Episodi
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Trois mois après la disparition soudaine de Gustave Caillebotte, le 21 février 1894, une rétrospective présente 123 de ses œuvres à la galerie Durand-Ruel. Très vite pourtant, l’affaire du legs Caillebotte va prévaloir sur la figure de l’artiste…
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Printemps 1882 : les frères Caillebotte viennent de faire bâtir une maison au Petit-Gennevilliers, suite à la vente de la propriété familiale de Yerres. C’est pour Caillebotte un nouveau terrain de jeu : il investit le paysage. L’occasion d’une nouvelle passion aussi : avec la même passion que pour la voile, l’artiste s’entiche d’horticulture et de botanique, avec la même rigueur.
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Episodi mancanti?
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Une décennie avant la fin de l’aventure impressionniste, Caillebotte se prend de passion pour la voile, qu’il pratique assidûment et dans un esprit de performance dont témoignent ses toiles représentant les canotiers dans toute leur vigueur sportive. Comme avec les impressionnistes, la voile devient aussi une affaire d’amitiés et l’objet d’un engagement sérieux dont témoignent à la fois ses succès sportifs et sa maîtrise technique des bateaux.
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Si le peintre a représenté quatre fois plus d’hommes que de femmes, ces dernières ont été parfois été représentées avec une grande audace par Caillebotte. L’atmosphère se dégageant des toiles représentant des couples donne une idée de que le peintre pouvait penser du couple. Pourtant, dans ses toiles comme dans sa correspondance une femme semble bien présente.
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Admis parmi les impressionnistes lors de la seconde exposition de 1876, Caillebotte se montre très investi dès la préparation de l’exposition de 1877, et intransigeant contrairement à nombre de ses amis plus âgés et usés par leur combat. Les divergences sur l’ouverture du groupe à d’autres artistes créent des tensions qui le meurtrissent
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Tel un journal intime, la peinture de Caillebotte dévoile à travers ses sujets, son entourage. Sa famille d’abord, mère, frères ; puis à partir de 1876, ses amis, donnant ainsi à voir son quotidien, son cadre de vie et ses affinités, mais avec un regard résolument moderne.
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Refusé au Salon officiel de 1875, Caillebotte est convié par Renoir entre autres, à participer à la seconde exposition impressionniste de 1876. Il noue dès lors des amitiés indéfectibles, endossant également le rôle de mécène de ses amis.
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« Le sentiment qui domine chez moi est la désillusion. La vie me semble être une chose atroce. Y a-t-il des gens qui la supportent, sans concessions de toutes sortes ? Concessions ou pire encore… ». Ainsi parlait Caillebotte, dont certains journalistes rappelleront, après sa mort, le tempérament inquiet.
Peut-être cette inquiétude est-elle à l’origine du legs spectaculaire que le peintre rédigea dès 1876.
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Pur produit de son siècle, enfant d’une bourgeoisie toute en retenue et sobriété, Caillebotte fait le choix d’une autre voie.
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La mort de Caillebotte, 21 février 1894, sembla prendre tout le monde par surprise. Quelques semaines après, et à travers l’actualité, la figure du peintre sembla s’effacer derrière le spectaculaire legs qu’il avait fait à l’Etat. C’est seulement dans les années 1960 que les historiens d’art français se pencheront sur son cas, intrigués par l’intérêt porté outre-Atlantique à cet impressionniste bien moins onéreux que des Monet, Degas, Pissaro…
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