Episodi
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Résumé : Place à un cinéma peu abordé dans « Silence ! Elles tournent » et pourtant ô combien créatif, coloré, poussant les limites de l’imagination, plaisant aux petits comme aux grands. Place au cinéma d’animation, où les femmes occupèrent une place majeure bien que souvent oubliée. Le Festival d’Annecy a décidé de remédier à ce manque et a créé en 2023 le Prix Lotte Reiniger, qui récompense désormais le meilleur film de fin d’études.
L'occasion d'évoquer non pas une mais deux artistes féminines de l’histoire de l’animation, toutes deux américaines et nées du début du siècle dernier, Mary Blair et Mary Ellen Bute. Elles n’ont pas grand-chose en commun, l'une travaillant pour Disney, l'autre pionnière du cinéma expérimental, mais elles ont marqué le cinéma d'animation par leur audace, leur créativité et leur vision hors-du-commun. Plongée dans les œuvres fascinantes de ces deux artistes exemplaires.
Invitée : Lucie Merijeau, enseignante en école d'animation.
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Résumé : Actrice et réalisatrice française, elle fut une fée, un vampire, une bourgeoise, une artiste schizophrène, une épouse d’ambassadeur, la célèbre Mme Tabard, véritable apparition et objet de fantasme d’Antoine Doinel, et bien sûr Jeanne Dielman, femme au foyer prisonnière d’un quotidien routinier. Découverte par Alain Resnais, Delphine Seyrig fut l’incarnation de la bourgeoise sophistiquée, avec son port altier, son sourire mystérieux, sa voix chaude et sa distinction naturelle. L’actrice a tourné chez François Truffaut, Marguerite Duras, Don Siegel, Luis Buñuel, Joseph Losey, Chantal Akerman, William Klein ou encore Mario Monicelli, signe du cosmopolitisme de celle qui a grandi entre le Liban, New York et la Suisse.
Delphine Seyrig a aussi réalisé une poignée de films documentaires, avec le collectif Les Insoumuses et son binôme Carole Roussopoulos, témoignages d’un engagement féministe précurseur. Réalisé entre 1975 et 1976, son documentaire Sois-belle et tais-toi est l'occasion pour 23 actrices de raconter leur métier et leur condition d'actrice au sein d'une industrie sexiste. La manière dont Delphine Seyrig recueille la parole de ces comédiennes françaises et américaines fait incroyablement écho avec la libération de la parole permise par #Metoo. Figure incontournable du cinéma d'auteur et avant-gardiste des années 60 à 80, Delphine Seyrig, disparue en 1990, semble plus actuelle que jamais.
Invité : Jean-Marc Lalanne, rédacteur en chef des Inrocks et auteur du livre Delphine Seyrig, En constructions, paru aux éditions Capricci.
Image de miniature : Jeanne Dielman 23, Quai Du Commerce, 1080 Bruxelles © (1976) Capricci Films
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Episodi mancanti?
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La réalisatrice, scénariste et actrice Agnès Jaoui était l'invitée de la 45ème édition du Festival de Films de femmes de Créteil de 2023. À cette occasion, elle a sélectionné 5 films, qui parlent d'amitié et d'amour, de la place des femmes dans la société, de la construction des identités et de la condition d'actrice. Rencontrée lors du FIFF, Agnès Jaoui nous a raconté comment elle a choisi les films de sa carte blanche, dans la lignée de la thématique du Festival, la fabrique de l'émancipation.
Au programme de cet épisode :
Pourquoi pas !, de Coline Serreau (1977)Sois-belle et tais-toi, de Delphine Seyrig (1981)À mon âge, je me cache encore pour fumer, de Rayhana Obermeyer (2017)Mi vida sin mi, d'Isabel Coixet (2003)Au bout du conte, d'Agnès Jaoui (2013)Invitée : Agnès Jaoui, cinéaste, invitée d'honneur du FIFF 2023
Cet épisode est réalisé en partenariat avec le Festival international de Films de Femmes de Créteil qui continue hors-les-murs en région parisienne du 16 avril au 21 juin.
Afin de célébrer les 45 ans du festival, le FIFF propose, en partenariat avec la plateforme FESTIVAL SCOPE, partenaire du Festival, dix longs métrages accessibles en ligne : Outrage, d'Ida Lupino, Les Fruits du paradis de Věra Chytilova, La Fiancée du pirate de Nelly Kaplan, Mon XXe siècle d'Ildiko Enyedi, La Ciénaga de Lucrécia Martel, Thème je de Françoise Romand, Dans un océan d’images de Helen Doyle, Les Bureaux de Dieu de Claire Simon, et L’Ombre de Staline d'Agnieszka Holland.
Photo de la couverture et de la miniature : © Oxana Semenova
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Actrice des feuilletons de Louis Feuillade Les Vampires et Judex, Musidora fut une des premières vedettes féminines du cinéma français. Mais il ne faudrait pas résumer celle qui fut aussi scénariste, réalisatrice, productrice et romancière, à ce rôle de vamp.
Née Jeanne Roques, la comédienne trouve son nom dans le roman de Théophile Gautier, Fortunio, paru en 1838. Muse des surréalistes, qui voient en elle une image de la beauté moderne mais aussi de la femme héroïque et aventurière, Musidora fut un symbole d’émancipation féminine. Actrice-star, puis réalisatrice et productrice, avant d'être romancière, poète et de travailler pour la sauvegarde de l'histoire du cinéma muet aux côtés d'Henri Langlois pour la Cinémathèque française, Musidora fut sans aucun doute une artiste totale.
Invitées :
Jackie Buet, directrice et fondatrice du Festival international de Films de Femmes de CréteilCarole Aurouet, maîtresse de conférences à l’Université Gustave Eiffel et co-autrice du livre Musidora, qui êtes-vous ?, aux éditions de Grenelles (aux côtés de Marie-Claude Cherqui et Laurent Veray), paru en octobre 2022.Extraits :
Les Vampires, épisode "Les Yeux qui fascinent", Louis Feuillade, 1916.Les Voix du siècle : Musidora (1899-1957), Mémoires d'une vamp, TV5 MondeDocumentaire Colette l'insoumise, de Cécile Denjean, ArteMort de Musidora, première vamp du muet, INA.Musique des Vampires, épisode "La Danse u vampire", Louis Feuillade, 1916. Dans cet épisode, ce n'est pas Musidora qui joue.Extrait de la bande-annonce de la série Irma Vep d'Olivia Assayas, HBO.Miniature de l'épisode : Affiche par Guy Arnoux © Collection André Breton
Un épisode en partenariat avec le Festival International de Films de Femmes 2023.
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Comédienne de théâtre, chanteuse, actrice de cinéma, muse des plus grands cinéastes et incarnation des années 60 en France, Jeanne Moreau a eu de multiples identités dans sa longue et foisonnante carrière, courant de 1949 à 2015. Elle a également été réalisatrice, passant derrière la caméra durant les années 70 et 80.
Avec Lumière, L’Adolescente et un documentaire sur Lillian Gish, l’œuvre de Jeanne Moreau se compose de trois films, comme trois propositions de cinéma, dévoilant un peu plus de la personnalité de Jeanne Moreau, qui se met en scène, d’une manière ou d’une autre, dans chacun de ces films. Trois films qui parlent de l’enfance, du cinéma, d’amitié et d’amour.
Invité : Jean-Claude Moireau, photographe et biographe officiel de Jeanne Moreau.
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Sa silhouette, sa chevelure et son bain dans la Fontaine de Trévi ont fait le tour du monde. La caméra de Fellini a immortalisé Anita Ekberg dans cette scène mythique avec Marcello Mastroianni et en a fait une légende. Mais La Dolce Vita a aussi enfermé l'actrice suédoise dans un tombeau romain, dont elle n'a jamais réussi à sortir. Pourtant, Anita Ekberg a eu une carrière foisonnante, aux États-Unis comme en Italie, lauréate d'un Golden Globe en 1955. Dirigée par William Wellman, King Vidor, Dino Risi ou encore Vittorio de Sica, elle fut presque toujours Anita, la bombe suédoise.
Invité : Antongiulio Panizzi, réalisateur du documentaire The Girl in the Fountain, diffusé le 25 janvier 2023 sur Ciné+ Classic.
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Résumé : Elle a fait HEC mais n'en a retenu que son ciné-club, a été baby-sitter en Californie, monteuse chez Agnès Varda avant de se lancer dans la réalisation de son premier long-métrage, Peaux de vaches, à la fin des années 80. Elle est aujourd’hui scénariste et réalisatrice à la tête d’une filmographie fascinante, parcourant le territoire français, et explorant les genres cinématographiques, qui l’ont emmenée du documentaire au film en costumes, en passant par le teen movie, le western ou encore le film équestre, avec toujours un amour pour les grands espaces et les personnages obsessionnels et entêtés.
Patricia Mazuy est LA réalisatrice qu’il ne faut pas louper cet automne, entre un hommage à la Cinémathèque française, la sortie de son nouveau long-métrage Bowling Saturne, un film noir digne héritier de la tradition américaine, et la publication de Patricia Mazuy, L’échappée sauvage, de Gabriela Trujillo, Séverine Rocaboy et Quentin Mével, aux éditions Playlist Society.
Invitée : Patricia Mazuy, scénariste et réalisatrice
Épisode en partenariat avec Playlist Society.
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Résumé : Mai Zetterling (1925-1994) est sans doute l’actrice suédoise au parcours le plus original. Née en 1925, elle commence sa carrière cinématographique en tant qu'actrice, chez Bergman et autres cinéastes suédois, avant de s’envoler vers la Grande-Bretagne. En 1960, Mai Zetterling se donne 5 ans pour réussir à atteindre son objectif : réaliser un long-métrage de fiction. Pari réussi en 1964 lorsque sort son 1er long-métrage Les Amoureux, sélectionné au Festival de Cannes. S'ensuivent Jeux de nuit (1966) et Les Filles (1968), deux films qui font parler d'eux, conspués ou admirés, mais qui viennent confirmer son statut de cinéaste talentueuse et provocante. Car dans son œuvre, il est souvent question de la condition féminine, du prix de la liberté, de sexualité et de la décadence d’une société suédoise qui se tient à l’écart des soubresauts de l’histoire.
Avec la présentation de ses 4 longs-métrages de fiction, restaurés par l'Institut suédois, au Festival Lumière, on découvre une carrière militante et esthétique.
Invitée : Maëlle Arnaud, responsable de programmation de l'Institut Lumière et du Festival Lumière.
Épisode en partenariat avec le Festival Lumière 2022.
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Résumé : Réalisatrice de près de 50 films, de ses débuts dans les années 60 aux années 2000, Věra Chytilová (1929-2014) a créé un cinéma libre et avant-gardiste, où ont pu s’exprimer son désir de renouveler le langage cinématographique, de raconter des histoires de femmes pas comme les autres, tout en revisitant les mythes et symboles de son temps. Son chef d’œuvre féministe Les Petites Marguerites – en ce moment dans les salles avec Malavida Films – continue de marquer les esprits.
Invité : Joël Chapron, spécialiste du cinéma russe et interprète de Kirill Serebrennikov.
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Résumé : Décédée le 8 décembre 2021, Lina Wertmüller est une réalisatrice incontournable du cinéma transalpin, méconnue des cinéphiles français mais admirée aux États-Unis où elle a été couronnée d’un Oscar d’honneur en 2019 pour l’ensemble de sa carrière.
Réputée pour les titres de ses films les plus longs de l’histoire du cinéma italien, Lina Wertmüller est une des représentantes de l’âge d’or de la comédie à l’italienne, genre principal de ses films dans lesquels elle dézingue la société italienne dans son ensemble, machos, mafieux, capitalistes et fascistes. Et ce, dès son premier film, Les Basilischi (1963), ressorti récemment par Carlotta Films au cinéma.
Celle qui a débuté auprès de Fellini avant de s’émanciper, a travaillé plus de 40 ans et réalisé une vingtaine de longs-métrages, tous plus hilarants, satiriques et décapants les uns que les autres. Plongée dans l’Italie folle de Lina Wertmüller
Invitée : Paola Palma, historienne du cinéma, chercheuse et enseignante à l'École du Louvre.
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Réalisatrice soviétique née en Ukraine, Larissa Chepitko a réalisé une œuvre puissante et audacieuse, composée de courts-métrages, longs-métrages et téléfilms. En 1977 elle réalise L’Ascension, chef-d’œuvre de film de guerre en noir et blanc sur la Seconde Guerre mondiale et la lutte morale de deux partisans soviétiques entre leur conscience et leur survie, lauréat de l’Ours d’or à Berlin. Disparue prématurément, elle n’aura réalisé que quatre longs-métrages, mais a laissé une influence notable sur le cinéma soviétique, notamment celui de son mari Elem Klimov
Invité : Joël Chapron, spécialiste du cinéma russe et interprète de Kirill Serebrennikov.
Épisode réalisé en partenariat avec Potemkine Films à l'occasion de la sortie de L'Ascension en DVD et Blu-ray. -
Résumé : Pionnière du cinéma d'animation dès les années 1920, Lotte Reiniger a réalisé et participé à plus de 60 films en utilisant sa propre technique de silhouettes de papier animées en stop-motion, inspirée du théâtre d'ombres chinoises. Née à Berlin, elle a vécu au Royaume-Uni, en Italie et en France durant la Seconde Guerre mondiale et a été célébrée de son vivant par Jean Renoir et Bertolt Brecht. Adaptés de contes, histoires merveilleuses et opéras, ses films transportent dans un monde magique qui semble fait de dentelle, composé de silhouettes majestueuses et décors ciselés.
Invitée : Louise Burkart, conservatrice au département des archives du film du Deutsches Filminstitut & Filmmuseum de Francfort, membre de l'équipe responsable de la restauration des films de Lotte Reiniger.
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Résumé : Susan Sontag fut une intellectuelle hors pair, romancière, essayiste, féministe, militante politique, dont les ouvrages Notes on Camp (1964) et Sur la Photographie (1977) continuent d'être lus, réédités, commentés. On sait moins que cette femme touche-à-tout a aussi réalisé 5 films entre 1969 et 1984, témoignant de sa curiosité sans bornes et de l’éclectisme de son talent. Avec trois fictions, un documentaire et un essai pour la télévision, Susan Sontag parle de cannibalisme psychologique, du conflit entre Israël et ses voisins, de danse, de la mélancolie des villes italiennes, du désastre qui nous guette.
Invitée : Jackie Buet, directrice et cofondatrice du Festival international du Film de Femmes, qui a mis à l'honneur de sa dernière édition Susan Sontag en réalisant un grand travail de recherche de copies afin de rendre visible ces films très rares.
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Résumé : Bien connue des cinéphiles pour les grands rôles qu’elle a joués chez Ozu, Naruse, Mizoguchi, Kinuyo Tanaka est moins connue pour sa carrière de cinéaste. Avec six films réalisés entre 1953 et 1962, elle a composé une œuvre audacieuse et accomplie, portrait du Japon des années 50-60 à travers ses héroïnes ordinaires, mais aussi des fresques historiques d’une beauté saisissante.
Invité : Pascal-Alex Vincent, cinéaste, enseignant, et auteur du livre édité par Carlotta Films, Kinuyo Tanaka, réalisatrice de l'âge d'or du cinéma japonais, est aussi un acteur important de la découverte et de la diffusion du cinéma japonais de patrimoine en France.
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Résumé : À l'occasion de la rétrospective Tigritudes au Forum des images, la cinéaste Valérie Osouf – qui a conçu cette programmation avec la cinéaste Dyana Gaye – évoque trois films de réalisatrices du cinéma panafricain : Integration Report 1 de Madeline Anderson (1960), Lettre paysanne de Safi Faye (1975) et Sur la planche de Leïla Kilani (2011). La lutte concrète du Mouvement des Droits Civiques aux États-Unis, le quotidien des paysans d'un petit village sénégalais, le rêve d'une ouvrière d'une usine de crevettes à Tanger : trois instantanés des luttes politiques, intimes, sociales qui sont au cœur de cette anthologie subjective et chronologique panafricaine qui se déroule jusqu'au 27 février au Forum des images à Paris.
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De River of Grass (1994) à First Cow (2019), Kelly Reichardt est à la tête d'une œuvre minimaliste et écologique, qui célèbre le lien de l'homme avec autrui, la nature, l'animal, enfin célébrée depuis la rétrospective au Centre Pompidou à Paris. À travers ses sept longs-métrages, la réalisatrice propose un cinéma lent et délicat, où le beau émane des gestes répétés du quotidien. Une filmographie concentrée sur l'ordinaire, faisant de Kelly Reichardt une cinéaste totalement à part, qui n'a pas fini d'explorer l'Oregon et de nous emmener aux racines des États-Unis.
Invitée : Judith Revault d'Allonnes, chargée de programmation cinématographique au Centre Pompidou et auteure du livre Kelly Reichardt, L'Amérique retraversée paru aux éditions De L'Incidence.
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Retour sur la carrière et l'œuvre de Jane Campion, qui vient de recevoir le Prix Lumière à Lyon.
On connaît la cinéaste néozélandaise depuis qu'elle a reçu la Palme d'or en 1993 pour La Leçon de Piano. Mais on connaît moins ses autres films, romanesques, sensibles, décalés, drôles, qui font de sa filmographie une œuvre éclectique et poétique, où les paysages de Nouvelle-Zélande et d'Australie servent souvent de décors.
Nous proposons dans ce podcast une analyse de ses films et des personnages féminins qui jalonnent son œuvre, héroïnes complexes, solitaires et en quête d'elles-mêmes.
Avec Pauline Mallet et Laura Enjolvy. -
Quel est le point commun entre Eve, Les Désaxés et Fenêtre sur cour ? Réponse : Thelma Ritter, grand second rôle américain des années 50-60, proche de Mankiewicz et Hitchcock. Originaire de Brooklyn, l'actrice incarna des personnages gouailleurs, clairvoyants et inoubliables.
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Première actrice afro-américaine à signer un contrat de longue durée avec la MGM, Lena Horne arrive à Hollywood au début des années 40 pleine d'espoirs et de rêves de cinéma. Confrontée au racisme et à la ségrégation raciale, parfois au sein même du studio, sa carrière ne décollera jamais, l'encourageant à s'engager activement dans le Mouvement des Droits Civiques dans les années 60.
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Sarah Maldoror fut une réalisatrice touche-à-tout, autrice d'une œuvre forte de plus de 40 films, passionnée de politique, poésie, peinture, jazz. Témoin de la décolonisation dans de nombreux pays comme l'Algérie, l'Angola et la Guinée-Bissau, elle s'est servie de sa caméra pour porter la parole des peuples africains et antillais, en quête d'émancipation et de représentation. Disparue en 2020, ses films restent à découvrir en France où elle encore trop méconnue.
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