctionner la créativité et la création littéraire et cela vous donnera peut-être des idées. Vous saurez aussi quelles expérimentations il a mené pour se faire connaître, et cela vous sera peut-être utile, quel que soit le motif pour lequel vous aimeriez vous lancer sur les réseaux sociaux.

    Cet épisode, comme tous les autres, est accessible gratuitement sur toutes les plateformes de podcast, sur entrelacs.org, sur YouTube et Ausha.

    Pour joindre Antoine : antoine_szymczak sur instagram et tiktok

    Pour me contacter : Entrelacs.org

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, Veridis Quo, Daft Punk, House of the rising sun, The Animals, avec l’autorisation de la SACEM.


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  • Sur le podcast entrelacs, ce n’est pas la première fois que nous évoquons nos liens avec le vivant : d’autres êtres humains dans d’autres cultures, d’autres temps, d’autres géographies ou des non humains animaux ou végétaux, pour retrouver ce qui nous relie et nous met en joie quand nous ressentons cette connexion.

    Nous avons abordé avec Anna Evans, dans le 5è épisode du podcast, la communication que nous pouvons vivre avec des animaux proches de nous. Par ailleurs, nous avons aussi exploré, avec Daliborka Milovanovic, la domination adulte sur les enfants (épisodes 43 et 44) et avec Deva Broncy, la kyriarchie (épisode 31), qui décrit notre système social construit autour de la domination, de l'oppression et de la soumission.

    Dans cet épisode, je vous propose de voir comment nous pouvons passer de la domination à la coopération, comment nous pouvons passer du contrôle rigide à la joie, en développant une forme d’écoute active et d’observation curieuse des animaux qui nous entourent.

    Anna Evans, vétérinaire et créatrice de la communication intuitive, nous parle aujourd’hui de coévolution avec les animaux : celle que nous vivons depuis des millénaires, celle que certains d’entre nous commencent à vivre aujourd’hui, qui constitue un retournement dans nos relations, où il s'agit de cesser la domination et de tenter autre chose en utilisant nos ressources créatives. Francine Goffaux, qui a été jusqu’à très récemment manager dans une organisation internationale, a écrit Moi, Toronto : une rencontre qui a changé nos deux vies (Edilivre Aparis, 2014) et Toronto, mon ami mon mentor mon cheval (éditions Verone, 2022). Elle partage avec nous l’expérience riche qu’elle vit avec son cheval, et comment ce changement de regard et de comportement a également changé ses relations professionnelles, en lui donnant les clés d’un leadership véritablement authentique.

    Reconnexion à la nature, au vivant et leadership authentique sont des notions qu’on entend beaucoup mais qui ne sont pas toujours faciles à décrire. J’espère que cet épisode vous permettra de bien appréhender le processus que vous pouvez initier pour les vivre pleinement.

    Pour en savoir + sur Anna Evans, ses publications et ses stages https://annaevans.org/

    Sur Francine Goffaux https://www.editions-verone.com/auteur/goffaux-ozkaplan-francine/toronto-mon-ami-mon-mentor-mon-cheval ou https://www.fnac.com/a7523749/Francine-Goffaux-O-Moi-toronto

    Pour me contacter : entrelacs.org

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, Prayer Of The Mothers, Yael Deckelbaum, proposé par Anna, et Tribute, Yanni, proposé par Francine - avec l’autorisation de la SACEM.


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  • #51 La terramation, une autre façon de ne pas quitter le cycle de la vie, de transformer nos corps morts en humus et nos cimetières en forêts ?

    Aujourd’hui, nous allons parler de Terramation. La terramation est un mode de sépulture alternatif à la crémation -qui consiste à bruler le corps pour en faire des cendres- et à l’inhumation -par lequel le corps mort est mis dans un cercueil déposé dans un caveau fermé par une pierre tombale. Dans les deux cas, le corps sort du cycle de la vie. Il n’est pas décomposé par les petits vers comme on a coutume de le dire, Albert de Petigny nous expliquera pourquoi dans un instant.

    Puisque presque partout, dans toutes nos activités, nous sommes de plus en plus nombreux à nous poser la question de l’impact et de la régénération, il est intéressant de questionner aussi notre rapport à la mort.

    Partout, dans la chaine du vivant, la mort des uns devient vie pour les autres. Pourquoi avons-nous décidé de nous extraire de ce cycle vie mort vie ? L’enterrement des corps est vu par beaucoup de gens comme un signe de civilisation, mais si nous sommes poussière d’étoiles, si nous sommes issus des étoiles et de ce cycle infini de la vie, n’est il pas pertinent de ne pas le quitter, ce cycle de destruction créatrice, de régénération infinie ? Autant de questions que nous allons aborder avec Albert de Petigny aujourd’hui.

    Ce 51è épisode est la suite de notre conversation avec Albert de Petigny. Dans le 50è épisode, celui de la semaine dernière, Albert a partagé avec nous l’aventure des éditions Pourpenser, la maison d’édition indépendante et engagée qu’il a créé en pays de Loire avec sa sœur Aline, puis de Collibris, la coopérative d’éditeurs indépendants qu’il a fondé pour s’allier et disposer des outils jusqu’ici réservés aux grands éditeurs parisiens. Humosapiens est le nouveau projet collectif dans lequel Albert s’est engagé, qui suit dans une certaine mesure le fil des questions abordées dans les ouvrages des éditions Pourpenser.

    Pour en savoir + sur Albert de Petigny https://www.petigny.com/albert/

    Pour en savoir + sur la terramation et humosapiens https://humosapiens.fr/

    Pour en savoir + sur les éditions Pour Penser https://www.pourpenser.fr/

    Pour me contacter : entrelacs.org

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul et Tout foufou, Richard Gotainer, choisie par Albert de Petigny, avec l'autorisation de la SACEM


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  • Albert de Petigny a fondé, avec sa soeur Aline, les éditions Pourpenser, maison d’édition jeunesse indépendante et engagée située en pays de Loire. Dans cet épisode, il raconte son aventure d’éditeur indépendant : comment ce projet a pris forme, comment ont-été choisis les auteurs, comment ils se sont faits connaître et comment, en s’alliant avec d’autres, ils se sont donnés des moyens proches de ceux des grands éditeurs parisiens.

    J’ai pensé que son histoire vous intéresserait, d’une part parce que les éditions Pourpenser portent des valeurs et des idées que nous partageons au sein du podcast entrelacs : ouverture aux autres, accueil des émotions, non-violence, éducation respectueuse de la dignité des enfants, intention de faire face aux difficultés avec lucidité pour les surmonter et les transmuter. D’autre part, parce qu’avec Aline et tous ceux qui ont œuvré avec eux, ils ont réussi à donner vie à un projet dont la viabilité et la rentabilité économique n’étaient pas garanties, non seulement à court terme mais aussi à long terme. En effet, Albert nous raconte aussi, en fin d’épisode, ce qu’il a mis en place avec Aline pour assurer la pérennité des éditions pour Penser en y étant de moins en moins présents. Nous conversation s’est ensuite poursuivie sur le projet actuel d’Albert : il fera l’objet d’un 2e épisode, la semaine prochaine.

    Cet épisode est en lien avec nos échanges avec Isabelle Desplats, épisodes #47 et #48, sur la gouvernance partagée. Il a aussi un écho avec l'interview de Jean Lavoué, épisode #32

    Sur la non-violence, écoutez Celia Grincourt, épisode #42.

    Sur l'éco parentalité, avec Daliboka Milovanovic, épisodes #12 et #13 et sur la domination adulte, épisodes #43 et #44.

    Pour en savoir + sur Albert de Petigny https://www.petigny.com/albert/

    Pour en savoir + sur les éditions Pourpenser https://www.pourpenser.fr/

    https://www.pourpenser.fr/jardinieres/ pour découvrir et participer à ce réseau de diffusion alternatif

    Pour me contacter : entrelacs.org

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul et Ma drôle de vie, Véronique Sanson, choisie par Albert de Petigny, avec l'autorisation de la SACEM.


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  • Cette semaine, je vous propose le REPLAY d'une réflexion basée sur la lecture d'un livre que j'ai trouvé inspirant et que je partage avec vous.

    Parmi les épisodes à venir au fil des semaines à venir :

    une maison d'édition alternative

    habiter écologique

    créer et faire connaître ses oeuvres, réflexion sur l'écriture

    une agroécologie poétique

    une anthropologie de l'enfance ...

    Un confrère me disait : les gens ne maîtrisent plus rien, même pas leur agenda.

    Dans des contextes qui restent finalement très hiérarchiques, où une priorité pousse l’autre, les gens auraient tendance à suivre, toujours en mode réactif. Une cliente me disait « ici, ils courent comme des poulets sans tête ».

    Nous avons tous, à un moment ou un autre, cette impression d’être plongés, ou de voir les autres plongés dans une course infernale.

    Infernale parce que ce n’est pas juste un 100m et que personne ne sait quand elle finit et pas même qui décidera qu’elle prend fin.

    Infernale parce que si on se demande pourquoi on court, cette question apparaît tellement vertigineuse qu’elle plonge dans la panique … le moins inconfortable consiste à reprendre la course. Infernale parce qu’on connaît tous quelqu’un qui a fait un burn-out.

    Infernale parce qu’au fond, courir ainsi ce n’est pas vivre, c’est survivre. Et c’est bien dommage de se cantonner à un mode de survie quand on n’est pas en danger de
    mort. Pas encore.

    Aujourd’hui, je vous propose une réflexion sur le temps long et le court terme - sur la capacité et l’intérêt que nous avons à penser le temps long dans un monde où tant de personnes autour de nous semblent centrées sur le très court terme. Je vous partage quelques idées et vous me dites, quand vous voulez, par le moyen de votre choix, ce que vous en pensez. Cet épisode s’appuie sur un livre, celui de Dorie Clark, auteur du « Long game ».

    Pour me contacter : Gaëlle Seïltane sur entrelacs.org

    Musique Tella, Amel Brahim Djelloul – New York, Riopy – Attraction, Riopy, avec l’autorisation de la SACEM.


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  • Dans l’épisode 47, Isabelle Desplats a défini la gouvernance partagée, explicité ce qu’elle permet et comment elle peut fonctionner. Nous avons parlé des risques de prise de pouvoir si les processus relationnels ne sont pas suffisamment aboutis. Ces nouveaux modes d’action collectifs peuvent faire merveille mais ils demandent une grande maturité émotionnelle et relationnelle qui s’acquiert par un long processus de maturation, a prévenu Isabelle.

    Dans cet épisode, nous allons voir comment ce processus de maturation peut se dérouler. Isabelle nous explique ce qu’elle a pu développer grâce à la CommunicationNonViolente, puis à l’IFS (internal family system) et à une forme de thérapie dont nous pouvons tous tirer profit.

    Nous parlons aussi d’écologie, qui rejoint cette quête de faire au service du bien commun et d’éco anxiété. Nous expliquons comment ne plus en souffrir, partageons notre expérience du lien avec le vivant et notre espérance.

    Ce 2e épisode sur la gouvernance partagée avec Isabelle Desplats, comme tous les autres, est accessible gratuitement sur toutes les plateformes de podacst, sur entrelacs.org, sur youtube et ausha.

    Si vous voulez en savoir davantage sur Isabelle Desplats, formatrice en qualité relationnelle coopération et gouvernance partagée et psycho-praticienne IFS, si vous voulez participer à ses formations ou la contacter : https://www.isabelledesplatsformation.com/

    Pour me contacter entrelacs.org

    Musique : Tella, Amel Brahim Djellou, Sunshine Canyon, Michael Jones, Presence, Kelly Aura, avec l’autorisation de la SACEM.


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  • Cela fait plusieurs épisodes que nous explorons ensemble l’intelligence collective, le flow collectif, l’intuition, ces moments d’intense créativité partagée et ces modes de gouvernance qui ne sont pas fondés sur la hiérarchie des fonctions et des grades. Nous avons vu ensemble avec Thibaud Brière que les nouvelles formes d’organisations « libérées » pouvaient être plus toxiques et contraignantes encore que les organisations hiérarchiques classiques.

    Nous avons vu avec Eric Delassus que le leadership n’était pas forcément une fonction. Nous avons vu avec Marc Dannaud, Angélique Ivanov et Julie Baschet que la création collective en flow collectif était une réalité et qu’elle faisait merveille. Nous avons vu avec Jérémy Dumont qu’il fallait aider les humains à changer pour changer de système. Nous avons vu avec Olivier Zara qu’il existait des processus fructueux favorisant l’émergence de l’intelligence collective et la résolution de problèmes complexes. Nous avons vu avec Bruno Bachimont que la complexité avait besoin d’un récit. Nous avons vu avec Olivier Frérot que nous étions sans doute au cœur d’un changement de civilisation.

    Aujourd’hui, je vous propose d’aller plus profond et plus concrètement au cœur de ce qui permet à cette gouvernance partagée de porter du fruit. Je vous propose de comprendre comment on parvient à développer la maturité émotionnelle et relationnelle suffisante pour plonger avec joie et efficacité dans des processus de gouvernance partagée, participative, qui laissent place à la vision et à l’émergence de nouvelles formes de leadership. Isabelle Desplats a cofondé le mouvement colibris avec Pierre Rabhi. Elle a une très grande expérience de l’accompagnement de collectifs en entreprise et de vie partagée dans des écolieux qu’elle a cocrées. C’est elle qui m’a formée à la sociocratie, l’écologie profonde, la self gouvernance. Je suis ravie que vous puissiez profiter ici de son analyse et des perspectives qu’elle partage avec une grande générosité. Cet épisode est diffusé en deux parties. Le prochain, l’épisode 48, sera diffusé la semaine prochaine.

    Cet épisode sur la gouvernance partagée, comme tous les autres, est accessible gratuitement sur toutes les plateformes de podacst, sur entrelacs.org, sur youtube et https://podcast.ausha.co/entrelacs

    Si vous voulez en savoir davantage sur Isabelle Desplats, si vous voulez participer à ses formations ou la contacter : https://www.isabelledesplatsformation.com/

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    Musique : Tella, Amel Brahim Djellou, Si, Zaz, Dis-leur que l’on s’aime, dis-leur que l’on sème, HK, avec l’autorisation de la SACEM.


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  • Comment vivre ensemble, travailler ensemble quand tout nous sépare ?

    Une discussion récente avec un membre d’une équipe que j’accompagne m’a ramené à cette question vitale : comment vivre ensemble quand on n’en a ni l’envie ni l’élan, comment travailler ensemble quand tout nous sépare ?

    Nous allons voir ensemble : c’est à la fois simple et compliqué. Compliqué parce que bien souvent, les stratégies que nous mettons en place ne marchent pas. Simple parce qu’une fois le mécanisme compris et démonté, les solutions viennent toutes seules. Si si, vous allez voir … une histoire de mécanique mimétique pour laquelle je remercie de tout cœur René Girard, Jean-Michel Oughourlian et Arouna Lipschitz.

    Cet épisode est une petite histoire que je vous raconte... Je suis Gaëlle Seïltane.

    Cet épisode comme tous les autres est disponible gratuitement sur toutes les plateformes de podcast, sur YoutTube, sur Ausha et entrelacs.org.

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul et Help us grow, Riopy, avec l'autorisation de la SACEM


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  • On parle généralement d’intelligence collective dès qu’on rassemble des gens pour les faire réfléchir à un problème complexe dans lequel ils sont impliqués ou qui les impacte. C’est le moyen le plus rapide et le plus efficace de faire face à la complexité.

    En veillant à faire émerger l’intelligence collective, on cherche à tenir compte des différents points de vue et besoins, à collecter les savoirs de chacune et chacun et à faire émerger une solution qu’aucun des membres n’aurait trouvé seul.

    Vous avez sans doute déjà fait l’expérience de ce type de travaux de groupe. Parfois, quelque chose de vraiment neuf et de vraiment juste surgit. C’est gagné. L’effet wahoo est partagé par tous les membres du collectif. Mais ce n’est pas toujours le cas. Il arrive que le groupe piétine, achoppe, semble reculer.

    Comment s’en sortir ? Comment obtenir de l’intelligence collective plutôt que de la bêtise organisationnelle ?

    Par des processus comme le codéveloppement stratégique : nous en avions parlé déjà avec Olivier Zara.

    Par la construction d’un récit partagé : nous en avions parlé avec Bruno Bachimont.

    Aujourd’hui, je vous propose de poursuivre notre exploration de l’intelligence collective avec Jacques Fuchs.

    Dans cet épisode, Jacques partage avec nous sa vision et son expérience de l’intelligence collective. D’après lui, il y a 4 niveaux, ou 4 générations d’intelligence collective. Celle qu’il aime opérer est systémique, générative.

    Dans cet épisode du podcast entrelacs, nous essayons de comprendre ce qu’il fait, comment il fait, comment la magie opère et qu’est ce qu’elle permet. Jacques Fuchs fait le lien avec la spirale dynamiques et les travaux du Dilts Strategy Group

    Le Replay de sa présentation de l'ICsystémique : https://youtu.be/b1ZUCd_PFt0?si=oL3c0vXNkPU2oVMy

    Son blog : https://www.jfinsights.com/blog/

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul et La fille aux cheveux de lin, Claude Debussy, avec l'autorisation de la SACEM.

    Le podcast entrelacs est disponible sur toutes les plateformes de podcast, sur entrelacs.org, et sur YouTube.
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  • Cet épisode est la suite de notre conversation avec Daliborka Milovanovic à propos de la domination adulte. Dans le premier épisode, le 43, nous avons défini et exploré la domination adulte, cette culture du rapport de force, cette eau dans laquelle nous baignons tous.

    La domination, cette volonté de soumettre l’autre n’est pas naturelle. Elle est toujours construite. Elle est culturellement construite. Elle est la conséquence d’un conditionnement. La domination comme l’impuissance sont acquises par conditionnement. Si nous laissions les enfants développer pleinement leur individualité, nos relations avec eux, entre nous et avec le monde seraient tout différents. Dans cet épisode, Daliborka Milovanovic analyse la construction de la domination adulte et ses impacts sur les enfants, les adultes, les rapports entre humains et avec le monde vivant autour de nous. Nous parlons ensemble de ce que signifie « agir pour le bien » de l’autre. Vous verrez, cette position mérite vraiment d’être questionnée. Nous donnons des pistes pour faire évoluer nos rapports de force en relation de coopération, entre nous tous humains et avec nos enfants.

    Imaginez un monde dans lequel les enfants grandiraient sans violence, en préservant leur sensibilité, sans trauma. Vous n’auriez besoin d’aucune éducation à l’empathie car elle serait restée vivante. Nous n’auriez besoin d’aucune éducation à la conscience car elle va avec la sensibilité. Imaginez que vous ayez pu grandir sans cette violence-là, sans cette domination-là. Imaginez l’enfant joyeux que vous auriez pu être et le monde qui avec vous, avec nous tous aurait pu émerger. Un monde sans domination est assurément un monde où chacun est respecté et préservé dans sa dignité et ses droits fondamentaux. C’est un monde naturellement écologique. Imaginez… et voyez que nous pouvons le faire advenir, pas à pas, petit à petit… notamment en mettant en œuvre les propositions de Daliborka.

    Cet épisode, comme tous les autres, est disponible gratuitement sur entrelacs.org, sur toutes les plateformes de podcast, sur YouTube, sur Ausha.

    La maison d'édition de Daliborka https://lehetremyriadis.fr/

    Le blog de Daliborka https://www.daliborka-milovanovic.fr/

    Références proposées par Daliborka

    - Bonnardel, Yves. La Domination adulte. L’oppression des mineurs. Le Hêtre Myriadis, 2015.
    - Braunmühl (von), Ekkehard. Antipädagogik. Studien zur Abschaffung der Erziehung. (Traduction française : Antipédagogie – Études sur l’abolition de l’éducation. Le Hêtre Myriadis. À paraître en 2024.)
    - Lancy, D avid F. The Anthropology of Childhood. (Traduction française : Anthropologie de l’enfance, Le Hêtre Myriadis, 2024).
    - Prakash, Madhu Suri & Esteva, Gustavo. Escaping Education. (Traduction française : S’évader de l’éducation, Le Hêtre Myriadis, 2023).
    - Reboulleau, Elfi. Qu'est-ce que l'âgisme ? - Reconnaître et prévenir les discriminations liées à l'âge. Le Hêtre Myriadis, 2019.
    - Collectif. Émancioer l'enfance - Comprendre la domination adulte pour en finir avec la violence éducative. Le Hêtre Myriadis, 2024.
    - Milovanovic, Daliborka. Punk Parenting - Parentalité, anarchisme, écologie. Le Hêtre Myriadis. À paraître en 2024.
    - Grille, Robin. Parents porteurs de paix - Projet éducatif pour un monde sans violence. Le Hêtre Myriadis. À paraître en 2024.

    Musique Tella, Amel Brahim Djelloul et Titi Robin, Mehdi, avec l'autorisation de la SACEM.

    Image : tableau de Gioia Albano, interviewée dans l'épisode #20 du podcast entrelacs.


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  • La domination adulte, nous y avons tous eu affaire : c’est la culture, l’eau dans laquelle nous baignons tous. Même si vous avez eu la chance de grandir auprès de parents suffisamment conscients du phénomène et capables de le remettre en cause, vous avez grandi dedans car toute la société en était imprégnée.

    La domination adulte, nous avons commencé à en parler avec Daliborka Milovanovic dans les épisodes 12 et 13 du podcast entrelacs consacrés à l’écoféminisme et dans l’épisode 42, celui de la semaine dernière, sur la non violence avec Célia Grincourt.

    Il est possible que le début de cette interview vous agace un peu, que vous vous disiez : non mais là elles exagèrent. Je vous propose de poursuivre avec curiosité, malgré tout.

    La domination adulte a été tellement intériorisée que nous le la voyons pas. Prendre conscience qu’elle est là partout et qu’elle n’a pas de raison d’être autre que culturelle demande un effort, une prise de recul.

    Cela dit, je crois que l’effort vaut le coup, vraiment. Car cette violence là est liée à toutes les autres : la domination sur les plus fragiles, sur les femmes, sur les personnes racisées, sur le monde, l'environnement, les non humains, la nature et les espèces vivantes. Elle va avec tout la kyriarchie dont nous avons parlé avec Deva Broncy dans l’épisode 31.

    Imaginez un monde dans lequel les enfants grandiraient sans violence, en préservant leur sensibilité, sans trauma. Vous n’auriez besoin d’aucune éducation à l’empathie car elle serait restée vivante. Nous n’auriez besoin d’aucune éducation à la conscience car elle va avec la sensibilité. Imaginez que vous ayez pu grandir sans cette violence là, sans cette domination là. Imaginez l’enfant joyeux que vous auriez pu être et le monde qui avez-vous, avec nous tous aurait pu émerger.

    Un monde sans domination est assurément un monde où chacun est respecté et préservé dans sa dignité et ses droits fondamentaux. C’est un monde écologique. Imaginez… et voyez que nous pouvons le faire advenir, pas à pas, petit à petit…

    Cette interview est diffusée en 2 épisodes, la suite paraîtra la semaine prochaine, dans l'épisode #44.

    La maison d'édition de Daliborka https://lehetremyriadis.fr/

    Le blog de Daliborka https://www.daliborka-milovanovic.fr/

    Références proposées par Daliborka

    - Bonnardel, Yves. La Domination adulte. L’oppression des mineurs. Le Hêtre Myriadis, 2015.
    - Braunmühl (von), Ekkehard. Antipädagogik. Studien zur Abschaffung der Erziehung. (Traduction française : Antipédagogie – Études sur l’abolition de l’éducation. Le Hêtre Myriadis. À paraître en 2024.)
    - Lancy, D avid F. The Anthropology of Childhood. (Traduction française : Anthropologie de l’enfance, Le Hêtre Myriadis, 2024).
    - Prakash, Madhu Suri & Esteva, Gustavo. Escaping Education. (Traduction française : S’évader de l’éducation, Le Hêtre Myriadis, 2023).
    - Reboulleau, Elfi. Qu'est-ce que l'âgisme ? - Reconnaître et prévenir les discriminations liées à l'âge. Le Hêtre Myriadis, 2019.
    - Collectif. Émancioer l'enfance - Comprendre la domination adulte pour en finir avec la violence éducative. Le Hêtre Myriadis, 2024.
    - Milovanovic, Daliborka. Punk Parenting - Parentalité, anarchisme, écologie. Le Hêtre Myriadis. À paraître en 2024.
    - Grille, Robin. Parents porteurs de paix - Projet éducatif pour un monde sans violence. Le Hêtre Myriadis. À paraître en 2024.

    Musique Tella, Amel Brahim Djelloul et Dandini, Azam Ali, avec l'autorisation de la SACEM.

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/


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  • Dans différents épisodes du podcast entrelacs, nous avons plusieurs fois évoqué la non violence. Ce sujet méritait bien un épisode entier.

    Célia Grincourt est comédienne. Elle anime le podcast « la force de la non violence », sujet auquel elle se consacre depuis plusieurs années.

    Dans cet épisode avec Célia, nous parlons de ce qu’est la non-violence : non pas l’absence de violence, mais un non ferme à la violence – celle que nous pourrions diriger vers les autres autant que celle que nous pourrions retourner contre nous. Nous explorons ensemble comment vivre la non-violence au quotidien, dans nos vies stressées, dans un monde qui n’en finit pas d’être violent. Comment les traumatismes multiples dont la plupart des humains ont été victimes autorisent et favorisent la violence autant dans la position de victime que de bourreau. Comment seul un regard lucide sur nos enfances permet d’accompagner les autres sans violence. Avec Celia Grincourt, nous abordons l’accompagnement des enfants, la parentalité bienveillante, la justice restaurative, les communautés non violentes et l’avenir possible – un avenir qui serait un rêve réalisé, qui pourrait s’appuyer sur le rêve.

    Pour contacter Celia Grincourt : https://force-nonviolence.fr/

    Pour me contacter : https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/

    Cet épisode, comme tous les autres, peut aussi être écouté sur toutes les plateformes de podcast et sur Youtube.


    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul et One day, Matisyahu קולולם | חיפה | יום אחד - מתיסיהו avec l'autorisation de la SACEM.


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  • Le monde est complexe. Nos situations sont complexes. Elles l’ont toujours été. Avec le dérèglement climatique, nos impacts le sont sans doute de plus en plus. Il y a deux grandes manières d’y répondre : mettre en place des normes et des procédures pour déterminer, figer les enchainements de cause à effet ou faire le récit de ce qui nous arriver et créer des possibles. Voilà ce dont nous allons parler aujourd’hui avec Bruno Bachimont qui est à la fois ingénieur et philosophe. Naturellement, il a beaucoup étudié l’intelligence artificielle. Dans cet épisode, nous allons parler des limites des procédures et de la bureaucratisation qui suscitent finalement toujours plus de complexité.

    Bruno Bachimont nous explique comment la mise en récit permet d’appréhender et d’intégrer aussi bien seuls qu’ensemble cette complexité.

    Il analyse l’impact des nouvelles technologies sur la complexité et le déterminisme. Le déterminisme a l’avantage d’être prévisible mais l’inconvénient de nous limiter drastiquement.

    Dans cet épisode, Bruno Bachimont nous prévient aussi que, face à l’intelligence artificielle générative, nous nous trompons souvent de peur. En effet, nous ne voyons pas le risque où il est vraiment. Ce faisant, nous nous laissons happer faute d’être vigilant à rester créateurs là où nous devrions l’être… Toutes les réponses de Bruno Bachimont sont dans cet épisode. Bonne écoute !

    Pour en savoir + sur Bruno Bachimont https://costech.utc.fr/membres/bachimont-bruno/

    Cet épisode, comme tous les autres du podcast entrelacs, est disponible sur toutes les plateformes de podcast, sur Ausha et YouTube.

    Musique : Tella, Amel Brahim Djelloul, Let it begin, Riopy, avec l'autorisation de la SACEM


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  • Aujourd’hui, je vous propose de poursuivre notre conversation avec Damien Deville sur la géographie culturelle. Docteur en géographie et en aménagement du territoire, chercheur associé à l'Université Catholique de l'Ouest, Damien travaille sur la diversité des territoires et sur les nouvelles manières, face aux problématiques environnementales, d’habiter le monde.

    Nous avons construit une cartographie pour faire la guerre, nous avons besoin d’une cartographie pour faire la paix, nous dit Damien. Voici la tâche à laquelle il s’attèle. Dans ce deuxième épisode ensemble, dans cette deuxième partie de notre échange, qui fait suite au premier que vous avez pu écouter la semaine dernière, Damien nous parle de cette cartographie des lieux habités et de l’après pétrole qu’il est en train de créer avec une belle équipe de cartographes.

    Dans cet épisode, Damien nous raconte également les mois très riches qu’il a passé au Burkina Faso en compagnie de Yacouba Sawadogo, l’homme qui a fait reculer le désert en créant une forêt sur les terres arides. Agronome de la savane, Yacouba Sawadogo (Sawadogo veut dire « faiseur de nuages) a reçu en 2018 le Right Livelihood Award, considéré comme le prix Nobel de l’alternative. En 2020, il a été honoré par les Nations unies comme « champion de la Terre ».

    Dans cet épisode, nous parlons aussi de ce que la crise de la Covid-19 a changé sur notre façon d’habiter nos territoires.

    Dans l’épisode précédent, le numéro 39, Damien Devilla nous a raconté l’épopée de trois villes françaises qui ont vu leur destin basculer et su retrouver leur vitalité perdue.

    Voilà de quoi nous donner des pistes pour nous reconnecter à nos espaces et faire cette transition écologique que nous sommes si nombreux à appeler de nos vœux.

    Ces deux épisode s’inscrivent tout particulièrement dans le sillage de notre conversation avec Guillaume Faburel, épisode 33 d’entrelacs. Elle fait aussi écho avec l’épisode 3, mené avec Olivier Frérot.

    Pour contacter Damien Deville https://www.linkedin.com/in/damien-deville-🐺-46515299/

    Damien Deville est aussi auteur de L’Homme qui arrêta le désert (éditions Tana) et Le Faiseur de nuages (éditions Gründ).

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/

    Musique : « Tella », Amel Brahim Djelloul et « Iré » de Adekunle Gold, avec l’autorisation de la SACEM.

    Cet épisode comme tous les autres est accessible gratuitement sur toutes les plateformes de podcast (Deezer, Spotify, Apple Podcast, etc.), YouTube et Ausha.


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  • Aujourd’hui, je vous propose de faire connaissance avec Damien Deville et avec la géographie culturelle. Docteur en géographie et en aménagement du territoire, chercheur associé à l'Université Catholique de l'Ouest, Damien travaille sur la diversité des territoires et sur les nouvelles manières, face aux problématiques environnementales, de les habiter. Il n’est pas seulement chercheur, il est personnellement engagé à faire de chaque lieu une terre de relations.

    Nous avons perdu la conscience des lieux, nous dit Damien. Qu’est ce que ça veut dire ? Nous connaissons si peu les lieux où nous vivons. Cette déconnexion est liée en partie à la séparation que nous avons créée entre nature et culture, à la centralisation française autour de Paris, à cette attente que nous avons vis à vis des politiques publiques, pour qu’elles prennent en charge et décident pour nous. Qu’est ce qui se passe quand des habitants se réapproprient leurs territoires et quand les politiques de ville démarrent du terrain, de là où les liens se créent et la vie émerge ? De jolis miracles dont Damien Deville nous parle dans cet épisode à partir des exemples de trois villes françaises qui ont vu leur destin basculer vers le meilleur.

    Dans l’épisode de la semaine prochaine, Damien nous emmène en Afrique où il a étudié d’autres façons d’habiter la terre. Nous parlerons aussi, plus généralement, de comment nous reapproprier nos territoires peut changer notre manière d’habiter le monde ensemble et de faire cette transition écologique que nous sommes si nombreux à appeler de nos voeux.

    Ces deux épisodes s’inscrivent tout particulièrement dans le sillage de notre conversation avec Guillaume Faburel, épisode 33 d’entrelacs. Elle fait aussi écho avec l’épisode 3, mené avec Olivier Frérot.

    Pour contacter Damien Deville https://www.linkedin.com/in/damien-deville-🐺-46515299/

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/

    Musique Tella, Amel Brahim Djelloul et High hopes, Pink Floyd, avec l’autorisation de la SACEM.

    Cet épisode comme tous les autres est accessible gratuitement sur toutes les plateformes de podcast (Deezer, Spotify, Apple Podcast, etc.), YouTube et Ausha.


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  • Tandis que tous se demandent si leur performance de bon parent doit s'adosser à la permissivité, à la bienveillance, au laxisme, à la cool attitude, aux règles strictes ou aux repères ordonnés, je vous le dis la seule façon d'être parent est d'arrêter de jouer à l'être, de se croire obligé de cadrer, corriger, bien veiller ou je ne sais quoi. Voyez vos enfants comme ces êtres uniques avec qui vous entretenez une relation exceptionnelle d'amour et de partage. Voyez ces moments ensemble comme une chance. Arrêter de jouer un rôle et arrêter de vouloir que vos enfants en jouent un est la seule façon de vivre de façon authentique. Le reste n'est que commentaires, produits, techniques, fiches, recettes et demeure parfaitement inutile.

    Ce texte est de Thierry Pardo. Il est l’invité du podcast entrelacs aujourd’hui. Chercheur, professeur d’Aikido, père de deux garçons, Thierry s’intéresse depuis longtemps à l’éducation hors des murs de l’école. Il a écrit de nombreux livres qui sont mentionnés dans la description de cet épisode, parmi lesquels :"Au nom du pire", "Quelques instants d'éternelle errance", "De la piraterie en éducation", "Seul pour apprendre", et dernier en date, "Mon petit livre de cuisine libertaire" dans la collection Hic Sunt Dracones aux Éditions Le Hêtre Myriadis. Les éditions Le Hêtre Myriadis sont dirigées par Daliborka Milovanovic, que j’ai interviewée pour vous dans les épisodes 12 et 13 du podcast entrelacs. Thierry Pardo a mis en place une formation en ligne, la piraterie éducative, pour accompagner les parents. Après avoir exploré la pédagogie sociale hors les murs avec Laurent Ott, je vous invite aujourd’hui à découvrir l’apprentissage hors des murs avec Thiery Pardo.

    Dans cet épisode avec Thierry Pardo, nous démêlons apprentissage et enseignement, périodes sensibles et besoins individuels, diplômes et unschooling, présence des enfants dans le monde... nous explorons aussi en quoi apprendre une discipline consiste moins à ajouter de nouveaux gestes qu'à soustraire ceux qui sont inutiles. Bon

    Avant de le laisser se présenter, je vous cite encore quelques phrases récentes, qui sont de lui aussi.

    Je crois que nous atteignons la maturité dans nos actes éducatifs lorsque la seule présence, même silencieuse, suffit à inspirer un climat de respect mutuel et de confiance. On incarne alors une forme de sérénité rassurante et on peut accéder à la simple joie d'être ensemble, de vivre des moments de partage dans lesquels chacun donne et reçoit ce qu'il est prêt à donner et à recevoir. On se quitte alors bons amis en espérant la prochaine rencontre. Tout ce qui parasite, ralentit, empêche, cette simple présence joyeuse et sereine doit être tenu à distance car rien n'est plus important que la qualité de la relation. Sans elle rien n'est possible.

    Pour en savoir + sur Thierry Pardo

    https://uneeducationsansecole.com/portrait/

    la formation en ligne de Thierry Pardo https://pirates-education.com/formation/

    les livres de Thierry Pardo https://uneeducationsansecole.com/publications/

    Au nom du pire, Quelques instants d'éternelle errance, De la piraterie en éducation, Seul pour apprendre, Mon petit livre de cuisine libertaire aux Éditions Le Hêtre Myriadis.

    Petite géographie de la fuite, Weedon ou la vie dans les bois.

    Pour me contacter https://www.linkedin.com/in/gaelle-brunetaud-2431792/

    Musique Tella, Amel Brahim Djelloul, et Anchor, Novo Amor - Bathing Beah, avec l'autorisation de la SACEM