Episodi
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De son véritable patronyme "The Descartes Systems Group", l'entreprise est née il y a une quarantaine d'années près de Toronto. Il n'y a pas de lien particulier avec la France, si ce n'est l'hommage des fondateurs à René Descartes, pour symboliser la logique et la rationalité, selon des sources concordantes. Et, dans un registre plus piquant, le fait que le siège de la société se trouve à Waterloo, mais dans l'Ontario et non dans le Brabant de sinistre mémoire pour l'armée de Napoléon 1er.
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En dépit des incertitudes macroéconomiques, le marché de la rénovation énergétique des bâtiments continue à profiter de courants porteurs. Le soutien provient à la fois de la hausse du prix de l'énergie et des politiques publiques incitatives, le tout sur fond de crise climatique latente. Thermador fait partie des entreprises qui, sans être totalement immunisées contre les soubresauts conjoncturels, ont un positionnement bien adapté à la situation.
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Episodi mancanti?
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Comme son nom le suggère, AMS-Osram est un mariage relativement récent entre deux entreprises qui n'ont pas encore eu le temps de réfléchir à leur nouveau patronyme. L'autrichien AMS a en effet racheté l'allemand Osram en 2020 pour 4,6 milliards d'euros, en vue de créer un acteur majeur de la photonique et des capteurs, une branche bien spécifique de la vaste industrie des semiconducteurs. La transaction s'est faite au nez et à la barbe des fonds d'investissement qui lorgnaient Osram, l'ancienne division éclairage de Siemens.
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Renewi est un petit groupe spécialisé dans le recyclage des déchets, qui réalise la majeure partie de son activité au Benelux, où son ancrage lui permet de détenir peu ou prou 30% du marché. La société britannique s'est visiblement sentie à l'étroit sur son île à partir de la fin des années 1990, lorsqu'elle s'appelait encore Shanks. Elle a alors jeté son dévolu sur les marchés belge et néerlandais via plusieurs acquisitions. La dernière et la plus importante, Van Gansewinkel Groep, a été finalisée en 2016 pour 482 millions d'euros. Renewi est le fruit de la fusion consommée en 2017 entre les deux groupes, qui ont choisi Londres pour place de cotation principale, à rebours des délocalisations fiscales habituelles.
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Les grandes sociétés de conseil en technologie sont en ballotage après l'arrivée de l'intelligence artificielle dans le paysage économique. Les investisseurs ont encore un peu de mal à déterminer si c'est une aubaine ou une menace pour elles. Capgemini ne fait pas exception : en bourse, le titre se limite à un gain symbolique sur un an, alors qu'un indice qui a largement profité de l'IA comme le Nasdaq 100 affiche 24% de hausse.
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A la fois bénédiction et fléau des temps modernes, le plastique est omniprésent dans notre environnement, au sens propre comme au sens figuré. Comme l'être humain n'a manifestement pas l'intention de s'en passer, des ingénieurs planchent sur toutes sortes de façons d'en réduire l'impact. En France, c'est Carbios qui porte une partie des espoirs d'un plastique à empreinte améliorée. L'entreprise clermontoise, entrée en bourse fin 2013, est régulièrement mise en avant dès qu'il s'agit d'illustrer les acteurs de la chimie dite verte, avec les hauts et les bas propres à ce type d'entreprise innovante en début de vie. Depuis le printemps 2023, elle est entrée dans une nouvelle phase qui doit lui permettre de faire passer ses innovations du stade de la démonstration à celui de l'industrialisation. C'est ce qui lui vaut d’être sous le feu de nos projecteurs aujourd'hui.
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Dans le grand brouhaha de l'intelligence artificielle, il est relativement facile d'identifier les premiers gagnants de ce qui se profile comme une technologie de rupture. Microsoft, évoqué précédemment, en fait partie. Mais l'affaire se corse quand il s'agit de pousser la réflexion un peu plus loin, parce que les variables sont trop nombreuses, parfois même trop neuves, pour avoir une vision claire. Il nous a semblé intéressant d'adopter un point de vue original dans le débat actuel en nous penchant sur le cas Wolters Kluwer.
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L'industrie de la recharge électrique, en pleine croissance, attire des acteurs variés, dont Kempower, un outsider bien établi fournissant des solutions de recharge rapide pour véhicules électriques. Le marché en expansion offre des opportunités, notamment aux États-Unis, où Kempower vise à s'implanter. La société finlandaise, rentable depuis 2021, prévoit d'augmenter ses ventes et sa marge opérationnelle dans les années à venir, malgré un secteur encore en développement.
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Il faut bien l'avouer, les entreprises biotechnologiques européennes à succès ne constellent pas les marchés boursiers du vieux continent comme elles pullulent sur le Nasdaq. Ce qui rend Genmab d'autant plus méritante. La société se positionne comme un acteur phare de l'oncologie, à l'image de la société belge ArgenX dont nous avons parlé il y a quelques semaines dans ces colonnes.
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Fiserv est une sorte de dinosaure dans le monde de ce que l'on appelle aujourd'hui la fintech, c’est-à-dire l'univers des entreprises qui sont positionnées à la croisée des chemins financier et technologique. La société du Wisconsin – la Californie n'a pas le monopole de l'innovation – est un acteur dominant de la couche technologique bien spécifique qui assure la fluidité de la circulation de l'argent. Environ 40% de l'activité repose sur les solutions d'acceptation des transactions et de facturation, en particulier les plateformes Carat et Clover. 35% des revenus proviennent des technologies de paiement et de transfert de fonds (émission et traitement de cartes de crédit et paiement numérique). Enfin, Fiserv développe et commercialise des logiciels de gestion de prestations financières destinés aux institutions spécialisées, pour 25% du chiffre d'affaires. Jusqu'à une époque récente, le développement international n'était pas vraiment la priorité de l'entreprise, qui conserve un fort ancrage aux Etats-Unis (86% de l'activité).
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Neoen fêtera en octobre prochain ses cinq ans en bourse et ses quinze ans d'existence. L'occasion de dresser un bilan d'étape de ce dossier populaire chez les investisseurs, qui leur a donné autant de moments d'extase que de sueurs froides au cours des dernières années. C'est un peu la marque de fabrique de ce genre de dossier, icône présumée de la transition énergétique aux promesses multiples, mais qui n'a pas encore atteint une véritable maturité économique.
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Le laboratoire le doit en partie à une genèse atypique, que l'on peut résumer en une anecdote : il s'agit de la première société d'origine jordanienne à avoir intégré une place boursière occidentale. L'opération a eu lieu à Londres en 2005, plus de 25 ans après sa création en 1978. Mais attention, cela ne signifie pas pour autant que le dossier est plus exotique qu'un autre. L'entreprise a bâti un outil industriel de pointe pour aller rivaliser avec les meilleurs acteurs du secteur. Elle capitalise désormais 5 milliards de dollars, emploie 8 800 personnes dans le monde et fait partie de l'indice FTSE 250 de la Bourse de Londres.
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Une fois n'est pas coutume, la "belle histoire" qui accompagne généralement la naissance de ce type de société n'est pas trop galvaudée et va nous aider à mieux comprendre son activité. Il y a une quinzaine d'années, trois ingénieurs issus de l'université canadienne de Waterloo, qui travaillent pour Amazon à Toronto, décident d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs après avoir été confrontés à l'enfer des "pager duties". A l'époque, en cas de dysfonctionnement des logiciels internes, le géant du commerce a l'habitude de prévenir ses ingénieurs avec des messages d'astreinte sur pagers. Ces petits appareils étaient populaires il y a trente ou quarante ans, avant que la téléphonie mobile ne les enterre. Le trio se rend compte que d'autres grandes entreprises californiennes ont, elles-aussi, des systèmes un peu archaïques pour gérer les astreintes. Ils décident donc de développer la version modernisée de l'astreinte numérique en la baptisant du nom de leur cauchemar chez Amazon. PagerDuty est née.
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La faiblesse des filières de recyclage industriel est un point de crispation récurrent dans le débat sur la transition vers une économie moins consommatrice de ressources. Dans l'univers des sociétés cotées, quelques acteurs sont cependant positionnés sur cette thématique. Aux côtés des gros groupes généralistes comme Veolia, qu'on ne présente plus, on retrouve des spécialistes de taille moyenne. Befesa en fait partie.
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En Suède, Getinge est à la fois un village du Comté de Halland et la société qui porte son nom. C'est là qu'elle a été fondée en 1904 pour produire des équipements de stockage pour les laiteries. Au fil du temps, l'activité s'est lentement déplacée vers le secteur de la désinfection en milieu médical. Il y a plus d'un demi-siècle, l'entreprise a assis sa réputation sur des laveurs désinfecteurs automatisés pour les hôpitaux. Désormais, elle opère sur trois segments principaux. D'abord, les systèmes médicaux destinés aux salles d'opération et aux soins intensifs représentent 54% du chiffre d'affaires 2022 et couvrent les respirateurs, les moniteurs de surveillance ou les systèmes d'assistance cardiaque. La seconde division, qui compte pour 32% du chiffre d'affaires, concerne les flux de travail en chirurgie, comme les tables d'opération et les stérilisateurs d'instruments. Enfin, la branche sciences de la vie (13% des revenus) propose des solutions stériles et de désinfection pour les laboratoires et la recherche médicale.
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Delta Drone est une société iséroise créée en 2011 dont le métier d'origine était de proposer des drones civils à usage professionnel et la formation qui va avec, ce qui constitue en théorie une assez bonne idée : secteur innovant, demande en hausse, marchés prometteurs, volet formation… Les ingrédients de la jolie petite entreprise technologique sont réunis. La société entre en bourse en juin 2013 à 4,89 EUR par action. Le capital est alors divisé en 6 736 024 actions, pour une capitalisation de près de 33 M€. Au début du mois d'avril 2023, le capital était divisé en 5 492 183 882 actions. Sur la base du cours d'IPO, Delta Drone pèserait aujourd'hui 26,8 milliards d'euros, soit le poids de Saint-Gobain [...]
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Comme l'américain Xylem que nous avons présenté récemment dans ces colonnes, Tomra n'est pas très connu du grand public, mais ses équipements sont omniprésents. La société est née en 1972 avec l'installation d'un premier système RVM dans un supermarché d'Oslo. En français, on parle d'automate de tri avec gratification. Ce sont ces grosses machines parfois visibles sur les parkings de supermarchés, qui proposent une petite rémunération en échange du recyclage de bouteilles PET ou de canettes en aluminium. Ce modèle est assez répandu dans plusieurs pays. En France, il se heurte aux craintes de financiarisation du recyclage et de manque à gagner pour les filières traditionnelles chapeautées par les collectivités. Il ne s'agit pas ici de relancer ce débat, mais disons que le Norvégien répond à ce type de critique en soulignant que le taux de recyclage est plus élevé et que la filière est bien plus efficace dans les pays qui sont moins réticents.
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L'entreprise, créée en 1996, est la référence mondiale en matière de tonomètres, des appareils utilisés pour mesurer la pression intraoculaire, un indicateur clé du glaucome. Elle commercialise iCare, une gamme de tonomètres à rebond (dits "RBT") née de sa R&D. Ce dispositif, qui permet de mesurer la pression oculaire avec précision, rapidité et sans douleur, a conféré à l'entreprise une avance considérable dans son secteur. Cette position a été renforcée par une habile stratégie de distribution auprès des professionnels. Il convient de noter que Revenio a une structure légère : l'entreprise développe et conçoit, mais la production est sous-traitée.
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Dans l'univers des systèmes qui permettent d'écouter de la musique, Sonos jouit d'une belle petite réputation. L'entreprise a réussi à se faire une place dans l'univers des enceintes, un secteur passablement embouteillé. On y retrouve en effet des acteurs de l'électronique grand public comme Sony ou Philips, des géants de la technologie comme Apple, Google et Amazon et des noms historiques du son tels qu'Harman, JBL ou Bose. Pour se distinguer, le Californien explique à l'envi qu'il représente le meilleur des trois mondes. Sans que l'on sache vraiment d'ailleurs si le discours a été rôdé a posteriori ou si le positionnement est le fruit d'un grand projet bâti dès l'origine.
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Après avoir abordé dans cette thématique "transition" la capture du carbone, l'isolation ou plus récemment l'hydrogène, nous nous intéressons aujourd'hui à l'eau, à travers une société américaine, Xylem. L'entreprise telle qu'on la connaît aujourd'hui a quitté le giron du conglomérat ITT Corporation en 2011. Elle tient son nom des xylèmes, les canaux qui servent à transporter la sève des arbres. Mais la comparaison avec le végétal s'arrête là, parce que Xylem est avant tout un fournisseur de matériel pour le transport, le traitement et l'analyse de l'eau. Le genre de matériel que le grand public ne voit que très rarement, mais qui fait tourner pas mal de systèmes vitaux dans le monde.
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