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  • C'est la British Psychological Society (BPS), un groupe de psychologues britanniques, qui a récemment expliqué que consommer une certaine boisson avant d'entrer dans un magasin peut nous faire dépenser "50% de plus" pendant nos courses. Comment est-ce possible ?


    L'institution fait référence à une étude de 2022, dans laquelle les experts ont réalisé plusieurs expériences pour comprendre les comportements d'acquisition. Ils ont proposé différentes boissons à l'entrée de plusieurs commerces dans divers pays avant que les clients ne fassent leurs emplettes. En tout, 970 participants ont pris part à l'expérience. Après avoir consommé des boissons, ils ont été surveillés pour enregistrer le nombre d'articles achetés et le montant total dépensé. Pour terminer, les chercheurs ont réalisé des expériences en laboratoire en demandant à des participants de consommer diverses boissons puis de faire des achats de manière virtuelle. Des sondages ont permis d'évaluer le dynamisme ressenti par les participants. Selon les chercheurs, consommer entre 30 et 100 mg de la célèbre boisson était suffisant pour influencer leurs achats.


    Cette célèbre boisson à éviter avant de faire ses courses serait alors le café. Il a incité les clients à dépenser davantage d'argent, par rapport à d'autres boissons. "Les consommateurs de caféine ont rapporté se sentir plus stimulés et lorsque nous sommes stimulés, nous avons tendance à être plus impulsifs", expliquent les psychologues. Cet impact a été confirmé par les analyses statistiques, démontrant que l'excitation énergétique provoquée par la consommation de caféine est un élément essentiel des comportements d'achats impulsifs.


    Ce geste indispensable à réaliser immédiatement si l'on est seul et que l'on s'étouffe - cela peut être vital.

    L'impact du café sur les comportements d'achat est particulièrement prononcé sur les articles à forte valeur plaisante, c'est-à-dire ceux qui apportent une satisfaction immédiate mais qui ne sont pas indispensables (sucreries, pâtisseries, divertissements, cosmétiques, décoration, bougies...) par rapport aux articles "nécessaires". Si vous vous retrouvez à acheter ces produits "caprice" en faisant vos courses, interrogez-vous si ce n'est pas la tasse de café bue juste avant qui influence vos choix.


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  • Non, il n'est pas vrai que se ronger les ongles peut directement déclencher une appendicite. Cette croyance est un mythe.


    Explication

    L'appendicite est une inflammation de l'appendice, un petit organe en forme de tube situé à la jonction entre le gros intestin et l'intestin grêle. Elle est généralement causée par un blocage dans l'appendice, souvent dû à une accumulation de matières fécales, un épaississement de la paroi de l'appendice, ou une infection.


    Se ronger les ongles, une habitude aussi connue sous le nom d'onychophagie, ne provoque pas d'appendicite. Cependant, il existe un lien indirect entre les deux, mais ce lien est très rare et peu probable. Si quelqu'un avale des morceaux d'ongles rongés, ces débris pourraient, en théorie, contribuer à un blocage intestinal s'ils s'accumulent et ne sont pas digérés correctement. Mais encore une fois, ce scénario est extrêmement rare et n'est pas une cause courante d'appendicite.


    Risques réels de se ronger les ongles

    Même si cela ne cause pas d'appendicite, se ronger les ongles peut avoir d'autres conséquences négatives pour la santé :

    1. Infections : Les bactéries et les germes présents sous les ongles peuvent provoquer des infections buccales ou des infections autour de l'ongle.

    2. Dommages aux ongles : L'onychophagie peut entraîner des ongles déformés, des cuticules endommagées, et d'autres problèmes liés aux doigts.

    3. Problèmes dentaires : Cette habitude peut également entraîner des problèmes dentaires, comme l'usure de l'émail, des fractures des dents, et des douleurs à la mâchoire.


    En résumé, bien que se ronger les ongles ne provoque pas d'appendicite, il s'agit d'une habitude qui peut avoir d'autres répercussions négatives sur la santé.


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  • Oui, les femmes produisent de la testostérone, bien que la quantité soit beaucoup plus faible que chez les hommes. La testostérone est une hormone stéroïdienne qui joue un rôle crucial dans la santé et le bien-être des femmes, tout comme chez les hommes.


    Production de la testostérone chez les femmes

    Chez les femmes, la testostérone est produite principalement par les ovaires et, dans une moindre mesure, par les glandes surrénales. Elle est également produite en petites quantités par les tissus périphériques à partir d'autres précurseurs hormonaux.


    Rôles de la testostérone chez les femmes

    Même si les niveaux de testostérone sont plus bas chez les femmes, cette hormone remplit plusieurs fonctions importantes :


    1. Libido : La testostérone joue un rôle clé dans le désir sexuel chez les femmes.

    2. Masse musculaire et osseuse : Elle contribue au maintien de la masse musculaire et de la densité osseuse, ce qui est important pour la santé physique générale.

    3. Énergie et humeur : Des niveaux adéquats de testostérone peuvent contribuer à la vitalité, à l'énergie, et à une humeur stable.

    4. Fonction cognitive : Il a été suggéré que la testostérone pourrait aussi jouer un rôle dans certaines fonctions cognitives.


    Déséquilibres hormonaux

    Un excès ou un déficit de testostérone chez les femmes peut entraîner divers problèmes de santé. Par exemple :

    - Excès de testostérone : Cela peut entraîner des symptômes tels que l'acné, une pilosité excessive (hirsutisme), une voix plus grave, et des irrégularités menstruelles. Un excès peut également être un signe de conditions médicales comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

    - Déficit de testostérone : Bien que moins fréquent, un faible taux de testostérone peut entraîner une diminution de la libido, une fatigue accrue, et une baisse de la masse musculaire.


    En conclusion, bien que la testostérone soit souvent associée aux hommes, elle est également essentielle pour la santé des femmes, jouant des rôles importants dans divers aspects physiologiques et psychologiques.


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  • L'envie de fumer en buvant de l'alcool est un phénomène bien documenté, et il existe plusieurs explications pour comprendre pourquoi ces deux comportements sont souvent liés :


    1. Effets neurologiques similaires

    L'alcool et la nicotine agissent tous deux sur le système de récompense du cerveau, en libérant des neurotransmetteurs comme la dopamine, qui provoquent des sensations de plaisir et de relaxation. Quand on boit de l'alcool, le cerveau peut associer cette sensation agréable à la nicotine, renforçant ainsi l'envie de fumer pour prolonger ou intensifier ce sentiment de bien-être.


    2. Association comportementale

    Pour beaucoup de gens, boire et fumer sont des activités socialement liées. Par exemple, certaines personnes associent le fait de fumer à des moments de socialisation ou de détente, qui sont également des situations où l'alcool est souvent consommé. Cette association conditionnée peut rendre le besoin de fumer plus fort lorsqu'on boit.


    3. Réduction des inhibitions

    L'alcool est connu pour réduire les inhibitions et diminuer le contrôle de soi. Lorsque quelqu'un boit, il est plus susceptible de céder à des impulsions ou des habitudes qu'il pourrait autrement contrôler. Ainsi, même si une personne essaie d'arrêter de fumer, l'alcool peut rendre cette résolution plus difficile à tenir.


    4. Renforcement mutuel

    La nicotine et l'alcool peuvent avoir un effet de renforcement mutuel. Fumer peut atténuer certains des effets sédatifs de l'alcool, ce qui permet à la personne de se sentir plus alerte et de continuer à boire plus longtemps. De plus, l'alcool peut amplifier les effets agréables de la nicotine, créant ainsi un cycle de consommation où chaque substance renforce le désir de l'autre.


    5. Facteurs sociaux et environnementaux

    Dans certains contextes, comme les fêtes, les bars ou les soirées, boire de l'alcool et fumer sont des comportements souvent observés ensemble. L'exposition à des situations sociales où d'autres personnes fument pendant qu'elles boivent peut augmenter l'envie de fumer, surtout si l'on est entouré de fumeurs.


    En résumé, l'envie de fumer en buvant de l'alcool est le résultat d'une combinaison de facteurs neurologiques, comportementaux, et sociaux, où l'alcool et la nicotine s'entremêlent pour créer un fort désir de consommer les deux simultanément.


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  • L'utilisation du millepertuis, également connu sous le nom de *Hypericum perforatum*, remonte à l'Antiquité, où il était vénéré pour ses propriétés médicinales. Les Grecs anciens, notamment Dioscoride et Hippocrate, mentionnaient déjà cette plante dans leurs écrits. Elle était utilisée pour soigner diverses affections, y compris les plaies, les brûlures, les troubles nerveux et les troubles de l'humeur. Le nom *Hypericum* provient du grec *hyper* (au-dessus) et *eikon* (image), car la plante était souvent suspendue au-dessus des icônes religieuses pour chasser les mauvais esprits.


    Moyen Âge

    Durant le Moyen Âge, le millepertuis était associé à des pratiques superstitieuses et religieuses. Il était souvent utilisé lors de la fête de la Saint-Jean-Baptiste, où l’on pensait que la plante avait des pouvoirs magiques pour éloigner les mauvais esprits. En médecine, il était principalement employé pour traiter les blessures, les inflammations, et comme antidote aux poisons. Le millepertuis était également utilisé pour soigner les troubles nerveux et la mélancolie, ce qui en fait l’un des premiers traitements contre ce que nous appelons aujourd’hui la dépression.


    Renaissance

    Au cours de la Renaissance, les propriétés médicinales du millepertuis ont continué à être reconnues. Paracelse, un célèbre médecin et alchimiste, a promu son utilisation pour traiter les plaies et les brûlures. C'est également à cette époque que la plante a commencé à être utilisée pour traiter les troubles de l'humeur, une pratique qui s'est poursuivie jusqu'à l'époque moderne.


    Époque Moderne

    Avec l’avènement de la médecine moderne, le millepertuis a été étudié de manière plus rigoureuse. À partir des années 1980, des recherches ont confirmé son efficacité dans le traitement de la dépression légère à modérée, ce qui a conduit à une augmentation de son utilisation comme alternative naturelle aux antidépresseurs. Le millepertuis agit principalement en inhibant la recapture de certains neurotransmetteurs comme la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline, ce qui améliore l'humeur.


    Très récemment une méta-analyse publiée en 2017, la première depuis 2008, a révélé que le millepertuis est aussi efficace et sûr que les antidépresseurs de la classe des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine. Cependant, il est important de noter que ses effets sont limités sur le long terme et se manifestent principalement dans les cas de dépression modérée. 


    Aujourd'hui, le millepertuis est disponible sous diverses formes, y compris les capsules, les teintures, et les huiles essentielles. Cependant, son usage est également entouré de précautions, car il peut interagir avec divers médicaments, notamment les contraceptifs, les anticoagulants, et les antidépresseurs, en diminuant leur efficacité.


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  • Les températures extrêmes, qu'elles soient très chaudes ou très froides, peuvent avoir des effets néfastes sur la santé cardiovasculaire. Voici une explication détaillée, appuyée par des études scientifiques :


    Températures très chaudes et santé cardiovasculaire


    1. Stress thermique et déshydratation :

      - Par temps très chaud, le corps doit travailler plus dur pour maintenir une température interne stable. Cela entraîne une augmentation de la charge de travail du cœur.

      - La déshydratation, fréquente en période de chaleur intense, réduit le volume sanguin, ce qui oblige le cœur à battre plus vite et plus fort pour maintenir la pression artérielle et la circulation sanguine adéquate .


    2. Augmentation de la viscosité du sang :

      - La chaleur peut entraîner une augmentation de la viscosité du sang, rendant sa circulation plus difficile et augmentant le risque de formation de caillots sanguins, ce qui peut provoquer des crises cardiaques ou des accidents vasculaires cérébraux (AVC) .


    3. Effets sur les électrolytes :

      - Une sudation excessive peut entraîner une perte d'électrolytes essentiels comme le sodium et le potassium, perturbant la fonction cardiaque et pouvant provoquer des arythmies .


    Températures très froides et santé cardiovasculaire


    1. Vasoconstriction :

      - Le froid provoque une vasoconstriction (rétrécissement des vaisseaux sanguins) pour conserver la chaleur corporelle. Cela augmente la résistance vasculaire, ce qui oblige le cœur à travailler plus dur pour pomper le sang à travers des vaisseaux plus étroits .


    2. Augmentation de la pression artérielle :

      - L’augmentation de la pression artérielle due à la vasoconstriction peut surcharger le cœur, surtout chez les personnes ayant des antécédents d’hypertension ou d’autres maladies cardiovasculaires .


    3. Effets sur la coagulation sanguine :

      - Les températures froides peuvent également augmenter la coagulation sanguine, ce qui augmente le risque de formation de caillots et d'événements cardiaques tels que les crises cardiaques et les AVC .


    Études scientifiques soutenant ces effets


    - Chaleur extrême : Une étude publiée dans le *Journal of the American Heart Association* a montré que les périodes de chaleur extrême augmentaient de manière significative le risque de mortalité cardiovasculaire, en particulier chez les personnes âgées et celles souffrant de maladies cardiaques préexistantes .

    - Froid extrême : Une étude publiée dans le *British Medical Journal* a révélé que les périodes de froid intense étaient associées à une augmentation des admissions à l'hôpital pour des événements cardiaques tels que les crises cardiaques et les AVC .


    Ces observations montrent que les températures extrêmes posent des risques importants pour la santé cardiovasculaire, en raison des effets physiologiques directs sur le cœur et les vaisseaux sanguins, ainsi que des complications métaboliques et hématologiques qui en résultent.


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  • La température idéale pour une bonne nuit de sommeil se situe entre 15°C et 19°C. Cette plage de température favorise un environnement optimal pour le corps humain afin de réguler sa température interne, ce qui est crucial pour des cycles de sommeil réparateurs.


    Une étude menée par le Dr. H. Craig Heller de l'Université de Stanford a mis en lumière l'importance de la température ambiante sur la qualité du sommeil. Selon cette recherche, notre corps suit un rythme circadien qui influence notre température interne, diminuant naturellement d'un ou deux degrés pendant la nuit. Lorsque la température de la chambre est trop élevée ou trop basse, cela peut perturber ce processus naturel, rendant difficile l'endormissement et affectant la qualité du sommeil profond.


    Les mécanismes physiologiques derrière ce phénomène sont liés à la thermorégulation. Le corps a besoin de dissiper la chaleur pour initier le sommeil. Si l'environnement est trop chaud, cette dissipation est entravée, ce qui peut entraîner une augmentation de l'éveil nocturne et des mouvements perturbateurs. À l'inverse, si l'environnement est trop froid, le corps doit travailler plus dur pour maintenir sa température centrale, ce qui peut également perturber le sommeil.


    Des recherches ont montré que les températures extrêmes sont associées à une augmentation des troubles du sommeil. Une étude publiée dans le *Journal of Physiological Anthropology* a révélé que les températures élevées peuvent réduire la durée du sommeil paradoxal, une phase cruciale pour la récupération cognitive et émotionnelle.


    En conclusion, maintenir une température ambiante entre 15°C et 19°C est recommandé pour favoriser un sommeil de qualité. Cela aide à stabiliser la température interne du corps et à soutenir les processus naturels de régulation thermique essentiels pour un repos réparateur. Adapter l'environnement de sommeil en fonction de ces recommandations peut donc améliorer significativement la qualité du sommeil et, par conséquent, la santé globale.


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  • L'astuce du sparadrap pour lutter contre le mal des transports est une méthode simple et peu coûteuse utilisée par certaines personnes pour atténuer les symptômes de la cinétose, également connue sous le nom de mal des transports. Cette méthode repose sur l'application d'un petit morceau de sparadrap, ou de bande adhésive, sur une zone spécifique de l'oreille, généralement sur l'oreille gauche, bien que certaines personnes utilisent l'oreille droite.


    Principe de l'astuce

    Le principe derrière cette astuce est basé sur la stimulation des points de pression ou des zones réflexes de l'oreille. La médecine traditionnelle chinoise et l'acupressure suggèrent que certaines parties de l'oreille sont reliées à d'autres parties du corps et à certaines fonctions corporelles, y compris l'équilibre et la perception du mouvement. En appliquant une légère pression sur ces zones, il est possible de moduler les signaux nerveux et de réduire les symptômes du mal des transports.


    Mode d'application

    Pour utiliser cette méthode :

    1. Découper un petit morceau de sparadrap : Utilisez un morceau de sparadrap ou de bande adhésive d'environ un centimètre carré.

    2. Repérer la zone à stimuler : Sur l'oreille, le point généralement ciblé est situé sur le tragus, la petite saillie cartilagineuse qui se trouve juste devant le conduit auditif. Certains préfèrent appliquer le sparadrap sur le lobe de l'oreille.

    3. Appliquer le sparadrap : Placez le morceau de sparadrap sur la zone choisie, en veillant à ce qu'il exerce une légère pression.


    Efficacité et explications possibles

    Bien que cette méthode n'ait pas été largement étudiée scientifiquement, de nombreux utilisateurs rapportent une réduction des symptômes de la cinétose, tels que les nausées, les vertiges et les sueurs froides. Les explications possibles incluent :

    - Effet placebo : La croyance en l'efficacité de la méthode peut à elle seule réduire les symptômes.

    - Stimulation nerveuse : La pression sur le point de l'oreille pourrait effectivement moduler les signaux nerveux impliqués dans la perception du mouvement.


    Conclusion

    L'astuce du sparadrap est une méthode non invasive et facile à essayer pour ceux qui souffrent de mal des transports. Bien qu'il manque des preuves scientifiques solides pour confirmer son efficacité, elle reste une option populaire parmi les remèdes maison pour atténuer les symptômes de la cinétose.


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  • Le ralentissement de la parole peut être un indicateur utile pour prédire le déclin cognitif. Plusieurs études ont démontré que les changements dans le rythme et la vitesse de la parole peuvent refléter des altérations dans les fonctions cognitives. Citons ici celle men&e en mars 2024 par l'Université de Toronto et qui met clairement en lumière une corrélation intrigante entre la vitesse de la parole et la santé cognitive chez les adultes âgés.V


    oici comment ce phénomène se manifeste et pourquoi il est pertinent :


    1. Rythme et vitesse de la parole

    - Diminution de la vitesse : Un ralentissement notable dans la manière de parler peut indiquer des difficultés cognitives. Les personnes en début de déclin cognitif prennent souvent plus de temps pour formuler leurs pensées et trouver les mots appropriés.

    - Augmentation des pauses : Les pauses fréquentes et prolongées pendant la parole peuvent signaler des problèmes de mémoire et de traitement de l'information.


    2. Fluidité verbale

    - Hésitations et répétitions : Les personnes peuvent hésiter davantage et répéter des mots ou des phrases, ce qui indique des difficultés à accéder rapidement à leur vocabulaire et à structurer leurs pensées.

    - Réductions des expressions spontanées : La spontanéité de la parole peut diminuer, avec des discours plus laborieux et moins fluides.


    3. Facteurs neurobiologiques

    - Dysfonctionnement des aires cérébrales : Les régions du cerveau impliquées dans la production et le contrôle de la parole, comme l'aire de Broca et l'aire de Wernicke, peuvent être affectées par des troubles neurodégénératifs, entraînant un ralentissement de la parole.

    - Problèmes de mémoire de travail : La mémoire de travail est essentielle pour maintenir et manipuler les informations verbales. Les difficultés dans ce domaine peuvent ralentir la capacité à parler couramment.


    4. Évaluation clinique

    - Tests standardisés : Des tests neuropsychologiques peuvent mesurer la vitesse de la parole et d'autres aspects du langage pour évaluer le déclin cognitif.

    - Enregistrements de la parole : L'analyse d'enregistrements de la parole sur une période donnée peut aider à détecter des tendances de ralentissement.


    5. Technologie et intelligence artificielle

    - Outils de traitement du langage naturel : Les technologies basées sur l'IA peuvent analyser les échantillons de parole pour détecter des changements subtils dans la vitesse et le rythme. Ces outils peuvent fournir des évaluations précises et en temps réel des capacités cognitives.

    - Applications mobiles : Il existe des applications qui peuvent surveiller la parole des utilisateurs et fournir des alertes précoces sur le déclin cognitif.


    6. Importance de l'approche longitudinale

    - Suivi continu : Une surveillance continue et à long terme de la parole permet de détecter des changements progressifs, offrant une vue plus complète et précise du déclin cognitif potentiel.


    Conclusion

    Le ralentissement de la parole est un indicateur prometteur pour la prédiction du déclin cognitif. Il reflète des modifications sous-jacentes dans les fonctions cérébrales et la mémoire. Cependant, comme pour tout indicateur, il est essentiel de l'utiliser en combinaison avec d'autres méthodes de diagnostic pour obtenir une évaluation complète et fiable de la santé cognitive.


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  • Lorsqu'un boxeur est mis KO (knock-out), cela signifie qu'il a subi un coup qui l'a rendu temporairement inconscient ou incapable de continuer le combat. D'un point de vue médical, plusieurs mécanismes peuvent expliquer ce phénomène.


    Traumatisme crânien et accélération/décélération rapide du cerveau : Un coup violent à la tête provoque une accélération rapide du crâne suivie d'une décélération tout aussi brusque lorsque la tête rencontre une résistance, comme le sol ou une autre partie du corps. Ce mouvement rapide entraîne une secousse du cerveau à l'intérieur du crâne, pouvant provoquer une commotion cérébrale. La commotion résulte en une perturbation temporaire de la fonction cérébrale, affectant la coordination, l'équilibre et la conscience.


    Impact sur le tronc cérébral : Le tronc cérébral contrôle les fonctions autonomes et la vigilance. Un coup direct ou indirect peut provoquer une interruption temporaire de ces fonctions, entraînant une perte de conscience.


    Augmentation de la pression intracrânienne : Un coup à la tête peut provoquer un saignement interne ou un œdème cérébral, augmentant la pression à l'intérieur du crâne. Cette pression accrue peut compresser les structures cérébrales essentielles et provoquer une perte de conscience.


    Dysfonctionnement du système réticulaire activateur ascendant (SRAA) : Le SRAA, situé dans le tronc cérébral, est crucial pour le maintien de l'état d'éveil. Un coup violent peut perturber le SRAA, entraînant une perte de conscience.


    Réponse réflexe du corps : Parfois, la mise KO résulte d'une réponse réflexe du corps à un coup violent. Le système nerveux autonome peut déclencher une perte de conscience pour protéger le cerveau d'un traumatisme supplémentaire.


    Les effets à long terme des KO répétés incluent des risques accrus de maladies neurodégénératives, telles que l'encéphalopathie traumatique chronique (ETC), caractérisée par des troubles cognitifs et comportementaux graves.


    En conclusion, la mise KO d'un boxeur résulte principalement de l'impact violent sur le cerveau, provoquant des perturbations temporaires de ses fonctions. Les risques associés soulignent l'importance des mesures de protection et de la gestion des traumatismes dans les sports de contact.


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  • Oui, manger des petits poissons peut augmenter l'espérance de vie, notamment en raison de leur richesse en acides gras oméga-3, en protéines, et en divers micronutriments essentiels. Une étude menée au Japon a illustré cet effet.


    Étude au Japon


    Une étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology en 2008 a suivi plus de 94 000 Japonais pendant environ 12 ans. Les chercheurs ont trouvé que les personnes qui consommaient régulièrement des poissons, en particulier les petits poissons riches en oméga-3 comme le maquereau et la sardine, avaient un risque significativement réduit de maladies.


    Les femmes consommant des petits poissons 1 à 2 fois par semaine ont vu leur risque de mortalité toutes causes confondues réduit de 28%, et leur risque de mortalité par cancer réduit de 29%.


    Celles en consommant plus de 3 fois par semaine ont vu leur risque de mortalité toutes causes confondues réduit de 31%, et leur risque de mortalité par cancer réduit de 36%.


    Pourquoi les Petits Poissons ?


    1. Richesse en Oméga-3 :

      - Les petits poissons contiennent des niveaux élevés d'acides gras oméga-3, qui sont connus pour leurs effets bénéfiques sur la santé cardiaque. Ils aident à réduire l'inflammation, à abaisser la pression artérielle, et à améliorer la fonction endothéliale.


    2. Faible Contamination :

      - Les petits poissons, ayant une courte durée de vie, accumulent moins de métaux lourds et de toxines par rapport aux gros poissons. Cela les rend plus sûrs à consommer régulièrement.


    3. Nutriments Essentiels :

      - En plus des oméga-3, les petits poissons sont riches en protéines, en vitamines (comme la vitamine D et B12), et en minéraux (comme le calcium et le phosphore), contribuant ainsi à une alimentation équilibrée et à la prévention de diverses carences nutritionnelles.


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  • Boire du jus de tomate en avion est une préférence curieuse observée chez de nombreux passagers, et cette tendance peut être expliquée par une combinaison de facteurs scientifiques et psychologiques.


    Changements Sensoriels en Vol


    1. Modification du goût :

      - Pressurisation de la cabine : À une altitude de croisière, la pression de la cabine est réduite, ce qui altère notre perception du goût. Une étude menée par l’Institut Fraunhofer en Allemagne a montré que la perception des saveurs salées et sucrées diminue de 30 % en vol, tandis que l’umami, la saveur présente dans le jus de tomate, reste relativement stable.

      - Humidité réduite : L'air dans la cabine est beaucoup plus sec qu'au niveau du sol, ce qui assèche les muqueuses nasales et affecte notre capacité à détecter les odeurs, un élément crucial dans la perception du goût.


    2. Altitude :

      - Bruit de fond : Le bruit constant du moteur et des systèmes de l'avion influence également la façon dont nous percevons les goûts et les textures des aliments et boissons. Certaines recherches suggèrent que le bruit blanc de l'avion peut accentuer la perception des saveurs umami, rendant le jus de tomate plus savoureux en vol.


    Facteurs Psychologiques et Culturels


    1. Rituel de voyage :

      - Habitude et confort : Pour certains voyageurs, boire du jus de tomate peut devenir un rituel rassurant associé au voyage aérien, offrant une certaine constance et un sentiment de confort dans un environnement autrement stressant.


    2. Offre des compagnies aériennes :

      - Disponibilité et promotion : De nombreuses compagnies aériennes proposent régulièrement du jus de tomate dans leur menu de boissons, ce qui peut encourager les passagers à l’essayer et à l’apprécier.


    Propriétés du Jus de Tomate


    1. Valeurs nutritives :

      - Hydratation : Le jus de tomate est riche en eau et en électrolytes, ce qui aide à combattre la déshydratation, un problème courant en vol.

      - Antioxydants : Il est également riche en antioxydants, notamment le lycopène, ce qui peut contribuer à une sensation de bien-être【7†source】.


    En résumé, la popularité du jus de tomate en avion peut être attribuée à des changements physiologiques dus à l'altitude et à la pression de la cabine, à des facteurs psychologiques et culturels, ainsi qu'à ses propres propriétés hydratantes et nutritives. Ces éléments combinés rendent le jus de tomate particulièrement attrayant pour de nombreux passagers en vol.


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  • L'agar-agar, une substance gélifiante naturelle dérivée de certaines espèces d'algues rouges, principalement du genre Gelidium et Gracilaria et qui offre effectivement plusieurs bienfaits pour la santé. 


    1. Riche en Fibres


    - Amélioration de la digestion : L'agar-agar est une excellente source de fibres solubles, ce qui aide à améliorer la digestion et à prévenir la constipation. Les fibres favorisent le mouvement des aliments dans le système digestif et augmentent le volume des selles.


    - Effet prébiotique : Les fibres de l'agar-agar servent également de prébiotiques, nourrissant les bonnes bactéries dans l'intestin et favorisant un microbiome intestinal sain.


    2. Aide à la Perte de Poids


    - Effet rassasiant : L'agar-agar peut absorber une grande quantité d'eau et former un gel volumineux dans l'estomac, ce qui augmente la sensation de satiété et réduit l'appétit. Cela peut aider à contrôler les portions et à éviter les grignotages entre les repas.


    - Faible en calories : L'agar-agar est très faible en calories, ce qui en fait un ajout idéal pour les régimes amaigrissants.


    3. Régulation du Sucre Sanguin


    - Réduction de l'absorption du glucose : Les fibres solubles dans l'agar-agar peuvent ralentir l'absorption des sucres dans l'intestin, aidant ainsi à réguler les niveaux de glucose sanguin et à prévenir les pics glycémiques.


    4. Santé Cardiaque


    - Réduction du cholestérol : La consommation régulière de fibres, comme celles contenues dans l'agar-agar, peut aider à réduire le taux de cholestérol LDL (mauvais cholestérol). Les fibres se lient aux acides biliaires contenant du cholestérol dans l'intestin et les éliminent du corps.


    - Contrôle de la pression artérielle : En aidant à réguler le taux de cholestérol et en améliorant la circulation sanguine, l'agar-agar peut également contribuer à maintenir une pression artérielle saine.


    5. Détoxification


    - Élimination des toxines : L'agar-agar peut aider à éliminer les toxines du système digestif. Les fibres agissent comme une éponge, absorbant les toxines et facilitant leur élimination via les selles.


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  • "Cancer Alley" est un surnom donné à un corridor industriel le long du fleuve Mississippi, entre Baton Rouge et La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, aux États-Unis. Cette région abrite plus de 150 usines pétrochimiques et installations industrielles, ce qui en fait l'une des zones les plus industrielles du pays.


    Le terme "Cancer Alley" a été popularisé dans les années 1980 en raison des taux alarmants de cancer et d'autres maladies graves observés parmi les résidents locaux. Ces communautés, souvent à majorité afro-américaine et à faible revenu, sont exposées à une multitude de polluants industriels.


    Facteurs Contributifs

    1. Industries Pétrochimiques:

    - La concentration d'usines dans cette région est l'une des plus élevées au monde. Ces installations produisent une variété de produits chimiques, plastiques et autres matériaux, en utilisant des procédés qui émettent des substances toxiques.

    - Les émissions incluent des cancérigènes connus tels que le benzène, le 1,3-butadiène, et les dioxines.


    2. Environnemental Justice:

    - Les communautés vivant dans Cancer Alley sont souvent des minorités raciales et ethniques et des populations à faible revenu. Cela a soulevé des préoccupations de justice environnementale, car ces groupes sont disproportionnellement affectés par la pollution.

    - Les résidents rapportent des problèmes de santé chroniques, y compris des maladies respiratoires et des affections cutanées, en plus des taux élevés de cancer.


    Études et Réponses

    Des études scientifiques ont confirmé que les résidents de Cancer Alley présentent un risque accru de diverses maladies en raison de l'exposition aux polluants industriels. Malgré les preuves, la régulation et la mise en œuvre de politiques de réduction de la pollution ont souvent été insuffisantes.


    Efforts de Remédiation

    Les groupes de défense des droits, les résidents locaux et certaines organisations non gouvernementales continuent de lutter pour des mesures plus strictes de contrôle de la pollution et pour une plus grande sensibilisation aux risques sanitaires. Ils plaident également pour une justice environnementale, demandant que les communautés affectées soient mieux protégées et que leur voix soit entendue dans les processus décisionnels.


    En conclusion, Cancer Alley illustre une intersection complexe entre l'industrie lourde, la santé publique et la justice sociale, soulignant les défis persistants auxquels font face les communautés vivant dans des environnements pollués.


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  • Si je vous propose d'aborder cette question aujourd'hui c'est que, oui, le scorbut, cette maladie causée par une carence en vitamine C, fait effectivement son retour dans certains pays développés, dont la France.


    En France, plusieurs cas ont été signalés, notamment parmi les populations précaires comme les sans-abri et les personnes âgées isolées. Une étude a révélé que 3,6 % des sans-abri examinés présentaient des signes de scorbut. De plus, des cas ont également été observés chez des personnes ayant des régimes alimentaires très restreints, comme une femme ayant adopté un régime pauvre en vitamine C après un voyage au Népal.


    Pourtant cette maladie était jusqu'à peu, considérée comme appartenant au passé. Car on sait bien la traiter aujourd'hui. La guérison repose principalement sur la supplémentation en vitamine C.


    Par le passé le scorbut fit des milliers de morts notamment parmi les marins, particulièrement durant les grandes périodes de navigation et d'exploration aux XVIIe et XVIIIe siècles.


    C'était une des principales causes de mortalité en mer avant la découverte de ses causes et de son traitement efficace. Les marins, passant de longues périodes en mer sans accès à des fruits et légumes frais, étaient particulièrement vulnérables à cette maladie.


    Un exemple célèbre est l'expédition du commodore George Anson entre 1740 et 1744. Sur les 2 000 marins qui ont commencé le voyage, seulement 227 ont survécu, la majorité des pertes étant dues au scorbut. De même, les expéditions de James Cook ont aussi démontré l'efficacité des agrumes pour prévenir la maladie, bien que cette connaissance ait mis du temps à se généraliser dans les pratiques navales.


    Le taux de mortalité lié au scorbut était si élevé qu'il dépassait souvent les pertes dues aux combats ou aux naufrages. Par exemple, lors de la guerre de Succession d'Espagne au début du XVIIIe siècle, il est estimé que sur les 130 000 marins de la flotte britannique, environ 20 000 sont morts du scorbut.


    Ce n'est qu'après les travaux de James Lind en 1753, qui a démontré l'efficacité des citrons et des oranges dans la prévention du scorbut, que des mesures ont été mises en place pour fournir des agrumes aux marins, réduisant drastiquement l'incidence de cette maladie parmi les équipages marins.


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  • L’évaluation du niveau de douleur d’un patient est une caractéristique fondamentale pour les professionnels de santé. Elle leur permet d’adapter un traitement médicamenteux et de suivre son évolution, afin de proposer des alternatives si le résultat n’est pas celui espéré. La Haute Autorité de Santé reconnait plusieurs types d’échelles de la douleur, adaptées au public rencontré.

    Évaluer la douleur chez un patient adulte et capable

    Le patient adulte qui peut communiquer avec le corps médical est capable d’évaluer lui-même l’intensité perçue de la douleur. Il utilise généralement pour cela l’échelle visuelle analogique dite EVA, graduée de 0 à 10 ou 100. Lorsque le résultat donné par le patient est supérieur à 4 ou 40, le professionnel de santé doit prévoir une prise en charge de la douleur.

    L’échelle verbale simple est un autre outil utilisé pour les adultes. Elle se divise en cinq seuils. Le seuil 0 correspond à l’absence de douleur, le seuil 1 à une douleur faible, le seuil 2 à une douleur modérée, le seuil 3 à une douleur intense et le seuil 4 à une douleur extrême. La prise en charge de la douleur est assurée dès que l’évaluation égale ou dépasse le seuil 2.

    Évaluer la douleur chez un jeune enfant

    Les enfants ne peuvent pas toujours exprimer avec des mots ce qu’ils ressentent, c’est pourquoi une échelle des visages a été mise en place afin d’identifier leur niveau de douleur. Nommée FPS-R, pour faces pain scale -revised, elle représente 6 visages allant d’un faciès décontracté et souriant à un visage déformé et plissé par la douleur. L’enfant montre celui qui correspond à son ressenti, et le soignant convertit l’image en chiffre, allant de 0 à 10. La douleur est prise en considération au-delà d’un score de 3 sur 10.

    L’échelle d’inconfort et de douleur du nouveau-né, EDIN, s’attache à évaluer la douleur continue des nouveau-nés et bébés prématurés jusqu’à environ 3 mois. Elle liste une série de caractéristiques comme la qualité du sommeil, la crispation du visage ou la détente musculaire. Le score final permet d’estimer si une prise en charge est nécessaire pour soulager la douleur du nourrisson.

    En cas de soin ponctuel pouvant occasionner de la douleur, les soignants utilisent plutôt l’échelle DAN, douleur aigüe du nouveau-né, chez les bébés. Celle-ci se base sur des critères visuels et sonores comme l’intensité des cris ou les grimaces faciales. Elle aide les professionnels à évaluer l’efficacité d’une solution analgésique lors d’un soin douloureux.

    D’autres échelles pour les personnes en situation de handicap ou les cas particuliers

    Chaque échelle est valable dans un environnement bien précis, et certaines d’entre elles sont donc plus efficaces dans certains cas. Par exemple, l’échelle FLACC est internationalement reconnue pour l’évaluation des patients en post-opératoire. L’échelle DESS se base sur les spécificités des personnes handicapées afin de proposer un référentiel permettant d’identifier et traiter une douleur probable ou assurée. Chez la personne âgée, le soignant utilisera l’échelle ECPA, Doloplus ou Algoplus.

    La pluralité de tous ces systèmes garantit une meilleure évaluation personnalisée de la douleur, pour des soins plus efficaces et plus confortables.


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  • En juillet dernier, le décès d’un petit garçon de deux ans a secoué l’État du Nevada, plongeant dans l’angoisse tous les parents de jeunes enfants des États-Unis. À la suite d’une baignade dans des sources d’eau chaude, le garçonnet a contracté une infection dont les conséquences sont presque toujours fatales. L’amibe Naegleria fowleri est en effet responsable de la mort de 153 personnes sur les 157 infectées depuis 1962.

    L’amibe mangeuse de cerveau, microscopique mais redoutable

    Présente uniquement dans les eaux douces telles que les lacs et les rivières, Naegliria fowleri est un micro-organisme qui apprécie la chaleur. Il se développe principalement dans les milieux humides et chauds, et peut résister aux températures jusqu’à 65°C. En revanche, le froid l’incommode, bien qu’il se montre capable de résister aux eaux glacées hivernales sous une forme kystique.

    Amphizoïque, l’amibe mangeuse de cerveau peut aussi bien vivre à l’état libre qu’en parasitant un individu ou un animal. Dans ce cas, ce micro-organisme profite de la pression de l’eau exercée sur la cavité nasale lors de la nage, d’un plongeon ou d’une activité nautique pour pénétrer par le nez dans le cerveau de son hôte. Il s’introduit plus volontiers chez les enfants en bonne santé, dont les parois nasales s’avèrent plus poreuses et facilitent le passage de l’amibe.

    En suivant le nerf olfactif, Naegleria fowleri atteint le cerveau et entraine rapidement une destruction massive des tissus physiologiques en phagocytant les cellules nerveuses. S’en suivent différents phénomènes comme des hémorragies, des œdèmes ou des nécroses. L’amibe libère aussi des molécules pathogènes qui détruisent les cellules cérébrales, dont l’hydrolase acide, les phospholipases ou l’enzyme neuraminidase.

    C’est ce que l’on nomme la méningoencéphalite amibienne primitive (MEAP), responsable de 90% des décès des sujets atteints.

    En tant qu’agent biologique dangereux, Naegleria fowleri est classé pathogène de groupe 3, ce qui signifie qu’il ne peut être manipulé que dans des laboratoires de niveau de sûreté biologique 3 ou plus.

    Quels sont les signes cliniques de la MEAP ?

    Avec une période d’incubation allant de 1 jour à deux semaines, la méningoencéphalite se déclare par des troubles divers tels qu’une fièvre élevée, des nausées, des douleurs à la tête et au niveau des yeux. La maladie progresse rapidement, et les symptômes suivants sont caractéristiques d’une méningite avec une raideur dans la nuque, un inconfort à la lumière, des convulsions et l’atteinte des nerfs du crâne. Après une période similaire au coma, le patient décède dans les 3 à 10 jours qui suivent.


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  • Les pays du nord de l’Europe sont réputés pour leur avance sur de nombreux aspects sociétaux, notamment en égalité des genres, en développement durable ou en éducation. D’après le World Happiness Report, la Finlande et le Danemark seraient même les pays offrant la meilleure qualité de vie dans le monde, avec plus de 8 employés sur 10 qui se montrent satisfaits de leur travail, contre 5 seulement en France.

    La réussite des pays scandinaves en termes de bien-être repose en grande partie sur la valorisation de l’empathie dès le plus jeune âge, à travers des cours spécifiques intégrés au cursus scolaire dont souhait s’inspirer le ministre français de l’Éducation Nationale Gabriel Attal.

    Une heure par semaine pour apprivoiser les émotions

    Depuis près de trente ans, le Danemark inclut au moins une heure hebdomadaire de cours d’empathie dans le programme scolaire. Intitulé Fri for Mobberi, c’est-à-dire « libéré du harcèlement », ce dispositif vise à réduire les situations de harcèlements en permettant aux enfants de mieux comprendre et apprivoiser les émotions qui les traversent. L’étude qui s’est penchée sur les résultats de ce programme montre que 70% des professionnels constatent des progrès dans l’attitude des jeunes après qu’ils aient suivi des cours d’empathie.

    Le programme KiVa contre tous les types de harcèlement

    C’est également dans l’optique de réduire drastiquement les situations de harcèlement scolaire que la Suède a instauré le programme KiVa. Chaque épisode de harcèlement est traité par l’équipe encadrante et par des élèves spécifiquement repérés pour leurs compétences sociales, afin de résoudre la situation et de soutenir la victime.

    KiVa est le grand vainqueur du Prix européen de Prévention de la Criminalité, qui lui a été attribué en 2009. Grâce à l’action des équipes dans les 117 écoles contrôlées par une étude randomisée, 98% des victimes concernées par le harcèlement ont pu se sortir d’une situation difficile. Mieux, les élèves qui fréquentent des écoles concernées par le dispositif bénéficient d’une ambiance plus favorable au bien-être et connaissent moins de risques de dépression ou d’anxiété.

    Des effets sur le long terme

    Les conséquences des cours d’empathie durant le cursus scolaire ne sont pas limitées à la prévention du harcèlement. Les enfants qui apprennent très tôt à développer leurs compétences sociales deviennent des adultes plus aptes à évoluer avec aisance dans des milieux tels que celui de l’entreprise. Ils ont davantage confiance en eux, en leurs capacités et en celles des autres. Un meilleur équilibre psychologique aboutit ainsi à de moindres risques de délinquance ou de développement de troubles mentaux.


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  • Ils imitent parfois très bien le sucre, mais présentent une charge calorique bien moindre pour le même poids. Les édulcorants ont longtemps été présentés comme la solution idéale pour ceux qui veulent maigrir sans se priver de produits sucrés. Aujourd’hui, les études mettent de plus en plus sur la sellette ces alternatives aux effets potentiellement néfastes, en tous les cas pas aussi prometteurs qu’ils ne l’ont fait croire.

    Les arguments en faveur des édulcorants pour la perte de poids

    L’aspartame, la stévia, la saccharine, l’acésulfame K, le sucralose ou encore le sorbitol et le xylitol : tous ces édulcorants ont l’avantage de contenir moins de calories que le sucre, tout en offrant un pouvoir sucrant similaire ou supérieur à ce dernier. En d’autres termes, une personne qui consomme 10 grammes d’édulcorant ingère moins de calories que si elle consomme 10 grammes de sucre de table, tout en profitant du même goût sucré.

    D’autre part, l’impact sur la glycémie de certains édulcorants est très modéré par rapport à celui du sucre. Cet argument est intéressant pour les personnes diabétiques qui doivent veiller à conserver une glycémie dans la norme. La consommation de stévia, dont l’index glycémique et de 0, peut par exemple les aider à maintenir une glycémie stable et à ne pas prendre de poids tout en évitant la frustration d’un régime strict sans sucre.

    Les dernières recherches montrent que les édulcorants n’aident pas à maigrir sur le long terme

    Malgré les arguments prometteurs avancés par les pro-édulcorants, la science a démontré que leur intérêt pour la santé était très limité. Pire, les édulcorants induiraient des risques s’ils sont consommés sur le long terme.

    D’abord, certaines études montrent qu’en cas de consommation d’édulcorants, le corps constate la tromperie orchestrée et cherche à consommer les calories manquantes à partir d’autres sources, ce qui contrebalance l’intérêt du faible nombre de calories des édulcorants.

    D’autre part, la consommation régulière de ces substances sucrées pourrait affecter le métabolisme. Sur le long terme, les personnes risquent non seulement de ne pas maigrir, mais pire, de prendre du poids en conservant le même niveau d’apport calorique quotidien, car leur métabolisme sera ralenti.

    L’impact des édulcorants sur la flore intestinale est également pointé du doigt. L’on sait que les personnes ayant un microbiote équilibré sont globalement en meilleure santé et plus minces que les personnes disposant d’une flore déséquilibrée.

    Mais ce n’est pas tout : les édulcorants ont beau ressembler au sucre, ils n’activent pas le circuit de récompense de la même façon et ne contribuent pas à libérer de dopamine, l’hormone qui vous permet de vous sentir satisfait après un bon dessert. Les personnes qui consomment des édulcorants subissent un phénomène de frustration permanente qui se finit souvent par de la compensation, en ingérant une quantité plus importante de sucre que cela n’aurait été nécessaire en premier lieu.

    Pour maigrir sur le long terme, donc, il est préférable d’éviter les édulcorants et de s’autoriser à consommer des vrais sucres comme le sucre blanc ou le miel, en mettant l’accent sur le plaisir du moment.


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  • Après l’accouchement, la plupart des mères connaissent une petite période de dépression appelée le baby blues. Mais si cette situation dure plusieurs semaines ou plusieurs mois avec une intensité qui ne faiblit pas, l’on parle alors de dépression du post-partum, une maladie aux conséquences graves, tant pour la mère que pour le bébé. Récemment, il a été mis en lumière que les pères aussi peuvent souffrir de dépression du post-partum après la naissance de leur enfant.

    Quels sont les symptômes d’une dépression du post-partum ?

    Voici les principaux signes évocateurs d’une dépression durant le post-partum :

    Sentiment profond et inexpliqué de tristesse ou de vide ;

    Irritabilité rapide et colère subite dans des situations qui habituellement n’entrainent pas ces sentiments ;

    Grande fatigue, voire épuisement physique et mental total ;

    Anxiété avec des pensées négatives concernant le rôle parental, l’enfant ou le futur ;

    Difficultés de concentration qui peuvent induire des erreurs, par exemple en préparant un biberon ou en attachant bébé dans la voiture ;

    Impression de ne pas réussir dans le rôle parental, culpabilité de ne pas aimer l’enfant ou de ne pas être un bon parent pour lui ;

    Isolement d’avec les proches et perte d’intérêt pour des activités qui procuraient du plaisir ;

    Perte d’appétit ou comportements alimentaires compulsifs ;

    Symptômes physiques comme des migraines, des maux de ventre sans raison apparente.

    Les causes de la dépression du post-partum chez le père

    La baisse brusque des taux d’œstrogènes et de progestérone après l’accouchement est désignée comme l’une des causes possibles de la dépression du post-partum chez la mère, car cette fluctuation hormonale affecte profondément l’humeur. Chez le père, il existe aussi des bouleversements hormonaux qui pourraient au moins en partie induire une dépression. 

    Ainsi, les nouveaux pères produisent moins de testostérone qu’avant la grossesse, ce qui favorise des comportements plus affectueux envers le bébé et limite les pulsions agressives. De telles modifications ne sont pas vécues de la même façon par tous les hommes, et peuvent induire une majoration des symptômes dépressifs.

    Les études sur la dépression du post-partum montrent que le père a plus de risque d’être touché si la mère connait elle-même un épisode dépressif. La moitié des conjoints de mères dépressives présenteraient également des symptômes de dépression du post-partum. L’historique médical peut jouer, puisque les pères ayant déjà connu des épisodes dépressifs ont davantage de risques de se retrouver dans une situation similaire à la naissance de bébé.

    Les facteurs psychologiques et physiques ne sont pas à négliger. La fatigue, la dette de sommeil, les besoins élevés d’un bébé prématurés s’additionnent et rendent le père plus vulnérable. D’autre part, les pères qui n’arrivent pas à trouver leur place dans la dyade mère-enfant peuvent aussi souffrir de la situation et voir leur santé mentale dépérir.


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