Episodi

  • Cet épisode a été enregistré quelques semaines avant le confinement qui a eu lieu en mars 2020 pendant la crise sanitaire du covid-19.

    Je suis heureux d'avoir eu la chance de passer 2h en compagnie de François Defougères pour découvrir son parcours, écouter ses exploits et comprendre ce qui le fait avancer. C'est une personnage que j'estime beaucoup. Entrepreneur discret, il est à la tête de la société DIAGER, 1er fabricant européen de forets de perçage, basée à Poligny dans le Jura, présente dans 70 pays et comptant plus de 300 employés. Sportif accompli, il s'est construit un palmarès plutôt flatteur dans une discipline des plus éprouvante, l'ultra-trail. Il terminera notamment le "Tor des Géants" en 2018 après 330 km de course et 24 000 mètres de dénivelé positif en un peu plus de 145 heures. Homme engagé, il a été co-fondateur de l'association Made in Jura, réseau d'entrepreneurs et label valorisant les savoir-faire du département, aux côtés d'autres chefs d'entreprises et institutionnels jurassiens.

    Je vous laisse en compagnie de cet homme d'exception aux convictions vissées au corps, à la vision affûtée et aux valeurs aussi belles que ses montagnes jurassiennes. Bonne écoute !

  • Visage rond, longue barbe grisonnante, lunettes rondes et bonhomie rayonnante, Bruno Mangin est un personnage. Mieux, pour moi, c'est un Druide ! Une sorte de magicien celtique qui transforme l'eau en bière et la bière en whisky. Bruno a des idées, Bruno a du goût et Bruno aime entreprendre. Il n'en fallait pas moins pour que ce cuisinier de formation devienne le chef d'entreprise qu'il est aujourd'hui. Bruno est le chef d'orchestre d'une brasserie / distillerie artisanale écoulant plusieurs milliers d'hectolitres par an.

  • Episodi mancanti?

    Fai clic qui per aggiornare il feed.

  • Théo Delacroix est un jeune jurassien d'une vingtaine d'année sacré Champion de France Espoirs en Cyclisme sur route en 2019. J'ai entendu parlé de ce grand jeune homme via les réseaux sociaux. Sa performance ayant été relayée largement sur le Jura et la région. J'ai pu faire sa connaissance grâce à l'entreprise Chauvin Constructions Bois, des clients et amis. J'ai, d'ailleurs, réalisé l'interview de Frank Chauvin, président de cette société, sur ce podcast (épisode précédent).

    C'est en effet lors de la prise de rendez-vous avec Frank pour le podcast que Laurent, le frère et associé de Frank , me parle de Théo. Très investie par passion dans le cyclisme, l'entreprise Chauvin a décidé de donner un coup de pouce à ce jeune talent. Comme ils l'ont fait par le passé avec Alexis Vuillermoz, coureur professionnel chez AG2R La Mondiale. Théo a très rapidement et très gentiment accepté l'interview, au débotté.

    Jurassien pure souche, Théo Delacroix, est né à Lons-le-Saunier et a vécu à Arbois, commune viticole bien du Jura, bien connue. Son papa, exploitant forestier est originaire de Salins les Bains. Sa maman, également originaire du Jura, a vécue à Clairvaux les Lacs et travaille comme secrétaire dans un cabinet d'assurance à Lons le Saunier. Il a une sœur cadette, Jeanne.

    Théo démarre le vélo à 14 ans. C'est tout d'abord pour le loisir qu'il se met au cyclisme. Il pratique le cyclo-cross et le VTT. Avec quelques copains, ils font partie de l'équipe Jura Cyclisme Pays du Revermont. Ils enchaînent les petits entraînements et commencent les compétitions. Très vite, Théo se prend au jeu.

    Les premières victoires et les premiers podium commencent à arriver en catégorie cadets et juniors. En 2017, l'année de son BAC, il finit 2ème de la Classique des Alpes juniors en montrant de très belles qualités de grimpeur.

    L'année suivante, il passe en catégorie "espoirs" et devient coureur membre de CC Etupes, club bien connu pour produire de très bons cyclistes (Alexis Vuillermoz, Rudy Molard, Thibaut Pinot, etc.). Il devient un des meilleurs éléments du club.

    2019 est une année charnière pour Théo. Wanty-Gobert l'engage comme stagiaire avec l'accord de son club CC Etupes. Sa préparation physique peaufinée, il enchaîne des courses nationales et se frotte à l'international durant le printemps et l'été. Il s'aligne sur la dernière course du championnat de France et décroche une première place à Beauvais.

    Il est alors embarqué pour courir le championnat du Monde dans le Yorkshire au Royaume-Uni, en tant qu'équipier chez Circus-Wanty Gobert. Il met alors un pied dans la catégorie professionnelle et se frotte aux plus grandes pointures internationales. L'équipe cycliste Circus-Wanty Gobert propose à Théo un contrat professionnel à partir du mois d'août 2020 pour 2 ans et demi. Il rêve maintenant de participer aux courses mythiques du cyclisme mondial : Liège-Bastogne-Liège, le Tour de France, ...

    Il termine actuellement sa deuxième année de DUT Chimie à Besançon avant de démarrer sa carrière professionnelle, qu'on lui souhaite belle et jalonnée de beaux podiums.

    Dans cet épisode, Théo nous explique comment il règle son vélo, comment il optimise ses performances et comment il s'entraîne. Nous parlons également de Made in Jura, de Julbo, entreprise reconnue pour ses lunettes à destination des sportifs, d'AFUludine, solution de lubrification innovante et de l'épisode réalisé avec Fabrice Lallemand.

    Théo nous raconte également ses différentes aventures, ses rêves et ce qu'il aimerait faire après sa carrière professionnelle. Ce fut une très belle rencontre avec ce jeune talent "à la tête bien faite".

    Si vous souhaitez soutenir Théo ou le suivre sur les réseaux sociaux :

    Facebook : https://www.facebook.com/TheoDelacr0ix/ LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/th%C3%A9o-delacroix-950ab8198/ Instagram : https://www.instagram.com/theo__delacroix/

    Bonne écoute :)

  • J'ai rencontré Frank à plusieurs reprises avant de travailler pour lui et la société Chauvin Construction Bois en tant que consultant. Il fait partie de ces hommes du "Bois", amoureux de leur métier, pétris d'abnégation, besogneux, de prime abord d'un caractère fort et réservé, limite taciturne. Mais comme toutes ces "forces de la nature", lorsque l'on creuse un peu et qu'on arrive à percer la carapace, on découvre un monde extraordinaire, un grand cœur, une grande pudeur et des histoires de vie impressionnantes. Frank ne déroge pas à la règle et la vie qu'il nous partage dans cet épisode du podcast est particulièrement touchante.

    Né à Mignovillard dans le Haut Jura, Frank est le second d'une fratrie de 5 enfants. D'un père scieur et d'une mère au foyer, il est la 3ème génération d'une famille de scieurs et vit une enfance heureuse entourée de ses frères, sœurs, cousins et cousines. Sa scolarité en primaire est très bonne jusqu'en CM2 puis le collège à Nozeroy est un peu plus compliqué.

    Il quitte le collège de Nozeroy et est inscrit à Morez au collège Notre-Dame. A cette époque, Frank passe beaucoup de temps à la sciere pour "donner la main". Quelques jours avant la rentrée, à 14 ans, il chute d'un chariot élévateur qui lui roule sur la jambe. Cet enfant très sportif se fait broyer la jambe. Plusieurs fractures au bassin et à une jambe lui imposent de lourdes conséquences hospitalières. Il fait néanmoins sa rentrée au collège de Morez et poursuit sa scolarité malgré les béquilles et les plâtres. Cette aventure difficile lui forge le caractère. Même s'il avoue, aujourd'hui, être "chanceux" car il n'a pas eu de séquelles et n'a jamais eu mal. Grâce à cette force de caractère, il aura, malgré cet accident, une vie très active et sportive.

    Il passe le brevet et devient électricien. Il avoue apprécier la logique "binaire" de ce métier. Malgré les accointances professionnelles avec l'électricité, il intègre le Lycée du bois à Mouchard. Peu scolaire mais très bon technicien, il obtient ses diplômes.

    Il part alors faire son service militaire et devient gendarme en PSIG (Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie). Il finit par diriger 6 appelés de la brigade et il se plaît dans la fonction. Très jeune, il avait déjà cet esprit de "chef" : chez les Scouts, capitaine de son équipe de foot, etc. Il hésite à faire carrière et à rester en gendarmerie.

    C'est à cette époque qu'il passe son diplôme de métreur avant de rejoindre la branche "construction" de la scierie familiale.

    La scierie Chauvin a été créée en 1925 par le grand-père paternel de Frank. Les deux frères (dont le père de Frank) sont associés dans cette entreprise après le décès précoce de leur père. Très rapidement, en 1968, le père de Frank développe des produits de 2ème transformation du bois (panneaux de coffrage, piscines en bois, etc.). Cette nouvelle activité s'installe sur un tout nouveau site à Mont-sous-Vaudrey. Dans les années 70, le père de Frank commence à créer quelques maisons en bois pour loger des salariés. Mais très vite, la demande extérieure afflue. L'activité de construction de maisons en bois démarre.

    En 1982, Frank s'installe à Mont-sous-Vaudrey pour reprendre cette branche et ne travaille plus à la scierie. En 1993, Laurent, son frère, revient dans l'entreprise pour soutenir l'activité et apporter ses compétences commerciales. Deux ans plus tard, il est décidé de séparer l'activité de scierie de l'activité de construction. Les cousins de Frank et Laurent gardent la scierie et eux la construction de maisons. L'entente est bonne et la scierie Chauvin reste leur fournisseur principal de matière première.

    En 2000, juste après la tempête qui a fait des ravages dans le forêts jurassiennes et françaises, la société de construction se consume entièrement dans un incendie. Par chance, le stock et la partie administrative ne sont pas touchés. Une aventure qui aurait pu tout leur faire perdre.

    Ils auraient pu baisser les bras et faire autre chose. Ils se sont posés la question. Mais en combattants, ils décident de relancer l'activité. Frank nous partage en détail cette histoire hors du commun et nous évoquons dans l'épisode toutes les étapes de leur renaissance. Nous parlons assurance, sinistre, entraide, experts... Tout ce qu'il faut faire pour surmonter cette épreuve et surtout s'y préparer en amont.

    La société Constructions Chauvin, c'est aujourd'hui une vingtaine de salariés, un bureau d'étude de 6 personnes, une ligne de production, une équipe administrative, une équipe commerciale, 50 projets de maisons par an et environ 5 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel. Après un fléchissement conjoncturel, le carnet de commandes se remplit à nouveau et l'entreprise a de très bonnes prévisions pour 2020.

    Nous parlons également dans cet épisode des techniques de construction et de conception des maisons en bois. Nous reviendrons brièvement sur la Réglementation Thermique 2012 et celle qui arrive en 2020. Nous abordons son état d'esprit à l'approche de sa retraite et du passage de témoin qu'il est en train de réaliser.

    Nous évoquons en fin de podcast son engagement associatif et les partenariats que la société entretient avec le sport cycliste, le Tour du Jura Cycliste, le sponsoring de coureurs tel qu'Alexis Vuillermoz ou Théo Delacroix. Constructions Chauvin est également partenaire de La Sapaudia, association pour le don de moelle osseuse.

    Frank nous donne quelques références de livres qu'il a eu plaisir à découvrir ou redécouvrir dernièrement :

    Le froid m'a sauvé, Jean-François TUAL Le but, Dr. Eliyahu M. Goldratt

    Nous parlons également de l'épisode #02 avec Christian Passerat, que Frank a écouté et a beaucoup apprécié, notamment sur la gestion des risques liés aux incendies.

    J'ai eu beaucoup de plaisir à réaliser cette interview. J'espère que vous en aurez tout autant à l'écouter.

    Bonne écoute :)

  • Denis Trossat fait partie de ces bonnes gueules que l'on rencontre et qui nous marquent instantanément. Le sourire permanent, l'attitude dynamique et avenante, la prosodie fascinante, voire hypnotique. Il a toutes les qualités du "super" commercial. Et loin s'en faut, il les forme depuis plus de 30 ans.

    Denis est né en janvier 1956. Aîné d'une famille de 7 enfants, il a vécu ses 15 premières années au Château de la Sauge à Saint-Lamain, où son père, ouvrier agricole et métayer, exploitait 50 ha d'exploitation agricole.

    Enfant difficile, il est mis rapidement, dès 9 ans, en pension chez les Pères à Notre-Dame de la Salette à Voiteur. Il passe son Bac par correspondance en travaillant comme surveillant dans une école de travaux publics à Port-Lesney et comme animateur sportif du club de tennis de table de Mouchard.

    Très vite, président du Foyer Rural de son village, Denis s'investit dans d'autres activités associatives. Il devient ainsi Trésorier du club de football de Passenans. Il assurera cette fonction, prémonitoire pour la suite, pendant près de 15 ans.

    Les études supérieures ne le passionnent pas. Après un furtif DEUG de droit à Dijon, il rejoint la Chambre de Commerce et d'Industrie du Jura à Lons le Saunier qui le recrute en tant qu'assistant technique. Un an de formation plus tard, il devient conseil à la création-reprise d'entreprise dans le domaine de l’hôtellerie/restauration.

    Après une dizaine d'années de conseils, Denis fait une brève incursion dans le domaine du placement financier. Mais malheureux dans ce nouveau job qui ne correspond pas tout à fait à ses valeurs, il démissionne et retourne alors auprès de la CCI pour travailler au service formation de la chambre consulaire. Il démarre ainsi au début des années 1990 comme formateur et encadre des stages de vente, de négociation, de communication, d'accueil physique et téléphonique, etc.

    Ces prédispositions à la prise de parole en public, à prendre des initiatives, à animer un groupe lui permettent de pivoter rapidement et de se sentir à sa place comme formateur. Ce passionné, partisan convaincu du "bon sens paysan", forme ainsi pendant plusieurs décennies des commerciaux, des vendeurs, négociateurs, entrepreneurs.

    Quand on parle de passion, on ne peut pas mettre de côté le football. Denis lui consacrera de nombreuses années, en tant que joueur (un peu), mais surtout en tant qu'administrateur. De trésorier du club de Passenans, il devient "vérificateur au compte" du Comité Départemental de Football du Jura, puis Vice-Président et enfin Président à 38 ans. Convaincu du pouvoir éducatif et fédérateur du football, il concentre une partie de ses efforts à la formation des jeunes licenciés, des éducateurs et des bénévoles.

    Président du Comité Départemental du Jura et membre du Comité Directeur National, il intervient régulièrement aux assemblées générales de la Fédération Française. Il est ainsi repéré par Noël Le Graët, alors candidat à la Présidence de la FFF. En 2011, Denis Trossat devient Trésorier de la Fédération Française de Football, poste qu'il occupera jusqu'à 2017.

    Il demande alors une disponibilité à ses patrons de l'époque, Monsieur Rémy Laurent, président de la CCI et Monsieur Luc Drevet, directeur de la CCI, pour assurer ses nouvelles fonctions parisiennes. Durant cette période, il passe 3 jours par semaine à Paris et gère un budget de 250 millions d'euros annuel. Il quittera son poste à la FFF en 2017.

    En 2018, jeune retraité, Denis créé son cabinet de consultant. Il accompagne dorénavant les entreprises pour ce qui concerne les ressources humaines au service de la vente - négociation. Il intervient notamment sur les problématiques de recrutement, coaching et management de ces profils.

    Nous parlons dans cet épisode des ouvrages suivants :

    Stratégie Océan Bleu, de W. Chan Kim L'obsession du Service Client, de Jonathan Lefèvre Petit guide à l'usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués, de Béatrice Millêtre

    Nous parlons également dans cet épisode du réseau Made In Jura.

    Bonne écoute :)

  • AFUludine est une société développant des solutions innovantes de lubrification qui sont nos huileuses et écologiques. Non issues de la pétrochimie, les lubrifiants AFUludine sont bio-sourcés, non cancérogènes et non mutagènes. Disruptives, leurs solutions ne sont pas liquides, comme nous pourrions le croire, mais sous forme de poudre appliquées grâce à de l'éthanol végétal.

    Pendant plus de 2h, Fabrice Lallemand nous raconte son parcours et l'aventure incroyable de cette startup prometteuse dont il est le président et un des 3 co-fondateurs.

    C'est en 2008 que naît le projet de créer une solution de lubrification "propre". Fabrice est alors enseignant-chercheur en physique-chimie (spécialisé dans le traitement des surfaces) à l'Université de France-Comté. Avec ses 2 co-fondateurs, Jean-Marie Melot, enseignant-chercheur en chimie organique, et Xavier Roizard, enseignant-chercheur en mécanique et tribologie, il développe et perfectionne leurs procédés pendant près de 4 ans. En 2012, la société APERAM, filiale d'AcelorMittal, entre dans l'aventure. En 2014, un brevet international est déposé. En 2016, la SAS AFUludine voit le jour.

    Depuis le dépôt de son brevet, la société AFUludine enchaîne les récompenses : French'Tech et I-Lab France-Comté en 2015, Eco-Innovez et Grand Prix de l'innovation technologique en 2016, Prix Pierre Potier en 2017, Trophée des entreprises de France-Comté et EBAE de Vienne en 2018, France Attractive en 2019.

    Ses applications sont nombreuses et prometteuses, autant pour les entreprises industrielles que pour les sportifs ou les artisans et professionnels. Le premier marché visé est celui des découpeurs-emboutisseurs. Les solutions AFUludine entraînent des gains de production de 30 à 40%, réduisant drastiquement les étapes de dégraissage et rinçage, et leurs impacts écologiques.

    Dans cet épisode, Fabrice Lallemand nous explique comment il est passé d'une carrière de sportif à celle de professeur des universités, directeur du département de chimie et vice-président de l'université. Puis comment il a bifurqué pour prendre la tête de cette startup.

    Fabrice revient en détail sur l'aventure de recherche qui l'a amené à créer cette entreprise, puis sur le parcours de cette startup ayant levé 2 fois des fonds et se préparant à une 3ème levée pour partir à la conquête de l'international.

    Il nous raconte également les déboires qu'il a rencontré pour développer son entreprise dans un secteur ultra-surveillé : le monde de la chimie. Voulant se rapprocher d'un site SEVESO sur Dole, Fabrice a essuyé un refus administratif. Par chance, l'agglomération du Grand Dole a trouvé une solution de repli et la société a pu s'implanter à Dole, au Centre d'Activités Nouvelles de l'agglomération.

    Nous parlons également dans cet épisode du réseau Entreprendre et du réseau Made In Jura.

    Bonne écoute :)

  • Christian Passerat voit le jour le 28 décembre 1949, fête des Saints Innocents. Pour cet enfant né dans une famille d'assureurs, il n'en fallait pas moins pour qu'il reprenne le flambeau deux décennies plus tard :-).

    En octobre 1975, Christian se marie avec Isabelle et part à Djibouti pour faire sa coopération au sein de la Caisse centrale de coopération économique. Après 26 mois de contrat à Djibouti, il est pressenti pour un poste à la Banque Centrale de Washington. Il n'obtiendra malheureusement pas cette place, offerte finalement à un fils de Ministre.

    Il rentre en France et, fort de ses études en droit et sciences politique, il tente de se lancer dans le notariat. Mais finalement son père le décide à reprendre une petite affaire d'assurances à Lons-le-Saunier dans le Jura. Christian a 30 ans.

    Le voilà courtier en assurance pour l'industrie et la grande distribution. Il devient notamment spécialiste de l'assurance des magasins de vente d'articles de sports et vêtements. Ce n'est pas l'argent qui le motive. Il veut se "libérer des soucis de factures, comme tout le monde". Ce qui le motive principalement c'est de travailler dans ce triptyque "compagnies, cabinet de courtage et clients" pour "faire de la dentelle" avec ses contrats d'assurance.

    Assureur est un "très beau métier" pour Christian. C'est une activité qui oblige à mobiliser psychologie, technologie, commercial, gestion et management. Être l'homme de confiance des entrepreneur.e.s nécessite ces compétences, du travail et du relationnel. Avoir été l'homme de confiance de ses clients pendant toutes ces années est la fierté de cet homme de conviction.

    Christian Passerat nous donne quelques conseils de bon sens pour les PMI/PME (placement des poubelles, cloisonnement des unités de production, manitou électrique, etc.). Il nous explique également la différence entre un courtier en assurance et un agent exclusif. Il insiste sur l'importance de la collaboration "humaine" entre le courtier et le chef d'entreprise.

    Il avoue humblement ne pas avoir eu suffisamment le sens du management. Selon lui, le management appelle un sens de la transmission, du savoir et de la délégation qu'il n'avait pas tout à fait. Le talent du manager est surtout dans la passation du savoir et des compétences à ses collaborateurs. Le message principal à passer aux jeunes génération est que "Tout est possible, saisissez votre chance !".

    En fin d'épisode, Christian Passerat regrette que dans notre pays, nous ne savons pas utiliser correctement les anciennes compétences. Les seniors et retraités regorgent de savoirs, de compétences, d'expérience et d'enseignements que nous ne savons pas mobiliser.

    Nous parlons également dans cet épisode du réseau Made In Jura et des Lions.

    Christian Passerat est un grand lecteur. En littéraire avisé, il nous donne quelques uns des ouvrages remarquables qu'il a lu récemment :

    Les victorieuses, de Laetitia Colombani Le Baiser, de Sophie Brocas La Maison, d'Emma Becker

    Bonne écoute :)

  • Cet épisode de l'émission "Esprit Startup" a été réalisé en partenariat avec la plateforme RH du Jura dans le cadre de son forum RH annuel, et dont le thème cette année est "Réussir le Changement".

    La plateforme RH du Jura c'est un groupement de partenaires, acteurs sur les champs des ressources humaines, de l’emploi, de l’insertion et de la formation sur le territoire du Jura.

    Il s'agit de mutualiser des experts pour apporter une réponse globale aux TPE/PME du territoire en matière de ressources humaines à travers des animations territoriales et une offre de services ciblés.

    Je tiens tout particulièrement à remercier Rachel Theureaud pour son soutien pour m'avoir mis le pied à l'étrier pour ce podcast. J'espère que ce tout premier épisode vous plaira.

    Dans cet épisode, je reçois Philippe Gabilliet, Professeur de Psychologie et de Management à ESCP Europe (Paris), conférencier et coach de dirigeants. Docteur en sciences de gestion, diplômé de 3ème cycle en sciences politiques, diplômé de Sciences-Po Bordeaux, Philippe Gabilliet a beaucoup travaillé sur des thèmes tels que la chance, l'optimisme, l'audace, le changement.

    Nous parlons "changement" pendant près d'une heure : changement de vie, changement dans les organisations, comment réussir le changement et diminuer les freins au changement.

    Dans cet épisode, nous avons parlé du podcast de Génération Do It Yourself (https://www.gdiy.fr/) animé par Matthieu Stefani.

    Pour compléter cet échange, Philippe Gabilliet vous recommande la lecture de :

    Réussir les 8 étapes du changement, de John Kotter et Holger Rathgeber Pourquoi c'est si dur de changer ? - Changement de soi, changement de l'autre, des organisations, de Bruno Jarrosson, Bernard Jaubert, Philippe Van Den Bulke Changements. Paradoxes et psychothérapie, de Paul Watzlawick, John h. Weakland, Richard Fisch

    Je vous recommande également la lecture de Paul Watzlawick :

    Faites vous-même votre malheur Comment réussir à échouer. Trouver l'ultrasolution

    Retrouvez toutes les informations sur Philippe Gabilliet et ses ouvrages sur http://www.philippegabilliet.com/

    Bonne écoute :)