Episodi
-
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
« Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans le ciel : puis viens et suis-moi » : dans l’Evangile selon saint Matthieu (19, 21), on le sait, en entendant cette parole de Jésus, le jeune homme riche s’en va, tout triste, car il a de grands biens. Deux siècles plus tard, en Egypte, un autre jeune homme riche, prénommé Antoine, entend le même appel. Sa réponse, radical, est à l’opposé. Saint Antoine le Grand vend les terres héritées de ses parents défunts et en distribue le produit aux nécessiteux. Puis il s’en va vivre en ermite, dans le désert de la Thébaïde afin de se retrouver seul avec Dieu. Mais, ce face-à-face, ce cœur-à-cœur qu’il appelle de ses vœux, est vitre troublé par les assauts du démon. Le choix de vie de saint Antoine le Grand, sa constance et sa piété lui attirent rapidement de nombreux disciples qui viennent lui demander conseils, règles et enseignements. Il recevra bientôt le titre de « Père des moines ».
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
Episodi mancanti?
-
« Ne cédons pas à la tristesse comme si nous périssions. Confiance et joie, nous sommes sauvés ! » : telle est une de ses maximes favorites. Aussitôt après sa mort en ermite à l’âge de 105 ans sur le mont Golzim près de la mer Rouge, devenu depuis mont Saint-Antoine, sa vie est écrite par son ami le père de l’Eglise et patriarche d’Alexandrie saint Athanase. Ce récit connaît un très grand succès et joue un rôle important dans la diffusion de la vie monastique, tant en Orient qu’en Occident. Fêté le 17 janvier quelques jours après saint Paul de Thèbes, le père des anachorètes (ermites), saint Antoine le Grand groupe des solitaires sous sa direction et leur donne une doctrine profonde, large et sûre, murie dans la solitude et la prière. En tant qu’un des premiers « Pères du désert », saint Antoine le Grand inspire de nombreux peintres, tel Jérôme Bosch, Matthias Grünewald, Pieter Brueghel, Paolo Véronèse ou l’écrivain Gustave Flaubert.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
Le 28 décembre 2022 pour le 4e centenaire de la mort de saint François de Sales (le 28 décembre 1622), le pape François consacre une lettre apostolique intitulé tout est à l’amour (Totum amoris est), revenant sur les points saillants de sa spiritualité ancrée dans la charité qui a inspiré de nombreuses sociétés religieuses. Ainsi la vénérable Caroline Carré de Malberg, épouse d’un officier militaire, mère de 4 enfants, est une femme engagée, fondatrice au XIXe siècle d'un mouvement original de femmes laïques au service de l'Eglise : les Filles de Saint François de Sales. Celles-ci vivent leur foi au jour le jour, sans prétentions extraordinaires. Un chemin de sainteté pour tous. La vénérable Caroline Carré de Malberg n'a pas recherché des choses extraordinaires mais elle a compris que c'est dans le quotidien de la vie, remis entre les mains de Dieu, et dans l'humilité que se joue l'extraordinaire de la rencontre de l'homme avec Dieu.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
« Rien par force, tout par amour ; il nous faut avoir patience avec tout le monde et premièrement avec nous même » telles sont les maximes de saint François de Sales, évêque de Genève au XVIIe s. et docteur de l’Eglise, méditées particulièrement par la vénérable Caroline Carré de Malberg. Epouse d'un officier à 20 ans, mère de famille dont un seul enfant survivra (mais meurt à 30 ans des suites d'un accident de cheval), très pieuse, elle fonde en 1872 avec l'abbé Chaumont une société de laïques : les Filles de Saint François de Sales. Le but de cette Petite Œuvre est de conduire à la sainteté évangélique des personnes vivant dans le monde, auxiliaires des prêtres dans leur ministère sacerdotal. C'est une école de formation continue et de conversion permanente en vue de l'apostolat.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
Reconnue vénérable dès 1909, son procès de béatification est en cours. Jeune lorraine pieuse élevée dans le couvent de la Visitation de Metz au milieu du XIXe siècle, elle épouse à 20 ans son cousin germain le capitaine Paul Carré de Malberg. A 33 ans, en 1872, surmontant les résistances tant de la société anticléricale de son époque que de la hiérarchie qui voit l'œuvre de cette femme d'un œil suspect, elle s'entoure de femmes au désir semblable au sien, et fonde, avec l'abbé Henri Chaumont, prêtre diocésain parisien, les Filles de Saint François de Sales. Sa vocation, sa vie ne sont pas sans épreuves. Elle perd ses 4 enfants, souffre de maladie, doit supporter un mari difficile. Mais tout cela ne l'arrête pas. Elle croit, fermement, que toutes et tous sont appelés à la sainteté. Elle a compris que c'est dans le quotidien que se joue la rencontre avec Dieu. Sa vie en est l'exemple.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
Déclarée vénérable le 10 mai 2014 par le Pape François, épouse et mère au cœur du XIXème siècle, Caroline Carré de Malberg est une belle figure de la Lorraine, qui donne naissance aux Sœurs de saint François de Sales. Issue du milieu de la bourgeoisie catholique, la vénérable Carré de Malberg, née Caroline Colchen, aurait pu avoir un destin tout à fait habituel. Celui d'une femme rangée, d'une épouse et d'une mère consciente que, pour elle, la voie à la sainteté passait d'abord et surtout par son devoir d'état. Sans renoncer à ses engagements familiaux, elle fait le choix d'une voie tout à fait singulière. Elle se lance dans l'apostolat laïc. Voici l'aventure d'une femme passionnée, non épargnée par la vie avec la mort de ses 3 enfants. Son ardeur pour Dieu, ses visions mystiques, vont lui faire ouvrir des chemins impensables pour cette communauté déjà propulsée en son temps vers l'Inde.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
L’adéquation de l’homme à sa fonction lui semble être la clé de tout épanouissement individuel et collectif. Entièrement dévoué à « sa mère », l’abbaye royale de Saint-Denis, Suger a trouvé son équilibre en s’identifiant toujours plus à l’institution qu’il a gouvernée comme abbé bénédictin pendant 28 ans. Pourtant c’est une personnalité médiévale complexe : dont il faut saisir la complexité. Avant tout oblat dès 10 ans puis moine bénédictin, ses talents d'orateur et de négociateur l’entraînent rapidement dans d'importantes ambassades en Europe et à la cour pontificale. Gestionnaire des possessions de Saint-Denis, il doit s'impliquer personnellement dans plusieurs guerres meurtrières, ce dont il garde toute sa vie le remord. Initiateur de l'art gothique en France, homme de Dieu, obsédé par l'usure du temps et de l'oubli, Suger veut faire de toute son action une "œuvre plus durable que le bronze", un témoignage pour l'avenir. Son œuvre écrite et son œuvre bâtie en sont, aujourd'hui encore, le symbole vivant.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
L’abbatiale de Saint-Denis dont Suger est l’abbé est à la fois une grande abbatiale bénédictine comme le Mont-Cassin ou Cluny et une église de pèlerinage comme Saint Pierre de Rome ou Saint Jacques de Compostelle. Elle est le lieu de départ de la IIème croisade prêchée par saint Bernard et exécutée par le roi de France Louis VII. Saint-Denis est devenu aussi le mausolée, monument symbolique de la monarchie française comme le panthéon des rois de Léon. Enfin Saint Denis est le modèle du nouvel art gothique. Véritable apôtre de la Lumière et passionné de la beauté, Suger se fait instructeur du pèlerin et diffuseur de la foi par l’image. Diplomate pour défendre son abbaye et la couronne de France, Suger est appelé comme régent du royaume. Il est le fondateur de la tradition historiographique de Saint-Denis avec la Geste (Vie) de Louis VI et a donné une tâche civilisatrice à l’unification nationale centrée en puissance dans le domaine royal.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
Oblat, moine prêtre bénédictin à 20 ans, abbé à 42 ans de l’abbaye de Saint- Denis : c’est grand spirituel réformateur, soucieux de régularité dans la vie conventuelle. Pragmatique et excellent gestionnaire du temporel et agronome, Suger est également un grand administrateur des biens d’Eglise. Il a indiqué la philosophie de son action : « Comme nous ne pouvions ce que nous voulions, alors nous avons voulu ce que nous pouvions ». Mais Suger est surtout connu pour être le commanditaire de l’un des premiers chefs-d’œuvre de style gothique et un vrai philosophe de l’art, inspiré des écrits du Pseudo-Denys. Il a permis à l’art gothique de prendre conscience
de son esthétique. Il a conçu de vastes programmes d’art et il en a exposé le message spirituel en critique d’art et en iconographe.Droits image: © RCF Hauts de France
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
Conseiller de deux rois, régent du royaume pendant la deuxième croisade, « père de la Patrie » selon le roi Louis VII, couvert d’éloges par saint Bernard de Clairvaux docteur de l’Eglise et le pape qui lui rendent hommage pour ses qualités exceptionnelles. Telle est la gloire pour ce moine de modeste origine, à l’enfance studieuse et obscure, entré dans son plus jeune âge à l’abbaye de Saint-Denis à laquelle il a attaché sa longue vie. De toute son intelligence et de toutes ses forces, il travaille à la prospérité et à la gloire de son monastère. Pour lui, il lutte contre certains seigneurs, récupère les biens usurpés et modernise la gestion des domaines. Elu abbé en 1122 à 41 ans, il lance l’immense chantier de la basilique telle qu’elle existe encore aujourd’hui, se fait pionnier de l’art gothique et de la magie du vitrail.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
Albert Camus pensait qu'elle était "le plus grand esprit de notre temps". Figure étrange, surhumaine par certains aspects, qui attire et repousse en
même temps. On lui reconnaît une puissance intellectuelle exceptionnelle, une force morale digne des héros, un courage et un esprit de résistance hors pair, mais une intransigeance dans l'existence qui fait peur et qui s'accompagne d'une lucidité souvent prophétique. Jusqu’en 1938, la philosophe Simone Weil ne croit pas à la possibilité d’une expérience mystique. Plus tard, elle expliquera que jusqu’à cette date, elle n’a jamais cherché Dieu et jamais prié. Pourtant, un jour de cette année 1938, elle voit elle-même une certaine union au Christ, qu’elle décrit simplement en quelques mots : « « Le Christ lui-même est descendu et m’a prise […]. Dans cette soudaine emprise du Christ sur moi, ni les sens ni l’imagination n’ont eu aucune part ; j’ai seulement senti à travers la souffrance la présence d’un amour analogue à celui qu’on lit dans le sourire d’un être aimé. »Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
Ce que l'on a retenu de la philosophe française Simone Weil, c'est d'avoir quitté son poste de professeur agrégé de philosophie pour aller travailler à la chaîne, de 1934 à 1935. Soucieuse du sort des hommes humiliés, Simone Weil met un point d'honneur à parler de leur cause en connaissance de
cause, pour traduire leur souffrance sans jamais la trahir. Cette figure atypique et militante est dépositaire d'un or pur : l'unité de pensée et de vie. Son œuvre est nourriture pour l'âme, festin amoureux pour l'esprit. Simone Weil dérange, inspire et guide tous les chercheurs de vérité et de justice.
Cette extrême attention à l'autre et ce profond désir de vérité font de sa vie non seulement une grande aventure humaine mais aussi un authentique itinéraire spirituel. Car à qui cherche ardemment la vérité, il est donné de rencontrer un jour Celui qui est la Vérité : "Si on se détourne [du Christ] pour aller vers la vérité, on ne fera pas un long chemin sans tomber dans ses bras."
écrit-elle.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
Née à Paris et élevée par une famille aimante juive dans un complet agnosticisme, Simone Weil devient professeur agrégée de philosophie. Militante syndicaliste, passionnée par la politique et la révolution prolétarienne mais très critique du parti communiste, elle éprouve un sens aigu de la misère humaine face à l’oppression, à l’image de cette parole de Jésus dans l’Evangile selon saint Matthieu : « Heureux ceux qui ont faim et soif de justice ». Cela engendre en elle le plus vif sentiment de solidarité avec les pauvres et les persécutés : elle partage son salaire avec les chômeurs. A cette extrême attention à l'autre se joint un profond désir de vérité. En 1938 à 29 ans, alors qu’elle récite par cœur un poème anglican du XVIIe siècle intitulé Amour, elle bénéficie d’une expérience mystique de la présence de Jésus-Christ : « Une présence plus personnelle, plus certaine, plus réelle que celle d’un autre être humain ».
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
C’est le destin exceptionnel d’une femme en quête d’absolu et d’engagement physique, intellectuel et moral du côté des pauvres, des démunis, des humiliés et des vaincus. Vérité et justice, tel est l’idéal qu’elle poursuit en véritable croisée. Simone Weil occupe une place tout à fait singulière dans l’histoire de la philosophie française contemporaine car elle veut vivre en conformité radicale avec ses principes. Disciple d’Alain, agrégée de philosophie en 1931 à 22 ans, pénétrée des traditions chrétienne, grecque et hindoue et attentive aux découvertes de la science moderne, elle s’engage résolument dans les grands combats de son temps : ouvrière chez Alsthom puis Renault, aux côtés des combattants antifranquistes en 1936, ouvrière agricole auprès de Gustave Thibon et enfin résistante à Londres en 1942 où elle meurt de tuberculose à l’âge de 34 ans.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
Il est fêté le 3 juillet ou le 28 juin dans l’Eglise catholique, le 23 août dans l’Eglise orthodoxe, sa vie est un pont lancé entre l’Asie Mineure et la Gaule romaine, entre l’Orient et l’Occident. « Nous te demandons de faire grand cas de lui car il est un zélateur de l’Alliance du Christ » : telle est la présentation de saint Irénée, alors simple prêtre, faite par son Eglise des Gaules au pape de son époque. Devenu 2 ème évêque de Lyon, il est avant tout un homme de foi et un pasteur. Du bon berger, il a le sens de la mesure, la richesse de la doctrine, l’ardeur missionnaire. En tant qu’écrivain, il poursuit un double
objectif : défendre la doctrine contre les assauts des hérétiques et exposer avec clarté la vérité de la foi. Maître spirituel, selon lui : « L’intimité avec Dieu est vie, lumière et communication de ses propres richesses ». « Livre-toi à Celui qui peut te modeler ». « Voici d’après les anciens, disciples des apôtres, (…) les étapes de la vie chrétienne : par l’Esprit [Saint], on monte au Fils [Jésus Christ], et par le Fils au Père [éternel], car le Fils, à la fin, remettra son œuvre au Père ».Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
En grec Irénée signifie « pacifique » et effectivement il a vécu à la hauteur de son nom. Démolisseur des idées hérétiques, il est bon envers les hérétiques et soucieux de l’unité des chrétiens. Il n’accable pas ses adversaires, pourtant très nombreux. Au contraire il prie pour « qu’ils sortent de l’abîme, qu’ils quittent le vide et qu’ils abandonnent l’ombre ». Il se dit prêt à « leur tendre la main, de toutes nos forces et sans nous lasser ». Son esprit conciliant l’amène à implorer le pape Victor Ier de ne pas excommunier les communautés d’Orient qui fêtent Pâques à une autre date que l’Eglise romaine. Il a écrit : « Dans ma prière, je demande que les hérétiques reviennent à l’Eglise, que le Christ grandisse en eux, qu’ils apprennent à connaître le Créateur de l’Univers… En priant ainsi, je les aime d’un amour plus efficace que celui qu’ils croient se porter eux-mêmes ».
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
Selon le cardinal belge Mercier : « La France est une grande nation, mais, pour le demeurer, il faut qu’elle s’en souvienne » et l’écrivain français Henri Pourrat poursuit : « L’histoire de France aurait pu faire l’économie de beaucoup de généraux, de rois ou de présidents, et de ministres : elles n’auraient pas pu se passer de ses saints… La vraie histoire de France est celle de ses saints ». Notre Eglise de France a reçu des semences de martyrs : « Je suis chrétien » a répondu simplement et fermement le diacre de Vienne Sanctus à ses bourreaux romains. La tradition a vénéré également saint Irénée, deuxième évêque de Lyon comme témoin de Jésus-Christ et de son Eglise jusqu’au sacrifice de sa vie. Il a écrit : « Où est l’Eglise, là aussi est l’Esprit de Dieu ; où est l’Esprit de Dieu, là est l’Eglise, et toute grâce : or l’Esprit est Vérité… La foi reçue de l’Eglise, nous la garderons sans cesse grâce à l’Esprit de Dieu. C’est le don de Dieu confié à l’Eglise ; et tous les membres qui reçoivent l’Esprit trouvent la Vie ».
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
Selon saint François de Sales, « Il n’y a pas d’autres différences entre l’Evangile et la vie des Saints, qu’entre une musique notée et une musique chantée ». Et cela se vérifie pour le docteur de l’Eglise saint Irénée. Au départ originaire d’Orient, d’Asie Mineure, il est le disciple de saint Polycarpe de Smyrne, qui, lui-même, avait connu l’apôtre saint Jean, l’évangéliste. Venu en Gaule, le futur deuxième évêque de Lyon se heurte à plusieurs hérésies qui menacent
grandement le dépôt de la foi transmise par les Apôtres. Pour réfuter toutes ces doctrines, dont celle des gnostiques qui nient l’Incarnation de Dieu en Jésus-Christ, il rédige un important traité en 5 volumes : Contre les hérésies. Dans cet ouvrage considéré comme la 1 ère synthèse théologique du message chrétien, saint Irénée de Lyon écrit avec force et finesse : « Le Verbe de Dieu s’est fait Fils de l’homme pour habituer l’homme à recevoir Dieu et pour habituer Dieu à habiter dans l’homme ».Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
-
La messe, la liturgie des heures, l’oraison, la pénitence, la prière commune avec ses dames, rythment la vie quotidienne de Madame Elisabeth. Elle bénéficie du soutien d’un directeur spirituel qui lui transmet la spiritualité de l’Ecole française, et puise dans le Cœur de Jésus la force de soutenir les pauvres, les malades, qu’elle visite ou soulage de ses dons, et de réconcilier les membres de sa famille qu’elle soutient dans les épreuves. Madame Elisabeth reste, toute sa vie, fidèle à ses amies, avec qui elle entretient une correspondance émaillée de conseils spirituels. Par son exemple et ses enseignements, elle transmet à sa nièce adolescente, emprisonnée avec elle, une foi vive qui lui permettra de survivre à l’emprisonnement. Après le roi et la reine, Madame Elisabeth est également guillotinée le 10 mai 1794 : elle vient d’avoir 30 ans. Elle quitte ce monde en consolant les autres condamnés dans la foi et l’espérance de se « retrouver dans le sein de Dieu » avec sa « famille ».
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
- Mostra di più