Episodi

  • 🌍 Comment Ă©tait la Terre lorsqu'elle a vu naĂźtre la vie ? Une question qui intrigue la science depuis des siĂšcles. Aujourd'hui, la plupart des scientifiques insistent sur le fait qu'elle est nĂ©e d'une simple rĂ©action chimique, qui a chaotiquement transformĂ© la matiĂšre non vivante en la premiĂšre cellule vivante. NĂ©anmoins, cette explication est insuffisante en l'absence de preuves concrĂštes, mĂȘme pour ses partisans les plus ardents.
    Actuellement, chaque coin de la Terre recĂšle de vie. Des pĂŽles Ă  l'Ă©quateur, des grottes profondes aux chaĂźnes montagneuses, des forĂȘts tropicales aux volcans, au minimum des organismes primitifs peuvent ĂȘtre trouvĂ©s partout. Animaux, plantes, champignons et bactĂ©ries en quĂȘte d'espace vital se sont adaptĂ©s aux conditions les plus rudes. Cependant, les scientifiques pensent que pendant la plus grande partie de son histoire, la Terre a ressemblĂ© Ă  un endroit plutĂŽt inhospitalier.
    Lorsque la vie est apparue sur Terre, il y a environ 3,8 milliards d'annĂ©es, la planĂšte avait une apparence trĂšs diffĂ©rente de celle que nous connaissons aujourd'hui. À cette Ă©poque, la surface de la Terre Ă©tait essentiellement composĂ©e d'eau, avec de petits archipels et des terres Ă©mergĂ©es peu dĂ©veloppĂ©es. L'atmosphĂšre Ă©tait Ă©galement trĂšs diffĂ©rente de celle d'aujourd'hui, avec une forte proportion de gaz comme le mĂ©thane, l'ammoniac et le dioxyde de carbone.
    Ces gaz ont été produits par des éruptions volcaniques massives et des réactions chimiques dans les océans primitifs. Il y avait également trÚs peu d'oxygÚne dans l'atmosphÚre, car les organismes photosynthétiques capables de produire de l'oxygÚne n'étaient pas encore apparus.




    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


    -------------------------

    đŸ’„Les Origines de la Vie :
    ‱ Les scientifiques utilisent une variĂ©tĂ© de mĂ©thodes pour Ă©tudier les conditions environnementales sur Terre lorsque la vie est apparue, notamment l’étude des roches et des fossiles.
    La façon la plus directe de connaĂźtre la structure de la croĂ»te terrestre et son histoire est d'Ă©tudier directement les roches, d'observer leur composition et leur position dans la croĂ»te terrestre. Ainsi, les scientifiques peuvent Ă©tudier les roches et les fossiles pour dĂ©terminer les conditions environnementales qui existaient Ă  l'Ă©poque il y a 3.8 milliards d’annĂ©es.
    Les roches ont des origines diffĂ©rentes. La façon dont elles se sont formĂ©es peut souvent nous ĂȘtre racontĂ©e par les roches elles-mĂȘmes, si elles sont correctement comparĂ©es aux roches qui se forment aujourd’hui sous nos yeux et dont l'origine est claire. Par exemple, la composition chimique des roches peut indiquer les niveaux d'oxygĂšne, de dioxyde de carbone et de gaz Ă  effet de serre dans l'atmosphĂšre Ă  cette Ă©poque.
    De plus, si la roche contient des coraux ou des coquillages semblables Ă  ceux qui vivent aujourd'hui dans la mer, on en conclut que la roche s'est formĂ©e dans un fond marin. Si les feuilles et les troncs des plantes s'impriment sur les couches d'argiles ou de grĂšs, il faut en dĂ©duire que ces roches se sont accumulĂ©es quelque part sur terre, peut-ĂȘtre au fond d’un lac, dans lequel des plantes sont tombĂ©es.
    Les fossiles peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s pour juger de la profondeur de la mer ancienne. Par exemple, les coraux vivent dans des milieux cĂŽtiers marins peu profonds. Par consĂ©quent, les calcaires coralliens indiquent une mer peu profonde.
    Cependant, la mĂ©thode palĂ©ontologique prĂ©sente des limites significatives dans les cas oĂč les roches contiennent peu de restes organiques fossiles ou lorsque ces restes ne sont pas caractĂ©ristiques. Les dĂ©pĂŽts continentaux, tels que ceux des vallĂ©es fluviales et des lacs, recĂšlent beaucoup moins de fossiles que les roches marines, rendant ainsi la dĂ©termination de leur Ăąge beaucoup plus difficile et moins prĂ©cise.



    -------------------------


    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 02:44 - Comment les scientifiques Ă©tudient-ils les conditions environnementales sur Terre Ă  l'Ă©poque de l'apparition de la vie ?
    - 03:00 - Étude des roches et des fossiles
    - 05:00 - Analyse des isotopes
    - 06:03 - Modélisation informatique
    - 07:03 - Étude de la vie actuelle
    - 08:03 - Les concepts de l'origine de la vie
    - 08:44 - Le concept de l'origine spontanée de la vie
    - 15:31 - Le concept de la panspermie
    - 17:35 - Le concept des processus physicochimiques
    - 39:10 - L'unicitĂ© de la Terre en tant que lieu propice Ă  l’apparition de la vie
    - 45:05 - Le développement de la vie sur la Terre
    - 51:56 - Les conditions environnementales sur Terre lors de l'apparition de la vie
    - 52:10 - L'influence des processus géologiques
    - 01:14:05 - L'influence de la dérive des continents et des transgressions marines
    - 01:43:30 - Comment les changements climatiques de la Terre provoqueront-ils la disparition de la vie dans le futur ?


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  • 🌍 Comment Ă©tait la Terre lorsqu'elle a vu naĂźtre la vie ? Une question qui intrigue la science depuis des siĂšcles. Aujourd'hui, la plupart des scientifiques insistent sur le fait qu'elle est nĂ©e d'une simple rĂ©action chimique, qui a chaotiquement transformĂ© la matiĂšre non vivante en la premiĂšre cellule vivante. NĂ©anmoins, cette explication est insuffisante en l'absence de preuves concrĂštes, mĂȘme pour ses partisans les plus ardents.
    Actuellement, chaque coin de la Terre recĂšle de vie. Des pĂŽles Ă  l'Ă©quateur, des grottes profondes aux chaĂźnes montagneuses, des forĂȘts tropicales aux volcans, au minimum des organismes primitifs peuvent ĂȘtre trouvĂ©s partout. Animaux, plantes, champignons et bactĂ©ries en quĂȘte d'espace vital se sont adaptĂ©s aux conditions les plus rudes. Cependant, les scientifiques pensent que pendant la plus grande partie de son histoire, la Terre a ressemblĂ© Ă  un endroit plutĂŽt inhospitalier.
    Lorsque la vie est apparue sur Terre, il y a environ 3,8 milliards d'annĂ©es, la planĂšte avait une apparence trĂšs diffĂ©rente de celle que nous connaissons aujourd'hui. À cette Ă©poque, la surface de la Terre Ă©tait essentiellement composĂ©e d'eau, avec de petits archipels et des terres Ă©mergĂ©es peu dĂ©veloppĂ©es. L'atmosphĂšre Ă©tait Ă©galement trĂšs diffĂ©rente de celle d'aujourd'hui, avec une forte proportion de gaz comme le mĂ©thane, l'ammoniac et le dioxyde de carbone.
    Ces gaz ont été produits par des éruptions volcaniques massives et des réactions chimiques dans les océans primitifs. Il y avait également trÚs peu d'oxygÚne dans l'atmosphÚre, car les organismes photosynthétiques capables de produire de l'oxygÚne n'étaient pas encore apparus.




    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


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    đŸ’„Les Origines de la Vie :
    ‱ Les scientifiques utilisent une variĂ©tĂ© de mĂ©thodes pour Ă©tudier les conditions environnementales sur Terre lorsque la vie est apparue, notamment l’étude des roches et des fossiles.
    La façon la plus directe de connaĂźtre la structure de la croĂ»te terrestre et son histoire est d'Ă©tudier directement les roches, d'observer leur composition et leur position dans la croĂ»te terrestre. Ainsi, les scientifiques peuvent Ă©tudier les roches et les fossiles pour dĂ©terminer les conditions environnementales qui existaient Ă  l'Ă©poque il y a 3.8 milliards d’annĂ©es.
    Les roches ont des origines diffĂ©rentes. La façon dont elles se sont formĂ©es peut souvent nous ĂȘtre racontĂ©e par les roches elles-mĂȘmes, si elles sont correctement comparĂ©es aux roches qui se forment aujourd’hui sous nos yeux et dont l'origine est claire. Par exemple, la composition chimique des roches peut indiquer les niveaux d'oxygĂšne, de dioxyde de carbone et de gaz Ă  effet de serre dans l'atmosphĂšre Ă  cette Ă©poque.
    De plus, si la roche contient des coraux ou des coquillages semblables Ă  ceux qui vivent aujourd'hui dans la mer, on en conclut que la roche s'est formĂ©e dans un fond marin. Si les feuilles et les troncs des plantes s'impriment sur les couches d'argiles ou de grĂšs, il faut en dĂ©duire que ces roches se sont accumulĂ©es quelque part sur terre, peut-ĂȘtre au fond d’un lac, dans lequel des plantes sont tombĂ©es.
    Les fossiles peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s pour juger de la profondeur de la mer ancienne. Par exemple, les coraux vivent dans des milieux cĂŽtiers marins peu profonds. Par consĂ©quent, les calcaires coralliens indiquent une mer peu profonde.
    Cependant, la mĂ©thode palĂ©ontologique prĂ©sente des limites significatives dans les cas oĂč les roches contiennent peu de restes organiques fossiles ou lorsque ces restes ne sont pas caractĂ©ristiques. Les dĂ©pĂŽts continentaux, tels que ceux des vallĂ©es fluviales et des lacs, recĂšlent beaucoup moins de fossiles que les roches marines, rendant ainsi la dĂ©termination de leur Ăąge beaucoup plus difficile et moins prĂ©cise.



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    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 02:44 - Comment les scientifiques Ă©tudient-ils les conditions environnementales sur Terre Ă  l'Ă©poque de l'apparition de la vie ?
    - 03:00 - Étude des roches et des fossiles
    - 05:00 - Analyse des isotopes
    - 06:03 - Modélisation informatique
    - 07:03 - Étude de la vie actuelle
    - 08:03 - Les concepts de l'origine de la vie
    - 08:44 - Le concept de l'origine spontanée de la vie
    - 15:31 - Le concept de la panspermie
    - 17:35 - Le concept des processus physicochimiques
    - 39:10 - L'unicitĂ© de la Terre en tant que lieu propice Ă  l’apparition de la vie
    - 45:05 - Le développement de la vie sur la Terre
    - 51:56 - Les conditions environnementales sur Terre lors de l'apparition de la vie
    - 52:10 - L'influence des processus géologiques
    - 01:14:05 - L'influence de la dérive des continents et des transgressions marines
    - 01:43:30 - Comment les changements climatiques de la Terre provoqueront-ils la disparition de la vie dans le futur ?


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  • 🌍 Comment Ă©tait la Terre lorsqu'elle a vu naĂźtre la vie ? Une question qui intrigue la science depuis des siĂšcles. Aujourd'hui, la plupart des scientifiques insistent sur le fait qu'elle est nĂ©e d'une simple rĂ©action chimique, qui a chaotiquement transformĂ© la matiĂšre non vivante en la premiĂšre cellule vivante. NĂ©anmoins, cette explication est insuffisante en l'absence de preuves concrĂštes, mĂȘme pour ses partisans les plus ardents.
    Actuellement, chaque coin de la Terre recĂšle de vie. Des pĂŽles Ă  l'Ă©quateur, des grottes profondes aux chaĂźnes montagneuses, des forĂȘts tropicales aux volcans, au minimum des organismes primitifs peuvent ĂȘtre trouvĂ©s partout. Animaux, plantes, champignons et bactĂ©ries en quĂȘte d'espace vital se sont adaptĂ©s aux conditions les plus rudes. Cependant, les scientifiques pensent que pendant la plus grande partie de son histoire, la Terre a ressemblĂ© Ă  un endroit plutĂŽt inhospitalier.
    Lorsque la vie est apparue sur Terre, il y a environ 3,8 milliards d'annĂ©es, la planĂšte avait une apparence trĂšs diffĂ©rente de celle que nous connaissons aujourd'hui. À cette Ă©poque, la surface de la Terre Ă©tait essentiellement composĂ©e d'eau, avec de petits archipels et des terres Ă©mergĂ©es peu dĂ©veloppĂ©es. L'atmosphĂšre Ă©tait Ă©galement trĂšs diffĂ©rente de celle d'aujourd'hui, avec une forte proportion de gaz comme le mĂ©thane, l'ammoniac et le dioxyde de carbone.
    Ces gaz ont été produits par des éruptions volcaniques massives et des réactions chimiques dans les océans primitifs. Il y avait également trÚs peu d'oxygÚne dans l'atmosphÚre, car les organismes photosynthétiques capables de produire de l'oxygÚne n'étaient pas encore apparus.




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    ‱ Les scientifiques utilisent une variĂ©tĂ© de mĂ©thodes pour Ă©tudier les conditions environnementales sur Terre lorsque la vie est apparue, notamment l’étude des roches et des fossiles.
    La façon la plus directe de connaĂźtre la structure de la croĂ»te terrestre et son histoire est d'Ă©tudier directement les roches, d'observer leur composition et leur position dans la croĂ»te terrestre. Ainsi, les scientifiques peuvent Ă©tudier les roches et les fossiles pour dĂ©terminer les conditions environnementales qui existaient Ă  l'Ă©poque il y a 3.8 milliards d’annĂ©es.
    Les roches ont des origines diffĂ©rentes. La façon dont elles se sont formĂ©es peut souvent nous ĂȘtre racontĂ©e par les roches elles-mĂȘmes, si elles sont correctement comparĂ©es aux roches qui se forment aujourd’hui sous nos yeux et dont l'origine est claire. Par exemple, la composition chimique des roches peut indiquer les niveaux d'oxygĂšne, de dioxyde de carbone et de gaz Ă  effet de serre dans l'atmosphĂšre Ă  cette Ă©poque.
    De plus, si la roche contient des coraux ou des coquillages semblables Ă  ceux qui vivent aujourd'hui dans la mer, on en conclut que la roche s'est formĂ©e dans un fond marin. Si les feuilles et les troncs des plantes s'impriment sur les couches d'argiles ou de grĂšs, il faut en dĂ©duire que ces roches se sont accumulĂ©es quelque part sur terre, peut-ĂȘtre au fond d’un lac, dans lequel des plantes sont tombĂ©es.
    Les fossiles peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s pour juger de la profondeur de la mer ancienne. Par exemple, les coraux vivent dans des milieux cĂŽtiers marins peu profonds. Par consĂ©quent, les calcaires coralliens indiquent une mer peu profonde.
    Cependant, la mĂ©thode palĂ©ontologique prĂ©sente des limites significatives dans les cas oĂč les roches contiennent peu de restes organiques fossiles ou lorsque ces restes ne sont pas caractĂ©ristiques. Les dĂ©pĂŽts continentaux, tels que ceux des vallĂ©es fluviales et des lacs, recĂšlent beaucoup moins de fossiles que les roches marines, rendant ainsi la dĂ©termination de leur Ăąge beaucoup plus difficile et moins prĂ©cise.



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    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 02:44 - Comment les scientifiques Ă©tudient-ils les conditions environnementales sur Terre Ă  l'Ă©poque de l'apparition de la vie ?
    - 03:00 - Étude des roches et des fossiles
    - 05:00 - Analyse des isotopes
    - 06:03 - Modélisation informatique
    - 07:03 - Étude de la vie actuelle
    - 08:03 - Les concepts de l'origine de la vie
    - 08:44 - Le concept de l'origine spontanée de la vie
    - 15:31 - Le concept de la panspermie
    - 17:35 - Le concept des processus physicochimiques
    - 39:10 - L'unicitĂ© de la Terre en tant que lieu propice Ă  l’apparition de la vie
    - 45:05 - Le développement de la vie sur la Terre
    - 51:56 - Les conditions environnementales sur Terre lors de l'apparition de la vie
    - 52:10 - L'influence des processus géologiques
    - 01:14:05 - L'influence de la dérive des continents et des transgressions marines
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  • 🌍 Comment Ă©tait la Terre lorsqu'elle a vu naĂźtre la vie ? Une question qui intrigue la science depuis des siĂšcles. Aujourd'hui, la plupart des scientifiques insistent sur le fait qu'elle est nĂ©e d'une simple rĂ©action chimique, qui a chaotiquement transformĂ© la matiĂšre non vivante en la premiĂšre cellule vivante. NĂ©anmoins, cette explication est insuffisante en l'absence de preuves concrĂštes, mĂȘme pour ses partisans les plus ardents.
    Actuellement, chaque coin de la Terre recĂšle de vie. Des pĂŽles Ă  l'Ă©quateur, des grottes profondes aux chaĂźnes montagneuses, des forĂȘts tropicales aux volcans, au minimum des organismes primitifs peuvent ĂȘtre trouvĂ©s partout. Animaux, plantes, champignons et bactĂ©ries en quĂȘte d'espace vital se sont adaptĂ©s aux conditions les plus rudes. Cependant, les scientifiques pensent que pendant la plus grande partie de son histoire, la Terre a ressemblĂ© Ă  un endroit plutĂŽt inhospitalier.
    Lorsque la vie est apparue sur Terre, il y a environ 3,8 milliards d'annĂ©es, la planĂšte avait une apparence trĂšs diffĂ©rente de celle que nous connaissons aujourd'hui. À cette Ă©poque, la surface de la Terre Ă©tait essentiellement composĂ©e d'eau, avec de petits archipels et des terres Ă©mergĂ©es peu dĂ©veloppĂ©es. L'atmosphĂšre Ă©tait Ă©galement trĂšs diffĂ©rente de celle d'aujourd'hui, avec une forte proportion de gaz comme le mĂ©thane, l'ammoniac et le dioxyde de carbone.
    Ces gaz ont été produits par des éruptions volcaniques massives et des réactions chimiques dans les océans primitifs. Il y avait également trÚs peu d'oxygÚne dans l'atmosphÚre, car les organismes photosynthétiques capables de produire de l'oxygÚne n'étaient pas encore apparus.




    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


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    đŸ’„Les Origines de la Vie :
    ‱ Les scientifiques utilisent une variĂ©tĂ© de mĂ©thodes pour Ă©tudier les conditions environnementales sur Terre lorsque la vie est apparue, notamment l’étude des roches et des fossiles.
    La façon la plus directe de connaĂźtre la structure de la croĂ»te terrestre et son histoire est d'Ă©tudier directement les roches, d'observer leur composition et leur position dans la croĂ»te terrestre. Ainsi, les scientifiques peuvent Ă©tudier les roches et les fossiles pour dĂ©terminer les conditions environnementales qui existaient Ă  l'Ă©poque il y a 3.8 milliards d’annĂ©es.
    Les roches ont des origines diffĂ©rentes. La façon dont elles se sont formĂ©es peut souvent nous ĂȘtre racontĂ©e par les roches elles-mĂȘmes, si elles sont correctement comparĂ©es aux roches qui se forment aujourd’hui sous nos yeux et dont l'origine est claire. Par exemple, la composition chimique des roches peut indiquer les niveaux d'oxygĂšne, de dioxyde de carbone et de gaz Ă  effet de serre dans l'atmosphĂšre Ă  cette Ă©poque.
    De plus, si la roche contient des coraux ou des coquillages semblables Ă  ceux qui vivent aujourd'hui dans la mer, on en conclut que la roche s'est formĂ©e dans un fond marin. Si les feuilles et les troncs des plantes s'impriment sur les couches d'argiles ou de grĂšs, il faut en dĂ©duire que ces roches se sont accumulĂ©es quelque part sur terre, peut-ĂȘtre au fond d’un lac, dans lequel des plantes sont tombĂ©es.
    Les fossiles peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s pour juger de la profondeur de la mer ancienne. Par exemple, les coraux vivent dans des milieux cĂŽtiers marins peu profonds. Par consĂ©quent, les calcaires coralliens indiquent une mer peu profonde.
    Cependant, la mĂ©thode palĂ©ontologique prĂ©sente des limites significatives dans les cas oĂč les roches contiennent peu de restes organiques fossiles ou lorsque ces restes ne sont pas caractĂ©ristiques. Les dĂ©pĂŽts continentaux, tels que ceux des vallĂ©es fluviales et des lacs, recĂšlent beaucoup moins de fossiles que les roches marines, rendant ainsi la dĂ©termination de leur Ăąge beaucoup plus difficile et moins prĂ©cise.



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    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 02:44 - Comment les scientifiques Ă©tudient-ils les conditions environnementales sur Terre Ă  l'Ă©poque de l'apparition de la vie ?
    - 03:00 - Étude des roches et des fossiles
    - 05:00 - Analyse des isotopes
    - 06:03 - Modélisation informatique
    - 07:03 - Étude de la vie actuelle
    - 08:03 - Les concepts de l'origine de la vie
    - 08:44 - Le concept de l'origine spontanée de la vie
    - 15:31 - Le concept de la panspermie
    - 17:35 - Le concept des processus physicochimiques
    - 39:10 - L'unicitĂ© de la Terre en tant que lieu propice Ă  l’apparition de la vie
    - 45:05 - Le développement de la vie sur la Terre
    - 51:56 - Les conditions environnementales sur Terre lors de l'apparition de la vie
    - 52:10 - L'influence des processus géologiques
    - 01:14:05 - L'influence de la dérive des continents et des transgressions marines
    - 01:43:30 - Comment les changements climatiques de la Terre provoqueront-ils la disparition de la vie dans le futur ?


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  • 🌍 Comment Ă©tait la Terre lorsqu'elle a vu naĂźtre la vie ? Une question qui intrigue la science depuis des siĂšcles. Aujourd'hui, la plupart des scientifiques insistent sur le fait qu'elle est nĂ©e d'une simple rĂ©action chimique, qui a chaotiquement transformĂ© la matiĂšre non vivante en la premiĂšre cellule vivante. NĂ©anmoins, cette explication est insuffisante en l'absence de preuves concrĂštes, mĂȘme pour ses partisans les plus ardents.
    Actuellement, chaque coin de la Terre recĂšle de vie. Des pĂŽles Ă  l'Ă©quateur, des grottes profondes aux chaĂźnes montagneuses, des forĂȘts tropicales aux volcans, au minimum des organismes primitifs peuvent ĂȘtre trouvĂ©s partout. Animaux, plantes, champignons et bactĂ©ries en quĂȘte d'espace vital se sont adaptĂ©s aux conditions les plus rudes. Cependant, les scientifiques pensent que pendant la plus grande partie de son histoire, la Terre a ressemblĂ© Ă  un endroit plutĂŽt inhospitalier.
    Lorsque la vie est apparue sur Terre, il y a environ 3,8 milliards d'annĂ©es, la planĂšte avait une apparence trĂšs diffĂ©rente de celle que nous connaissons aujourd'hui. À cette Ă©poque, la surface de la Terre Ă©tait essentiellement composĂ©e d'eau, avec de petits archipels et des terres Ă©mergĂ©es peu dĂ©veloppĂ©es. L'atmosphĂšre Ă©tait Ă©galement trĂšs diffĂ©rente de celle d'aujourd'hui, avec une forte proportion de gaz comme le mĂ©thane, l'ammoniac et le dioxyde de carbone.
    Ces gaz ont été produits par des éruptions volcaniques massives et des réactions chimiques dans les océans primitifs. Il y avait également trÚs peu d'oxygÚne dans l'atmosphÚre, car les organismes photosynthétiques capables de produire de l'oxygÚne n'étaient pas encore apparus.




    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


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    đŸ’„Les Origines de la Vie :
    ‱ Les scientifiques utilisent une variĂ©tĂ© de mĂ©thodes pour Ă©tudier les conditions environnementales sur Terre lorsque la vie est apparue, notamment l’étude des roches et des fossiles.
    La façon la plus directe de connaĂźtre la structure de la croĂ»te terrestre et son histoire est d'Ă©tudier directement les roches, d'observer leur composition et leur position dans la croĂ»te terrestre. Ainsi, les scientifiques peuvent Ă©tudier les roches et les fossiles pour dĂ©terminer les conditions environnementales qui existaient Ă  l'Ă©poque il y a 3.8 milliards d’annĂ©es.
    Les roches ont des origines diffĂ©rentes. La façon dont elles se sont formĂ©es peut souvent nous ĂȘtre racontĂ©e par les roches elles-mĂȘmes, si elles sont correctement comparĂ©es aux roches qui se forment aujourd’hui sous nos yeux et dont l'origine est claire. Par exemple, la composition chimique des roches peut indiquer les niveaux d'oxygĂšne, de dioxyde de carbone et de gaz Ă  effet de serre dans l'atmosphĂšre Ă  cette Ă©poque.
    De plus, si la roche contient des coraux ou des coquillages semblables Ă  ceux qui vivent aujourd'hui dans la mer, on en conclut que la roche s'est formĂ©e dans un fond marin. Si les feuilles et les troncs des plantes s'impriment sur les couches d'argiles ou de grĂšs, il faut en dĂ©duire que ces roches se sont accumulĂ©es quelque part sur terre, peut-ĂȘtre au fond d’un lac, dans lequel des plantes sont tombĂ©es.
    Les fossiles peuvent Ă©galement ĂȘtre utilisĂ©s pour juger de la profondeur de la mer ancienne. Par exemple, les coraux vivent dans des milieux cĂŽtiers marins peu profonds. Par consĂ©quent, les calcaires coralliens indiquent une mer peu profonde.
    Cependant, la mĂ©thode palĂ©ontologique prĂ©sente des limites significatives dans les cas oĂč les roches contiennent peu de restes organiques fossiles ou lorsque ces restes ne sont pas caractĂ©ristiques. Les dĂ©pĂŽts continentaux, tels que ceux des vallĂ©es fluviales et des lacs, recĂšlent beaucoup moins de fossiles que les roches marines, rendant ainsi la dĂ©termination de leur Ăąge beaucoup plus difficile et moins prĂ©cise.



    -------------------------


    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 02:44 - Comment les scientifiques Ă©tudient-ils les conditions environnementales sur Terre Ă  l'Ă©poque de l'apparition de la vie ?
    - 03:00 - Étude des roches et des fossiles
    - 05:00 - Analyse des isotopes
    - 06:03 - Modélisation informatique
    - 07:03 - Étude de la vie actuelle
    - 08:03 - Les concepts de l'origine de la vie
    - 08:44 - Le concept de l'origine spontanée de la vie
    - 15:31 - Le concept de la panspermie
    - 17:35 - Le concept des processus physicochimiques
    - 39:10 - L'unicitĂ© de la Terre en tant que lieu propice Ă  l’apparition de la vie
    - 45:05 - Le développement de la vie sur la Terre
    - 51:56 - Les conditions environnementales sur Terre lors de l'apparition de la vie
    - 52:10 - L'influence des processus géologiques
    - 01:14:05 - L'influence de la dérive des continents et des transgressions marines
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  • 🌍 Un monde entiĂšrement recouvert d’ocĂ©ans est-il possible ? Cette question n’intĂ©resse pas seulement les auteurs de science-fiction, mais aussi les astronomes. À ce jour, plus de 5 300 exoplanĂštes ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes dans l’Univers : on peut alors tout imaginer !
    Les scientifiques, eux, se basent avant tout sur des modÚles, principalement construits à partir de ce qui a été observé dans notre propre systÚme solaire. On distingue donc deux grandes catégories de planÚtes : les planÚtes telluriques comme Mercure, Vénus, la Terre et Mars, et les planÚtes géantes gazeuses comme Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Au sein de chaque catégorie de planÚtes, on peut encore créer de multiples sous-catégories.
    Prenons l’exemple des planĂštes rocheuses. VĂ©nus, la Terre et Mars sont des planĂštes de silicates, ce qui veut dire qu’elles ont un manteau rocheux Ă  base de silice et un noyau mĂ©tallique constituĂ© de nickel et de fer. Mais Mercure, elle, est une planĂšte mĂ©tallique, avec un noyau de fer qui reprĂ©sente prĂšs de 70 % de la masse de la planĂšte !
    À partir des modĂšles existants, confrontĂ©s aux caractĂ©ristiques des exoplanĂštes observĂ©es comme la masse et la densitĂ©, les scientifiques peuvent imaginer des modĂšles de planĂštes trĂšs variĂ©s. Il pourrait y avoir des exoplanĂštes presque entiĂšrement constituĂ©es de mĂ©tal, avec une croĂ»te rocheuse trĂšs mince voire inexistante. D’autres pourraient ĂȘtre des planĂštes de lave, car la tempĂ©rature en surface serait tellement Ă©levĂ©e que les roches de la croĂ»te fondraient.
    Il pourrait mĂȘme y avoir des planĂštes de diamant, formĂ©es par l’assemblage d’astĂ©roĂŻdes composĂ©s de carbone. MĂȘme si cela te semble tirĂ© par les cheveux, les modĂšles des astrophysiciens estiment que cela est possible. 70 % des astĂ©roĂŻdes sont constituĂ©s de carbone et le carbone, Ă  trĂšs haute pression, crĂ©e du diamant. L’exoplanĂšte 55 Cancri e pourrait de cette maniĂšre ĂȘtre une planĂšte de diamant recouverte de graphite.
    Il pourrait donc aussi, d’aprĂšs les modĂšles des scientifiques, y avoir dans notre Univers des planĂštes entiĂšrement recouvertes d’eau sous forme liquide. Ou plutĂŽt, de l’eau liquide en surface, et de la glace dans leurs profondeurs. C’est ce que l’on appelle les planĂštes ocĂ©ans.




    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


    -------------------------

    đŸ’„ Les PlanĂštes OcĂ©ans :
    ‱ Commençons par le dĂ©but : qu’est-ce qu’une planĂšte ocĂ©an ?
    Lorsque l’on parle de planĂšte ocĂ©an, de monde ocĂ©an, de planĂšte ocĂ©anique, de monde ocĂ©anique, de planĂšte panthalassique, d’aquaplanĂšte ou de monde maritime ou aquatique, c’est la mĂȘme chose. Tous ces termes dĂ©signent le modĂšle thĂ©orique de la planĂšte ocĂ©an.
    Longtemps, l’idĂ©e qu’il pouvait exister des planĂštes entiĂšrement recouvertes d’un ocĂ©an semblait relever de la science-fiction. Pour un observateur lambda, les mondes ocĂ©ans Ă©taient le fruit de l’imagination des auteurs, des scĂ©naristes et des conteurs. Mais les scientifiques se sont sĂ©rieusement penchĂ©s sur cette idĂ©e depuis la dĂ©couverte des exoplanĂštes.
    La découverte de la premiÚre exoplanÚte a été annoncée le 6 octobre 1995 par Michel Mayor et Didier Queloz : elle a été nommée 51 Pegasi b. Cette exoplanÚte gazeuse de type Jupiter est inhabitable et trÚs loin de nous, à un peu plus de 50 années-lumiÚre.

    Une planĂšte ocĂ©an serait une super-Terre recouverte d’un immense ocĂ©an liquide, pas forcĂ©ment d’eau salĂ©e. Une super-Terre, c’est une planĂšte tellurique, comme la Terre, mais dont la masse est supĂ©rieure Ă  celle de notre planĂšte. Les planĂštes aquatiques pourraient ĂȘtre 6 Ă  10 fois plus grosses que la Terre. Les ocĂ©ans de ces planĂštes pourraient ĂȘtre trĂšs profonds, environ 100 km d’aprĂšs les modĂšles, voire plus. SchĂ©matiquement, une planĂšte ocĂ©an qui se rapprocherait de son Ă©toile deviendrait une planĂšte-sauna car elle serait alors enveloppĂ©e d’une Ă©paisse atmosphĂšre de vapeur d’eau, tandis qu’une planĂšte ocĂ©an qui s’éloignerait de son Ă©toile deviendrait une planĂšte de glace. Les planĂštes ocĂ©ans pourraient donc ĂȘtre des planĂštes de glace qui auraient migrĂ© vers leur Ă©toile et dont la glace aurait fondu en surface, crĂ©ant ainsi un ocĂ©an.


    -------------------------


    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 03:40 - Qu’est-ce qu’une planĂšte ocĂ©an ?
    - 08:10 - Les planÚtes océans dans la fiction
    - 12:55 - La découverte des planÚtes océans
    - 19:03 - Pourquoi les planÚtes océans intéressent-elles les scientifiques ?
    - 25:02 - Des planĂštes semblables aux lunes de Jupiter
    - 27:38 - La formation d’une planĂšte ocĂ©an
    - 31:33 - La structure d’une planĂšte ocĂ©an
    - 35:50 - La composition d’une planĂšte ocĂ©an
    - 41:06 - Peut-on trouver la vie sur les planÚtes océans ?
    - 47:36 - Les potentielles planÚtes océans
    - 48:46 - Gliese 1214 b
    - 53:17 - TOI 1452 b
    - 57:38 - Trappist-1 d
    - 01:01:03 - K2-18 b
    - 01:08:00 - Kepler 62 e et f
    - 01:12:16 - Kepler 138 c et d


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    Les scientifiques, eux, se basent avant tout sur des modÚles, principalement construits à partir de ce qui a été observé dans notre propre systÚme solaire. On distingue donc deux grandes catégories de planÚtes : les planÚtes telluriques comme Mercure, Vénus, la Terre et Mars, et les planÚtes géantes gazeuses comme Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Au sein de chaque catégorie de planÚtes, on peut encore créer de multiples sous-catégories.
    Prenons l’exemple des planĂštes rocheuses. VĂ©nus, la Terre et Mars sont des planĂštes de silicates, ce qui veut dire qu’elles ont un manteau rocheux Ă  base de silice et un noyau mĂ©tallique constituĂ© de nickel et de fer. Mais Mercure, elle, est une planĂšte mĂ©tallique, avec un noyau de fer qui reprĂ©sente prĂšs de 70 % de la masse de la planĂšte !
    À partir des modĂšles existants, confrontĂ©s aux caractĂ©ristiques des exoplanĂštes observĂ©es comme la masse et la densitĂ©, les scientifiques peuvent imaginer des modĂšles de planĂštes trĂšs variĂ©s. Il pourrait y avoir des exoplanĂštes presque entiĂšrement constituĂ©es de mĂ©tal, avec une croĂ»te rocheuse trĂšs mince voire inexistante. D’autres pourraient ĂȘtre des planĂštes de lave, car la tempĂ©rature en surface serait tellement Ă©levĂ©e que les roches de la croĂ»te fondraient.
    Il pourrait mĂȘme y avoir des planĂštes de diamant, formĂ©es par l’assemblage d’astĂ©roĂŻdes composĂ©s de carbone. MĂȘme si cela te semble tirĂ© par les cheveux, les modĂšles des astrophysiciens estiment que cela est possible. 70 % des astĂ©roĂŻdes sont constituĂ©s de carbone et le carbone, Ă  trĂšs haute pression, crĂ©e du diamant. L’exoplanĂšte 55 Cancri e pourrait de cette maniĂšre ĂȘtre une planĂšte de diamant recouverte de graphite.
    Il pourrait donc aussi, d’aprĂšs les modĂšles des scientifiques, y avoir dans notre Univers des planĂštes entiĂšrement recouvertes d’eau sous forme liquide. Ou plutĂŽt, de l’eau liquide en surface, et de la glace dans leurs profondeurs. C’est ce que l’on appelle les planĂštes ocĂ©ans.




    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


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    đŸ’„ Les PlanĂštes OcĂ©ans :
    ‱ Commençons par le dĂ©but : qu’est-ce qu’une planĂšte ocĂ©an ?
    Lorsque l’on parle de planĂšte ocĂ©an, de monde ocĂ©an, de planĂšte ocĂ©anique, de monde ocĂ©anique, de planĂšte panthalassique, d’aquaplanĂšte ou de monde maritime ou aquatique, c’est la mĂȘme chose. Tous ces termes dĂ©signent le modĂšle thĂ©orique de la planĂšte ocĂ©an.
    Longtemps, l’idĂ©e qu’il pouvait exister des planĂštes entiĂšrement recouvertes d’un ocĂ©an semblait relever de la science-fiction. Pour un observateur lambda, les mondes ocĂ©ans Ă©taient le fruit de l’imagination des auteurs, des scĂ©naristes et des conteurs. Mais les scientifiques se sont sĂ©rieusement penchĂ©s sur cette idĂ©e depuis la dĂ©couverte des exoplanĂštes.
    La découverte de la premiÚre exoplanÚte a été annoncée le 6 octobre 1995 par Michel Mayor et Didier Queloz : elle a été nommée 51 Pegasi b. Cette exoplanÚte gazeuse de type Jupiter est inhabitable et trÚs loin de nous, à un peu plus de 50 années-lumiÚre.

    Une planĂšte ocĂ©an serait une super-Terre recouverte d’un immense ocĂ©an liquide, pas forcĂ©ment d’eau salĂ©e. Une super-Terre, c’est une planĂšte tellurique, comme la Terre, mais dont la masse est supĂ©rieure Ă  celle de notre planĂšte. Les planĂštes aquatiques pourraient ĂȘtre 6 Ă  10 fois plus grosses que la Terre. Les ocĂ©ans de ces planĂštes pourraient ĂȘtre trĂšs profonds, environ 100 km d’aprĂšs les modĂšles, voire plus. SchĂ©matiquement, une planĂšte ocĂ©an qui se rapprocherait de son Ă©toile deviendrait une planĂšte-sauna car elle serait alors enveloppĂ©e d’une Ă©paisse atmosphĂšre de vapeur d’eau, tandis qu’une planĂšte ocĂ©an qui s’éloignerait de son Ă©toile deviendrait une planĂšte de glace. Les planĂštes ocĂ©ans pourraient donc ĂȘtre des planĂštes de glace qui auraient migrĂ© vers leur Ă©toile et dont la glace aurait fondu en surface, crĂ©ant ainsi un ocĂ©an.


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    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 03:40 - Qu’est-ce qu’une planĂšte ocĂ©an ?
    - 08:10 - Les planÚtes océans dans la fiction
    - 12:55 - La découverte des planÚtes océans
    - 19:03 - Pourquoi les planÚtes océans intéressent-elles les scientifiques ?
    - 25:02 - Des planĂštes semblables aux lunes de Jupiter
    - 27:38 - La formation d’une planĂšte ocĂ©an
    - 31:33 - La structure d’une planĂšte ocĂ©an
    - 35:50 - La composition d’une planĂšte ocĂ©an
    - 41:06 - Peut-on trouver la vie sur les planÚtes océans ?
    - 47:36 - Les potentielles planÚtes océans
    - 48:46 - Gliese 1214 b
    - 53:17 - TOI 1452 b
    - 57:38 - Trappist-1 d
    - 01:01:03 - K2-18 b
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    Les scientifiques, eux, se basent avant tout sur des modÚles, principalement construits à partir de ce qui a été observé dans notre propre systÚme solaire. On distingue donc deux grandes catégories de planÚtes : les planÚtes telluriques comme Mercure, Vénus, la Terre et Mars, et les planÚtes géantes gazeuses comme Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Au sein de chaque catégorie de planÚtes, on peut encore créer de multiples sous-catégories.
    Prenons l’exemple des planĂštes rocheuses. VĂ©nus, la Terre et Mars sont des planĂštes de silicates, ce qui veut dire qu’elles ont un manteau rocheux Ă  base de silice et un noyau mĂ©tallique constituĂ© de nickel et de fer. Mais Mercure, elle, est une planĂšte mĂ©tallique, avec un noyau de fer qui reprĂ©sente prĂšs de 70 % de la masse de la planĂšte !
    À partir des modĂšles existants, confrontĂ©s aux caractĂ©ristiques des exoplanĂštes observĂ©es comme la masse et la densitĂ©, les scientifiques peuvent imaginer des modĂšles de planĂštes trĂšs variĂ©s. Il pourrait y avoir des exoplanĂštes presque entiĂšrement constituĂ©es de mĂ©tal, avec une croĂ»te rocheuse trĂšs mince voire inexistante. D’autres pourraient ĂȘtre des planĂštes de lave, car la tempĂ©rature en surface serait tellement Ă©levĂ©e que les roches de la croĂ»te fondraient.
    Il pourrait mĂȘme y avoir des planĂštes de diamant, formĂ©es par l’assemblage d’astĂ©roĂŻdes composĂ©s de carbone. MĂȘme si cela te semble tirĂ© par les cheveux, les modĂšles des astrophysiciens estiment que cela est possible. 70 % des astĂ©roĂŻdes sont constituĂ©s de carbone et le carbone, Ă  trĂšs haute pression, crĂ©e du diamant. L’exoplanĂšte 55 Cancri e pourrait de cette maniĂšre ĂȘtre une planĂšte de diamant recouverte de graphite.
    Il pourrait donc aussi, d’aprĂšs les modĂšles des scientifiques, y avoir dans notre Univers des planĂštes entiĂšrement recouvertes d’eau sous forme liquide. Ou plutĂŽt, de l’eau liquide en surface, et de la glace dans leurs profondeurs. C’est ce que l’on appelle les planĂštes ocĂ©ans.




    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


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    đŸ’„ Les PlanĂštes OcĂ©ans :
    ‱ Commençons par le dĂ©but : qu’est-ce qu’une planĂšte ocĂ©an ?
    Lorsque l’on parle de planĂšte ocĂ©an, de monde ocĂ©an, de planĂšte ocĂ©anique, de monde ocĂ©anique, de planĂšte panthalassique, d’aquaplanĂšte ou de monde maritime ou aquatique, c’est la mĂȘme chose. Tous ces termes dĂ©signent le modĂšle thĂ©orique de la planĂšte ocĂ©an.
    Longtemps, l’idĂ©e qu’il pouvait exister des planĂštes entiĂšrement recouvertes d’un ocĂ©an semblait relever de la science-fiction. Pour un observateur lambda, les mondes ocĂ©ans Ă©taient le fruit de l’imagination des auteurs, des scĂ©naristes et des conteurs. Mais les scientifiques se sont sĂ©rieusement penchĂ©s sur cette idĂ©e depuis la dĂ©couverte des exoplanĂštes.
    La découverte de la premiÚre exoplanÚte a été annoncée le 6 octobre 1995 par Michel Mayor et Didier Queloz : elle a été nommée 51 Pegasi b. Cette exoplanÚte gazeuse de type Jupiter est inhabitable et trÚs loin de nous, à un peu plus de 50 années-lumiÚre.

    Une planĂšte ocĂ©an serait une super-Terre recouverte d’un immense ocĂ©an liquide, pas forcĂ©ment d’eau salĂ©e. Une super-Terre, c’est une planĂšte tellurique, comme la Terre, mais dont la masse est supĂ©rieure Ă  celle de notre planĂšte. Les planĂštes aquatiques pourraient ĂȘtre 6 Ă  10 fois plus grosses que la Terre. Les ocĂ©ans de ces planĂštes pourraient ĂȘtre trĂšs profonds, environ 100 km d’aprĂšs les modĂšles, voire plus. SchĂ©matiquement, une planĂšte ocĂ©an qui se rapprocherait de son Ă©toile deviendrait une planĂšte-sauna car elle serait alors enveloppĂ©e d’une Ă©paisse atmosphĂšre de vapeur d’eau, tandis qu’une planĂšte ocĂ©an qui s’éloignerait de son Ă©toile deviendrait une planĂšte de glace. Les planĂštes ocĂ©ans pourraient donc ĂȘtre des planĂštes de glace qui auraient migrĂ© vers leur Ă©toile et dont la glace aurait fondu en surface, crĂ©ant ainsi un ocĂ©an.


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    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 03:40 - Qu’est-ce qu’une planĂšte ocĂ©an ?
    - 08:10 - Les planÚtes océans dans la fiction
    - 12:55 - La découverte des planÚtes océans
    - 19:03 - Pourquoi les planÚtes océans intéressent-elles les scientifiques ?
    - 25:02 - Des planĂštes semblables aux lunes de Jupiter
    - 27:38 - La formation d’une planĂšte ocĂ©an
    - 31:33 - La structure d’une planĂšte ocĂ©an
    - 35:50 - La composition d’une planĂšte ocĂ©an
    - 41:06 - Peut-on trouver la vie sur les planÚtes océans ?
    - 47:36 - Les potentielles planÚtes océans
    - 48:46 - Gliese 1214 b
    - 53:17 - TOI 1452 b
    - 57:38 - Trappist-1 d
    - 01:01:03 - K2-18 b
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    - 01:12:16 - Kepler 138 c et d


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  • 🌍 Un monde entiĂšrement recouvert d’ocĂ©ans est-il possible ? Cette question n’intĂ©resse pas seulement les auteurs de science-fiction, mais aussi les astronomes. À ce jour, plus de 5 300 exoplanĂštes ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes dans l’Univers : on peut alors tout imaginer !
    Les scientifiques, eux, se basent avant tout sur des modÚles, principalement construits à partir de ce qui a été observé dans notre propre systÚme solaire. On distingue donc deux grandes catégories de planÚtes : les planÚtes telluriques comme Mercure, Vénus, la Terre et Mars, et les planÚtes géantes gazeuses comme Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Au sein de chaque catégorie de planÚtes, on peut encore créer de multiples sous-catégories.
    Prenons l’exemple des planĂštes rocheuses. VĂ©nus, la Terre et Mars sont des planĂštes de silicates, ce qui veut dire qu’elles ont un manteau rocheux Ă  base de silice et un noyau mĂ©tallique constituĂ© de nickel et de fer. Mais Mercure, elle, est une planĂšte mĂ©tallique, avec un noyau de fer qui reprĂ©sente prĂšs de 70 % de la masse de la planĂšte !
    À partir des modĂšles existants, confrontĂ©s aux caractĂ©ristiques des exoplanĂštes observĂ©es comme la masse et la densitĂ©, les scientifiques peuvent imaginer des modĂšles de planĂštes trĂšs variĂ©s. Il pourrait y avoir des exoplanĂštes presque entiĂšrement constituĂ©es de mĂ©tal, avec une croĂ»te rocheuse trĂšs mince voire inexistante. D’autres pourraient ĂȘtre des planĂštes de lave, car la tempĂ©rature en surface serait tellement Ă©levĂ©e que les roches de la croĂ»te fondraient.
    Il pourrait mĂȘme y avoir des planĂštes de diamant, formĂ©es par l’assemblage d’astĂ©roĂŻdes composĂ©s de carbone. MĂȘme si cela te semble tirĂ© par les cheveux, les modĂšles des astrophysiciens estiment que cela est possible. 70 % des astĂ©roĂŻdes sont constituĂ©s de carbone et le carbone, Ă  trĂšs haute pression, crĂ©e du diamant. L’exoplanĂšte 55 Cancri e pourrait de cette maniĂšre ĂȘtre une planĂšte de diamant recouverte de graphite.
    Il pourrait donc aussi, d’aprĂšs les modĂšles des scientifiques, y avoir dans notre Univers des planĂštes entiĂšrement recouvertes d’eau sous forme liquide. Ou plutĂŽt, de l’eau liquide en surface, et de la glace dans leurs profondeurs. C’est ce que l’on appelle les planĂštes ocĂ©ans.




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    đŸ’„ Les PlanĂštes OcĂ©ans :
    ‱ Commençons par le dĂ©but : qu’est-ce qu’une planĂšte ocĂ©an ?
    Lorsque l’on parle de planĂšte ocĂ©an, de monde ocĂ©an, de planĂšte ocĂ©anique, de monde ocĂ©anique, de planĂšte panthalassique, d’aquaplanĂšte ou de monde maritime ou aquatique, c’est la mĂȘme chose. Tous ces termes dĂ©signent le modĂšle thĂ©orique de la planĂšte ocĂ©an.
    Longtemps, l’idĂ©e qu’il pouvait exister des planĂštes entiĂšrement recouvertes d’un ocĂ©an semblait relever de la science-fiction. Pour un observateur lambda, les mondes ocĂ©ans Ă©taient le fruit de l’imagination des auteurs, des scĂ©naristes et des conteurs. Mais les scientifiques se sont sĂ©rieusement penchĂ©s sur cette idĂ©e depuis la dĂ©couverte des exoplanĂštes.
    La découverte de la premiÚre exoplanÚte a été annoncée le 6 octobre 1995 par Michel Mayor et Didier Queloz : elle a été nommée 51 Pegasi b. Cette exoplanÚte gazeuse de type Jupiter est inhabitable et trÚs loin de nous, à un peu plus de 50 années-lumiÚre.

    Une planĂšte ocĂ©an serait une super-Terre recouverte d’un immense ocĂ©an liquide, pas forcĂ©ment d’eau salĂ©e. Une super-Terre, c’est une planĂšte tellurique, comme la Terre, mais dont la masse est supĂ©rieure Ă  celle de notre planĂšte. Les planĂštes aquatiques pourraient ĂȘtre 6 Ă  10 fois plus grosses que la Terre. Les ocĂ©ans de ces planĂštes pourraient ĂȘtre trĂšs profonds, environ 100 km d’aprĂšs les modĂšles, voire plus. SchĂ©matiquement, une planĂšte ocĂ©an qui se rapprocherait de son Ă©toile deviendrait une planĂšte-sauna car elle serait alors enveloppĂ©e d’une Ă©paisse atmosphĂšre de vapeur d’eau, tandis qu’une planĂšte ocĂ©an qui s’éloignerait de son Ă©toile deviendrait une planĂšte de glace. Les planĂštes ocĂ©ans pourraient donc ĂȘtre des planĂštes de glace qui auraient migrĂ© vers leur Ă©toile et dont la glace aurait fondu en surface, crĂ©ant ainsi un ocĂ©an.


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    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 03:40 - Qu’est-ce qu’une planĂšte ocĂ©an ?
    - 08:10 - Les planÚtes océans dans la fiction
    - 12:55 - La découverte des planÚtes océans
    - 19:03 - Pourquoi les planÚtes océans intéressent-elles les scientifiques ?
    - 25:02 - Des planĂštes semblables aux lunes de Jupiter
    - 27:38 - La formation d’une planĂšte ocĂ©an
    - 31:33 - La structure d’une planĂšte ocĂ©an
    - 35:50 - La composition d’une planĂšte ocĂ©an
    - 41:06 - Peut-on trouver la vie sur les planÚtes océans ?
    - 47:36 - Les potentielles planÚtes océans
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    - 53:17 - TOI 1452 b
    - 57:38 - Trappist-1 d
    - 01:01:03 - K2-18 b
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  • 🌍 Un monde entiĂšrement recouvert d’ocĂ©ans est-il possible ? Cette question n’intĂ©resse pas seulement les auteurs de science-fiction, mais aussi les astronomes. À ce jour, plus de 5 300 exoplanĂštes ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes dans l’Univers : on peut alors tout imaginer !
    Les scientifiques, eux, se basent avant tout sur des modÚles, principalement construits à partir de ce qui a été observé dans notre propre systÚme solaire. On distingue donc deux grandes catégories de planÚtes : les planÚtes telluriques comme Mercure, Vénus, la Terre et Mars, et les planÚtes géantes gazeuses comme Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Au sein de chaque catégorie de planÚtes, on peut encore créer de multiples sous-catégories.
    Prenons l’exemple des planĂštes rocheuses. VĂ©nus, la Terre et Mars sont des planĂštes de silicates, ce qui veut dire qu’elles ont un manteau rocheux Ă  base de silice et un noyau mĂ©tallique constituĂ© de nickel et de fer. Mais Mercure, elle, est une planĂšte mĂ©tallique, avec un noyau de fer qui reprĂ©sente prĂšs de 70 % de la masse de la planĂšte !
    À partir des modĂšles existants, confrontĂ©s aux caractĂ©ristiques des exoplanĂštes observĂ©es comme la masse et la densitĂ©, les scientifiques peuvent imaginer des modĂšles de planĂštes trĂšs variĂ©s. Il pourrait y avoir des exoplanĂštes presque entiĂšrement constituĂ©es de mĂ©tal, avec une croĂ»te rocheuse trĂšs mince voire inexistante. D’autres pourraient ĂȘtre des planĂštes de lave, car la tempĂ©rature en surface serait tellement Ă©levĂ©e que les roches de la croĂ»te fondraient.
    Il pourrait mĂȘme y avoir des planĂštes de diamant, formĂ©es par l’assemblage d’astĂ©roĂŻdes composĂ©s de carbone. MĂȘme si cela te semble tirĂ© par les cheveux, les modĂšles des astrophysiciens estiment que cela est possible. 70 % des astĂ©roĂŻdes sont constituĂ©s de carbone et le carbone, Ă  trĂšs haute pression, crĂ©e du diamant. L’exoplanĂšte 55 Cancri e pourrait de cette maniĂšre ĂȘtre une planĂšte de diamant recouverte de graphite.
    Il pourrait donc aussi, d’aprĂšs les modĂšles des scientifiques, y avoir dans notre Univers des planĂštes entiĂšrement recouvertes d’eau sous forme liquide. Ou plutĂŽt, de l’eau liquide en surface, et de la glace dans leurs profondeurs. C’est ce que l’on appelle les planĂštes ocĂ©ans.




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    đŸ’„ Les PlanĂštes OcĂ©ans :
    ‱ Commençons par le dĂ©but : qu’est-ce qu’une planĂšte ocĂ©an ?
    Lorsque l’on parle de planĂšte ocĂ©an, de monde ocĂ©an, de planĂšte ocĂ©anique, de monde ocĂ©anique, de planĂšte panthalassique, d’aquaplanĂšte ou de monde maritime ou aquatique, c’est la mĂȘme chose. Tous ces termes dĂ©signent le modĂšle thĂ©orique de la planĂšte ocĂ©an.
    Longtemps, l’idĂ©e qu’il pouvait exister des planĂštes entiĂšrement recouvertes d’un ocĂ©an semblait relever de la science-fiction. Pour un observateur lambda, les mondes ocĂ©ans Ă©taient le fruit de l’imagination des auteurs, des scĂ©naristes et des conteurs. Mais les scientifiques se sont sĂ©rieusement penchĂ©s sur cette idĂ©e depuis la dĂ©couverte des exoplanĂštes.
    La découverte de la premiÚre exoplanÚte a été annoncée le 6 octobre 1995 par Michel Mayor et Didier Queloz : elle a été nommée 51 Pegasi b. Cette exoplanÚte gazeuse de type Jupiter est inhabitable et trÚs loin de nous, à un peu plus de 50 années-lumiÚre.

    Une planĂšte ocĂ©an serait une super-Terre recouverte d’un immense ocĂ©an liquide, pas forcĂ©ment d’eau salĂ©e. Une super-Terre, c’est une planĂšte tellurique, comme la Terre, mais dont la masse est supĂ©rieure Ă  celle de notre planĂšte. Les planĂštes aquatiques pourraient ĂȘtre 6 Ă  10 fois plus grosses que la Terre. Les ocĂ©ans de ces planĂštes pourraient ĂȘtre trĂšs profonds, environ 100 km d’aprĂšs les modĂšles, voire plus. SchĂ©matiquement, une planĂšte ocĂ©an qui se rapprocherait de son Ă©toile deviendrait une planĂšte-sauna car elle serait alors enveloppĂ©e d’une Ă©paisse atmosphĂšre de vapeur d’eau, tandis qu’une planĂšte ocĂ©an qui s’éloignerait de son Ă©toile deviendrait une planĂšte de glace. Les planĂštes ocĂ©ans pourraient donc ĂȘtre des planĂštes de glace qui auraient migrĂ© vers leur Ă©toile et dont la glace aurait fondu en surface, crĂ©ant ainsi un ocĂ©an.


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    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 03:40 - Qu’est-ce qu’une planĂšte ocĂ©an ?
    - 08:10 - Les planÚtes océans dans la fiction
    - 12:55 - La découverte des planÚtes océans
    - 19:03 - Pourquoi les planÚtes océans intéressent-elles les scientifiques ?
    - 25:02 - Des planĂštes semblables aux lunes de Jupiter
    - 27:38 - La formation d’une planĂšte ocĂ©an
    - 31:33 - La structure d’une planĂšte ocĂ©an
    - 35:50 - La composition d’une planĂšte ocĂ©an
    - 41:06 - Peut-on trouver la vie sur les planÚtes océans ?
    - 47:36 - Les potentielles planÚtes océans
    - 48:46 - Gliese 1214 b
    - 53:17 - TOI 1452 b
    - 57:38 - Trappist-1 d
    - 01:01:03 - K2-18 b
    - 01:08:00 - Kepler 62 e et f
    - 01:12:16 - Kepler 138 c et d


    Orbinea is an official channel affiliated to the network ©Orbinea Studio

  • 🌍 À l’heure oĂč nous sommes capables de percevoir l’infiniment petit, des organismes microscopiques tels que les microbes, les acariens ou les bactĂ©ries, que savons-nous des gĂ©ants qui ont foulĂ© la terre de notre planĂšte ?
    L’élĂ©phant, le rhinocĂ©ros, la girafe, l’ours brun ou la baleine bleue font partie des animaux les plus grands et les plus gros de notre Ăšre. Ces animaux, aussi grands ou imposants soient-ils, sont parvenus Ă  survivre dans leur environnement et Ă  dĂ©velopper des compĂ©tences d’adaptation extraordinaire pour se servir de leur dimension hors norme comme d’un atout.
    C’est invraisemblable de se dire que la baleine bleue, qui se positionne sur la plus haute marche du podium, peut mesurer plus de 30 mĂštres et peser jusqu’à 170 tonnes. Si elle est capable de se dĂ©placer malgrĂ© des mensurations aussi vertigineuses, c’est uniquement parce qu’elle Ă©volue dans un milieu aquatique. La portance de l’eau lui permet de supporter son propre poids, de se dĂ©placer dans l’ocĂ©an, de se nourrir ou encore de se reproduire. Sur terre, ses organes et ses os crouleraient sous son poids.
    Il y a des millions d’annĂ©es, des animaux bien plus impressionnants encore ont vĂ©cu sur notre planĂšte. Des animaux qui, s’ils Ă©taient encore prĂ©sents aujourd’hui, changeraient le visage de la Terre. Ces titans d’un autre monde ont rĂ©ussi Ă  survivre durant des millions d’annĂ©es. Ils se sont fait une place dans le cycle de la vie et ont marquĂ© l’histoire de la planĂšte.
    Ce qui est tout Ă  fait surprenant, c’est que contrairement Ă  la baleine, ils ne vivaient pas tous dans l’eau. Certains ont foulĂ© le sol terrestre, d’autres sont mĂȘme parvenus Ă  dompter le ciel !
    Quels Ă©taient ces animaux ? À quoi ressemblaient-ils ? Comment leur squelette pouvait-il supporter un tel poids ? Comment leur morphologie leur permettait-elle de se dĂ©placer malgrĂ© des mensurations aussi extraordinaires, que ce soit dans l’eau, sur terre et mĂȘme dans les airs ? Comment leur mĂ©tabolisme leur permettait-il de survivre ? Quel est le plus gros animal de tous les temps ?




    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


    -------------------------

    đŸ’„ Le Monde OubliĂ© des GĂ©ants PrĂ©historiques :
    ‱ Commençons tout d’abord par nous familiariser avec notre nouvel environnement. Nous avons un paysage un peu marĂ©cageux qui se dessine devant nous avec des plantes telles que les Rhynia, des buissons Rellimia ou encore des lycopodes Leclercquia. Au loin se trouvent les arbres les plus hauts de cette Ă©poque. Celui que tu vois lĂ , c’est un Archaeopteris. Il peut atteindre prĂšs de 40 mĂštres de haut. Il pourrait s’apparenter Ă  nos sapins actuels. Le calme et la sĂ©rĂ©nitĂ© semblent rĂ©gner. Tout semble paisible.
    Sa virtuosité aérienne en fait une redoutable prédatrice, car elle vole plus vite que la plupart de ses proies, elle peut changer subitement de cap, réaliser une marche arriÚre ou faire du sur place grùce à ses quatre ailes capables de bouger de maniÚre indépendante.
    Notre Meganeura est loin d’atteindre la vitesse de pointe de 90 km/h de nos libellules modernes, cependant, elle est presque 5 à 7 fois plus grosse.
    Cette libellule est dotĂ©e de deux paires d’ailes. La plus grande de ces deux paires peut atteindre entre 70 et 75 cm d’envergure. Pour te donner un Ă©lĂ©ment de comparaison, la distance entre ses deux ailes est Ă  quelque chose prĂšs la mĂȘme que celle qui sĂ©pare les deux extrĂ©mitĂ©s des ailes de l’épervier brun, un rapace spĂ©cialisĂ© dans la capture d’oiseaux, de petits mammifĂšres, de lĂ©zards et de grenouilles.
    Les mosasaures font partie des grands reptiles marins ayant vĂ©cu au CrĂ©tacĂ©. La plupart des membres de cette famille hors norme prĂ©sentent des dimensions assez exceptionnelles. Mais, le plus grand d’entre eux est Mosasaurus. Long de 18 mĂštres, il terrorisait les mers de la planĂšte.


    -------------------------


    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 03:10 - Sur la terre des GĂ©ants
    - 04:46 - Les insectes géants
    - 05:26 - Meganeura
    - 12:03 - Arthropleura
    - 14:24 - Jaekelopterus rhenaniae
    - 16:10 - Les géants des mers
    - 16:30 - Shonisaurus
    - 17:53 - Pliosaurus
    - 21:32 - Mosasaurus
    - 22:57 - Titanoboa
    - 26:12 - MĂ©galodon
    - 28:53 - Baleine Bleue
    - 32:00 - Les géants terrestres
    - 32:13 - Spinosaurus
    - 37:14 - Le Futalognkosaurus et l’Alamosaurus
    - 39:54 - Le Patagotitan et le Notocolossus
    - 43:02 - L’Argentinosaurus
    - 47:06 - Giganotosaurus carolinii
    - 51:03 - Mapusaurus
    - 53:30 - Titanoceratops
    - 55:44 - Magnapaulia
    - 56:55 - Paraceratherium
    - 59:45 - Les géants des airs
    - 01:00:29 - Quetzalcoatlus
    - 01:03:54 - Hatzegopteryx thambema
    - 01:05:34 - L’ornithocheirus
    - 01:07:23 - Pelagornis sanderci


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  • 🌍 À l’heure oĂč nous sommes capables de percevoir l’infiniment petit, des organismes microscopiques tels que les microbes, les acariens ou les bactĂ©ries, que savons-nous des gĂ©ants qui ont foulĂ© la terre de notre planĂšte ?
    L’élĂ©phant, le rhinocĂ©ros, la girafe, l’ours brun ou la baleine bleue font partie des animaux les plus grands et les plus gros de notre Ăšre. Ces animaux, aussi grands ou imposants soient-ils, sont parvenus Ă  survivre dans leur environnement et Ă  dĂ©velopper des compĂ©tences d’adaptation extraordinaire pour se servir de leur dimension hors norme comme d’un atout.
    C’est invraisemblable de se dire que la baleine bleue, qui se positionne sur la plus haute marche du podium, peut mesurer plus de 30 mĂštres et peser jusqu’à 170 tonnes. Si elle est capable de se dĂ©placer malgrĂ© des mensurations aussi vertigineuses, c’est uniquement parce qu’elle Ă©volue dans un milieu aquatique. La portance de l’eau lui permet de supporter son propre poids, de se dĂ©placer dans l’ocĂ©an, de se nourrir ou encore de se reproduire. Sur terre, ses organes et ses os crouleraient sous son poids.
    Il y a des millions d’annĂ©es, des animaux bien plus impressionnants encore ont vĂ©cu sur notre planĂšte. Des animaux qui, s’ils Ă©taient encore prĂ©sents aujourd’hui, changeraient le visage de la Terre. Ces titans d’un autre monde ont rĂ©ussi Ă  survivre durant des millions d’annĂ©es. Ils se sont fait une place dans le cycle de la vie et ont marquĂ© l’histoire de la planĂšte.
    Ce qui est tout Ă  fait surprenant, c’est que contrairement Ă  la baleine, ils ne vivaient pas tous dans l’eau. Certains ont foulĂ© le sol terrestre, d’autres sont mĂȘme parvenus Ă  dompter le ciel !
    Quels Ă©taient ces animaux ? À quoi ressemblaient-ils ? Comment leur squelette pouvait-il supporter un tel poids ? Comment leur morphologie leur permettait-elle de se dĂ©placer malgrĂ© des mensurations aussi extraordinaires, que ce soit dans l’eau, sur terre et mĂȘme dans les airs ? Comment leur mĂ©tabolisme leur permettait-il de survivre ? Quel est le plus gros animal de tous les temps ?




    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


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    đŸ’„ Le Monde OubliĂ© des GĂ©ants PrĂ©historiques :
    ‱ Commençons tout d’abord par nous familiariser avec notre nouvel environnement. Nous avons un paysage un peu marĂ©cageux qui se dessine devant nous avec des plantes telles que les Rhynia, des buissons Rellimia ou encore des lycopodes Leclercquia. Au loin se trouvent les arbres les plus hauts de cette Ă©poque. Celui que tu vois lĂ , c’est un Archaeopteris. Il peut atteindre prĂšs de 40 mĂštres de haut. Il pourrait s’apparenter Ă  nos sapins actuels. Le calme et la sĂ©rĂ©nitĂ© semblent rĂ©gner. Tout semble paisible.
    Sa virtuosité aérienne en fait une redoutable prédatrice, car elle vole plus vite que la plupart de ses proies, elle peut changer subitement de cap, réaliser une marche arriÚre ou faire du sur place grùce à ses quatre ailes capables de bouger de maniÚre indépendante.
    Notre Meganeura est loin d’atteindre la vitesse de pointe de 90 km/h de nos libellules modernes, cependant, elle est presque 5 à 7 fois plus grosse.
    Cette libellule est dotĂ©e de deux paires d’ailes. La plus grande de ces deux paires peut atteindre entre 70 et 75 cm d’envergure. Pour te donner un Ă©lĂ©ment de comparaison, la distance entre ses deux ailes est Ă  quelque chose prĂšs la mĂȘme que celle qui sĂ©pare les deux extrĂ©mitĂ©s des ailes de l’épervier brun, un rapace spĂ©cialisĂ© dans la capture d’oiseaux, de petits mammifĂšres, de lĂ©zards et de grenouilles.
    Les mosasaures font partie des grands reptiles marins ayant vĂ©cu au CrĂ©tacĂ©. La plupart des membres de cette famille hors norme prĂ©sentent des dimensions assez exceptionnelles. Mais, le plus grand d’entre eux est Mosasaurus. Long de 18 mĂštres, il terrorisait les mers de la planĂšte.


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    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 03:10 - Sur la terre des GĂ©ants
    - 04:46 - Les insectes géants
    - 05:26 - Meganeura
    - 12:03 - Arthropleura
    - 14:24 - Jaekelopterus rhenaniae
    - 16:10 - Les géants des mers
    - 16:30 - Shonisaurus
    - 17:53 - Pliosaurus
    - 21:32 - Mosasaurus
    - 22:57 - Titanoboa
    - 26:12 - MĂ©galodon
    - 28:53 - Baleine Bleue
    - 32:00 - Les géants terrestres
    - 32:13 - Spinosaurus
    - 37:14 - Le Futalognkosaurus et l’Alamosaurus
    - 39:54 - Le Patagotitan et le Notocolossus
    - 43:02 - L’Argentinosaurus
    - 47:06 - Giganotosaurus carolinii
    - 51:03 - Mapusaurus
    - 53:30 - Titanoceratops
    - 55:44 - Magnapaulia
    - 56:55 - Paraceratherium
    - 59:45 - Les géants des airs
    - 01:00:29 - Quetzalcoatlus
    - 01:03:54 - Hatzegopteryx thambema
    - 01:05:34 - L’ornithocheirus
    - 01:07:23 - Pelagornis sanderci


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  • 🌍 À l’heure oĂč nous sommes capables de percevoir l’infiniment petit, des organismes microscopiques tels que les microbes, les acariens ou les bactĂ©ries, que savons-nous des gĂ©ants qui ont foulĂ© la terre de notre planĂšte ?
    L’élĂ©phant, le rhinocĂ©ros, la girafe, l’ours brun ou la baleine bleue font partie des animaux les plus grands et les plus gros de notre Ăšre. Ces animaux, aussi grands ou imposants soient-ils, sont parvenus Ă  survivre dans leur environnement et Ă  dĂ©velopper des compĂ©tences d’adaptation extraordinaire pour se servir de leur dimension hors norme comme d’un atout.
    C’est invraisemblable de se dire que la baleine bleue, qui se positionne sur la plus haute marche du podium, peut mesurer plus de 30 mĂštres et peser jusqu’à 170 tonnes. Si elle est capable de se dĂ©placer malgrĂ© des mensurations aussi vertigineuses, c’est uniquement parce qu’elle Ă©volue dans un milieu aquatique. La portance de l’eau lui permet de supporter son propre poids, de se dĂ©placer dans l’ocĂ©an, de se nourrir ou encore de se reproduire. Sur terre, ses organes et ses os crouleraient sous son poids.
    Il y a des millions d’annĂ©es, des animaux bien plus impressionnants encore ont vĂ©cu sur notre planĂšte. Des animaux qui, s’ils Ă©taient encore prĂ©sents aujourd’hui, changeraient le visage de la Terre. Ces titans d’un autre monde ont rĂ©ussi Ă  survivre durant des millions d’annĂ©es. Ils se sont fait une place dans le cycle de la vie et ont marquĂ© l’histoire de la planĂšte.
    Ce qui est tout Ă  fait surprenant, c’est que contrairement Ă  la baleine, ils ne vivaient pas tous dans l’eau. Certains ont foulĂ© le sol terrestre, d’autres sont mĂȘme parvenus Ă  dompter le ciel !
    Quels Ă©taient ces animaux ? À quoi ressemblaient-ils ? Comment leur squelette pouvait-il supporter un tel poids ? Comment leur morphologie leur permettait-elle de se dĂ©placer malgrĂ© des mensurations aussi extraordinaires, que ce soit dans l’eau, sur terre et mĂȘme dans les airs ? Comment leur mĂ©tabolisme leur permettait-il de survivre ? Quel est le plus gros animal de tous les temps ?




    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


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    đŸ’„ Le Monde OubliĂ© des GĂ©ants PrĂ©historiques :
    ‱ Commençons tout d’abord par nous familiariser avec notre nouvel environnement. Nous avons un paysage un peu marĂ©cageux qui se dessine devant nous avec des plantes telles que les Rhynia, des buissons Rellimia ou encore des lycopodes Leclercquia. Au loin se trouvent les arbres les plus hauts de cette Ă©poque. Celui que tu vois lĂ , c’est un Archaeopteris. Il peut atteindre prĂšs de 40 mĂštres de haut. Il pourrait s’apparenter Ă  nos sapins actuels. Le calme et la sĂ©rĂ©nitĂ© semblent rĂ©gner. Tout semble paisible.
    Sa virtuosité aérienne en fait une redoutable prédatrice, car elle vole plus vite que la plupart de ses proies, elle peut changer subitement de cap, réaliser une marche arriÚre ou faire du sur place grùce à ses quatre ailes capables de bouger de maniÚre indépendante.
    Notre Meganeura est loin d’atteindre la vitesse de pointe de 90 km/h de nos libellules modernes, cependant, elle est presque 5 à 7 fois plus grosse.
    Cette libellule est dotĂ©e de deux paires d’ailes. La plus grande de ces deux paires peut atteindre entre 70 et 75 cm d’envergure. Pour te donner un Ă©lĂ©ment de comparaison, la distance entre ses deux ailes est Ă  quelque chose prĂšs la mĂȘme que celle qui sĂ©pare les deux extrĂ©mitĂ©s des ailes de l’épervier brun, un rapace spĂ©cialisĂ© dans la capture d’oiseaux, de petits mammifĂšres, de lĂ©zards et de grenouilles.
    Les mosasaures font partie des grands reptiles marins ayant vĂ©cu au CrĂ©tacĂ©. La plupart des membres de cette famille hors norme prĂ©sentent des dimensions assez exceptionnelles. Mais, le plus grand d’entre eux est Mosasaurus. Long de 18 mĂštres, il terrorisait les mers de la planĂšte.


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    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 03:10 - Sur la terre des GĂ©ants
    - 04:46 - Les insectes géants
    - 05:26 - Meganeura
    - 12:03 - Arthropleura
    - 14:24 - Jaekelopterus rhenaniae
    - 16:10 - Les géants des mers
    - 16:30 - Shonisaurus
    - 17:53 - Pliosaurus
    - 21:32 - Mosasaurus
    - 22:57 - Titanoboa
    - 26:12 - MĂ©galodon
    - 28:53 - Baleine Bleue
    - 32:00 - Les géants terrestres
    - 32:13 - Spinosaurus
    - 37:14 - Le Futalognkosaurus et l’Alamosaurus
    - 39:54 - Le Patagotitan et le Notocolossus
    - 43:02 - L’Argentinosaurus
    - 47:06 - Giganotosaurus carolinii
    - 51:03 - Mapusaurus
    - 53:30 - Titanoceratops
    - 55:44 - Magnapaulia
    - 56:55 - Paraceratherium
    - 59:45 - Les géants des airs
    - 01:00:29 - Quetzalcoatlus
    - 01:03:54 - Hatzegopteryx thambema
    - 01:05:34 - L’ornithocheirus
    - 01:07:23 - Pelagornis sanderci


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  • 🌍 À l’heure oĂč nous sommes capables de percevoir l’infiniment petit, des organismes microscopiques tels que les microbes, les acariens ou les bactĂ©ries, que savons-nous des gĂ©ants qui ont foulĂ© la terre de notre planĂšte ?
    L’élĂ©phant, le rhinocĂ©ros, la girafe, l’ours brun ou la baleine bleue font partie des animaux les plus grands et les plus gros de notre Ăšre. Ces animaux, aussi grands ou imposants soient-ils, sont parvenus Ă  survivre dans leur environnement et Ă  dĂ©velopper des compĂ©tences d’adaptation extraordinaire pour se servir de leur dimension hors norme comme d’un atout.
    C’est invraisemblable de se dire que la baleine bleue, qui se positionne sur la plus haute marche du podium, peut mesurer plus de 30 mĂštres et peser jusqu’à 170 tonnes. Si elle est capable de se dĂ©placer malgrĂ© des mensurations aussi vertigineuses, c’est uniquement parce qu’elle Ă©volue dans un milieu aquatique. La portance de l’eau lui permet de supporter son propre poids, de se dĂ©placer dans l’ocĂ©an, de se nourrir ou encore de se reproduire. Sur terre, ses organes et ses os crouleraient sous son poids.
    Il y a des millions d’annĂ©es, des animaux bien plus impressionnants encore ont vĂ©cu sur notre planĂšte. Des animaux qui, s’ils Ă©taient encore prĂ©sents aujourd’hui, changeraient le visage de la Terre. Ces titans d’un autre monde ont rĂ©ussi Ă  survivre durant des millions d’annĂ©es. Ils se sont fait une place dans le cycle de la vie et ont marquĂ© l’histoire de la planĂšte.
    Ce qui est tout Ă  fait surprenant, c’est que contrairement Ă  la baleine, ils ne vivaient pas tous dans l’eau. Certains ont foulĂ© le sol terrestre, d’autres sont mĂȘme parvenus Ă  dompter le ciel !
    Quels Ă©taient ces animaux ? À quoi ressemblaient-ils ? Comment leur squelette pouvait-il supporter un tel poids ? Comment leur morphologie leur permettait-elle de se dĂ©placer malgrĂ© des mensurations aussi extraordinaires, que ce soit dans l’eau, sur terre et mĂȘme dans les airs ? Comment leur mĂ©tabolisme leur permettait-il de survivre ? Quel est le plus gros animal de tous les temps ?




    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


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    đŸ’„ Le Monde OubliĂ© des GĂ©ants PrĂ©historiques :
    ‱ Commençons tout d’abord par nous familiariser avec notre nouvel environnement. Nous avons un paysage un peu marĂ©cageux qui se dessine devant nous avec des plantes telles que les Rhynia, des buissons Rellimia ou encore des lycopodes Leclercquia. Au loin se trouvent les arbres les plus hauts de cette Ă©poque. Celui que tu vois lĂ , c’est un Archaeopteris. Il peut atteindre prĂšs de 40 mĂštres de haut. Il pourrait s’apparenter Ă  nos sapins actuels. Le calme et la sĂ©rĂ©nitĂ© semblent rĂ©gner. Tout semble paisible.
    Sa virtuosité aérienne en fait une redoutable prédatrice, car elle vole plus vite que la plupart de ses proies, elle peut changer subitement de cap, réaliser une marche arriÚre ou faire du sur place grùce à ses quatre ailes capables de bouger de maniÚre indépendante.
    Notre Meganeura est loin d’atteindre la vitesse de pointe de 90 km/h de nos libellules modernes, cependant, elle est presque 5 à 7 fois plus grosse.
    Cette libellule est dotĂ©e de deux paires d’ailes. La plus grande de ces deux paires peut atteindre entre 70 et 75 cm d’envergure. Pour te donner un Ă©lĂ©ment de comparaison, la distance entre ses deux ailes est Ă  quelque chose prĂšs la mĂȘme que celle qui sĂ©pare les deux extrĂ©mitĂ©s des ailes de l’épervier brun, un rapace spĂ©cialisĂ© dans la capture d’oiseaux, de petits mammifĂšres, de lĂ©zards et de grenouilles.
    Les mosasaures font partie des grands reptiles marins ayant vĂ©cu au CrĂ©tacĂ©. La plupart des membres de cette famille hors norme prĂ©sentent des dimensions assez exceptionnelles. Mais, le plus grand d’entre eux est Mosasaurus. Long de 18 mĂštres, il terrorisait les mers de la planĂšte.


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    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 03:10 - Sur la terre des GĂ©ants
    - 04:46 - Les insectes géants
    - 05:26 - Meganeura
    - 12:03 - Arthropleura
    - 14:24 - Jaekelopterus rhenaniae
    - 16:10 - Les géants des mers
    - 16:30 - Shonisaurus
    - 17:53 - Pliosaurus
    - 21:32 - Mosasaurus
    - 22:57 - Titanoboa
    - 26:12 - MĂ©galodon
    - 28:53 - Baleine Bleue
    - 32:00 - Les géants terrestres
    - 32:13 - Spinosaurus
    - 37:14 - Le Futalognkosaurus et l’Alamosaurus
    - 39:54 - Le Patagotitan et le Notocolossus
    - 43:02 - L’Argentinosaurus
    - 47:06 - Giganotosaurus carolinii
    - 51:03 - Mapusaurus
    - 53:30 - Titanoceratops
    - 55:44 - Magnapaulia
    - 56:55 - Paraceratherium
    - 59:45 - Les géants des airs
    - 01:00:29 - Quetzalcoatlus
    - 01:03:54 - Hatzegopteryx thambema
    - 01:05:34 - L’ornithocheirus
    - 01:07:23 - Pelagornis sanderci


    Orbinea is an official channel affiliated to the network ©Orbinea Studio

  • 🌍 À l’heure oĂč nous sommes capables de percevoir l’infiniment petit, des organismes microscopiques tels que les microbes, les acariens ou les bactĂ©ries, que savons-nous des gĂ©ants qui ont foulĂ© la terre de notre planĂšte ?
    L’élĂ©phant, le rhinocĂ©ros, la girafe, l’ours brun ou la baleine bleue font partie des animaux les plus grands et les plus gros de notre Ăšre. Ces animaux, aussi grands ou imposants soient-ils, sont parvenus Ă  survivre dans leur environnement et Ă  dĂ©velopper des compĂ©tences d’adaptation extraordinaire pour se servir de leur dimension hors norme comme d’un atout.
    C’est invraisemblable de se dire que la baleine bleue, qui se positionne sur la plus haute marche du podium, peut mesurer plus de 30 mĂštres et peser jusqu’à 170 tonnes. Si elle est capable de se dĂ©placer malgrĂ© des mensurations aussi vertigineuses, c’est uniquement parce qu’elle Ă©volue dans un milieu aquatique. La portance de l’eau lui permet de supporter son propre poids, de se dĂ©placer dans l’ocĂ©an, de se nourrir ou encore de se reproduire. Sur terre, ses organes et ses os crouleraient sous son poids.
    Il y a des millions d’annĂ©es, des animaux bien plus impressionnants encore ont vĂ©cu sur notre planĂšte. Des animaux qui, s’ils Ă©taient encore prĂ©sents aujourd’hui, changeraient le visage de la Terre. Ces titans d’un autre monde ont rĂ©ussi Ă  survivre durant des millions d’annĂ©es. Ils se sont fait une place dans le cycle de la vie et ont marquĂ© l’histoire de la planĂšte.
    Ce qui est tout Ă  fait surprenant, c’est que contrairement Ă  la baleine, ils ne vivaient pas tous dans l’eau. Certains ont foulĂ© le sol terrestre, d’autres sont mĂȘme parvenus Ă  dompter le ciel !
    Quels Ă©taient ces animaux ? À quoi ressemblaient-ils ? Comment leur squelette pouvait-il supporter un tel poids ? Comment leur morphologie leur permettait-elle de se dĂ©placer malgrĂ© des mensurations aussi extraordinaires, que ce soit dans l’eau, sur terre et mĂȘme dans les airs ? Comment leur mĂ©tabolisme leur permettait-il de survivre ? Quel est le plus gros animal de tous les temps ?




    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


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    đŸ’„ Le Monde OubliĂ© des GĂ©ants PrĂ©historiques :
    ‱ Commençons tout d’abord par nous familiariser avec notre nouvel environnement. Nous avons un paysage un peu marĂ©cageux qui se dessine devant nous avec des plantes telles que les Rhynia, des buissons Rellimia ou encore des lycopodes Leclercquia. Au loin se trouvent les arbres les plus hauts de cette Ă©poque. Celui que tu vois lĂ , c’est un Archaeopteris. Il peut atteindre prĂšs de 40 mĂštres de haut. Il pourrait s’apparenter Ă  nos sapins actuels. Le calme et la sĂ©rĂ©nitĂ© semblent rĂ©gner. Tout semble paisible.
    Sa virtuosité aérienne en fait une redoutable prédatrice, car elle vole plus vite que la plupart de ses proies, elle peut changer subitement de cap, réaliser une marche arriÚre ou faire du sur place grùce à ses quatre ailes capables de bouger de maniÚre indépendante.
    Notre Meganeura est loin d’atteindre la vitesse de pointe de 90 km/h de nos libellules modernes, cependant, elle est presque 5 à 7 fois plus grosse.
    Cette libellule est dotĂ©e de deux paires d’ailes. La plus grande de ces deux paires peut atteindre entre 70 et 75 cm d’envergure. Pour te donner un Ă©lĂ©ment de comparaison, la distance entre ses deux ailes est Ă  quelque chose prĂšs la mĂȘme que celle qui sĂ©pare les deux extrĂ©mitĂ©s des ailes de l’épervier brun, un rapace spĂ©cialisĂ© dans la capture d’oiseaux, de petits mammifĂšres, de lĂ©zards et de grenouilles.
    Les mosasaures font partie des grands reptiles marins ayant vĂ©cu au CrĂ©tacĂ©. La plupart des membres de cette famille hors norme prĂ©sentent des dimensions assez exceptionnelles. Mais, le plus grand d’entre eux est Mosasaurus. Long de 18 mĂštres, il terrorisait les mers de la planĂšte.


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    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 03:10 - Sur la terre des GĂ©ants
    - 04:46 - Les insectes géants
    - 05:26 - Meganeura
    - 12:03 - Arthropleura
    - 14:24 - Jaekelopterus rhenaniae
    - 16:10 - Les géants des mers
    - 16:30 - Shonisaurus
    - 17:53 - Pliosaurus
    - 21:32 - Mosasaurus
    - 22:57 - Titanoboa
    - 26:12 - MĂ©galodon
    - 28:53 - Baleine Bleue
    - 32:00 - Les géants terrestres
    - 32:13 - Spinosaurus
    - 37:14 - Le Futalognkosaurus et l’Alamosaurus
    - 39:54 - Le Patagotitan et le Notocolossus
    - 43:02 - L’Argentinosaurus
    - 47:06 - Giganotosaurus carolinii
    - 51:03 - Mapusaurus
    - 53:30 - Titanoceratops
    - 55:44 - Magnapaulia
    - 56:55 - Paraceratherium
    - 59:45 - Les géants des airs
    - 01:00:29 - Quetzalcoatlus
    - 01:03:54 - Hatzegopteryx thambema
    - 01:05:34 - L’ornithocheirus
    - 01:07:23 - Pelagornis sanderci


    Orbinea is an official channel affiliated to the network ©Orbinea Studio

  • 🌍 Vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ  demandĂ© sur quoi reposent les fondements de notre rĂ©alitĂ© ?
    Et si je vous disais que le monde qui nous entoure est régi par des particules mystérieuses et des dimensions invisibles

    Me croiriez-vous ?
    Rien n’est moins sĂ»r

    Pourtant, la nature des forces et des éléments qui façonnent notre univers nous est inconnue.
    Certes, les avancĂ©es scientifiques des siĂšcles derniers nous ont permis de comprendre en dĂ©tail les Ă©vĂšnements qui se dĂ©roulent Ă  l’échelle macroscopique.
    Mais lorsque l’on s’aventure Ă  de plus petites Ă©chelles, c’est comme si nous entrions dans une rĂ©alitĂ© parallĂšle, dont le fonctionnement nous Ă©chappe.
    Dans ce monde de l’infiniment petit, les lois de la physique et de la relativitĂ© que nous connaissons n’ont plus cours.
    À la place, on y trouve des particules Ă©tranges, parfois invisibles, qui interagissent de maniĂšre si mystĂ©rieuse que l’on peine Ă  croire qu’elles fonctionnent ainsi.
    Physique quantique, thĂ©orie des cordes, supersymĂ©trie, principe d’incertitude

    Autant de vocabulaire qui tente de décrire les mécanismes de cette réalité invisible pour en faciliter sa compréhension.


    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


    -------------------------

    đŸ’„Voyage vers l'Infiniment Petit :
    ‱ Chaque dĂ©couverte soulevant irrĂ©mĂ©diablement son lot de questions

    En cherchant Ă  sonder le monde microscopique, les scientifiques ont tout de mĂȘme pu s’aventurer trĂšs loin dans ce que la nature a de plus petit.
    S’il y a de ça quelques dĂ©cennies, nous pensions que les atomes Ă©taient des briques insĂ©cables composant la matiĂšre, nous savons aujourd’hui que ces Ă©lĂ©ments abritent un incroyable bestiaire de particules.
    Quarks, gluons, boson de Higgs, neutrinos, photons

    Il y a de quoi avoir le vertige !
    Dire que ces éléments sont minuscules est un pur euphémisme.
    Pour le comprendre, faisons une comparaison d’échelle.
    Les observations du cosmos nous indiquent que le diamĂštre de l’univers observable est d’environ 93 milliards d’annĂ©es-lumiĂšre.
    Cet univers compterait entre 100 et 200 milliards de galaxies.
    De fait, notre voie lactĂ©e n’est qu’une minuscule goutte d’eau au sein d’un ocĂ©an cosmique.
    Pourtant, de notre point de vue, ses dimensions sont démesurées : prÚs de 53 000 années-lumiÚre.
    Une taille suffisante pour abriter entre 200 et 400 milliards d'Ă©toiles, et sans doute plus de 100 milliards de planĂštes

    Parmi ces Ă©toiles, il y a notre soleil : prĂšs de 700 000 km de rayon.
    Soit environ 109 fois le diamĂštre de la Terre.
    Notre belle planÚte bleue, gigantesque à nos yeux, est en réalité invisible devant ceux du cosmos.
    Car si le systĂšme solaire Ă©tait une ville d’une vingtaine de kilomĂštres, la Terre ne serait guĂšre plus qu’un grain de raisin.
    Et pourtant, c’est prĂšs de 8 milliards d’ĂȘtres humains qui vivent sur cette derniĂšre.
    Mais encore une fois, les apparences sont trompeuses, car l’homme est bien loin d’occuper tout l’espace disponible sur Terre.
    Si nous regroupions l’ensemble des Hommes qui vivent actuellement, ils tiendraient sur une surface Ă©quivalente Ă  la ville de Los Angeles

    Ainsi, en comparaison d’une planùte tellurique de taille modeste, l’homme est un grain de sable.
    Si cette comparaison d’échelle vous donne un lĂ©ger mal de tĂȘte, attendez donc la suite.
    Car il est possible d’aller bien plus loin.
    En effet, chaque ĂȘtre humain, aussi microscopique soit-il face au cosmos, est constituĂ© d’environ 30 000 milliards de cellules.
    Et ces petites cellules, observables uniquement au microscope, sont elles-mĂȘmes constituĂ©es de 100 000 milliards d’atomes !
    Ce chiffre varie grandement d’une cellule Ă  l’autre, mais il reste complĂštement dĂ©mesurĂ©.
    Attendez, nous pouvons encore aller au-delà

    En observant le cƓur des atomes, on constate avec stupeur que ces derniers sont constituĂ©s Ă  99,9%... de vide !
    Nous pouvons le dire : la matiÚre est donc théoriquement constituée de néant !
    Cela parait fou, mais dans ce nĂ©ant, se cachent d’infimes Ă©lĂ©ments du monde quantique qui donnent vie Ă  la rĂ©alitĂ© que nous connaissons.
    Et, bien que nous soyons constituĂ©s d’atomes, leur nature profonde nous parait plus distante encore que les confins de l’univers observable.
    Ainsi, l’infiniment petit recùle bien des mystùres.
    PrĂ©parez-vous donc Ă  voyager au cƓur de la matiĂšre !
    Ensemble, nous allons tenter de percer ses secrets en regardant littĂ©ralement, au plus profond de nous-mĂȘmes




    -------------------------


    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 05:29 - Le monde macroscopique
    - 19:00 - PlongĂ© au cƓur des atomes
    - 31:46 - Les particules subatomiques
    - 35:28 - Les quarks
    - 43:26 - Les leptons
    - 45:29 - Les bosons
    - 49:24 - Le modĂšle standard
    - 56:58 - Le boson de Higgs
    - 01:01:18 - Les mystĂšres de la physique quantique
    - 01:09:44 - Théorie des cordes
    - 01:14:55 - La supersymétrie
    - 01:17:40 - Théorie quantique à boucles


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  • 🌍 Vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ  demandĂ© sur quoi reposent les fondements de notre rĂ©alitĂ© ?
    Et si je vous disais que le monde qui nous entoure est régi par des particules mystérieuses et des dimensions invisibles

    Me croiriez-vous ?
    Rien n’est moins sĂ»r

    Pourtant, la nature des forces et des éléments qui façonnent notre univers nous est inconnue.
    Certes, les avancĂ©es scientifiques des siĂšcles derniers nous ont permis de comprendre en dĂ©tail les Ă©vĂšnements qui se dĂ©roulent Ă  l’échelle macroscopique.
    Mais lorsque l’on s’aventure Ă  de plus petites Ă©chelles, c’est comme si nous entrions dans une rĂ©alitĂ© parallĂšle, dont le fonctionnement nous Ă©chappe.
    Dans ce monde de l’infiniment petit, les lois de la physique et de la relativitĂ© que nous connaissons n’ont plus cours.
    À la place, on y trouve des particules Ă©tranges, parfois invisibles, qui interagissent de maniĂšre si mystĂ©rieuse que l’on peine Ă  croire qu’elles fonctionnent ainsi.
    Physique quantique, thĂ©orie des cordes, supersymĂ©trie, principe d’incertitude

    Autant de vocabulaire qui tente de décrire les mécanismes de cette réalité invisible pour en faciliter sa compréhension.


    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


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    đŸ’„Voyage vers l'Infiniment Petit :
    ‱ Chaque dĂ©couverte soulevant irrĂ©mĂ©diablement son lot de questions

    En cherchant Ă  sonder le monde microscopique, les scientifiques ont tout de mĂȘme pu s’aventurer trĂšs loin dans ce que la nature a de plus petit.
    S’il y a de ça quelques dĂ©cennies, nous pensions que les atomes Ă©taient des briques insĂ©cables composant la matiĂšre, nous savons aujourd’hui que ces Ă©lĂ©ments abritent un incroyable bestiaire de particules.
    Quarks, gluons, boson de Higgs, neutrinos, photons

    Il y a de quoi avoir le vertige !
    Dire que ces éléments sont minuscules est un pur euphémisme.
    Pour le comprendre, faisons une comparaison d’échelle.
    Les observations du cosmos nous indiquent que le diamĂštre de l’univers observable est d’environ 93 milliards d’annĂ©es-lumiĂšre.
    Cet univers compterait entre 100 et 200 milliards de galaxies.
    De fait, notre voie lactĂ©e n’est qu’une minuscule goutte d’eau au sein d’un ocĂ©an cosmique.
    Pourtant, de notre point de vue, ses dimensions sont démesurées : prÚs de 53 000 années-lumiÚre.
    Une taille suffisante pour abriter entre 200 et 400 milliards d'Ă©toiles, et sans doute plus de 100 milliards de planĂštes

    Parmi ces Ă©toiles, il y a notre soleil : prĂšs de 700 000 km de rayon.
    Soit environ 109 fois le diamĂštre de la Terre.
    Notre belle planÚte bleue, gigantesque à nos yeux, est en réalité invisible devant ceux du cosmos.
    Car si le systĂšme solaire Ă©tait une ville d’une vingtaine de kilomĂštres, la Terre ne serait guĂšre plus qu’un grain de raisin.
    Et pourtant, c’est prĂšs de 8 milliards d’ĂȘtres humains qui vivent sur cette derniĂšre.
    Mais encore une fois, les apparences sont trompeuses, car l’homme est bien loin d’occuper tout l’espace disponible sur Terre.
    Si nous regroupions l’ensemble des Hommes qui vivent actuellement, ils tiendraient sur une surface Ă©quivalente Ă  la ville de Los Angeles

    Ainsi, en comparaison d’une planùte tellurique de taille modeste, l’homme est un grain de sable.
    Si cette comparaison d’échelle vous donne un lĂ©ger mal de tĂȘte, attendez donc la suite.
    Car il est possible d’aller bien plus loin.
    En effet, chaque ĂȘtre humain, aussi microscopique soit-il face au cosmos, est constituĂ© d’environ 30 000 milliards de cellules.
    Et ces petites cellules, observables uniquement au microscope, sont elles-mĂȘmes constituĂ©es de 100 000 milliards d’atomes !
    Ce chiffre varie grandement d’une cellule Ă  l’autre, mais il reste complĂštement dĂ©mesurĂ©.
    Attendez, nous pouvons encore aller au-delà

    En observant le cƓur des atomes, on constate avec stupeur que ces derniers sont constituĂ©s Ă  99,9%... de vide !
    Nous pouvons le dire : la matiÚre est donc théoriquement constituée de néant !
    Cela parait fou, mais dans ce nĂ©ant, se cachent d’infimes Ă©lĂ©ments du monde quantique qui donnent vie Ă  la rĂ©alitĂ© que nous connaissons.
    Et, bien que nous soyons constituĂ©s d’atomes, leur nature profonde nous parait plus distante encore que les confins de l’univers observable.
    Ainsi, l’infiniment petit recùle bien des mystùres.
    PrĂ©parez-vous donc Ă  voyager au cƓur de la matiĂšre !
    Ensemble, nous allons tenter de percer ses secrets en regardant littĂ©ralement, au plus profond de nous-mĂȘmes




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    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 05:29 - Le monde macroscopique
    - 19:00 - PlongĂ© au cƓur des atomes
    - 31:46 - Les particules subatomiques
    - 35:28 - Les quarks
    - 43:26 - Les leptons
    - 45:29 - Les bosons
    - 49:24 - Le modĂšle standard
    - 56:58 - Le boson de Higgs
    - 01:01:18 - Les mystĂšres de la physique quantique
    - 01:09:44 - Théorie des cordes
    - 01:14:55 - La supersymétrie
    - 01:17:40 - Théorie quantique à boucles


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    Et si je vous disais que le monde qui nous entoure est régi par des particules mystérieuses et des dimensions invisibles

    Me croiriez-vous ?
    Rien n’est moins sĂ»r

    Pourtant, la nature des forces et des éléments qui façonnent notre univers nous est inconnue.
    Certes, les avancĂ©es scientifiques des siĂšcles derniers nous ont permis de comprendre en dĂ©tail les Ă©vĂšnements qui se dĂ©roulent Ă  l’échelle macroscopique.
    Mais lorsque l’on s’aventure Ă  de plus petites Ă©chelles, c’est comme si nous entrions dans une rĂ©alitĂ© parallĂšle, dont le fonctionnement nous Ă©chappe.
    Dans ce monde de l’infiniment petit, les lois de la physique et de la relativitĂ© que nous connaissons n’ont plus cours.
    À la place, on y trouve des particules Ă©tranges, parfois invisibles, qui interagissent de maniĂšre si mystĂ©rieuse que l’on peine Ă  croire qu’elles fonctionnent ainsi.
    Physique quantique, thĂ©orie des cordes, supersymĂ©trie, principe d’incertitude

    Autant de vocabulaire qui tente de décrire les mécanismes de cette réalité invisible pour en faciliter sa compréhension.


    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


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    đŸ’„Voyage vers l'Infiniment Petit :
    ‱ Chaque dĂ©couverte soulevant irrĂ©mĂ©diablement son lot de questions

    En cherchant Ă  sonder le monde microscopique, les scientifiques ont tout de mĂȘme pu s’aventurer trĂšs loin dans ce que la nature a de plus petit.
    S’il y a de ça quelques dĂ©cennies, nous pensions que les atomes Ă©taient des briques insĂ©cables composant la matiĂšre, nous savons aujourd’hui que ces Ă©lĂ©ments abritent un incroyable bestiaire de particules.
    Quarks, gluons, boson de Higgs, neutrinos, photons

    Il y a de quoi avoir le vertige !
    Dire que ces éléments sont minuscules est un pur euphémisme.
    Pour le comprendre, faisons une comparaison d’échelle.
    Les observations du cosmos nous indiquent que le diamĂštre de l’univers observable est d’environ 93 milliards d’annĂ©es-lumiĂšre.
    Cet univers compterait entre 100 et 200 milliards de galaxies.
    De fait, notre voie lactĂ©e n’est qu’une minuscule goutte d’eau au sein d’un ocĂ©an cosmique.
    Pourtant, de notre point de vue, ses dimensions sont démesurées : prÚs de 53 000 années-lumiÚre.
    Une taille suffisante pour abriter entre 200 et 400 milliards d'Ă©toiles, et sans doute plus de 100 milliards de planĂštes

    Parmi ces Ă©toiles, il y a notre soleil : prĂšs de 700 000 km de rayon.
    Soit environ 109 fois le diamĂštre de la Terre.
    Notre belle planÚte bleue, gigantesque à nos yeux, est en réalité invisible devant ceux du cosmos.
    Car si le systĂšme solaire Ă©tait une ville d’une vingtaine de kilomĂštres, la Terre ne serait guĂšre plus qu’un grain de raisin.
    Et pourtant, c’est prĂšs de 8 milliards d’ĂȘtres humains qui vivent sur cette derniĂšre.
    Mais encore une fois, les apparences sont trompeuses, car l’homme est bien loin d’occuper tout l’espace disponible sur Terre.
    Si nous regroupions l’ensemble des Hommes qui vivent actuellement, ils tiendraient sur une surface Ă©quivalente Ă  la ville de Los Angeles

    Ainsi, en comparaison d’une planùte tellurique de taille modeste, l’homme est un grain de sable.
    Si cette comparaison d’échelle vous donne un lĂ©ger mal de tĂȘte, attendez donc la suite.
    Car il est possible d’aller bien plus loin.
    En effet, chaque ĂȘtre humain, aussi microscopique soit-il face au cosmos, est constituĂ© d’environ 30 000 milliards de cellules.
    Et ces petites cellules, observables uniquement au microscope, sont elles-mĂȘmes constituĂ©es de 100 000 milliards d’atomes !
    Ce chiffre varie grandement d’une cellule Ă  l’autre, mais il reste complĂštement dĂ©mesurĂ©.
    Attendez, nous pouvons encore aller au-delà

    En observant le cƓur des atomes, on constate avec stupeur que ces derniers sont constituĂ©s Ă  99,9%... de vide !
    Nous pouvons le dire : la matiÚre est donc théoriquement constituée de néant !
    Cela parait fou, mais dans ce nĂ©ant, se cachent d’infimes Ă©lĂ©ments du monde quantique qui donnent vie Ă  la rĂ©alitĂ© que nous connaissons.
    Et, bien que nous soyons constituĂ©s d’atomes, leur nature profonde nous parait plus distante encore que les confins de l’univers observable.
    Ainsi, l’infiniment petit recùle bien des mystùres.
    PrĂ©parez-vous donc Ă  voyager au cƓur de la matiĂšre !
    Ensemble, nous allons tenter de percer ses secrets en regardant littĂ©ralement, au plus profond de nous-mĂȘmes




    -------------------------


    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 05:29 - Le monde macroscopique
    - 19:00 - PlongĂ© au cƓur des atomes
    - 31:46 - Les particules subatomiques
    - 35:28 - Les quarks
    - 43:26 - Les leptons
    - 45:29 - Les bosons
    - 49:24 - Le modĂšle standard
    - 56:58 - Le boson de Higgs
    - 01:01:18 - Les mystĂšres de la physique quantique
    - 01:09:44 - Théorie des cordes
    - 01:14:55 - La supersymétrie
    - 01:17:40 - Théorie quantique à boucles


    Orbinea is an official channel affiliated to the network ©Orbinea Studio

  • 🌍 Vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ  demandĂ© sur quoi reposent les fondements de notre rĂ©alitĂ© ?
    Et si je vous disais que le monde qui nous entoure est régi par des particules mystérieuses et des dimensions invisibles

    Me croiriez-vous ?
    Rien n’est moins sĂ»r

    Pourtant, la nature des forces et des éléments qui façonnent notre univers nous est inconnue.
    Certes, les avancĂ©es scientifiques des siĂšcles derniers nous ont permis de comprendre en dĂ©tail les Ă©vĂšnements qui se dĂ©roulent Ă  l’échelle macroscopique.
    Mais lorsque l’on s’aventure Ă  de plus petites Ă©chelles, c’est comme si nous entrions dans une rĂ©alitĂ© parallĂšle, dont le fonctionnement nous Ă©chappe.
    Dans ce monde de l’infiniment petit, les lois de la physique et de la relativitĂ© que nous connaissons n’ont plus cours.
    À la place, on y trouve des particules Ă©tranges, parfois invisibles, qui interagissent de maniĂšre si mystĂ©rieuse que l’on peine Ă  croire qu’elles fonctionnent ainsi.
    Physique quantique, thĂ©orie des cordes, supersymĂ©trie, principe d’incertitude

    Autant de vocabulaire qui tente de décrire les mécanismes de cette réalité invisible pour en faciliter sa compréhension.


    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


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    đŸ’„Voyage vers l'Infiniment Petit :
    ‱ Chaque dĂ©couverte soulevant irrĂ©mĂ©diablement son lot de questions

    En cherchant Ă  sonder le monde microscopique, les scientifiques ont tout de mĂȘme pu s’aventurer trĂšs loin dans ce que la nature a de plus petit.
    S’il y a de ça quelques dĂ©cennies, nous pensions que les atomes Ă©taient des briques insĂ©cables composant la matiĂšre, nous savons aujourd’hui que ces Ă©lĂ©ments abritent un incroyable bestiaire de particules.
    Quarks, gluons, boson de Higgs, neutrinos, photons

    Il y a de quoi avoir le vertige !
    Dire que ces éléments sont minuscules est un pur euphémisme.
    Pour le comprendre, faisons une comparaison d’échelle.
    Les observations du cosmos nous indiquent que le diamĂštre de l’univers observable est d’environ 93 milliards d’annĂ©es-lumiĂšre.
    Cet univers compterait entre 100 et 200 milliards de galaxies.
    De fait, notre voie lactĂ©e n’est qu’une minuscule goutte d’eau au sein d’un ocĂ©an cosmique.
    Pourtant, de notre point de vue, ses dimensions sont démesurées : prÚs de 53 000 années-lumiÚre.
    Une taille suffisante pour abriter entre 200 et 400 milliards d'Ă©toiles, et sans doute plus de 100 milliards de planĂštes

    Parmi ces Ă©toiles, il y a notre soleil : prĂšs de 700 000 km de rayon.
    Soit environ 109 fois le diamĂštre de la Terre.
    Notre belle planÚte bleue, gigantesque à nos yeux, est en réalité invisible devant ceux du cosmos.
    Car si le systĂšme solaire Ă©tait une ville d’une vingtaine de kilomĂštres, la Terre ne serait guĂšre plus qu’un grain de raisin.
    Et pourtant, c’est prĂšs de 8 milliards d’ĂȘtres humains qui vivent sur cette derniĂšre.
    Mais encore une fois, les apparences sont trompeuses, car l’homme est bien loin d’occuper tout l’espace disponible sur Terre.
    Si nous regroupions l’ensemble des Hommes qui vivent actuellement, ils tiendraient sur une surface Ă©quivalente Ă  la ville de Los Angeles

    Ainsi, en comparaison d’une planùte tellurique de taille modeste, l’homme est un grain de sable.
    Si cette comparaison d’échelle vous donne un lĂ©ger mal de tĂȘte, attendez donc la suite.
    Car il est possible d’aller bien plus loin.
    En effet, chaque ĂȘtre humain, aussi microscopique soit-il face au cosmos, est constituĂ© d’environ 30 000 milliards de cellules.
    Et ces petites cellules, observables uniquement au microscope, sont elles-mĂȘmes constituĂ©es de 100 000 milliards d’atomes !
    Ce chiffre varie grandement d’une cellule Ă  l’autre, mais il reste complĂštement dĂ©mesurĂ©.
    Attendez, nous pouvons encore aller au-delà

    En observant le cƓur des atomes, on constate avec stupeur que ces derniers sont constituĂ©s Ă  99,9%... de vide !
    Nous pouvons le dire : la matiÚre est donc théoriquement constituée de néant !
    Cela parait fou, mais dans ce nĂ©ant, se cachent d’infimes Ă©lĂ©ments du monde quantique qui donnent vie Ă  la rĂ©alitĂ© que nous connaissons.
    Et, bien que nous soyons constituĂ©s d’atomes, leur nature profonde nous parait plus distante encore que les confins de l’univers observable.
    Ainsi, l’infiniment petit recùle bien des mystùres.
    PrĂ©parez-vous donc Ă  voyager au cƓur de la matiĂšre !
    Ensemble, nous allons tenter de percer ses secrets en regardant littĂ©ralement, au plus profond de nous-mĂȘmes




    -------------------------


    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 05:29 - Le monde macroscopique
    - 19:00 - PlongĂ© au cƓur des atomes
    - 31:46 - Les particules subatomiques
    - 35:28 - Les quarks
    - 43:26 - Les leptons
    - 45:29 - Les bosons
    - 49:24 - Le modĂšle standard
    - 56:58 - Le boson de Higgs
    - 01:01:18 - Les mystĂšres de la physique quantique
    - 01:09:44 - Théorie des cordes
    - 01:14:55 - La supersymétrie
    - 01:17:40 - Théorie quantique à boucles


    Orbinea is an official channel affiliated to the network ©Orbinea Studio

  • 🌍 Vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ  demandĂ© sur quoi reposent les fondements de notre rĂ©alitĂ© ?
    Et si je vous disais que le monde qui nous entoure est régi par des particules mystérieuses et des dimensions invisibles

    Me croiriez-vous ?
    Rien n’est moins sĂ»r

    Pourtant, la nature des forces et des éléments qui façonnent notre univers nous est inconnue.
    Certes, les avancĂ©es scientifiques des siĂšcles derniers nous ont permis de comprendre en dĂ©tail les Ă©vĂšnements qui se dĂ©roulent Ă  l’échelle macroscopique.
    Mais lorsque l’on s’aventure Ă  de plus petites Ă©chelles, c’est comme si nous entrions dans une rĂ©alitĂ© parallĂšle, dont le fonctionnement nous Ă©chappe.
    Dans ce monde de l’infiniment petit, les lois de la physique et de la relativitĂ© que nous connaissons n’ont plus cours.
    À la place, on y trouve des particules Ă©tranges, parfois invisibles, qui interagissent de maniĂšre si mystĂ©rieuse que l’on peine Ă  croire qu’elles fonctionnent ainsi.
    Physique quantique, thĂ©orie des cordes, supersymĂ©trie, principe d’incertitude

    Autant de vocabulaire qui tente de décrire les mécanismes de cette réalité invisible pour en faciliter sa compréhension.


    đŸ”„ Pour rappel, les vidĂ©os sont publiĂ©es les DIMANCHES Ă  18H00.


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    đŸ’„Voyage vers l'Infiniment Petit :
    ‱ Chaque dĂ©couverte soulevant irrĂ©mĂ©diablement son lot de questions

    En cherchant Ă  sonder le monde microscopique, les scientifiques ont tout de mĂȘme pu s’aventurer trĂšs loin dans ce que la nature a de plus petit.
    S’il y a de ça quelques dĂ©cennies, nous pensions que les atomes Ă©taient des briques insĂ©cables composant la matiĂšre, nous savons aujourd’hui que ces Ă©lĂ©ments abritent un incroyable bestiaire de particules.
    Quarks, gluons, boson de Higgs, neutrinos, photons

    Il y a de quoi avoir le vertige !
    Dire que ces éléments sont minuscules est un pur euphémisme.
    Pour le comprendre, faisons une comparaison d’échelle.
    Les observations du cosmos nous indiquent que le diamĂštre de l’univers observable est d’environ 93 milliards d’annĂ©es-lumiĂšre.
    Cet univers compterait entre 100 et 200 milliards de galaxies.
    De fait, notre voie lactĂ©e n’est qu’une minuscule goutte d’eau au sein d’un ocĂ©an cosmique.
    Pourtant, de notre point de vue, ses dimensions sont démesurées : prÚs de 53 000 années-lumiÚre.
    Une taille suffisante pour abriter entre 200 et 400 milliards d'Ă©toiles, et sans doute plus de 100 milliards de planĂštes

    Parmi ces Ă©toiles, il y a notre soleil : prĂšs de 700 000 km de rayon.
    Soit environ 109 fois le diamĂštre de la Terre.
    Notre belle planÚte bleue, gigantesque à nos yeux, est en réalité invisible devant ceux du cosmos.
    Car si le systĂšme solaire Ă©tait une ville d’une vingtaine de kilomĂštres, la Terre ne serait guĂšre plus qu’un grain de raisin.
    Et pourtant, c’est prĂšs de 8 milliards d’ĂȘtres humains qui vivent sur cette derniĂšre.
    Mais encore une fois, les apparences sont trompeuses, car l’homme est bien loin d’occuper tout l’espace disponible sur Terre.
    Si nous regroupions l’ensemble des Hommes qui vivent actuellement, ils tiendraient sur une surface Ă©quivalente Ă  la ville de Los Angeles

    Ainsi, en comparaison d’une planùte tellurique de taille modeste, l’homme est un grain de sable.
    Si cette comparaison d’échelle vous donne un lĂ©ger mal de tĂȘte, attendez donc la suite.
    Car il est possible d’aller bien plus loin.
    En effet, chaque ĂȘtre humain, aussi microscopique soit-il face au cosmos, est constituĂ© d’environ 30 000 milliards de cellules.
    Et ces petites cellules, observables uniquement au microscope, sont elles-mĂȘmes constituĂ©es de 100 000 milliards d’atomes !
    Ce chiffre varie grandement d’une cellule Ă  l’autre, mais il reste complĂštement dĂ©mesurĂ©.
    Attendez, nous pouvons encore aller au-delà

    En observant le cƓur des atomes, on constate avec stupeur que ces derniers sont constituĂ©s Ă  99,9%... de vide !
    Nous pouvons le dire : la matiÚre est donc théoriquement constituée de néant !
    Cela parait fou, mais dans ce nĂ©ant, se cachent d’infimes Ă©lĂ©ments du monde quantique qui donnent vie Ă  la rĂ©alitĂ© que nous connaissons.
    Et, bien que nous soyons constituĂ©s d’atomes, leur nature profonde nous parait plus distante encore que les confins de l’univers observable.
    Ainsi, l’infiniment petit recùle bien des mystùres.
    PrĂ©parez-vous donc Ă  voyager au cƓur de la matiĂšre !
    Ensemble, nous allons tenter de percer ses secrets en regardant littĂ©ralement, au plus profond de nous-mĂȘmes




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    🎬 Au programme aujourd'hui:
    - 00:00 - Introduction
    - 05:29 - Le monde macroscopique
    - 19:00 - PlongĂ© au cƓur des atomes
    - 31:46 - Les particules subatomiques
    - 35:28 - Les quarks
    - 43:26 - Les leptons
    - 45:29 - Les bosons
    - 49:24 - Le modĂšle standard
    - 56:58 - Le boson de Higgs
    - 01:01:18 - Les mystĂšres de la physique quantique
    - 01:09:44 - Théorie des cordes
    - 01:14:55 - La supersymétrie
    - 01:17:40 - Théorie quantique à boucles


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