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L’intelligence artificielle se répand à vitesse grand V dans tous les pans de l’économie. Son usage devient quotidien pour de plus en plus de travailleurs. Après s'être attardé sur l’IA dans l’administration, dans l’information, dans la législation, dans l’industrie ou encore à l’aube des élections européennes, Culture Numérique se penche cette fois sur l'intelligence artificielle dans la traduction. Un secteur important, entrer les habitudes de chaque internaute.
La traduction est aujourd'hui un outil incontournable pour les commerçants et les entreprises pour se développer et toucher des consommateurs à l'international. Référencement, expérience client... Les enjeux sont multiples, et comme tous secteurs en 2024, la traduction a recours à de l'intelligence artificielle. Pour savoir comment, Siècle Digital s'est adressé à Eugène Ernoult, CMO de Weglot, dans cet épisode sponsorisé.
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Depuis quelques années, les implants cérébraux font de plus en plus parler d’eux. Ces interfaces cerveau-machines sont entourées de beaucoup de mystères et de fantasmes. Robocop, Blade Runner, Cyberpunk… La pop culture y est sans doute pour quelque chose. Neuralink aussi. La start-up spécialisée d’Elon Musk a présenté en fanfare son premier patient récemment. Pourtant, cette société n'est pas la plus avancée. Des chercheurs du monde entier se penchent sur la question depuis bien plus longtemps. Mais alors, où en sommes-nous ? À quoi ça pourrait bien servir ? Jouer aux jeux vidéo ? Aider les personnes paralysées ? Pour éclaircir tout cela, Siècle Digital s'est adressé au médecin François Berger, directeur de l'unité Inserm BrainTech Lab.
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À chaque règlement par carte de crédit, de nombreux frais s’appliquent. Des frais payés non pas par les consommateurs, mais par le commerçant. Un vrai problème pour certains, alors qu'il existe trois types de frais. Si ce sont bien les commerçants qui les règlent, ces derniers ne sont pourtant pas toujours au courant de ce qu’ils payent. Selon une enquête réalisée par YouGov pour le compte de la fintech italienne Satispay, 1 commerçant sur 10 n’aurait aucune idée de ce qui se cache derrière ces fameux frais.
Pourtant, les enjeux sont important. Des enjeux de transparence, mais également des enjeux économiques : ces frais ont, pour beaucoup, augmenté ces dernières années. Des augmentations qui pourraient être répercutés sur les prix finaux des produits que payent les consommateurs. Il est également question de souveraineté ou encore de fidélisation client. Pour tout comprendre aux frais de paiement par carte et à leurs enjeux, Siècle Digital est allé à la rencontre du Directeur Général France de Satispay, Pascal Cotte.
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À seulement 15 ans, elle a créé NewSchool, une solution digitale devenue rapidement centrale pour des milliers d’établissements scolaires. Aujourd’hui âgée de 25 ans, Philippine Dolbeau cumule de nombreuses casquettes. Après l’aventure NewSchool, elle a enchaîné avec un poste haut placé dans la société Klassroom. Ensuite, elle est devenue attachée de presse d’Emmanuel Macron, avant de se tourner vers le journalisme sur SQOOLTV, première chaîne française dédiée à l'éducation. Elle est également présente à la radio et dans des conférences. Siècle Digital l'a rencontré afin de revenir sur son parcours, sa vie à 100 à l'heure, ainsi que la façon dont elle a dû gérer le succès et la notoriété dès l'adolescence.
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Qui est Éric Dupin ? Un entrepreneur ? Un journaliste ? Un conférencier ? Un peu tout cela à la fois, et même plus. L’histoire de ce passionné de tech et de digital, c’est premièrement celle d’une success story entrepreneuriale et médiatique, connue sous le nom de Presse-citron. Lancé sous forme de blog en 2005, ce média est devenu un site High-Tech de référence dans l’Hexagone. Mais Éric Dupin, ce n’est pas qu’un média et l’un des premiers blogueurs professionnels français : c’est une parole et un ton restés libres malgré le succès et la notoriété. C’est également la création d’une newsletter, Citronium, ou encore un site dédié aux drones ayant fait parler dans le monde entier. Pour en savoir plus, sur cette figure du web français, Siècle Digital a décidé d’aller à sa rencontre.
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Depuis le premier trimestre 2024, les cookies tiers ont été supprimés pour 1% des utilisateurs de chrome. Safari et Firefox, eux, ont déjà sauté le pas. La fin d’une ère pour le monde du marketing et de la publicité numérique. Il faut dire que les cookies, c’est tout simplement ce qui sous-tend la grande majorité des publicités ciblées aujourd’hui, en pistant et en récoltant les données. Dans un monde où les réglementations et les préoccupations sur la protection des données se multiplient, les cookies tiers n’ont plus leur place. Cette année, Google va donc y mettre fin sur Chrome. Mais quelle alternative choisir ? Parmi les plus répandues, il y a celles dites zéro party et first party. Dans cet épisode, Siècle Digital se penche sur ces dernières à travers l’exemple d’une société proposant ce type de solutions, Qualifio, en compagnie de sa marketing manager, Anastasia Babatsikis.
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TikTok est à nouveau au centre d’une polémique, concernant sa dernière application. Il s'agit de TikTok Lite, une version plus légère, lancée dans la plus grande discrétion en France et en Espagne fin mars. Comme sur la plateforme principale, il est possible de regarder des vidéos à la chaîne. Mais la vraie nouveauté, c’est de vous payer pour regarder des vidéos. Plus précisément, vous êtes payés en monnaie numérique, transformable ensuite en bon d’achat Amazon par exemple.
Associations, gouvernement français et même Commission européenne s’en sont pris à l'entreprise chinoise à cause de cette nouveauté. Beaucoup craignent en effet que cela entraîne une grosse augmentation du temps d’écran, notamment des plus jeunes. D’autres évoquent le risque d’une dépendance, comme pour les jeux d’argent. Alors devant tant de polémique, Siècle Digital a analysé TikTok Lite et ce qu'elle propose, avec David-Julien Rahmil, en charge de la rubrique Médias chez l’ADN.
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Qui est Germain Stang ? À 19 ans seulement, ce jeune homme a déjà créé 3 entreprises. À 8 ans, il aurait déjà appris à coder. Une précocité qui l'a poussé à se lancer récemment dans une nouvelle aventure entrepreneuriale, et familiale : Allaw. Il s'agit d'une plateforme en ligne avec un objectif simple mais nécessaire : rendre le droit accessible à tous. Par le passé, Germain s’est déjà frotté à l’audiovisuelle ainsi qu’au conseil et à l'implémentation de solutions CRM. Accompagné par l’éditeur de logiciel américain Salesforce depuis ses 15 ans, il est parvenu à allier sa passion pour l’informatique et le numérique, à sa volonté d’entreprendre. Il est même devenu le plus jeune Trailblazer de ce géant de l’informatique. Cependant, mêler création d’entreprise, études et vie privée peut parfois se révéler difficile. Alors quelle histoire se cache derrière ce jeune entrepreneur ? Pour le savoir, Siècle Digital est allé à sa rencontre.
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10 milliards d’euros : c’est le montant d'investissement recommandé à l’Elysée pour implanter l'intelligence artificielle dans l'administration publique. Un investissement conséquent, qui illustre à quel point la course à l'IA prend de l'ampleur. Même les gouvernements souhaitent s'y mettre. Alors quelle est la place de l’IA dans les services publics et comment cette technologie y est utilisée ? Le potentiel est énorme. Plusieurs études ont montré que l’IA générative peut faire augmenter la productivité dans certains métiers de près de 40%. Optimisation des réponses aux administrés ou encore codage informatique : l’IA pourrait apporter bon nombre d'avantages à l’administration. Mais certains fonctionnaires et syndicats craignent déjà que cela remplace l’homme, à terme. D’autres pointent les enjeux de souveraineté et appellent à développer et utiliser des systèmes français, quelques-uns s'inquiètent que l’arrivée de l’IA augmente les risques cyber, les données traitées pouvant être sensibles. Siècle Digital fait le point avec Emile Marzolf, journaliste pour Acteurs Publics.
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H&M, Zara, Primark, Shein ou encore Temu : les plateformes de fast fashion ne cessent de se multiplier ces dernières années. Des vestes à 11 euros, des chaussures à moins de 15 et même des t-shirts à moins de 2 euros, elles pratiquent des tarifs extrêmement bas, avec le seul objectif de pousser à consommer toujours plus. La fast fashion, c’est une partie de l’industrie textile qui produit des vêtements de mauvaise qualité et parfois fabriqué dans des conditions douteuses, avec des produits nocifs pour la santé. Le tout à des prix défiant toute concurrence, et des centaines si ce n'est des milliers de nouvelles références mises en vente chaque jour. Surproduction, surconsommation, ce modèle est aussi néfaste pour la planète : importés d’Asie, ces vêtements finissent souvent par se retrouver à l’autre bout du monde, polluant l’environnement.
Ce succès nuit également à l’industrie européenne, qui beaucoup de ses clients se détourner au profit de ces plateformes. Pour lutter contre la fast fashion et ses dérives, une proposition de loi est née, en France. Voté en mars à l’unanimité par l’Assemblée Nationale, ce texte, porté par la députée Horizons Anne-Cécile Violland, vise à instaurer un système de bonus-malus. Elle s'attaque également à la publicité de ces marques. Alors les vêtements de fast fashion coûteront-ils bientôt plus cher ? Que prévoit le texte exactement ? Quelle mesure fait débat ? Pour le savoir, Siècle Digital s’est entretenu avec le député Les Républicains de la Loire, Antoine Vermorel Marques.
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L’avenir de TikTok n’a jamais été autant remis en question aux États-Unis. Début mars, un projet de loi lui fixant un ultimatum a été dévoilé. S’il est voté et appliqué, ByteDance, maison mère de TikTok, pourrait être obligé de vendre sa plateforme. Sinon, le réseau social pourrait tout bonnement être interdit sur le sol américain. Depuis le mandat de Donald Trump, l’administration américaine s’attaque au réseau social chinois. Espionnage ou encore propagande, Washington craint que ce géant du numérique ne pose des problèmes de sécurité nationale. Mais cette fois, c’est différent. Le projet de loi avance très rapidement et des votes ont déjà eu lieu, tous favorables au texte.
TikTok tente bien d’organiser la résistance, mais sans réel succès. Plus les semaines passent, plus la situation semble se dégrader. Cependant, il convient de relativiser. Avec Mathilde Velliet, chercheuse au sein du Centre Géopolitique des technologies de l'Ifri, spécialiste des enjeux internationaux liés aux nouvelles technologies, cet épisode a vocation à montrer qu'il reste encore plusieurs étapes avant que ce projet ne devienne loi, et que la loi ne s’applique. Peut-être même qu'il ne deviendra jamais réalité.
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Du 25 au 31 mars se déroule le Podcasthon 2024, un événement durant lequel plus de 400 podcasts, leurs animateurs et animatrices se mobilisent pendant 7 jours. L’objectif : mettre en avant le monde associatif et ses valeurs. Cette année, Siècle Digital y participe et a décidé de tendre le micro à l’association Sistech. Créée il y a 7 ans, Sistech se bat pour l’émancipation des femmes réfugiées en les accompagnant et en les formant, afin de les aider à accéder à des emplois qualifiés dans la tech et le numérique. Présente dans plusieurs pays d’Europe, Sistech a pour ambition de soutenir 1 % des femmes réfugiées en âge de travailler sur le vieux continent d'ici 2033. Une mission qui permet aussi de répondre à la pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs et au manque flagrant de diversité dans ces écosystèmes.
Grâce à l’association, 71% des femmes accompagnées ont trouvé une première opportunité. Dans cet épisode spécial, Joséphine Goube, CEO et fondatrice de Sistech, ainsi qu’Inès Massa, ancienne bénéficiaire et secrétaire de l'association, racontent leurs histoires et celle de Sistech.
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DMA, trois lettres qui impactent déjà les vies de millions d'Européens. Elles signifient Digital Markets Act, le nom d’un règlement européen historique, entré pleinement en vigueur le 7 mars. Le cousin du DSA, concerne les très grandes entreprises, son but étant d'augmenter la transparence et la concurrence sur les marchés numériques, en attaquant directement la domination des Big Tech. Apple, Microsoft, Google, Amazon, TikTok et Meta sont concernés. Plusieurs de leurs services ont donc eu le droit à des nouveautés, bon gré mal gré. Des changements qui impactent notre façon d’utiliser les smartphones et Internet.
Aujourd'hui, si vous tapez une adresse dans Google, impossible d'être renvoyé rapidement vers Google Map. Avec un iPhone, il est obligatoire de choisir un navigateur par défaut. Quelques exemples découlant directement du DMA. Siècle Digital, s’est demandé quelle est la suite pour ce texte, si la Commission européenne est prête à faire face aux géants du numérique et à leurs contestations, mais aussi comment ces derniers intègrent les mesures du DMA. Des questions qui ont été posées à Joëlle Toledano, professeure émérite d’économie et membre du Conseil national du numérique.
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Qui est Véronique Torner ? De temps à autre, nous vous proposerons dans cette émission d'explorer le parcours d’une personnalité du numérique et de la tech. Pour commencer ce format portrait, c'est Véronique Torner qui est venue au micro de Siècle Digital. Présidente de Numeum, syndicat et lobby de l’industrie du numérique, elle est également entrepreneuse. Son histoire, c’est celle d’une femme ayant mis son expérience dans le numérique au service des autres et d’une tech plus durable.
Fille d'un cadre d'Alcatel, la nouvelle tête pensante du Numeum n’a pourtant pas toujours baigné dans le virtuel. D'abord étudiante puis ingénieure, développeuse puis entrepreneuse et mère de deux enfants, Véronique Torner est aujourd’hui présidente d’une organisation représentant 2 500 adhérents, réalisant 85% du chiffre d’affaires total du secteur. De quoi avoir un quotidien est bien rempli.
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L’ANSSI vient de publier son Panorama de la cybermenace 2023. L’occasion de faire un point sur les menaces constatées l’an passé. De ce panorama, il ressort que 2023 a été une nouvelle année chargée d’un point de vue cyber. Rançon, vol de données, recherche de notoriété et même espionnage : les pirates avaient de nombreuses intentions. Il faut aussi noter l’impact du contexte géopolitique mondial : guerre en Ukraine, dans plusieurs pays d’Afrique, en Israël, tensions entre la Chine et les États-Unis : la multiplication des conflits a un impact dans le monde virtuel.
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information a notamment mis en avant plusieurs pays, dont la Chine et la Russie, sans toutefois faire d'attribution. Alors qu'en 2022, en France, le nombre de cyberattaques réussies contre des organisations a atteint 385.000 pour un coût de 2 milliards d’euros, le coût moyen d’une violation de données en 2023 s’élevait à 3,75 millions d’euros selon IBM. Ces données, le rapport de l'ANSSI, ainsi que l'actualité cyber foisonnante, ont poussé la rédaction de Siècle Digital à se demander comment était 2023 et quels enseignements en tirer pour 2024 ?
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Sam Altman, PDG d’OpenAI, a un grand projet, titanesque, pour ne pas dire utopiste, à 7 000 milliards de dollars. L’homme d’affaires veut réorganiser l’industrie mondiale des semi-conducteurs, afin d'approvisionner OpenAI et de lui permettre de produire un jour ses propres puces. L’intelligence artificielle a besoin de puces, ou plus précisément de GPU, pour fonctionner. Par conséquent, avec le boom de l’intelligence artificielle, une course mondiale aux puces pour IA s’est engagée. Une société domine ce marché : Nvidia.
Ses GPU haut de gamme permettent d’alimenter les IA les plus puissantes. Ils s’arrachent à prix d’or, entraînant une dépendance à ce géant américain et des risques de pénuries. Les petites entreprises, elles, ne peuvent pas toujours se payer ces GPU. Voilà pourquoi Sam Altman veut réorganiser l’industrie : pour mettre un terme à cette pénurie et sortir OpenAI de la dépendance à Nvidia. Cela coûterait entre 5 000 et 7 000 milliards de dollars, soit deux fois le PIB de la France. S'il en a déjà discuté avec plusieurs investisseurs et potentiels partenaires, comme TSMC, SoftBank, ou encore le gouvernement des Émirats arabes unis, rien n'indique que son projet réussira, ni que l'industrie est prête pour de tels changements. C'est en tout cas l'avis de Arrian Ebrahimi, chercheur en semi-conducteurs à Pékin.
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2024 sera une année électorale record : Union européenne, Brésil, Etats-Unis, Mexique, Indonésie, Inde, Pakistan ou encore le Bangladesh, tous ces territoires ont une élection programmée pour cette année. La moitié de la population mondiale en âge de voter se rendra aux urnes et 8 des 10 États les plus peuplés du monde sont concernés. Toutefois, qui dit élections dit désinformation. Il faut donc s’attendre à voir le nombre de fausses informations exploser. Avec le boom qu’a connu l’intelligence artificielle en 2023, il faut également s’attendre à voir exploser le nombre de deepfakes.
Apparue au milieu des années 2010, la technique des deepfake utilise l’intelligence artificielle, entre autres, pour reproduire des comportements humains. Ainsi, un deepfake permet d’imiter la voix et le visage d’une personnalité politique par exemple et de lui faire dire ce que l’on veut. Les deepfakes peuvent être des outils de désinformation particulièrement efficaces, surtout en période électorale. Alors, est-ce un danger pour la démocratie ? C’est la question que Siècle Digital a posée à 2 experts, Ivan Kwiatkowski, chercheur en cybersécurité chez HarfangLab, et le journaliste Gerald Holubowicz.
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Comment s’en sort Threads, le dernier né du géant des réseaux sociaux Meta ? Il a été lancé dans le monde entier en juillet 2023, avant de débarquer en Europe en décembre. Trois jours seulement après son lancement sur le vieux continent, Threads comptait 2,6 millions de téléchargements. Au niveau mondial, en octobre, Mark Zuckerberg, le PDG de Meta, évoquait le chiffre de 100 millions d’utilisateurs. À titre de comparaison, à ce moment-là X en comptait 245 millions. Une montée en puissance rapide et vertigineuse, qui augurait d’un avenir radieux. Le fonctionnement de Threads étant basé sur l’infrastructure d’Instagram, il facilite l’inscription et la création d’une audience. C’est également un lieu sans publicité, hybride, où information et instantanéité semblent se mélanger à du divertissement. En opposition à son concurrent X, Mark Zuckerberg a pensé Threads pour être positif, un endroit convivial pour discuter.
Malgré tout cela, de nombreuses questions subsistent sur Threads : quels sont les contenus les plus prisés par ses utilisateurs ? Y a-t-il des opportunités pour les marques ? Quelles sont les communautés présentes ? Ou encore comment se comporte l’algorithme ? Devant tant d’interrogations, à Siècle Digital, nous avons décidé de faire un premier bilan sur Threads, après quasiment 2 mois de lancement dans l’Union européenne, avec Nathan Pillot, planeur stratégique chez We Are Social.
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2023 était-elle une année réussie pour la French Tech ? Si elle ne s'est pas révélée complètement ratée, elle n'était pas totalement réussie pour autant. En 2022, il y a eu 365 opérations de levées de fonds pour un total de 12,3 milliards d’euros récoltés par les start-up françaises. Mais en 2023, ce montant a chuté : 281 opérations pour 8,3 milliards d’euros. Une baisse importante en un an seulement. Est-ce vraiment étonnant ? L’année précédente était déjà placée sous le signe de la sobriété. Inflation, hausse des taux d’intérêt, frilosité des investisseurs et recherche de la rentabilité : ces facteurs ont entraîné une raréfaction de l’offre de financement.
Pourtant, des champions français s’en sont bien sortis. Plus globalement, l’Hexagone a moins souffert du contexte économique difficile que certains de ses voisins, comme le Royaume-Uni. Alors qu'aujourd'hui, l’heure semble à la prudence, quels enseignements tirer des levées de fonds dans la French Tech en 2023 ? Quel bilan en dresser ? Qu’est-ce que cela dit de 2024 ? Quels sont les profils des investisseurs ? Pour répondre à toutes ces questions et bien d’autres encore, Siècle Digital est allé voir le cabinet de conseil KPMG, qui a dévoilé en janvier son baromètre annuel Tech Insights, et tout particulièrement Jean-Pierre Valensi, associé KPMG France.
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Un géant français de la technologie est au bord du précipice : Atos, entreprise de services numérique tricolore historique. Cette société née dans les années 1990 avait pourtant tout pour réussir. Partenaire historique des Jeux Olympiques ou encore du gouvernement sur le nucléaire, Atos, c’est à l’origine des activités de gestion de serveurs informatiques. Mais avec le temps, ce mastodonte européen s’est diversifié. Depuis quelques années, il est présent sur des marchés porteurs, à l’instar de la cybersécurité. Aujourd’hui, il compte plus d’une centaine de milliers d’employés, dont plus de 50 000 en France. Des employés plongés dans l’incertitude la plus totale depuis près de 2 ans.
Atos est cerné de dette, et les échéances de paiement approchent, avec l’urgence de trouver des liquidités. À cette fin, en 2022, un projet est lancé : la scission de ses activités en deux entreprises : Eviden d’un côté, Tech Foundations de l’autre. Un projet qui s'est invité dans les débats des députés français et qui a suscité l'opposition de certains actionnaires. Aujourd’hui, la situation de l'entreprise est critique. Pour faire un point sur les dernières péripéties d'Atos, Siècle Digital est allé voir Leïla Marchand, journaliste aux Échos.
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