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  • Aussi déstabilisants soient-ils, les pleurs constituent une réponse naturelle de notre corps face au stress. Découvrons comment le fait de pleurer nous aide à nous sentir mieux après une émotion intense ou une situation stressante.

    Pleurer, une réaction normale et saine

    Les pleurs émotionnels se déclenchent la plupart du temps lors de ressentis très fort comme de la tristesse, de la joie ou de la frustration. Ils s’accompagnent de larmes émotionnelles, un type de larme qui n’est libéré que dans ce contexte précis. La constitution des larmes émotionnelles diffère de celle des larmes basales, qui lubrifient l’œil en permanence, et de celle des larmes réflexes, que l’on verse en réaction à un irritant de type fumée ou oignon.

    Les pleurs servent aussi bien à protéger les yeux qu’à signaler notre détresse à l’autre en suscitant l’empathie. En particulier, les pleurs dus aux émotions contribuent à expulser les toxines et les hormones du stress hors du corps, tels une soupape de sécurité pour notre équilibre émotionnel.

    Déclenchement des pleurs après un stress

    Dans une situation désagréable ou de forte émotion, les pleurs se déclenchent pour activer le système nerveux parasympathique. Celui-ci ramène le corps à une situation de repos, en l’aidant à se calmer et à récupérer après une période stressante. Le système nerveux parasympathique va alors ralentir le rythme cardiaque, abaisser la pression artérielle et induire un état général de relaxation physique. Il est donc tout à fait normal de se sentir détendu après avoir pleuré.

    Lorsque l’on pleure, le corps libère aussi des endorphines et de l’ocytocine. Il s’agit d’un cocktail d’hormones du bien-être qui agissent comme des analgésiques naturels. Ces hormones procurent une sensation agréable de détente. Elles amoindrissent la perception de la douleur et améliorent la capacité de lien social. Tout ceci a pour effet de réduire significativement le stress et l’action du cortisol, son hormone correspondante.

    Reconnaissance des émotions

    L’expression de ses émotions à travers les pleurs n’est pas seulement bénéfique d’un point de vue physiologique, elle l’est aussi d’un point de vue de la santé mentale. En se permettant de libérer ses tensions émotionnelles, l’individu soulage son psychisme. Il parvient de la sorte à mieux identifier ce qu’il ressent, donc à mieux gérer et surmonter ses émotions.

    Au niveau social, les pleurs favorisent le soutien des pairs. Ce signal de détresse aide à créer du lien avec les autres en sollicitant leur empathie. En nous montrant vulnérables, nous autorisons nos proches à nous soutenir et à intégrer notre cercle personnel.

    Par exemple, une employée qui pleure à cause de la pression au travail pourra obtenir l’aide du syndicat ou la compréhension de son chef. Ces conséquences participeront à la réduction plus générale des facteurs de stress de la personne.


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  • Les personnes âgées présentent parfois des particularités surprenantes, comme ces taches brunes sur les mains ou ces rides qui creusent le visage. Les bouleversements hormonaux dus à l’avancée en âge sont aussi responsables d’un autre phénomène curieux : l’apparition de poils à des endroits inattendus. Comment le corps décide-t-il soudain de faire pousser des poils à des endroits où ils n’ont jamais poussé ?

    Le poil : fonction et cycle de vie

    Un poil est un filament constitué de kératine, qui pousse depuis un follicule pileux situé sous la peau. Il comprend une racine, une tige et une pointe. Ses rôles sont multiples : protéger la peau des infections et des blessures, réguler la température corporelle, augmenter la sensibilité tactile.

    Son cycle de vie commence par l’anagène, qui est la période où le poil pousse activement pendant plusieurs années. Durant la catagène, le poil s’arrête de pousser quelques semaines. La télogène correspond à la chute du poil, qui laisse sa place à un nouveau poil.

    Les changements dus au vieillissement

    D’abord, la croissance des poils est fortement influencée par la testostérone et la DHT, deux hormones dites androgènes car plus présentes chez l’homme. Après la ménopause, les femmes produisent moins d’œstrogènes. Leur taux de testostérone devient proportionnellement plus élevé et plus influant qu’auparavant, ce qui explique qu’elles puissent avoir davantage de poils que durant leur jeunesse. Ces hormones stimulent aussi la pousse des poils sur le visage, amenant l’apparition de poils à des endroits auparavant non touchés par la pilosité.

    Chez les hommes, l’andropause, qui est une sorte d’équivalent masculin de la ménopause, conduit aussi à des changements hormonaux. Mais la baisse de testostérone chez l’homme s’accompagne d’une croissance accrue des poils à des endroits inhabituels comme les oreilles ou le nez, au détriment du reste du corps et du visage.

    Sensibilité des follicules pileux

    Petites cavités où poussent les poils sous la peau, les follicules pileux subissent des modifications en vieillissant. Ils se montrent plus sensibles aux hormones. Cela est dû à l’amincissement de la peau, qui devient plus fine au fur et à mesure que la personne prend de l’âge. Ces follicules peuvent donc réagir en produisant des poils dans des endroits auparavant inactifs.

    Poids des médicaments

    Plus l’on vieillit, plus l’on a de risque de prendre un traitement médicamenteux. Or, certains d’entre eux sont connus pour augmenter la croissance des poils, comme les médicaments hypotenseurs, les stéroïdes et les traitements hormonaux.

    Le diabète, les troubles de la thyroïde ou les carences nutritionnelles dues à la dénutrition sont également susceptibles d’affecter la densité des poils dans des zones inhabituelles chez les personnes âgées.


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  • Publiée en 2009, une étude sur le stress et la thermorégulation met en lumière comment une émotion forte est capable de faire augmenter significativement notre température. Le système nerveux autonome, qui se met en action lors d’un ressenti émotionnel intense, est le principal responsable de cette réaction.

    Rappels sur les émotions et la température corporelle

    L’on considère comme émotion une réponse complexe de l’organisme qui induit des sentiments subjectifs, des réactions physiologiques et des comportements expressifs. Les émotions peuvent être classées en plusieurs catégories selon leurs effets :

    la joie, associée à de la chaleur et du bien-être ;

    la peur, qui engendre frissons et sensation de froid ;

    la colère qui s’accompagne de bouffées de chaleur ;

    la tristesse, souvent liée à une impression de froid et de léthargie.

    Alors que la température corporelle habituelle est d’environ 37°C, les émotions sont capables de faire évoluer cette température de façon provisoire, dans un sens ou dans l’autre.

    Mécanismes physiologiques

    L’organisme est régi par deux systèmes nerveux. Le système nerveux sympathique induit une réaction de combat ou de fuite. Il prépare le corps à réagir à un stress. Le système nerveux parasympathique a l’effet inverse. Il calme le corps et favorise la digestion.

    Quand nous ressentons une forte émotion telle que la peur, le système nerveux sympathique s’active en libérant de l’adrénaline. Celle-ci provoque des frissons, augmente le rythme cardiaque et la pression sanguine. Elle contribue à l’élévation de la température corporelle.

    D’autres hormones interviennent aussi, comme la noradrénaline et le cortisol. Leurs taux varient selon la situation et influencent directement la thermorégulation, aboutissant à une hausse ou une baisse de la température corporelle.

    Différences entre les effets de la joie et de la tristesse

    En général, les émotions associées à la joie stimulent la production d’adrénaline. Elles entrainent la hausse de la température corporelle, que l’on ressent traditionnellement comme une sensation de chaleur dans le corps, par exemple lorsque nous recevons une bonne nouvelle ou que nous passons un bon moment.

    Les émotions liées à la tristesse tendent plutôt à réduire l’activité du système nerveux sympathique. En abaissant le métabolisme, elles provoquent une baisse de la température corporelle. Les personnes déprimées se montrent souvent plus frileuses, même en présence d’un environnement chaud.

    Focus sur la colère

    La colère est sans doute l’émotion la plus efficace pour faire augmenter la température du corps. Elle active profondément le système nerveux sympathique, dans une optique de se battre ou de s’enfuir. Le flux sanguin augmente vers la zone du visage, provoquant rougeur cutanée et sensation accrue de chaleur.


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  • L’iléocoloscopie est une procédure médicale d’endoscopie, c’est-à-dire d’observation de l’organisme en passant par les voies naturelles. Elle se concentre principalement sur le côlon et l’iléon terminal, qui est la dernière partie de l’intestin grêle. La procédure nécessite une préparation bien précise du patient, sans laquelle elle ne peut pas être réalisée.

    Les indications pour une iléocoloscopie

    Les principales raisons de pratiquer cet examen concernent le dépistage du cancer colorectal, dont la détection précoce s’avère essentielle pour un traitement efficace, et l’évaluation des symptômes gastro-intestinaux. En cas de douleurs abdominales sans cause connue, de saignement rectal ou de changements majeurs d’habitudes intestinales, l’iléocoloscopie permet d’éliminer ou de relever des maladies sous-jacentes potentiellement graves. Elle sert aussi à surveiller l’évolution des maladies inflammatoires de l’intestin comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse.

    Préparation à l’examen

    Le patient qui doit passer une iléocoloscopie est soumis à un régime strict. Celui-ci favorise les aliments faibles en fibres plusieurs jours avant la procédure. L’ingestion de laxatifs va aider à nettoyer le côlon. Une période de jeûne est souvent prescrite la veille de l’examen, ainsi que la prise de solutions de nettoyage intestinal.

    Déroulé de l’iléocoloscopie

    Mis sous sédation légère ou profonde, selon les besoins et les pratiques médicales, le patient est installé au bloc opératoire. Le médecin introduit l’endoscope dans l’anus et avance à travers le rectum jusqu’au côlon. Si nécessaire, il poursuit afin d’atteindre l’iléon terminal, dans l’intestin grêle. L’endoscope est un tube flexible muni d’une caméra à son extrémité. Évidé, il permet de passer des outils vers le lieu d’exploration, par exemple pour prélever des tissus, ôter une tumeur ou traiter un saignement durant l’examen.

    Que recherche le médecin ?

    Le médecin repère tout signe d’une condition anormale. Ce peut être un polype, une tumeur bénigne de l’intestin, mais aussi un terrain inflammatoire, une infection ou un signe de cancer. Si nécessaire, la biopsie permet de prélever des échantillons de tissus pour les examiner ensuite en laboratoire.

    Fin de l’opération

    Après 20 à 30 minutes d’exploration, l’opération prend fin. Le patient est emmené en salle de réveil le temps que les effets de la sédation se dissipent. Il peut ressentir certains désagréments comme des douleurs ou des crampes abdominales, mais ces symptômes s’estompent normalement au bout de 24 heures. Le médecin discute ensuite avec le patient des résultats de l’examen et propose des options de traitement ou d’autres procédures si nécessaires.


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  • Très exigeante envers ses actrices, l’industrie pornographique n’épargne pas non plus les hommes. Les acteurs doivent fournir des performances de longue durée qui peuvent sembler inhabituelles au regard des statistiques. En effet, la durée moyenne d’un rapport sexuel tourne autour de 6 minutes, tous âges confondus, et 20 minutes si l’on compte les préliminaires. Les acteurs pornographiques doivent donc user de multiples stratégies pour satisfaire les demandes des réalisateurs.

    Le fonctionnement de l’érection

    Une érection résulte de l’accroissement du sang vers le pénis. Celui-ci est facilité par la relaxation des muscles lisses qui entourent les corps caverneux. En se relâchant, ces muscles permettent au sang d’affluer dans les alvéoles du tissu du pénis, contribuant à son expansion. Les nerfs jouent aussi un rôle dans le processus. Ils transmettent des signaux du cerveau vers le pénis. Les hormones, quant à elles, interviennent dans la régulation de la libido et de la fonction sexuelle.

    Les méthodes des acteurs pornos

    Pour répondre aux exigences spécifiques de leur profession, les acteurs pornographiques emploient plusieurs méthodes.

    La stimulation physique destinée à maintenir l’excitation sexuelle peut prendre la forme de préliminaires intensifiés, de dispositifs mécaniques ou de visualisations censées entretenir le désir. 

    L’usage de médicaments reste courant pour augmenter le flux sanguin vers le pénis et faciliter l’érection. Le sildénafil, commercialisé sous le nom de Viagra, le tadalafil, utilisé dans le Cialis, et le vardénafil vendu sous le nom Levitra font partie des traitements les plus efficaces.

    Parmi les techniques non médicamenteuses, les acteurs pornographiques choisissent parfois les pompes à pénis qui utilisent le vide pour engorger le pénis de sang. Les anneaux péniens, eux, empêchent le sang de répartir du pénis, ce qui a pour effet de maintenir l’érection.

    Gestion du stress

    Maintenir une érection sous le feu des projecteurs ne se fait pas sans stress. Or, le stress empêche justement les muscles lisses de se relâcher pour construire l’érection. Les acteurs pornographiques doivent donc se former à des techniques de gestion de la performance et du stress, comme la méditation, la préparation mentale et la communication ouverte avec les partenaires de scène.

    Retarder l’éjaculation

    Si l’obtention de l’érection n’est pas un problème avec les techniques appropriées, une éjaculation précoce peut le devenir pour un acteur du porno. Afin de retarder l’orgasme qui aboutit à la forme flasque du sexe, d’autres techniques viennent enrichir le panel de possibilités du professionnel :

    L’apprentissage du contrôle physique en s’arrêtant juste avant le point de non-retour puis en reprenant quand l’excitation a baissé ;

    La compression, qui consiste à appliquer une pression ferme à la base du pénis pour réduire le flux sanguin et retarder l’éjaculation ;

    L’entrainement avec des exercices de Kegel pour muscler le périnée et assurer un meilleur contrôle de l’éjaculation ;

    La connaissance approfondie de son corps pour adapter le scénario si nécessaire, afin de délivrer une meilleure performance.


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  • Le cérumen, parfois considéré comme un simple déchet corporel, n’est pas sans intérêt pour l’organisme. Cette substance contribue à la protection de la santé des oreilles. Il s’agit en fait d’une défense naturelle élaborée par notre corps. Quelles sont les conditions dans lesquelles l’organisme produit du cérumen ?

    Rôle du cérumen

    Il existe deux types de cérumens. Le cérumen sec se retrouve davantage dans les oreilles des personnes d’origine asiatique et amérindienne. Le cérumen humide est plus courant chez les Européens et les Africains. Présente au niveau du conduit auditif externe, la substance se compose de sécrétions lipidiques provenant des glandes dites sébacées et cérumineuses. Elle contient aussi des cellules mortes de peau, des poils et des débris divers.

    Le cérumen empêche les bactéries et les poussières de pénétrer trop profondément dans le conduit auditif. Il maintient aussi une bonne lubrification dans le canal, ce qui permet d’en assurer le nettoyage de façon naturelle.

    Lieu de production du cérumen

    L’oreille externe se compose du pavillon, partie visible de l’oreille, et du canal auditif externe, qui conduit le son vers le tympan. Ce canal est bordé de peau, et contient des glandes spécifiques qui produisent le cérumen.

    Les glandes sébacées sécrètent en premier lieu des substances grasses. L’on retrouve ce type de glandes sur le visage et sur d’autres endroits du corps. Elles participent à la lubrification et à la protection de la peau. Les glandes cérumineuses, quant à elles, œuvrent à l’élimination de la sueur. Mais elles produisent une sécrétion plus épaisse et plus riche que les glandes sudoripares classiques. Cette sécrétion se mélange aux substances grasses des glandes sébacées pour former le cérumen.

    Processus de fabrication

    La production du cérumen se déroule en continu dans l’oreille externe. Les sécrétions libérées par les glandes se mélangent avec des cellules de peau mortes et avec des poils minuscules présents dans le canal. Le renouvellement des cellules de la peau qui tapisse le canal contribue à pousser les cellules mortes vers l’extérieur. Elles se détachent alors du conduit et se mélangent aux sécrétions. Tout cet amas est poussé depuis l’intérieur du canal jusque vers le pavillon externe.

    Les poils du canal auditif participent à la gestion du cérumen. Capturant les cellules mortes, les débris et les sécrétions, ils amalgament l’ensemble pour former la cire d’oreille. Le fait de mâcher, de bailler ou de faire fonctionner sa mâchoire participe à déplacer le cérumen vers le pavillon, ce qui permet ensuite de l’éliminer.


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  • Savez-vous que les doigts sont dépourvus de muscles ? Leur remarquable agilité et flexibilité découle en fait d’une structure anatomique sophistiquée qui débute au niveau de l’avant-bras et se poursuit dans la main. Voici comment nos doigts peuvent réaliser des mouvements très variés sans posséder la moindre fibre musculaire.

    L’anatomie des mains et des doigts

    Composée de 27 os, de multiples articulations, de tendons et de ligaments, la main humaine est une structure des plus complexe. Elle comprend 5 métacarpiens, des os qui forment le corps de la main, et des phalanges qui en constituent les doigts. Ces os sont reliés entre eux par des articulations qui assurent leur mobilité, et par des ligaments qui fournissent la stabilité.

    Les doigts ne contiennent pas de muscles à proprement parler. Les muscles qui dirigent nos mouvements digitaux se situent sur la paume de la main et dans l’avant-bras. Ils se divisent en deux catégories.

    Les muscles extrinsèques prennent naissance dans l’avant-bras et s’étendent vers les doigts via de longs tendons pour exécuter les mouvements majeurs.

    Les muscles intrinsèques, localisés dans la main, sont responsables des ajustements fins et de la précision des mouvements.

    Tout l’intérêt de cette conception anatomique est de permettre une grande liberté de mouvement aux doigts sans les encombrer de tissu musculaire, ce qui optimise la dextérité et la précision.

    Le rôle des muscles en détail

    Comment nos doigts se meuvent-ils sans muscles ? Pour les mouvements de flexion et d’extension assez simples, ce sont les tendons des muscles extrinsèques qui régissent l’action des doigts. L’origine de ces actions remonte donc à l’avant-bras, là où sont situés ces muscles.

    Pour les mouvements très précis, les doigts font appel aux muscles intrinsèques, nichés dans la main. Ils comprennent notamment les muscles interosseux et les muscles lombricaux. Ces muscles plus petits contribuent à la force de pincement et de préhension, facilitant les opérations d’écriture ou de manipulation d’outils.

    Le mécanisme du mouvement des doigts

    Pour mieux comprendre ce phénomène, imaginez que les doigts sont retenus à l’avant-bras et à la paume par des cordes, qui sont les tendons. Lorsque les muscles se contractent, ils transmettent la force requise aux doigts en tirant sur les tendons, un peu comme l’on pourrait manipuler un pantin. Cette image illustre toute la complexité de la structure de la main : chaque mouvement des doigts résulte d’une coordination fine entre tous les muscles responsables, à la fois intrinsèques et extrinsèques.


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  • La dyspepsie est le terme médical utilisé pour identifier les difficultés digestives connues sous le nom d’indigestion. Ce trouble s’avère souvent bénin, mais il n’en reste pas moins très inconfortable et perturbant pour les personnes affectées. Explorons de façon précise les mécanismes qui interviennent dans le corps lors d’une telle atteinte.

    Des causes variées

    L’indigestion résulte aussi bien de facteurs alimentaires que non alimentaires. Parmi les causes les plus courantes et les plus faciles à identifier, les repas trop riches ou trop gras figurent en bonne place. Ils ralentissent la vidange de l’estomac en confèrent une sensation de lourdeur typique.

    Manger trop vite encourage aussi l’indigestion, car les enzymes salivaires n’ont pas le temps de prédigérer les aliments. Certaines épices, l’alcool, les boissons caféinées et les agrumes peuvent en outre irriter la muqueuse de l’estomac et engendrer des troubles digestifs.

    Parmi les causes non alimentaires de l’indigestion, l’on retrouve la prise de médicaments, en particulier des anti-inflammatoires non stéroïdiens, ainsi que le stress et les maladies liées aux organes digestifs (reflux gastro-œsophagien, ulcères, etc.).

    Physiologie de l’indigestion

    En temps normal, la digestion commence dès la mastication, avec l’action des enzymes de la salive sur les aliments qui contribue à les dégrader en petits morceaux. L’estomac puis l’intestin continuent le travail en décomposant les nutriments à l’aide d’acides et d’enzymes digestives. Le foie et le pancréas interviennent aussi, en produisant de la bile et des enzymes capables de digérer les graisses et les protéines.

    Lors de l’indigestion, la vidange gastrique ralentit. La nourriture reste plus longtemps que prévu dans l’estomac. Cette situation engendre une distension abdominale et un certain malaise. Les aliments mal digérés fermentent dans l’intestin. Ils produisent des gaz qui provoquent à leur tour ballonnements et douleurs. Si la muqueuse de l’estomac est inflammée par des aliments irritants, des médicaments ou du stress, elle devient également douloureuse.

    Si le corps produit plus d’enzymes et d’acide pour digérer une quantité élevée de nourriture, ces substances vont contribuer à irriter les parois stomachales, amplifiant l’indigestion.

    Réponse immunitaire du corps

    Pour rétablir le fonctionnement normal et limiter les dommages, le corps fait intervenir des mécanismes de défense. La réponse inflammatoire locale en fait partie, et se traduit par un flux sanguin augmenté vers l’estomac, qui sert à apporter des cellules immunitaires à l’organe concerné pour contrer les dégâts sur la muqueuse. L’inflammation s’accompagne souvent de douleur : elle sert à influencer le comportement alimentaire et stopper l’ingestion de substances nocives ou d’aliments en excès.

    Généralement, la digestion normale est rétablie lorsque tous les éléments irritants ont été éliminés par le corps.


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  • Les hommes et les femmes diffèrent fondamentalement sur des points multiples, car leur constitution corporelle n’est pas la même. Parmi les éléments qui les distinguent, le pourcentage de masse grasse est à la fois observable physiquement, mais aussi significatif d’un point de vue biologique.

    Le rôle de la masse grasse

    La graisse que nous accumulons possède plusieurs fonctions corporelles. Réserve d’énergie pour les périodes de disette, elle protège aussi les organes internes des chocs. Elle participe à réguler la température du corps et intervient dans l’équilibre hormonal. En moyenne, les femmes présentent un pourcentage de masse grasse plus élevé que les hommes, à cause de besoins biologiques liés à la reproduction et de facteurs hormonaux distincts.

    Les hormones et leur influence

    Les hormones sexuelles exercent une forte influence sur la répartition de la graisse corporelles. Les œstrogènes, hormones principales chez la femme, favorisent l’accumulation de graisse sur les hanches, les cuisses et les fesses pour préparer le corps à la maternité. L’on appelle cette répartition le type gynoïde, opposé au profil androïde masculin où la graisse tend à s’accumuler autour de l’abdomen.

    À mesure que les œstrogènes diminuent, à l’approche de la ménopause, les femmes constatent une redistribution de leur graisse avec un stockage plus marqué sur le ventre.

    Variations métaboliques

    Les hommes présentent généralement un taux métabolique de base plus élevé que les femmes. Ils consomment donc plus de calories au repos, car leur corps présente davantage de masse musculaire. Les femmes, disposant d’un métabolisme plus lent, accumulent plus facilement la graisse corporelle. Cette adaptation favorise le stockage d’énergie sous forme de graisse en prévision de la grossesse et de la lactation.

    Rôle évolutif et reproductif

    Biologiquement, un certain niveau de masse grasse est nécessaire pour réguler les cycles menstruels et la fertilité. La graisse corporelle favorise la production d’œstrogènes. Les personnes qui souffrent de dénutrition ou d’anorexie présentent souvent une absence de cycles, ne permettant pas la conception d’un enfant. La masse grasse sert de réserve d’énergie pendant le développement du fœtus et durant la période d’allaitement. En l’absence de ressources suffisantes, le corps interrompt donc toute tentative de fécondation, ce qui limite les risques pour la mère et le bébé.

    Facteurs influant

    La génétique joue un rôle dans la prédisposition féminine à accumuler des graisses. Souvent, les femmes d’une même famille présentent un métabolisme proche en l’absence de maladie ou d’influence extérieur considérable. D’autre part, l’alimentation, le stress et le niveau d’activité physique régulent le pourcentage de masse grasse. Comme les femmes tendent à se montrer plus stressées et moins actives physiquement que les hommes, elles accumulent souvent davantage de graisses.


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  • Notre rythme biologique n’est pas le seul à conditionner la fréquence à laquelle nous allons aux toilettes. Des éléments externes ou internes peuvent également influencer nos besoins d’uriner et de déféquer. Pour identifier les situations pathologiques, il est utile de connaitre les normes habituelles en la matière.

    Fréquence normale pour uriner

    La fréquence de miction, qui est l’action d’uriner, varie considérablement d’une personne à l’autre. Elle est comprise entre 4 et 8 fois par jour. Mais un apport hydrique élevé augmente naturellement le nombre de visites aux toilettes. Certains aliments diurétiques peuvent aussi influencer la fréquence de miction : c’est le cas du concombre, de l’aubergine, du céleri ou de l’artichaut.

    Avec l’âge, des changements surviennent au niveau de la capacité de contenance et de rétention de la vessie. La santé de la prostate joue aussi un rôle majeur dans la fréquence des mictions. Certaines variations reviennent dans des conditions particulières. Les gens tendent ainsi à uriner plus fréquemment par temps froid, ou lorsqu’ils ont une activité physique qui amplifie la dynamique des fluides corporels.

    Fréquence normale pour déféquer

    La norme en termes de selles se situe entre 3 fois par jour et 3 fois par semaine. Cette large fourchette reflète la diversité des activités intestinales saines. Un régime alimentaire riche en fibres, par exemple, augmente la fréquence des selles et facilite leur passage. L’hydratation joue aussi un rôle clé dans la consistance des selles. Si la personne ne s’hydrate pas assez, elle peut connaitre des épisodes de constipation et déféquer moins souvent.

    Les jeunes enfants et les bébés ont souvent des selles plus fréquentes. À l’inverse, les personnes âgées expérimentent une diminution de la fréquence des selles, due au ralentissement du métabolisme et à la baisse de l’activité physique. Certaines conditions médicales comme le syndrome du côlon irritable causent de la constipation ou de la diarrhée, modifiant les habitudes intestinales.

    Ce qui affecte les fréquences normales

    La prise de médicaments impacte souvent la qualité du transit. Les laxatifs et diurétiques, par exemple, augmentent la fréquence des visites aux toilettes. Les complémentations en fer tendent plutôt à constiper. Le stress est un facteur connu d’affection de la digestion. Il bloque ou accélère le transit, menant à des bouleversements des habitudes d’élimination.

    En cas de maladie, il est également courant que la personne aille moins souvent ou plus souvent aux toilettes. Cet impact se trouve encore plus marqué lors d’infections urinaires ou de troubles gastro-intestinaux.

    Pour finir, l’équilibre hormonal peut aussi influencer les systèmes urinaires et digestifs. Pendant la grossesse ou la ménopause, il n’est pas rare que les femmes expérimentent des désordres dans leurs habitudes de miction et de défécation.


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  • Les recommandations de Santé Publique France en termes de nutrition préconisent 5 portions de fruits et légumes par jour. Mais avec l’inflation, les végétaux frais ont vu leur prix augmenter considérablement. Ils ne sont d’ailleurs pas toujours faciles à intégrer dans les repas quotidiens, car une bonne partie d’entre eux nécessitent d’être épluchés, coupés et souvent cuits. Les conserves jouent donc un rôle crucial dans l’accès égalitaire à des légumes de qualité, bons pour la santé, pour le portefeuille et pour les papilles.

    L’impact de la conservation sur le profil nutritionnel des légumes

    La mise en conserve des légumes implique généralement la stérilisation des aliments. Cette procédure élimine les micro-organismes et s’accompagne d’ajout de conservateurs comme le sel ou le vinaigre. Les légumes restent ainsi comestibles pendant des mois, voire des années, sans perdre significativement en valeur nutritionnelle.

    Malgré ce que l’on pourrait croire, les légumes en conserve maintiennent des niveaux élevés de vitamines et de minéraux. La mise en conserve peut même améliorer la disponibilité de certains nutriments. Par exemple, le chauffage augmente la quantité du lycopène dans les tomates, un antioxydant précieux pour lutter contre le vieillissement cellulaire.

    La dégradation rapide des légumes frais

    Même si des légumes ultra-frais regorgent de vitamines, ils perdent rapidement de leurs atouts nutritionnels entre la récolte et la consommation. Le transport de longue durée, la manipulation et le stockage contribuent à la perte de nutriments. Au contraire, les légumes en conserve sont traités et emballés rapidement après la récolte, ce qui minimise cette dégradation. Ce moindre délai permet aux producteurs de sélectionner des légumes goûteux et matures, contrairement aux légumes frais qui sont généralement cueillis avant d’atteindre leur plein potentiel.

    Des avantages spécifiques pour les conserves

    Les études montrent que la mise en conserve préserve et, parfois, augmente la teneur des légumes en nutriments essentiels. La cuisson préalable des légumes facilite aussi leur digestion. L’organisme absorbe mieux les fibres et les protéines qu’ils contiennent. C’est d’autant plus le cas pour les pois, les haricots et les carottes. D’ailleurs, la cuisson des carottes avant la mise en conserve améliore la disponibilité de la bêta-carotène ou vitamine A. Celle-ci aide le système immunitaire à rester performant, et est également impliquée dans le fonctionnement de la vision.

    Considérations pratiques

    La commodité des conserves favorise leur utilisation par rapport aux légumes frais. Disponibles toute l’année, les légumes en conserve aident à diversifier l’alimentation. Ils se conservent longtemps, réduisant le gaspillage alimentaire. Prêts à l’emploi, ils limitent aussi le temps de préparation en cuisine.


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  • Le sommeil et la libido constituent deux pans fondamentaux du bien-être. Leur interrelation reste cependant méconnue. La qualité des temps de repos affecte en effet directement le désir et la capacité à avoir des relations sexuelles.

    Quelques bases biologiques

    Le sommeil, divisé en plusieurs cycles, comprend des phases de sommeil profond qui favorisent la récupération physique. Le sommeil paradoxal, lui, s’avère essentiel à la consolidation de la mémoire et à la régulation des émotions. Mais le sommeil influence aussi la production d’hormones diverses. Parmi elles, la testostérone et les œstrogènes se trouvent très impliquées dans la libido masculine et féminine. Elles conditionnent aussi bien le désir sexuel que les comportements reproductifs et la santé globale.

    Sommeil et libido : impact direct

    D’après les études menées sur la question, les individus qui dorment moins de 7 heures par nuit rapportent couramment une baisse de leur désir sexuel. Celle-ci s’accompagne d’une diminution de la fréquence des activités sexuelles. La perturbation de la production hormonale liée à un manque de sommeil induit donc une baisse de la libido significative.

    Au contraire, un sommeil de bonne qualité régule les hormones de stress telles que le cortisol. De façon générale, la production hormonale se montre plus efficace. Le sommeil réparateur améliore aussi l’humeur et l’énergie, deux facteurs susceptibles d’accroitre le désir et la capacité à avoir des rapports sexuels satisfaisants.

    Conséquences psychologiques du manque de sommeil

    Au-delà des implications physiologiques, le manque de sommeil a un impact profond sur l’humeur. Il accroit le stress, l’anxiété et les symptômes dépressifs. Ces états psychologiques affectent potentiellement la libido en réduisant l’intérêt pour les activités sexuelles.

    Le maintien d’un sommeil adéquat favorise quant à lui la régulation des émotions et de l’humeur. Il renforce aussi la connexion intime avec le partenaire grâce à de meilleures dispositions mentales.

    Facteurs interactifs

    Certaines habitudes de vie influencent la qualité du sommeil et, par rebond, la libido. L’alimentation équilibrée contenant tous les nutriments essentiels au corps soutient un cycle de sommeil sain. L’exercice régulier favorise aussi la meilleure qualité de sommeil.

    La consommation importante de café et d’alcool tend plutôt à l’effet inverse en perturbant le déroulement normal des cycles réparateurs. Par ailleurs, l’alcool en excès est connu pour son action négative sur le fonctionnement sexuel masculin.

    Enfin, les bonnes conditions d’endormissement – au calme, dans le noir et à heure régulière – soutiennent la qualité du sommeil et, par conséquent, celle de la libido.


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  • La cleptomanie se définit comme une incapacité récurrente à résister à l’envie de voler des objets. Cette pathologie se distingue des vols ordinaires par le fait que la personne ne présente ni besoin réel, ni intention de profit. Les objets volés sont d’ailleurs souvent de faible valeur. Comment expliquer que les cleptomanes subissent cette impulsion qui leur cause de la détresse, de la honte et de la culpabilité ?

    Ce qui définit la cleptomanie

    Un cleptomane est obsédé par le fait de voler. Il subit régulièrement des pulsions incontrôlables qui mènent à un comportement compulsif de prendre des objets appartenant à d’autres personnes. À partir du moment où la personne ressent le désir de voler, la tension monte en elle de façon croissante. Elle finit par succomber à la tentation du vol, même si les objets s’avèrent sans utilité réelle pour elle. Parfois, elle restitue elle-même le produit de ses vols, soumise à un fort sentiment de culpabilité et de honte.

    Facteurs psychologiques

    Il est courant que la cleptomanie soit associée à d’autres troubles psychiatriques. Par exemple, les individus touchés par la dépression peuvent trouver une échappatoire temporaire à leur tristesse et leur sentiment de vide en volant. Les personnes qui souffrent de TOC, troubles obsessionnels compulsifs, ressentent des compulsions assez similaires aux cleptomanes. Elles peuvent cumuler les deux pathologies, ou alterner entre l’une et l’autre.

    État neurologique et cérébral

    Le déséquilibre neurochimique de l’organisme est fortement impliqué dans le développement de la cleptomanie. La sérotonine et la dopamine, deux neurotransmetteurs qui régulent l’humeur et les comportements, contribuent ainsi aux pulsions de cleptomanie. Un faible taux de sérotonine augmentée la réactivité au stress et abaisse l’inhibition qui retient de passer à l’acte. Des anomalies dans la voie de la dopamine peuvent rendre le vol plus gratifiant pour la personne, qui va alors rechercher cette récompense plus souvent.

    Les scientifiques ont aussi identifié des anomalies de structure et de fonctionnement du cerveau chez les cleptomanes. Ces anomalies touchent les zones liées à la prise de décision et au contrôle des impulsions, comme le cortex préfrontal ou l’amygdale. Ces régions s’avèrent essentielles pour évaluer les conséquences d’un acte et réguler des comportements sociaux inadaptés. Quand elles fonctionnent mal, elles induisent une moindre capacité de la personne à modifier son comportement de vol.

    Facteurs environnementaux et génétiques

    La cleptomanie est plus fréquente chez les personnes qui présentent des ascendants souffrant de dépendances ou de troubles impulsif. La composante génétique et l’apprentissage comportemental dans la famille jouent donc un rôle important dans la transmission de ce trouble.

    Le stress, les traumatismes et les expériences de vie difficiles participent aussi à déclencher ou exacerber la cleptomanie.


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  • Cela fait maintenant 30 ans que les diagnostics de cancers chez les jeunes adultes augmentent. Cette observation valable à l’échelle mondiale soulève des questions majeures sur les facteurs qui contribuent à la montée des cas. Elle exige également de mettre en place des stratégies de prévention et de détection précoces pour les publics les plus à risque.

    Tendances épidémiologiques

    Depuis 1990, le nombre d’adultes de moins de 50 ans diagnostiqués avec un cancer a augmenté de 79%. La hausse concerne plus précisément certains types de cancers, comme le cancer du sein, de la trachée et de la prostate. Bien que les techniques modernes permettent de dépister plus efficacement les cancers, y compris à des stades précoces, les avancées technologiques n’expliquent pas pourquoi autant de jeunes adultes sont concernés par l’augmentation des diagnostics.

    L’incidence du cancer varie par ailleurs d’une région à l’autre. En Amérique du Nord et en Europe occidentale, les taux s’avèrent beaucoup plus élevés. Ces disparités suggèrent que des facteurs environnementaux et liés au mode de vie ou à la santé publique pèsent aussi dans la prévalence des cancers chez les jeunes adultes.

    L’enjeu d’un tel changement se manifeste au niveau des systèmes de santé. La demande croissante de soins oncologiques adaptés à une population jeune implique de complètement réorganiser les ressources affectées aux patients atteints d’un cancer.

    Les facteurs de risques possibles

    L’une des pistes expliquant cette situation concerne le mode de vie. Les régimes alimentaires riches en viande rouge et en sel, courants en Europe et en Amérique du Nord, sont liés à un risque accru de certains cancers. La consommation moindre de fruits et de produits laitiers va également dans ce sens. D’autre part, l’alcool et le tabac restent une préoccupation majeure, en tant que facteurs de risques bien documentés pour divers cancers.

    En parallèle, le surpoids, le taux élevé de glycémie et le manque d’exercice physique contribuent à aggraver le risque de cancer. Ces conditions s’observent de plus en plus chez les jeunes adultes et provoquent inflammation chronique, déséquilibre hormonal et autres dysfonctionnements métaboliques. Ces terrains s’avèrent particulièrement propices au développement de tumeurs cancéreuses.

    Le poids de l’environnement

    Dans les pays développés ou les grandes villes des régions pauvres, la pollution de l’air expose les habitants à des particules fines et des polluants organiques persistants. Leur inhalation régulière augmente les risques de cancers des poumons ou de la trachée. De même, l’usage répété de produits chimiques au travail ou à la maison participe à cette hausse du risque.

    Conjointement à ces expositions externes, des perturbations du microbiome intestinal jouent sur la santé générale et le risque de cancer. L’usage excessif d’antibiotiques peut par exemple affaiblir considérablement la flore intestinale, donc le système immunitaire.

    La multitude de facteurs liés à la hausse des cancers chez les jeunes adultes fournit de nombreuses pistes pour établir une prévention efficace et ciblée de ces maladies graves.


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  • Il s’agit d’une condition médicale rare et assez surprenante. Le syndrome de l’auto-brasserie concerne des personnes qui, sans avoir consommé une seule goutte d’alcool, se retrouvent en état d’ébriété. Un test d’alcoolémie indique alors la présence d’éthanol dans le sang, alors que l’entourage peut attester que l’individu n’a pas bu de boisson alcoolisée. Cette anomalie métabolique s’explique par une fermentation anormale de levures dans l’intestin.

    Le syndrome de l’auto-brasserie

    Dans le cas du syndrome de l’auto-brasserie, une fermentation se produit dans le système digestif, qui transforme le sucre en alcool. Concrètement, des levures ou d’autres micro-organismes agissent sur les glucides présents dans l’intestin et les fermentent en alcool éthylique. Lorsque la dose d’alcool est suffisamment élevée, l’individu ressent les symptômes de l’ébriété.

    La plupart de ces symptômes sont les mêmes qu’en cas d’ivresse alcoolique. Ils comprennent des troubles de l’équilibre et de la parole, une grande fatigue, des migraines et un état de désorientation notable. Sur le long terme, le syndrome de l’auto-brasserie menace la santé du foie et de l’état mental de façon identique que pour les personnes qui boivent régulièrement de l’alcool.

    Causes et facteurs de risque

    La fermentation inhabituelle implique généralement des levures et des champignons, comme Candida, un micro-organisme naturellement présent dans le système digestif. Si l’activité normale de ces organismes ne pose pas de problème, elle devient plus gênante quand elle dépasse les taux classiques. Certains facteurs influencent en particulier le développement des levures et champignons intestinaux.

    Un régime alimentaire riche en sucre fournit par exemple beaucoup d’énergie à ces levures, qui peuvent alors fermenter et se multiplier davantage que de coutume. Les perturbations de la flore intestinale qui suivent la prise excessive d’antibiotiques contribuent aussi à détruire les bonnes bactéries. Ces dernières contrôlent habituellement la croissance des levures. En leur absence, les micro-organismes se développent sans limite.

    Pose du diagnostic

    La rareté du syndrome de l’auto-brasserie rend son diagnostic complexe. Les médecins peuvent utiliser une combinaison de tests de tolérance au glucose et des analyses de sang ou d’urine pour détecter la présence d’alcool. Mais, comme les symptômes évoluent fortement selon le régime alimentaire de la personne, la pose du diagnostic nécessite généralement une observation prolongée et des évaluations répétées.


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  • Amatrice de formalités administrative, la France a prévu son lot de déclarations en présence d’un décès. Du fait de l’importance de ce type de situation, le constat du décès doit être réalisé en suivant scrupuleusement certaines règles établies. Ces dernières varient en fonction de la cause et du lieu du décès de la personne.

    Le rôle du professionnel de santé

    Lorsqu’une personne meurt, que ce soit chez elle, dans un établissement ou dans un lieu public, c’est au médecin de constater le décès. Les infirmiers intervenant à domicile peuvent parfois endosser ce rôle, notamment pour pallier le manque de médecins disponibles dans certaines régions.

    Le professionnel de santé vérifie l’absence de signe vitaux de la personne. Il s’intéresse en particulier à l’état de la respiration, du pouls et des pupilles, généralement figées lors de la mort. Ses observations sont notées sur le certificat de décès et comprennent la cause du décès, ainsi que l’heure approximative de la mort. Ce premier constat enclenche toute la procédure administrative de déclaration de décès.

    Cas particulier des décès suspects

    Si le médecin soupçonne un suicide ou un homicide, ou que la cause du décès n’est pas claire, il peut solliciter une enquête judiciaire. Dans ce cas, une autopsie est réalisée sur le corps par un médecin légiste. Dans le cas de procédures ultérieures, l’autopsie fournira des preuves cruciales relatives à des actes criminels ou de négligence. L’examen post-mortem induit un retard de la mise en œuvre de la procédure administrative, car le corps est réquisitionné et ne peut pas être enterré ou incinéré selon les délais habituels.

    La déclaration du décès au Gouvernement

    Le décès ayant été constaté par le médecin, les proches ou les responsables de l’institution doivent déclarer la mort de l’individu à l’État. Cette procédure se réalise dans les 24 heures suivant le constat, et nécessite de produire le certificat remis par le médecin qui sert de preuve officielle du décès.

    Les services de l’état civil enregistrent ensuite le décès. L’officier responsable émet un acte de décès qui certifie toutes les circonstances de la mort comme la date, l’heure et le lieu. C’est un document essentiel pour de nombreuses démarches administratives : gestion de la succession, règlement des pensions, annulation des documents d’identité, et autres procédures légales ou financières.

    Grâce à l’acte de décès, l’entourage de la personne peut finalement organiser les funérailles avec les pompes funèbres.


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  • Alors que les centenaires sont désormais courants en France, les supercentenaires commencent à faire parler d’eux à leur tour. Dépassant l’âge phénoménal de 110 ans, ils s’avèrent fortement représentés dans une zone inattendue, celle des Antilles. Cette particularité a interpelé les chercheurs et démographes, qui tentent de proposer des hypothèses pour comprendre le secret de longévité des Antillais.

    Démographie et statistiques

    Une étude récente de l’Ined, Institut national d’études démographiques, a mis en lumière une concentration élevée de supercentenaires en Guadeloupe et en Martinique. Proportionnellement à leur population, ces îles comptent près de 8 fois plus de supercentenaires que la métropole. La hausse générale des centenaires en France s’explique par l’amélioration des conditions de vie et les avancées médicales notables. Mais l’exceptionnelle longévité antillaise reste un cas qui intrigue les chercheurs.

    D’autres régions du monde sont célèbres pour leur nombre de centenaires, comme l’île d’Okinawa au Japon, ou la Sardaigne en Italie. Certains facteurs semblent communs à ces populations, tels qu’un régime alimentaire sain, un mode de vie actif et un fort soutien communautaire. Mais la longévité des Antillais repose également sur d’autres conjectures.

    Pourquoi une telle espérance de vie aux Antilles ?

    L’une des hypothèses avancées pour expliquer cette situation s’intéresse à l’histoire des populations antillaises. Elle spécule que les ancêtres des actuels supercentenaires ont dû survivre à des conditions de vie très dures. En effet, tous les supercentenaires présents aux Antilles descendent d’anciens esclaves qui ont supporté la traversée de l’océan Atlantique et des conditions extrêmes de travail. Les survivants, qui ont donc pu obtenir une descendance, devaient être particulièrement robustes. Les chercheurs étudient la possibilité d’une sélection naturelle qui aurait favorisé l’émergence de caractéristiques génétiques précises, propices à la longévité.

    L’environnement et le mode de vie

    La génétique n’est pas seule responsable de l’âge avancé de certains Antillais. Le climat doux et ensoleillé des îles pourrait influencer positivement la santé. Souvent, les habitants insulaires conservent un mode de vie traditionnel qui inclut une alimentation riche en végétaux et en poisson frais. L’activité physique régulière dans le cadre de la vie quotidienne participe à maintenir une bonne santé cardiovasculaire.

    Il ne faut pas oublier l’importance de l’entraide et des liens sociaux. Dans les Antilles, la notion de communauté prend un sens bien plus large qu’en France métropolitaine. Les familles restent souvent proches malgré l’avancée en âge, ce qui contribue à limiter les effets néfastes du vieillissement sur la santé mentale. Finalement, ce sont sans doute tous ces facteurs mêlés à une génétique favorable qui permettent aux Antillais de rester en vie aussi longtemps.


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  • Si les yeux bridés étaient autrefois perçus comme une rare exception en France, cette caractéristique physique est désormais plus courante grâce au brassage génétique issu des mélanges internationaux entre les ethnies. Il s’agit d’une particularité qui a montré son utilité d’un point de vue évolutif. Comment les yeux bridés se développent-ils, et dans quel but ?

    D’un point de vue génétique et biologique

    Les yeux bridés se caractérisent principalement par une forme ovale étirée, contrairement aux yeux occidentaux qui se montrent plus proches du rond. Cet aspect unique dépend de la présence d’un pli de peau au niveau de la paupière supérieure. Appelé pli épicanthique, il descend sur l’œil à la façon d’un rideau. Il est intéressant de constater que ce repli de peau n’influence pas le champ de vision, déterminé par la pupille seule. Les personnes aux yeux bridés voient donc exactement de la même manière que celles qui ont des yeux en amande.

    D’après les recherches scientifiques menées sur la question, les yeux bridés proviennent de l’expression de gènes spécifiques, qui se révèlent dès le développement de l’embryon. Ils guident la formation du tissu de la paupière, et ce dès les premières étapes de la vie dans l’utérus. 

    Adaptation évolutive

    Au-delà de l’aspect esthétique, les yeux bridés disposent d’une véritable fonction adaptative. Les théories qui vont en ce sens expliquent que le pli épicanthique sert de visière naturelle, protégeant les yeux contre des éléments extérieurs puissants.

    Dans les vastes steppes asiatiques ou en haute montagne, le vent fort et la luminosité élevée constituent autant de dangers pour les yeux. L’adaptation de la forme de l’œil chez les humains vivants dans ces conditions aurait alors pu réduire le dessèchement oculaire et limiter l’exposition aux UV. Cet avantage sélectif explique que, dans les régions concernées, l’espèce humaine ait davantage développé de telles caractéristiques, favorables à sa survie. L’analyse de la répartition géographique des populations avec les yeux bridés conforte cette hypothèse en démontrant une relation fine entre le climat et l’apparence des yeux.

    La diversité des traits oculaires prouve cependant que, même au sein d’une population où les yeux bridés sont courants, il existe une grande variété de formes des yeux. Cette diversité est le résultat de nombreux facteurs génétiques interagissant avec l’environnement.

    L’influence culturelle et sociale

    N’oublions pas le lien établi entre les considérations esthétiques d’une population et les traits physiques les plus représentés. Par exemple, les yeux bridés ont longtemps été corrélé à une certaine notion d’exotisme en France, ce qui a pu rendre plus rares les unions entre des personnes aux yeux ovales et d’autres aux yeux étirés. À l’inverse, le succès croissant des personnalités asiatiques, notamment musicales, qui a lieu ces dernières années en Europe pourrait influencer la prévalence future des individus présentant ce trait particulier en France.


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  • Ils ont captivé le monde médical par leur condition rare, mais également par leur remarquable longévité. Les jumeaux craniopages Lori et George Schappell sont décédés à l’âge de 62 ans, après une vie passée collés l’un à l’autre, leurs cerveaux respectifs partageant 30% de structures osseuses et vasculaires. Explorons les facteurs qui ont contribué à cette longévité inespérée, puisque les jumeaux siamois ne devaient pas dépasser la trentaine d’après les prédictions des médecins.

    Les défis médicaux et physiques de George et Lori

    Une naissance sur 200 000 concerne un cas de siamois, c’est-à-dire de bébés qui sont reliés par une ou plusieurs parties de leur corps. Sur ces rares jumeaux, seulement 2% sont craniopages, partageant leurs cerveaux. À l’image de Lori et George, toute séparation s’avère alors presque impossible tant la structure neuronale est complexe. Mais la situation entraine aussi un ensemble de risques accrus, comme des complications au niveau neuronal ou circulatoire.

    Les médecins qui ont accompagné la famille après la naissance ont établi un pronostic vital de trois décennies, anticipant les problèmes qui pourraient survenir. En grandissant, George et Lori ont dû développer des méthodes adaptatives. Par exemple, George étant affecté par un spina-bifida, une malformation de la colonne vertébrale, il devait se déplacer en fauteuil roulant, poussé par sa sœur. Une telle dynamique impliquait coordination et compréhension mutuelle profondes. Malgré cette union inévitable, les deux jumeaux ont maintenu une autonomie dans leurs activités quotidiennes, démontrant une ingéniosité remarquable pour vivre pleinement chaque jour.

    L’état d’esprit optimiste et les nombreux projets personnels de cette étonnante fratrie ont certainement contribué à maintenir leur santé mentale et, dans une certaine mesure, physique au meilleur niveau possible.

    Vie privée et indépendance

    Les jumeaux Schappell ont toujours manifesté leur désir profond d’indépendance. Bien qu’hébergés pendant des années dans un centre pour handicapés mentaux, ils ont réussi, grâce à l’aide de l’épouse d’un ancien gouverneur, à quitter l’institution. Ils ont ensuite établi leurs quartiers dans un appartement adapté avec deux chambres, dormant à tour de rôle dans l’une et l’autre pour satisfaire au besoin d’espace personnel et d’autonomie de chacun.

    D’un point de vue professionnel, Lori et George ont mené des carrières distinctes avec brio malgré leur état. Lori a ainsi pu travailler au sein d’une blanchisserie durant des années, s’illustrant également dans une carrière de bowling. George, de son côté, s’est fait un nom dans la musique country, soutenu par sa sœur, l’une de ses premières fans.

    Dans leur vie amoureuse aussi, les jumeaux ont démontré une capacité remarquable à entretenir des relations sentimentales actives. Lori fut ainsi fiancée avant le décès tragique de son compagnon dans un accident de voiture. Durant les rendez-vous amoureux de chacun, le jumeau non concerné prenait un livre et se déconnectait de l’autre pour lui permettre de vivre des instants d’intimité autant que possible.

    Les barrières physiques n’ont ainsi pas empêché Lori et George de mener des vies bien distinctes, contribuant à leur épanouissement personnel si important pour la santé. Cet état d’esprit combiné à des soins médicaux réguliers et à une certaine dose de chance leur ont permis de vivre jusqu’à 62 ans, établissant un record mondial en termes de longévité d’un couple siamois.


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  • Si le brossage des dents constitue un geste indispensable pour la santé bucco-dentaire, il doit être accompagné d’un dentifrice adapté afin d’offrir de bons résultats. Entre les adultes et les enfants, les besoins spécifiques varient considérablement. C’est pour cette raison que des dentifrices distinctifs sont commercialisés, présentant chacun leurs avantages pour la tranche d’âge ciblée.

    Composition chimique

    L’un des principaux composants des dentifrices est le fluorure, un élément qui renforce l’émail dentaire et limite l’effet de l’acide sur les dents. Chez les jeunes enfants, une concentration élevée en fluorure s’avère cependant problématique. Elle induit l’apparition de taches sur les dents, appelée fluorose dentaire. Les dentifrices pour les moins de 6 ans contiennent donc moins de 500 ppm (part par million) de fluorure. À l’inverse, les dentifrices pour les 12 ans et plus affichent une composition riche en fluorure pour maximiser la protection contre les caries. La concentration atteint jusqu’à 1500 ppm.

    En général, les dentifrices pour les tout-petits contiennent des ingrédients doux et non irritants. Plus susceptibles d’ingérer le dentifrice par accident, les enfants doivent utiliser en priorité ces produits sans danger pour leur système digestif. Les dentifrices adultes, quant à eux, incluent des agents blanchissants ou des abrasifs assez forts, efficaces pour la santé des dents mais qui ne doivent pas être avalés.

    Saveur et arômes

    Au-delà de la composition chimique des dentifrices, d’autres aspects entrent en jeu pour cibler plus précisément les adultes ou les enfants. Pour inciter les plus jeunes à se brosser régulièrement les dents, les fabricants misent sur des saveurs agréables et attrayantes comme la fraise, la pomme ou la pastèque. Chez les adultes, les consommateurs recherchent davantage un goût frais et mentholé, qui leur procure une sensation de propreté en bouche.

    L’importance du packaging

    Inciter les enfants à se brosser les dents passe aussi par le développement d’emballages attractifs. Couleurs vives, personnages de dessins animés : les fabricants ne lésinent pas sur les moyens pour stimuler l’intérêt des plus jeunes. À l’inverse, les gammes pour les adultes misent sur la sobriété et les visuels minimalistes, qui tendent à renforcer la confiance des consommateurs dans les produits d’hygiène.

    Le bon dosage

    Une fois le bon dentifrice trouvé, il faut encore s’assurer de respecter le dosage préconisé par les dentistes. Pour les adultes, la dose de dentifrice pour un brossage ne doit pas excéder la taille d’un petit pois. C’est encore moins pour un enfant. Chez les tout-petits, le dentifrice joue surtout un rôle facilitant, car le plus important reste d’adopter la bonne technique de brossage.


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