Episodi

  • Depuis le 13 mai dernier, 6Play a laissé la place à M6+. Au programme : une offre dense et éclectique de séries qui devrait satisfaire les amoureux de nouveautés ou les nostalgiques de fictions plus anciennes. Et si vous ne savez que choisir parmi la large sélection de titres, voici trois suggestions à thématique historique qui vont vous faire voyager dans le passé !

    Pan Am ou les débuts de Margot Robbie à la télé américaine

    Lancée en 2011 sur la chaîne ABC, Pan Am dépeint l’âge d’or de la compagnie aérienne Pan American World Airways ou plus simplement surnommée… Pan Am ! Elle suit plus précisément le quotidien de quatre hôtesses de l’air, métier qui dans les années 60 était entouré d’une aura qui fascinait le public. Maggie interprétée par Christina Ricci, Kate jouée par Kellie Garner, Colette incarnée par la Québécoise Karine Vanasse et enfin Laura, la cadette quelque peu naïve du quatuor, à qui une toute jeune Margot Robbie prête ses traits. Si l’actrice était déjà un visage connu du petit écran dans son Australie natale, elle a fait avec Pan Am, sa première incursion à la télévision américaine. Malgré le soin esthétique apporté quant à la reconstitution des avions, le jeu impeccable des acteurs – le casting féminin est complété par Mike Vogel et Michael Mosley – et les intrigues qui lorgnent intelligemment vers l’espionnage, Pan Am a été annulé au bout d’une saison de quatorze épisodes.

    https://www.youtube.com/watch?v=j8G3wlliJ9g[bs_show url="pan-am"]Good Girls Revolt, la rébellion journalistique

    Inspirée par la pétition signée par près de 50 employées du magazine Newsweek, dénonçant les discriminations dont elles étaient victimes au quotidien, Good Girls Revolt nous plonge dans la prise de conscience féministe de trois talentueuses documentalistes œuvrant au sein de la rédaction d’un quotidien américain News of the Week. Un journal encore fortement attaché à sa hiérarchie masculine alors que le monde extérieur est en pleine revendication en faveur des droits des femmes. Galvanisées par l’émancipation d’Eleanor Holmes Norton (Joy Bryant), une avocate qui travaille à l’Union américaine pour les libertés civiles et la démission de leur collègue Nora Ephron, interprétée par Grace Gummer, Patti (Genevieve Angelson), Jane (Anna Camp) et Cindy (Erin Darke) vont réaliser leur vraie valeur, à la fois sur le plan professionnel que personnel, et se délester de leur image de « filles dociles » pour se libérer du carcan patriarcal. M6+ propose les dix épisodes de cette première et unique saison.

    https://www.youtube.com/watch?v=PDw44D27K2A[bs_show url="good-girls-revolt"]Atlantic Crossing, l’alliance norvégo-américaine vue sous le prisme de l’amour

    Seconde guerre mondiale. Lorsque les allemands envahissent la Norvège, Martha (Sofia Helin), la princesse héritière du pays, fuit aux Etats-Unis en compagnie de ses trois enfants alors que son mari choisit de s’installer à Londres. Accueillie à la Maison-Blanche, la jeune femme peine intialement à trouver ses marques. Un inconfort qui va, peu à peu, s’estomper alors qu’elle se rapproche du président américain d’alors : Franklin Delano Roosevelt (joué par Kyle MacLachlan). Le dirigeant va d’abord la prendre sous son aile puis va lui ouvrir les yeux sur ses qualités de leader, encore en latence.  Si d’aucuns affirment que Martha a été l’un des grands amours du leader américain, personne ne sait réellement si la relation a été consommée. Et Atlantic Crossing dépeint à merveille cette dynamique délicate basée sur le respect et le partage des mêmes convictions. Une fresque historique, originellement diffusée en 2020, qui se positionne à mi-chemin entre le drame et le biopic. L’unique saison de cette série nordique se déroule en 8 épisodes, tous disponibles sur M6+.

    https://www.youtube.com/watch?v=B-kmMQcMuPQ&t=14s[bs_show url="atlantic-crossing"]
  • A Gentleman in Moscow est une mini-série télévisée co-produite par Lionsgate et Paramount mais qui se retrouve sur Canal+ chez nous, adaptée du roman à succès d'Amor Towles. La Russie post-révolutionnaire des années 1920. Déchu de son titre d’aristocrate et dépouillé de ses biens, le comte Alexandre Rostov est assigné à résidence, à vie, dans les combles du grand hôtel Metropol de Moscou. Tandis que les années passent et que le pays traverse les décennies parmi les plus tumultueuses de son histoire, les conditions de vie restreintes de Rostov l’ouvrent sur un vaste monde de découverte émotionnelle. Alors qu'il se construit une nouvelle vie entre les murs de l'hôtel, il découvre la véritable valeur de l'amitié, de la famille et de l'amour. Les personnages principaux, interprétés par Ewan McGregor et Mary Elizabeth Winstead, couple à la ville, jouent enfin ensemble à l’écran. Elle arrive sur Canal+ le 30 mai en streaming mais aussi avec deux épisodes les jeudis dès 21h sur huit épisodes.

    https://youtu.be/5PpUtjfZB5g?si=-wn0Zzl9UQ0xmQuH

    Ce comte Alexander Rostov est un bon vivant, doté d’une joie de vivre contagieuse. Malheureusement pour lui quand l’histoire débute en 1922, peu après la Révolution russe, il est condamné à une assignation à résidence à vie dans l'hôtel Metropol de Moscou. Ce majestueux hôtel devient à la fois sa prison et son univers, offrant un cadre riche mais limité pour s'adapter, se réinventer dans l'objectif de survivre. Mary Elizabeth Winstead incarne Anna Urbanova, une actrice de cinéma glamour et l'intérêt romantique de Rostov. Leur alchimie à l'écran, enrichie par leur relation réelle hors caméra, ajoute une dimension authentique et touchante à leur romance. Mais ce n’est pas elle le personnage pivot, ce serait plutôt la jeune fille nommée Nina Kulikova (Alexa Goodall, une révélation). Nina est une enfant curieuse et intelligente qui réside également à l'hôtel Metropol et va pimenter la vie du comte en lui offrant un lien vital avec le monde extérieur et une source de nouvelles expériences et de responsabilités. En arrière-plan, la série dépeint les bouleversements politiques et sociaux de l'époque, permettant aux spectateurs de plonger dans l'atmosphère tumultueuse de la Russie soviétique naissante.

    L'hôtel Metropol, avec son architecture somptueuse et ses détails d'époque, devient presque un personnage à part entière. Chaque recoin de l'hôtel exploré par le comte et Nina, chaque interaction entre ses habitants, contribue à construire un tableau vivant de la société russe de l'époque. Les décors et les costumes, fidèles à la période, renforcent l'immersion des spectateurs dans cette époque charnière de l'histoire russe. L’intrigue de la série, tout en restant fidèle au roman, aborde des thèmes contemporains de manière subtile. La lutte de Rostov pour trouver un sens à sa vie dans des conditions restrictives résonne avec les expériences modernes de confinement et de recherche de la résilience. 

    [bs_show url="a-gentleman-in-moscow"]

    Au final, A Gentleman in Moscow montre bien des petites joies de la vie quotidienne et comment elles permettent de surmonter un jour de plus. Le personnage principal s’avère inspirant quand le monde est plongé dans une sorte de torpeur. La mini-série est à découvrir sur Canal+ avec ses huit épisodes.

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  • Le Zorro, le héros masqué qui continue de séduire génération après génération depuis que l'écrivain Johnston McCulley l'a créé en 1919, revient sur nos écrans. Après avoir été diffusé sur Prime Video en Espagne, c’est M6+ qui propose la nouvelle version plus actuelle du classique récit d'aventures, de vengeance et de justice en 10 épisodes. Elle ne doit pas être confondue avec la série française qui arrivera sur Paramount+ puis plus tard sur france.tv avec Jean Dujardin dans le rôle principal.

    Ainsi, Zorro nous présente Diego de la Vega, un aristocrate de la Californie mexicaine choisi pour être Zorro, le justicier chargé de défendre Los Angeles contre les méchants et les fonctionnaires corrompus. Mais, bien qu'il accepte cette mission guidé par son sens du devoir envers la justice, son objectif secret est de découvrir qui a tué son père pour l'amener devant la justice. Diego ne tardera pas à faire face aux défis de défendre le peuple et à observer comment ses incursions affectent la Californie du XIXe siècle. Cependant, tout le monde ne verra pas d'un bon œil qu'il, un aristocrate privilégié, incarne le rôle du justicier... et il pourrait même faire face à la concurrence.

    https://youtu.be/IJQPis6Bg-s?si=-h51pIh0uSJxDM03

    Miguel Bernardeau (connue pour son rôle dans Élite) est la nouvelle incarnation de l’escrimeur californien, succédant à une vingtaine d’acteurs, avec Antonio Banderas étant l'un des plus charismatiques, selon nous. Mais il n'est pas seul. Comme ses prédécesseurs, la nouvelle adaptation de Zorro est un pur divertissement, avec un rythme très soutenu et un mélange très efficace d'action, de mystère et, bien sûr, d'un triangle amoureux. Cependant, tout ne renvoie pas aux classiques. La série montre une volonté claire d'intégrer des perspectives plus modernes, comme souligner le colonialisme espagnol ou la multiculturalité de la Californie mexicaine de l'époque, sans effacer de l'écran les peuples indigènes qui habitaient le territoire, et en reconnaissant l'existence de communautés russes ou chinoises dans la région.

    En tout cas, la série a dû équilibrer ces éléments modernes avec l'essence classique de l'histoire. Peut-être est-ce pour cela que Bernardeau a été choisi pour le rôle principal, connu pour son rôle dans Élite, et qui pourrait initier les plus jeunes, non seulement à l'histoire, mais aussi à une époque peu connue d'eux.

    [bs_show url="zorro-2024-es"]

    En définitive, la nouvelle adaptation de Zorro se présente comme une fiction familiale plus orientée vers le divertissement que vers l'ajout de nouvelles couches de profondeur à une histoire que nous connaissons déjà, malgré l'introduction de nouvelles perspectives féminines et de critiques du colonialisme espagnol. Si vous avez envie de retrouver le célèbre justicier masqué (ou de le découvrir pour la première fois), vous pouvez dès maintenant profiter de la première saison intégrale de Zorro sur M6+.

  • La 4e saison d’Evil a commencé sur Paramount+ depuis le 23 mai et après avoir vu le premier épisode, on peut dire sans mal que la série créée par Robert et Michelle King n’a rien perdu de sa superbe ! Ce chapitre inédit répond au cliffhanger du final de la saison 3, puisqu’il se concentre sur la réaction immédiate de Kristen après avoir réalisé qu’elle allait partager un enfant diabolique avec Leland. Le choc passé, la jeune femme retourne à sa vie quotidienne, entre sa vie de couple retrouvée, mais pas si idyllique, avec Andy et son travail surnaturel qui l’emmène dans un centre d'accélérateurs de particules qui pourrait bien servir de portail de liaison entre l’enfer et la Terre.

    https://www.youtube.com/watch?v=BjxXA3gGZ7wEvil saison 4 : Kristen, David et Ben et le futur sombre du monde

    Après une attente de presque deux ans, Evil est de retour toujours sur Paramount+. Et comme on ne change pas des intrigues qui gagnent, Robert et Michelle King, mari et femme et co-créateurs de la série – ils sont également les parents de The Good Wife, The Good Fight et plus récemment d’Elsbeth – ont décidé d’inscrire cette saison 4 dans la parfaite lignée de la précédente. Ainsi, on retrouve nos trois héros en proie aux mêmes déchirements moraux : David (Mike Colter, héros éponyme de la série Luke Cage) qui, depuis qu’il est devenu prêtre, lutte tant bien que mal pour ne pas céder au démon de la luxure qui a pris les traits de Kristen (Katja Herbers). Celle-ci, femme au bord de la crise de nerf, doit encaisser simultanément le fait d’être la mère biologique à ses dépens de l’antéchrist, d’avoir été trahie par Sheryl (Christine Lahti) sa propre génitrice et de ne plus reconnaître son mari Andy (Patrick Brammall), soudainement, très jaloux de la relation qu’elle entretient avec le père d’Acosta. Quant au personnage interprété par Aasif Mandvi, Ben, malgré tout son pragmatisme et son obsession à vouloir donner des explications scientifiques aux phénomènes paranormaux qui l’entourent, il va être profondément transformé après avoir été traversé par une forte dose de radioactivité. Face à eux, on retrouve un Leland (Michael Emerson) extatique quant à sa prochaine paternité partagée avec Kristen et qui profite également du pouvoir de persuasion qu’il exerce sur Andy pour semer la zizanie dans le couple Bouchard. Un premier épisode classique dans sa construction, avec notamment l’apparition du fameux livre pop-up destiné à présenter le démon de la semaine et un générique qui arrive à mi-chapitre, mais qui permet néanmoins de mettre en place les différents jalons de cette saison 4 qui devrait se conclure par le pire des cauchemars pour le côté du « bien » à savoir l’apocalypse.

    [bs_show url="evil"]

    Les 14 épisodes d’Evil s’effileront de manière hebdomadaire sur Paramount+ pour se conclure le 22 août 2024 avec 4 chapitres bonus (officieusement considérés comme une mini-saison 5).

    Pour ne pas perdre le fil de votre visionnage, ajoutez Evil dans votre profil directement sur le site ou téléchargez l’application Betaseries, disponible sur iOS et sur Android.

  • Arte.tv est toujours là pour proposer des titres qualitatifs qu’on a pu rater par le passé, et la mise en ligne de The Hour ne fait pas exception. À la tête de cette production BBC en 2011 qui a duré deux saisons, on retrouve la scénariste Abi Morgan, déjà connue pour ses récits puissants et émouvants (qui nous a offert plus tard The Split par ailleurs également disponible sur arte.tv). Avec The Hour, Morgan a plongé dans une reconstitution ambitieuse et captivante de la salle de rédaction d’une chaîne de télévision britannique des années 1950. L’équipe créative derrière cette série comprend un casting cinq étoiles dont Ben Whishaw, Romola Garai et Dominic West. C’est dans l’univers fascinant de la télévision en pleine guerre froide que le spectateur est transporté. Chaque épisode mélange intrigue politique, drame personnel et journalisme engagé. La série commence en 1956, une période de tensions et de bouleversements, aussi bien sur la scène internationale qu’au sein du Royaume-Uni.

    https://youtu.be/cJxp25IJv9I?si=EwzQhcrz36CxEoD9

    La première saison de pose les bases de l’univers de la série. On y découvre Freddie Lyon (Wishaw), un journaliste brillant mais souvent rebelle, qui n’hésite pas à aller contre l’autorité pour révéler la vérité. Bel Rowley (Garai), sa meilleure amie et collègue, est nommée productrice de « The Hour », une nouvelle émission d'actualités ambitieuse. Hector Madden (West), un présentateur charismatique mais complexe, rejoint l'équipe en tant que visage de l'émission. Les relations entre ces trois différents personnages et leurs principes sont au cœur de la série. Par exemple, les deux hommes représentent deux visions différentes du journalisme : Freddie, le puriste passionné par la vérité à tout prix, et Hector, le présentateur charismatique parfois plus préoccupé par son image que par les principes éthiques. 

    L'intrigue principale de la première saison tourne autour de la couverture par l’émission de la crise de Suez et de la guerre froide. En parallèle, une intrigue secondaire captivante se développe : Freddie découvre une conspiration et une série de meurtres liés à des figures importantes du gouvernement. Cette découverte met en danger sa vie et celle de ses collègues, tout en dévoilant les tensions et les secrets au sein de la rédaction. La saison 2 reprend en 1957, et du temps a passé. Le ton semble un peu plus sombre mais avec des personnages toujours aussi intenses. En tout cas, au cours de ces deux saisons, la reconstitution historique avec des costumes impeccables et des décors authentiques immergent encore plus dans l’époque des années 50.

    Si même plus de 10 ans après la diffusion de la série elle reste autant d’actualités, c’est parce qu’Abi Morgan a réussi à écrire des personnages intemporels et à mettre en lumière le journalisme engagé. La société d’aujourd’hui montre une défiance claire envers les médias qui ont trop tendance à tordre la vérité. L’écho qu’on y retrouve n’est toujours pas loin…

    [bs_show url="the-hour-2011"]

    The Hour est à (re)découvrir sur arte.tv même toutes ces années après pour tous les aficionados de drames engagés.

  • Avec le retour de la saison 3 de Bridgerton, c’était le moment de revenir sur les séries historiques qui sont ancrées dans la modernité.

    Bridgerton sur Netflix

    Si la première saison était centrée sur Daphne et Simon, et la deuxième mettait en avant Kate et Anthony, la troisième se concentre sur la relation entre Penelope et Colin. Après avoir entendu Colin Bridgerton (Luke Newton) la dénigrer dans son dos à cause de son physique, Penelope Featherington (Nicola Coughlan) abandonne ce chevalier dont elle est amoureuse depuis la première saison. À cette amère déception s'ajoute le fait qu'Eloise cesse de lui parler quand elle découvre que Penelope est la célèbre Lady Whistledown. Face à un tableau aussi sombre, Penelope décide qu'il est temps de trouver un mari, un qui lui donnerait l'indépendance de continuer sa double vie, loin de sa famille. Mais, à cause de son manque de confiance, elle échoue lamentablement sur le marché matrimonial. Cependant, lorsque Colin revient de vacances, il se rend compte que quelque chose a changé chez Penelope. Pour retrouver son amitié, il se propose comme mentor pour l'aider à trouver le mari qu'elle mérite. Pour découvrir la deuxième partie, les quatre épisodes qui mèneront à la fin de la saison, il faudra attendre jusqu'au 13 juin.

    https://youtu.be/Fsvp49lDJ7g?si=pNdxmwDHmCjD7K88[bs_show url="bridgerton"]Dickinson sur AppleTV+

    Créée par Alena Smith, cette série explore la vie de la célèbre poétesse américaine Emily Dickinson d'une manière rafraîchissante et innovante en trois saisons. Dickinson combine des éléments contemporains avec le cadre du XIXe siècle, créant une expérience unique qui résonne profondément avec le public moderne. Cet anachronisme n’est pas sans rappeler Bridgerton, que ce soit avec la musique ou des moments dramatiques exagérés des dialogues modernes. Dickinson se déroule dans les années 1850, une époque où les attentes sociétales étaient strictes, surtout pour les femmes. La série suit Emily Dickinson, interprétée par Hailee Steinfeld, alors qu’elle lutte pour trouver sa voix poétique et sa place dans un monde qui ne comprend pas son génie. La série aborde des thèmes intemporels tels que la lutte pour l'égalité des sexes, la quête de l'identité personnelle et le défi de la conformité sociale. L’atmosphère unique apporté avec les personnages secondaires peut parler plus directement aux jeunes générations tout en respectant le contexte historique.

    https://youtu.be/sar-PdTJjz0?si=fDEwv3m0nJSFVnS5[bs_show url="dickinson"]Sissi sur M6+

    Enfin, Sissi est revenue en 2021 dans une série allemande. Sissi raconte l'histoire d'Elisabeth de Wittelsbach (Dominique Davenport), princesse bavaroise, qui devient l'impératrice d'Autriche en épousant François-Joseph (Jannick Schümann). Jusque-là, pas de surprise vraiment, mais contrairement aux adaptations plus romancées des années 1950 et 1960, cette version cherche à offrir une perspective plus réaliste et nuancée de la vie à la cour de Habsbourg. La série va montrer non seulement les aspects romantiques de leur relation, mais aussi les défis politiques, les intrigues de cour et les luttes personnelles de Sissi. Tout ça, il faut l’imaginer dans un format presque soapesque avec des rebondissements dramatiques. La saison 4 est en production et ne devrait pas tarder mais les trois premières sont disponibles sur M6+.

    https://youtu.be/Kioa4qetnzs?si=t45CX4L8_CNcjzrv[bs_show url="sisi-2021"]
  • Présentée en septembre au festival de la fiction de La Rochelle où elle a remporté le prix de la meilleure musique, Les espions de la terreurarrive enfin sur M6+. Une mini-série en quatre épisodes qui tient en haleine, pleine de tension mais aussi d’humanité, aux lendemains des attentats du Bataclan et du Stade de France de 2015. Il s’agit d’une adaptation du livre du même nom publié en 2018 par le journaliste Matthieu Suc scénarisé par Franck Philippon et réalisé par Rodolphe Tissot.

    On y suit la traque des responsables des attentats de novembre 2015 qui met les services secrets français sous haute tension. Parmi eux, Lucie (Fleur Greffier vue dans Les gouttes de Dieu), agent anti-terroriste de la DGSI expérimentée et déterminée, se bat pour faire avancer l’enquête. Contre l’avis de sa direction, elle s’allie avec Malika (Rachida Brakni), analyste chevronnée de la DGSE. De son côté, malgré la paranoïa qui règne au sein des services, Vincent (Vincent Elbaz), major à la DGSI territoriale de Lille, met tout en œuvre pour protéger sa nouvelle source et lui permettre d’infiltrer le cœur du djihadisme français. L’engagement sans limite de ces héros anonymes, prêts à tout pour protéger la France de nouvelles attaques, va mettre à mal leurs vies privées et réveiller des cicatrices profondes. Les prestations des acteurs sont un sans faute et pèsent de tous leurs poids.

    Les espions de la terreur réussit autant à toucher la corde sensible des émotions suscitées par les événements de 2015 que les amateurs d’enquête sous tension. On sait aujourd’hui ce qui s’est passé et l’histoire est véritablement basée sur la coopération de la DGSE et de la DGSI pour identifier et arrêter les coupables. Si au début les différents arcs narratifs sont isolés, on comprend rapidement comment ils s’impactent l’un et l’autre. L’écriture est vraiment forte, sur un sujet qui a ébranlé la nation, elle tente de montrer les séquelles psychologiques traumatisantes tout en montrant des personnages déterminés et prêts à tout pour retrouver les coupables. La relation entre les deux femmes principales souligne l’importance d’accorder sa confiance alors que tout pousse à la paranoïa. Et si on se concentre uniquement sur la partie de l’enquête thriller au sein des services secrets, il n’y a rien à redire non plus sur l’efficacité de la narration et sur toute la compréhension de l’histoire.

    [bs_show url="les-espions-de-la-terreur"]

    En quatre épisodes, Les espions de la terreur nous amène plus loin que ce qu’on a pu voir des attentats et le fait avec délicatesse et sensibilité.

  • Année 2004, un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître... Un grand cru avec des débuts de séries comme Desperate Housewives de Marc Cherry, Veronica Mars de Rob Thomas, Lost de Damon Lindelof ; et d'autres mentionnées dans ce numéro d'Un épisode et j'arrête. L'ACS vous parlera des séries cultes encore plébiscitées aujourd'hui qui n'ont rien perdu de leur aura d'antan. Peut-être que certaines ont un peu plus vieilli que d'autres, mais leurs noms en tout cas ne seront pas inconnus.

  • Diffusée sur Arte et Arte TV, Little Bird est une fiction qui a été récompensée par le prix du public lors de l’édition 2023 de Séries Mania. C’est une série historique qui se penche sur le passé d’Esther Rosemblum, une jeune femme d’origine amérindienne enlevée de force à sa famille dans les années 60 et adoptée par des parents juifs. Vingt ans plus tard, elle est sur le point de devenir avocate et célèbre ses fiançailles avec David, un brillant médecin, juif lui aussi. Un mariage parfait et une vie rêvée entachés par un racisme latent qu’elle subit au quotidien. Aussi, lorsqu’elle surprend sa future belle-famille à critiquer, elle aussi, ses origines, elle décide de partir à la recherche de sa famille qui la connaît sous le nom de Bezhig Little Bird.

    https://www.youtube.com/watch?v=xWNzZt1lOeULa « rafle des années 60 » au Canada et ses répercussions catastrophiques sur les victimes

    Entre les années 1960 et 1980, une rafle légale qui a sévi aux États-Unis et au Canada a vu l’enlèvement à leurs familles de milliers d’enfants autochtones. Le but ? Inciter les communautés des Premières Nations, métisses et inuites à s’assimiler à la culture dominante. De gré ou de force. Un morceau peu glorieux de l’histoire nord-américaine, mais qui sert ici de colonne vertébrale à la série. Et c’est là que Little Bird puise toute sa puissance émotionnelle : dans la représentation de la violence affective qu’ont subi les enfants qui, du jour au lendemain, se sont retrouvés sans repères familiaux et, par ricochet, les stigmates psychologiques qu’ils ont dû surmonter dans leur vie d’adulte. Esther (Darla Contois) a été chanceuse en ayant grandi au sein de la famille Rosemblum, dont la mère est jouée brillamment par Lisa Edelstein (Lisa Cuddy dans Dr House), mais on peut imaginer que d’autres enfants n’ont pas eu cette même fortune ou cette même facilité à s’accoutumer à cette nouvelle vie. C’est à travers ce prisme que Little Bird devient un récit important qui remplit un vrai devoir de mémoire. D’ailleurs, les fans de séries historiques devraient, avec cette fiction canadienne créée par Jennifer Podemski et Hannah Moscovitch, découvrir une portion de l’histoire encore peu portée à l’écran. Une béance audiovisuelle qui a sans doute fortement touché Jennifer Podemski, showrunneuse de cette mini-série, anichinabée par sa mère et juive par son père, qui trouve, avec cette création, un moyen fort et intelligent de réparer cette injustice.

    [bs_show url="little-bird"]

    Les 6 épisodes de 45 min de Little Bird sont disponibles dès aujourd’hui, le 16 mai, sur Arte TV et seront diffusés le 23 mai, à partir de 20h55, pour une soirée entièrement consacrée à la série.

    Si vous êtes friands de séries historiques, n’hésitez pas à ajouter Little Bird sur votre profil Betaseries, directement sur le site ou depuis l’application disponible sur iOS et Android. L'édition 2025 de Séries Mania se déroulera du 21 au 28 mars !

  • Annoncée cette semaine, Canal+ fait évoluer son offre cinéma séries avec une nouvelle offre Ciné+ OCS dès le 3 juillet prochain.

    Cette nouvelle offre enrichie et consolidée réunira le meilleur d’OCS et de CINÉ+. Elle sera disponible dans les offres CANAL+ mais aussi directement auprès de nos partenaires distributeurs. Plongez au cœur du cinéma et des séries ! On en profite pour faire une reco du weekend spéciale OCS.

    Weeds

    Certes, Weeds est un classique avec son générique Little Boxes, mais comme Mary-Louise Parker a de nouveau une actualité avec la projection de sa série The Gray House en avant-première pour l’ouverture du festival de télévision de Monte Carlo, c’est le moment de reparler de la cultissime Weeds. Créée par Jenji Kohan avant d’être connue pour Orange is the New Black, l’humour noir de la série était déjà bien ancré. Son héroïne Nancy Botwin (incarnée par Mary-Louise Parker) est une mère de banlieue qui se lance dans le commerce de la marijuana après la mort soudaine de son mari qui la laisse dans une situation compliquée. Et elle ne manque pas de clients, que ce soient les parents des enfants de l’école de son fils ou encore parfois des vrais voyous, la vie de Nancy va drastiquement changer. Les personnages secondaires sont également excellents, son frère sarcastique Andy (Justin Kirk) ou encore sa voisine et meilleure amie Celia (Elizabeth Perkins) entre conflits de quartier qui parfois vont un peu plus loin, et bien sûr son rival trafiquant, qui pour le coup fait bien plus peur.

    https://youtu.be/Pr7Og2hbhWw?si=mutG5hhoZrsn3Fw-[bs_show url="weeds"]3615 Monique

    La comédie française 3615 Monique relate un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaitre : l’essor du Minitel en France. Produit emblématique pour toute une génération, plus que sa genèse, c’est l’un de ses détournements qui intéresse ici les deux créateurs de la série Emmanuel Poulain-Arnaud et Armand Robin : la création du premier service de Minitel rose qui va contribuer à la désinhibition sexuelle d’une France en plein tournant politique. 3615 Monique se situe au début des années 80, dans la fac de sciences de Jouy et suit le parcours de trois étudiants. Stéphanie, ambitieuse et soucieuse de faire ses preuves face à ses parents. Toni, tchatcheur blagueur et dragueur. Et enfin, Simon, le geek timide dans la bande, véritable cerveau de l’équipe. Si tout semble les opposer, leurs chemins vont se croiser après une idée lumineuse de Stéphanie : celle de détourner le Minitel pour en faire le premier service de rencontre en ligne. Avec des hauts et des bas, leur collaboration va changer la politique en deux saisons.

    https://youtu.be/fcc4oI0XfiY?si=ZGpXLIJT-XIXBBxu[bs_show url="3615-monique"]Minx

    On termine avec Minx, la comédie rétro. Joyce Prigger (Ophelia Lovibond), féministe convaincue de la deuxième vague grande admiratrice de Gloria Steinheim, emmène son prototype de magazine The Matriarchy Awakens à tous les éditeurs et presses possibles. Mais face à ses rencontres avec des vieux mâles grisonnants, c’est un échec complet et personne ne veut publier son torchon. Sa route croise alors celle de Doug Renetti (Jake Johnson), un éditeur de magazines porno qui va être prêt à financer et publier son projet. Rebaptisé Minx (friponne en anglais) pour la peine, la lignée édito sur le fond ne changera pas, mais sur la forme, le magazine va appâter ses lecteurs par son enveloppe érotique qui s’adresse à un lectorat féminin. Créée par Ellen Rapoport dont c’est la première série et avec Paul Feig figurant au générique comme producteur exécutif, Minx a été arrêtée au bout de deux saisons toutes disponibles sur OCS.

    https://youtu.be/U777j-blnBY?si=ERbJ9uzRKre9Am_W[bs_show url="minx"]
  • Les deux premiers épisodes de cette saison 1 de la nouvelle série Doctor Who (nouvelle fiche série à ajouter) sous l’égide Disney+ sont désormais disponibles sur la plateforme.

    Ces premiers épisodes promettent beaucoup de charme, de voix et de vivacité de la part du 15e Docteur : Ncuti Gatwa, que l’on connait de Sex Education et sa compagne Ruby, interprétée par Millie Gibson. Ce rafraichissement est surtout l’occasion pour toutes les personnes qui n’ont jamais eu le courage de commencer Doctor Who car « ohlala, autant de saisons, par où commencer ?! » de le faire aujourd’hui. Car même si l’univers canonique regorge de références, il sera possible de pousser pour la première fois la porte du Tardis, sans aucun souci de compréhension.

    https://youtu.be/1yaCbeg1bvY?si=_56r_acKE7iTlP23

    Pour la première fois, le monde entier peut enfin voir Doctor Who en simultané puisque les épisodes sont mis en ligne sur Disney+. Dans l’épisode de Noël, on faisait la vraie connaissance du 15e Docteur sous les traits de Ncuti Gatwa (brièvement apparu dans l’épisode spécial précédent) ainsi que celle de Ruby Sunday (Millie Gibson plus connue pour Coronation Street) et dans ces deux nouveaux épisode, ils vont plonger dans une station orbitale qui farme des bébés ou encore remonter au premier enregistrement d’un album des Beatles.

    On ressent clairement le retour de Russel T Davies à la barre. Le showrunner a toujours eu à cœur de mettre en avant les sujets clivants de la société de son temps, et il le prouve une fois de plus avec par exemple la drag queen Jinks Monsoon en grande méchante de L’accord du diable, le 3e épisode de cette 1re saison.

    Concernant les épisodes suivants de cette saison, on sait également que le prochain épisode intitulé « Boom » a été scénarisé par Steven Moffat. Puis une certaine Nicola Coughlan nous honorera de sa présence pour le prochain épisode de Noël. Des nouvelles informations aussi ont été annoncées pour la prochaine saison. Par exemple, on sait d’ores et déjà qu’une nouvelle compagne rejoindra le duo actuel pour 2025. Varada Sethu vue dans Andor va ainsi appartenir au Whoniverse.

    [bs_show url="doctor-who-2023"]

    Plein de surprises à découvrir dès maintenant sur Disney+ !

  • Mis à jour le 13 mai 2024 :

    Après avoir été projeté en avant-première au festival Reims Polar, voici The Long Shadow disponible sur Polar+ dès ce soir.

    https://youtu.be/rNKb3C_8tWM?si=CHN-t53OhSY1oZkj[bs_show url="the-long-shadow"]

    Article publié le 12 avril 2024 :

    Cette année, à Reims Polar qui se déroule actuellement jusqu’au 14 avril, une série sera bien présente. Il s’agit de The Long Shadow, un titre acquis par Canal+ qui ne va pas tarder à la diffuser sur Polar+. La mini-série en sept épisodes nous provient d’outre-Manche, originellement diffusée sur ITV et scénariste par George Kay (celui derrière Hijack, Lupin, et bien d’autres). Direction Leeds, en Angleterre, pour s’intéresser à l’histoire de Peter Sutcliffe, un serial killer qui a opéré entre 1975 et 1980 en faisant 13 victimes, toutes femmes, ainsi que sept autre tentatives. Ce n’est pas le coupable qui va être au cœur de la série, mais les victimes et leurs proches, via les yeux de l’inspecteur Dennis Hoban.

    La série arrive en exclusivité sur Polar+ en mai et elle sera projetée à Reims Polar ce samedi à 17h. Vous pouvez encore prendre des places sur la billetterie.

    https://youtu.be/Opod-Itl8Xc?si=_NcoQSw8fm0QbY_Z

    Dans ce true crime, pour une fois, on n’essaye pas forcément de rentrer dans le psyché du tueur mais on se concentre sur les victimes. La première ? Wilma McCann, 28 ans, mère de quatre enfants. La suivante ? Emily Jackson, avec 52 coups de couteau, etc… Les enquêteurs suspectent ses femmes d’être des prostituées. L’histoire continue sur plusieurs années, c’est en 1978 que la police a enfin une percée dans l’enquête. Des indices laissés par le tueur lui-même, avec une cassette audio et des lettres. La chasse à l’homme continue…

    Côté acteurs, c’est Toby Jones qui incarne l’inspecteur Hoban. Il fait preuve d’empathie envers les victimes et va vouloir aller au bout des choses. S’il commence l’enquête, il laissera sa place à d’autres inspecteurs par la suite, notamment George Oldfied (David Morrissey) qui prendra la relève. Il y aura des ratés tout au long de l’enquête, avec des erreurs, de la négligence policière, mais aussi des faux indices. Ce fait divers qui a demandé la coopération de nombreux policiers montre aussi le manque de technologie malgré toute leur bonne volonté, et parfois leurs maladresses. À l’époque, tout était écrit à la main et les références croisées prenaient du temps à compiler. La police a ainsi perdu des années avant d’attraper le coupable. Mais elle finira bien par l’attraper. On est loin d’un thriller sensationnel avec des scènes violentes et gores, The Long Shadow opte pour un rythme plus lent, avec des moments d’émotions de la part des victimes mais aussi des policiers qui réalisent leurs erreurs.

    Les crédits finaux montrent les conséquences de ces crimes des années plus tard, tant sur le côté de la protection des victimes que sur les erreurs policières.

    Reims Polar propose la projection des deux premiers épisodes ce samedi et Polar+ diffusera la série en mai.

  • Si Paramount+ a mis en ligne Mayfair Witches le mois dernier, canoniquement c’est bien Entretien avec un vampire qui existait avant. Cette autre adaptation de l’un des romans cultes d’Anne Rice arrive enfin sur la plateforme. On connait le film de 1994 avec Tom Cruise, Brad Pitt et Kirsten Dunst, ici on retrouve Jacob Anderson (Louis de la Pointe du Lac), Sam Reid (Lestat) et Bailey Bass (Claudia). Louis semble être un riche magnat bien secret, qui va être interviewé par un journaliste qu’il avait déjà rencontré auparavant. En effet, le postulat de départ de la série démarre 50 ans après le film, le vampire tente une seconde interview avec le même Daniel Malloy pour lui raconter son histoire dont les débuts remontent à la Nouvelle-Orléans au début du XXe siècle, quand il était gérant d’un hôtel de charme qui marchait bien. Plein de mystique et de sensualité, il s’agit probablement d’une adaptation plus proche de l’essence du livre par rapport au film même si au niveau de l’histoire, il y a de nombreuses libertés. Déjà renouvelée pour une saison 2, la première est à découvrir sur Paramount+.

    https://youtu.be/8BtLzyAnlBg?si=FVGPhy3UBn2bekF5

    L’intérêt de l’œuvre repose principalement sur le magnétisme et le charisme de ses personnages. Après tout, ce n’est pas donné à tout le monde d’être un vampire, un être immortel aux pouvoirs incommensurables. Dans le quartier rouge de la Nouvelle-Orléans en début de XIXe, Louis qui vaque à ses affaires en tant que propriétaire d’un bordel de haut standing, fait la rencontre d’un nouvel arrivant, Lestat de Lioncourt, mystérieux personnage qui semble mener une vie nocturne bien active. Tout change pour Louis quand il se fait mordre, par ce vampire télépathe qui sait contrôler les gens, dans une scène sensuelle et sexuelle entre les deux hommes. À ce titre, sans des performances solides, leur relation serait tombée à plat. Heureusement, Anderson et Reid portent haut la main la responsabilité de personnages principaux. Avec Lestat à ses côtés, Louis va se dresser contre les hommes blancs qui malgré son succès le voyaient encore comme un larbin. Alors qu’auparavant, malgré tout l’amour et le soutien de sa famille, il n’arrivait pas à trouver du repos. En parallèle, Claudia, l’enfant vampire, ou plutôt l’ado vampire, arrive également dans l’histoire. Dans la saison 2, l’actrice sera remplacée par une autre. Ces vampires bénéficient d’une lecture moderne, un peu plus chaotique par rapport aux versions précédentes, avec une touche de queer.

    Il y a un véritable charme qui transparait dans l’ambiance et dans la réalisation d’Entretien avec un vampire, avec Louis qui déroule son expérience au fur et à mesure. Les sens sont éveillés et la saison passe rapidement.

    [bs_show url="interview-with-the-vampire"]

    Cette nouvelle version d’Entretien avec un vampire est à découvrir sur Paramount+.

  • Pas besoin de porter un badge pour enquêter, surtout avec la multiplication des podcasts de true crime. Voici trois séries qui vont renforcer votre curiosité sur certaines affaires morbides.

    Bodkin sur Netflix

    C’est la petite nouveauté, créée par Jez Scharf avec des producteurs exécutifs comme Michelle et Barack Obama, Bodkin vient d’arriver sur la plateforme. Le décor se plante à Bodkin, un village irlandais fictif où il y a plusieurs années, lors de la célébration annuelle de Samhain (le Halloween gaélique), trois personnes ont disparu. Maintenant, des podcasteurs sont sur le coup : Gilbert (Will Forte), un Américain plutôt enjoué avec quelques podcasts à succès à son actif, Dove (Siobhan Cullen), une journaliste élevée à Dublin et basée à Londres qui perçoit cette mission comme un exil, et Emmy (Robyn Cara), l'assistante de recherche enthousiaste qui tolère leur manque de rigueur. Gilbert fait preuve de tellement de bonne volonté dans cettee Irlande hostile qu’on ne peut qu’avoir pitié de lui, tout le contraire de Dove et son sarcasme. Divertissante sans pour être incroyablement originale, d’avoir planté un Américain en milieu rural irlandais va pouvoir attirer des sourires. Au niveau du mystère en lui-même, il révèle plus de l’exploration de soi que d’un scandale sensationnaliste.

    https://youtu.be/KoVnzw4nP10?si=ei67OwZ3bFxJpKXF[bs_show url="bodkin"]Search Party sur Prime Video via le pass Warner

    Search Party suit la vie de Dory Sief (interprétée par Alia Shawkat), une jeune femme à la dérive qui cherche un sens à sa vie. Lorsqu'elle apprend la disparition d'une ancienne camarade de classe nommée Chantal Witherbottom, Dory se lance dans une quête obsessionnelle pour la retrouver. Accompagnée de ses amis Elliott (John Early), Portia (Meredith Hagner) et Drew (John Reynolds), Dory se retrouve plongée dans un monde de mensonges, de secrets et de manipulations.

    Le ton de la série est bizarre, à défaut de meilleur adjectif. Tantôt satire, tantôt thriller, on peut se retrouver gêné ou confus, mais toujours intrigué. Search Party offre une exploration fascinante de la génération Y et de sa quête de sens dans un monde obsédé par l'image et la superficialité. La série parvient à mélanger habilement les éléments de comédie, de drame et de mystère pour créer un ovni télévisuel qui ne plaira pas à tout le monde. Ce qui commence comme une simple recherche de personne disparue se transforme rapidement en une exploration sombre et dérangeante de l'obsession, de la culpabilité et de la moralité.

    https://youtu.be/oh8HgOSn97Q?si=GpMp-lxX1P5OCaEv[bs_show url="search-party-2016"]Only Murders in the Building sur Disney+

    On finit par un incontournable du moment Only Murders in the Building. Où on suit l'histoire de trois voisins improbables - Charles-Haden Savage (Steve Martin), Oliver Putnam (Martin Short) et Mabel Mora (Selena Gomez) - qui partagent une obsession pour les podcasts criminels, « les true crime ». Lorsqu'un meurtre se produit dans leur immeuble, les trois décident de s'associer pour créer leur propre podcast et résoudre le mystère du meurtre, tout en découvrant des secrets sombres et des liens inattendus entre les résidents de l'immeuble. Chaque saison a un nouveau crime à élucider et la saison 4 promet encore des rebondissements rocambolesques. L’ajout de Meryl Streep dans la dernière saison a encore plus attisé l’intérêt pour la comédie.

    https://youtu.be/9950gwQ1kOE?si=G195aq12kghM1cG5[bs_show url="only-murders-in-the-building"]
  • Le métier d’acteur est-il si glamour que ça ? The Actor, série iranienne diffusée sur Arte et Arte.tv, qui a reçu le grand prix dans la catégorie Compétition internationale lors de l’édition 2023 du festival Séries Mania, tend à remettre les pendules à l’heure ! Morteza est un jeune acteur à la moralité très fluide, surtout quand il s’agit de gagner de l’argent rapidement, qui traîne de nombreuses valises émotionnelles. Son complice, Ali, comédien lui aussi, est plus ancré dans la réalité. Pourtant, il ne recule devant rien pour sortir son complice des situations les plus rocambolesques. Les deux comparses, talentueux, mais fauchés, vivotent à la recherche de rôles çà et là, afin de payer le loyer du théâtre dans lequel ils répètent. Un jour, ils sont recrutés par une étrange agence de détectives qui va exploiter leur aptitude sans pareil pour le travestissement.

    https://www.youtube.com/watch?v=xcp9XvcfS9w&t=2sThe Actor : une photographie sociale drôle et cruelle à la fois

    Jalousie, stigmates liés au métier d’acteur, précarité intrinsèque à la profession : quand il s’agit de dépeindre le métier de comédien, The Actor ne fait pas dans l’édulcoration. Néanmoins, loin de Nima Javidi, le créateur, d’en faire une fiction manichéenne. Certes, Morteza (Ahmad Mehranfar) et Ali (Navid Mohammadzadeh), sont prêts à tout pour rester dans leur théâtre, mais leur détermination est toujours accompagnée d’une certaine dose d’allégresse entérinée par l’alchimie évidente entre les deux protagonistes. De quoi ravir les fans de comédie noire qui trouveront avec The Actor, une série maniant avec maestria les deux genres. Et si la précarité des héros est universelle, et ce, malgré un talent indéniable, le fait qu’elle soit dépeinte en Iran, ajoute une difficulté supplémentaire à leur parcours. Ali et Morteza croient sans en démordre à un succès futur, mais ce rêve est souvent balayé par le peu d’importance accordé à l’art dans un pays fortement répressif. Une réalité qui se répercute également sur les personnages féminins : Sara (Soha Niasti) qui doit repousser quotidiennement les avances de son patron et Alma (Hasti Mahdavifar) une actrice qui essaie de s’émanciper à travers les missions menées aux côtés d’Ali et de Morteza.

    Une comédie sociale, drôle et originale à découvrir absolument sur Arte et Arte.TV !

    [bs_show url="the-actor-ir"]

    Et pour ne pas perdre le fil des épisodes, ajoutez The Actor dans votre profil directement sur le site ou téléchargez l’application Betaseries, disponible sur iOS et sur Android.

    L’intégrale des 8 épisodes de The Actor (un premier chapitre d’1h et les 7 suivants de 45 minutes) est à retrouver sur Arte.TV à partir du 9 mai ou sur Arte, le 16 mai à partir de 20h55.

  • AppleTV+ continue de nous proposer des productions de genre avec sa nouvelle adaptation. Dark Matter est à l’origine un roman de Blake Crouch, qui joue sur les réalités alternatives, à ne pas confondre avec la série de science-fiction canadienne de 2015 qui se déroulait dans l’espace. L’auteur adapte ici sa propre œuvre et œuvre en tant que showrunner. Le principe est simple, chaque décision que vous prenez peut mener potentiellement à un tout autre monde en reprenant la théorie de Schrodinger : tant qu’on n’a pas ouvert la boîte, le chat est vivant et mort à la fois. 

    Un soir, en rentrant chez lui, Jason Dessen (Joel Edgerton), professeur de physique à la fac du coin à Chicago, est agressé et kidnappé par un inconnu masqué. Quand il reprend connaissance, tout a changé : Daniela (Jennifer Connelly) n'est plus sa femme, leur fils Charlie (Oakes Fegley) n'est jamais né, et Jason lui-même est un physicien de renom à l'aube d'une découverte fondamentale. La première saison arrive au rythme d’un épisode par semaine sur AppleTV+.

    https://youtu.be/j6ucGt_Xp14?si=BVMBCVlgr9p0Xpgo

    Après tout ça, quand Jason reprend ses esprits, plein de questions le submergent. Que lui est-il arrivé ? Est-ce un complot, est-il fou ? On comprend dès le deuxième épisode ce qui est arrivé, un autre lui a décidé d’échanger leurs places dans leurs réalités respectives. Mais comment et pourquoi ? Alors que Jason essaye par tous les moyens de rentrer chez lui, les événements ont l’air de dépasser les lois de la physique. Pas de technologie hyper avancée, juste une invention qui pourrait bien changer la perception des choses.

    Joel Egerton fournit une prestation assez étonnante, passant d’un homme assuré à qui tout a réussi à un autre plus simple et terre-à-terre, rongé par l’angoisse. Les petits détails différents de ses vies montrent des réactions subtiles, propres à l’un ou l’autre des Jason. Les autres acteurs autour de lui ne sont pas en reste, la plupart ont à jouer (plus ou moins longtemps) d’autres versions d’eux-mêmes. Il s’agit d’un adaptation vraiment fidèle, le mystère du livre étant suffisamment haletant pour tenir le spectateur tout le long de cette saison de 10 épisodes. On questionne les choix de vie des personnages, de multiples « et si ? » vont exister. Le concept de base est très fort et la série réussit à en tirer le meilleur parti pour proposer un visuel recherché et unique.

    [bs_show url="dark-matter-2021"]

    Mention spéciale au générique bien évidemment, comme dans toute production AppleTV+, qui démontre une maîtrise du motion design assez bluffante. Même si maintenant, ils se confondent tous un peu avec Severance et les autres… En tout cas, Dark Matter est à découvrir sur AppleTV+.

  • L’adaptation du mythique jeu vidéo des studios Bethesda a mis d’accord tout le monde : Fallout est un franc succès avec ses 65 millions de visionnage dès les deux premières semaines sur Prime Video avec une saison suivante déjà confirmée. Le jeu s’est d’ailleurs retrouvé en haut des tops avec un regain immense d’intérêt. Il y a eu des débats si la plateforme a bien ou mal fait de mettre toute la saison directement à disposition… mais ce n’est pas le sujet ici. L’ACS s’intéresse aux séries post-apocalyptiques avec ses terres désolées, ses ennemis monstrueux et ces héros survivalistes. Fallout prend un parti différent du récent The Last of Us par exemple, puisque même si l’histoire se déroule dans l’univers du jeu vidéo, elle ne suit pas du tout ce qui se déroule dans les jeux. Certains peuvent préférer, d’autres regrettent. En tout cas, ce mélange d’humour et d’action en ravira plus d’un, chez nous, c’est le cas.

    https://youtu.be/dkY47XifLmo?si=LgK_I4MA6i0a5BHe
  • Lancée en 2006 sur USA Network aux États-Unis, Psych a su conquérir un large public grâce à son mélange d'humour, de mystère et de relations interpersonnelles bien développées. Au cœur de cette série, on retrouve Shawn Spencer (James Roday), un individu doté d'un sens de l'observation remarquable et d'une intelligence déductive hors du commun. Avec l'aide de son fidèle acolyte Burton "Gus" Guster (Dulé Hill), Shawn se fait passer pour un médium psychique et aide la police à résoudre des crimes à Santa Barbara. L’intégrale qui compte un total de huit saisons, est à présent disponible sur Netflix.

    https://youtu.be/Q-kdHQVrgOE?si=mtkCqnUEXHjRpVs8

    La série suit généralement un format procédural, avec une enquête différente par épisode. Au fil des saisons, les personnages ont connu une évolution notable. Shawn Spencer a progressivement montré des signes de maturité, passant d'un individu irresponsable à un détective compétent et attentif. Son côté geek permet de nombreuses références à la pop culture, allant des films classiques aux séries télévisées en passant par la musique. Son amitié avec Gus reste le pilier central de la série, mais elle évolue bien sûr, montrant des moments de tension mais aussi de profonde complicité. En plus de Shawn et Gus, d'autres personnages ont rejoint le casting principal par la suite. Juliet O'Hara, interprétée par Maggie Lawson, est devenue un personnage central, apportant une dimension romantique à la série en développant une relation amoureuse avec Shawn. Carlton Lassiter, joué par Timothy Omundson, est passé d'un antagoniste sceptique à un allié respectueux et un ami fidèle de Shawn et Gus.

    Durant ces huit saisons, James Roday a contribué en écrivant et en réalisant plusieurs épisodes. Psych a également produit plusieurs épisodes spéciaux, dont l'un des plus mémorables est l'épisode musical intitulé « Psych: The Musical ». Diffusé en décembre 2013, cet épisode spécial mêlait enquête policière comme d’habitude et numéros musicaux entraînants. L'épisode a été salué pour son audace et sa créativité, et il reste l'un des moments forts de la série faisant entrer Psych parmi les rares productions a avoir connu un épisode musical.

    [bs_show url="psych"]

    En ce qui concerne le téléfilm, après la conclusion de la série en 2014, Psych: The Movie a été diffusé en 2017. Ce téléfilm a repris l'histoire des personnages quelques années après les événements de la série et les a réunis pour une nouvelle aventure. Il a été bien accueilli par les fans et a permis de donner une conclusion satisfaisante à l'histoire.

    En résumé, Psych est une série qui a su se hisser au rang des séries cultes grâce à son humour, son mystère et ses personnages attachants à (re)découvrir sur Netflix.

  • Dans cette reco, que ces personnages principaux soient tirés de personnes réelles ou non, ils sont tous des escrocs qui ont commis des fraudes financières afin de devenir riches.

    Un homme, un vrai

    D’après le livre de Tom Wolfe, Un homme, un vrai arrive sur Netflix par David E. Kelley qu’on connait mieux pour ses histoires avec des femmes glamour (Big Little Lies, Ally McBeal…). Dans cette mini-série, Jeff Daniels joue le rôle de Charlie Croker, une ancienne star du football universitaire devenue magnat de l'immobilier à Atlanta. Il possède un immeuble à son nom, un vaste manoir en banlieue, un terrain de chasse et une jeune épouse trophée. Charlie a accumulé plus d'un milliard de dollars de dettes, et maintenant Harry Zale du département de gestion des actifs de la banque, et Raymond Peepgrass (Tom Pelphrey), un petit agent de prêts, ont décidé de faire tomber Charlie. En plus des acteurs cités, on retrouvera Diane Lane, Lucy Liu, et William Jackson Harper. Un casting digne d’une grande série de prestige même si on aura l’impression de rester un peu sur notre faim à la conclusion des six épisodes de la série. Malgré tout, les performances exceptionnelles des acteurs maintiennent l’ensemble.

    https://youtu.be/S9bF4X38O0o?si=P6RLCYJft8F89X6v[bs_show url="a-man-in-full"]Tapie

    « De chanteur à businessman, de ministre à prisonnier, Bernard Tapie a tout connu. À travers ses réussites comme ses échecs, Tapie retrace le destin romanesque d’une personnalité publique hors du commun ». Et c’est vrai que beaucoup d’encre aura coulé pour parler de cet homme, en bien ou en mal. Laurent Laffitte incarne ce tchatcheur de première classe et démontre encore une fois toute sa palette d’acteur. Il faut dire que la série de Netflix semble mettre Tapie parfaitement en valeur et l’érige presque en tant que modèle entrepreneurial. Comme la véritable personne, c’est difficile de ne pas l’admirer et le détester en même temps. Si le sensationnalisme est à son paroxysme, la série est un divertissement efficace pour mieux connaître cet homme qui aura défrayé la chronique. Toutefois il ne faut pas prendre pour argent comptant l’histoire puisque la production elle-même reconnait qu’il y a plus de fiction que de faits réels.

    https://youtu.be/rE_aofISeTw?si=em73TQTaou7h2CN4[bs_show url="wonderman"]Inventing Anna

    Inventing Anna est basée sur l'histoire vraie d'Anna Sorokin, également connue sous le nom d'Anna Delvey, une escroc russe qui s'est fait passer pour une riche héritière new-yorkaise afin de voler des millions. Créée par l’unique Shonda Rhimes, la série mélange monde bourgeois et soap opéra. L’histoire est donc celle d'Anna Sorokin (interprétée par Julia Garner), une jeune femme ambitieuse et charismatique qui arrive à New York avec l'intention de se faire une place dans l'élite de la ville. En se faisant passer pour une riche héritière allemande, elle réussit à se faire des amis influents et à mener une vie de luxe, tout en commettant une série de fraudes financières. Inventing Anna explore les mécanismes de l'escroquerie et la façon dont Anna Sorokin a réussi à duper les cercles sociaux les plus exclusifs de New York à travers les yeux de Vivian Kent une journaliste (sous les traits d’Anna Chlumsky inspirée d’une véritable journaliste qui a publié un article pour révéler l’escroquerie), qui va tout faire pour raconter l’histoire vraie derrière les lunettes de soleil, sans oublier de romancer un peu le personnage au passage.

    https://youtu.be/WmdaH2YWBoA?si=Wr3H8aZu_fHqGEa3[bs_show url="inventing-anna"]

    Les crimes en col blanc ont de beaux jours devant eux encore. Direction Netflix pour découvrir ces trois criminels.

  • Mis à jour le 2 mai 2024 :

    La saison 1 de The Tourist est à nouveau disponible sur France.tv.

    "Comment vous vous appelez ? » C’est la question posée par une femme à un homme qui se réveille dans une chambre d’hôpital, dans une ville inconnue. Qui plus est, cet homme est incapable de répondre à la question et ne sait même pas comment il est arrivé là... L’homme allongé dans le lit, c’est l’acteur Jamie Dornan, repéré dans la série The Fall, et au cinéma dans la trilogie Cinquante nuances de Grey. Le nom de son personnage ? On ne l’apprendra qu’au bout de trois épisodes, alors que la première saison n’en compte que six. Tourné dans le sud de l’Australie, près de Port Augusta, de Peterborough ou encore d’Adélaïde, ce thriller scotche d’emblée le téléspectateur avec quelques éléments disséminés çà et là, qui ne font qu’augmenter la tension au fur et à mesure que l’intrigue avance : un camion qui poursuit une voiture dans le désert, un type enterré vivant dans un baril avec un scorpion et un téléphone portable, une bombe qui explose dans un restaurant fauché d’une petite ville dans le bush... Des événements qui, en apparence, n’ont aucun lien, mais qui, tous, tournent autour de la personnalité de cet homme sans nom. Qui est-il ? Ou, plutôt, qui était-il avant de se réveiller dans un hôpital ? Est-il pourchassé ? Par qui ? Et, surtout, pourquoi ?

    [bs_show url="the-tourist]

    Article publié le 30 juin 2022 :

    À l’occasion de la 61e édition du festival de télévision de Monte Carlo, The Tourist, la co-production anglo-australienne a été primée dans de nombreuses catégories lors de la cérémonie des Nymphes d’or avec notamment le prix de la meilleure série ainsi que le prix du public BetaSeries. Créée par les frères Williams, Jack et Harry, ce dernier était venu présenter la série. Actuellement diffusée sur France 2 et en replay sur F.tv, le thriller ne va cesser de vous étonner.

    https://youtu.be/w4zTl93CMkY

    Alors qu’un inconnu se réveille à l’hôpital sans aucun souvenir ni quoi que ce soit qui le lie à son passé si ce n’est un bout de papier avec une adresse, une folle épopée va commencer. Un voyage qui débute avec des allures d’un thriller classique pour se tourner vers de l’humour noir. Jamie Dornan et Danielle Macdonald sont les acteurs principaux de cette mini-série de la production Two Brothers qui nous avait aussi offert Liar, Rellik, ou encore servait de producteurs exécutifs sur Fleabag.

    Harry Williams est passé devant notre micro pour discuter de sa manière de travailler avec son frère, la mise en place de The Tourist et bien sûr, l’importance d’une narration bien ficelée.