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  • Je vous propose aujourd’hui de (re) découvrir un extrait de ma conversation avec Rachel Khan (épisode 20).

    Vous connaissez tous mon attachement à la nuance ; cette vertu qui met en lumière les vérités de toute personne et de toute chose. Appliquée à l’individu, la nuance permet d’apprécier, et d’accepter, que nous ne pouvons et nous ne devons-nous enfermer dans des cases identitaires.

    Nous ne pouvons et ne devons nous définir uniquement par nos origines tant ethniques que sociales. Nous ne pouvons et ne devons agir en fonction d’un modèle que l’on nous imposerait ou que l’on s’imposerait à nous même.

    Brisez ces dogmes et ces cases est la seule manière de vivre pleinement sa vie et d’exprimer tout ce que l’on peut être.

    Rachel Khan est la personnification de la nuance.

    Nuance dans ses origines, son parcours et ses accomplissements.

    Née d’un père gambien et d’une mère française juive ashkénaze, Rachel sera successivement danseuse classique, athlète de haut niveau, juriste, conseillère politique, écrivain, actrice et éditorialiste.

    Difficile donc de l’enfermer dans une case.

    Et il ne faut même pas essayer de le faire car Rachel est une combattante de l’universalisme. Armée d’une langue française parfaitement maitrisée, dans toutes ses nuances, Rachel Khan s’oppose aujourd’hui farouchement aux dérives d’un racialisme qui sous couvert de lutter supposément contre les discriminations, ne fait en réalité qu’en ériger de nouvelles.

    Toute sa vie, Rachel Khan a fait preuve de force morale. Aujourd’hui, elle l’emploie notamment à défendre ses valeurs qui nous concernent tous et sont si encrées dans l’identité française.

    C’est donc avec un immense plaisir et non sans fierté que je vous invite à écouter son témoignage pour Fortitude.

    Références:

    Racée - Rachel Khan - Editions de l'Observatoire

    Noire n'est pas mon métier - Collectif - Seuil

    Ils avaient tout compris - Nicolas Lisimachio - Hachette


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  • Welcome back to another episode of Fortitude, the show that delves into the lives of those who face and overcome adversity.

    Today, we’re joined by a truly remarkable guest, Tim Kennedy, whose day began as intensely as he lives his life. Just before our conversation, Tim wrapped up a training session — and in true warrior fashion, he managed to sustain a head injury. Yet, here he is, bloodied and resolute, ready to share his life's lessons with us, even receiving stitches immediately after our conversation!

    Tim Kennedy is not only a decorated former Green Beret and Special Forces sniper but also a renowned mixed martial artist who has competed at the highest levels of the UFC. Beyond his combat and athletic achievements, he is a fervent advocate for veterans' welfare and emergency preparedness, a successful businessman, and even builds schools to offer a new way to educate children.

    During our talk, Tim emphasized the vital role of education in fostering a free and critical spirit among children, the fine balance between self-confidence and humility, and how the atrocities of war can shatter a man from within. He explained how daily actions, routine, and discipline can forge meaning and assist those who have witnessed horrors in rebuilding their lives, preventing them from becoming prisoners of their traumas.

    For those interested in exploring Tim’s philosophies further, his book 'Scars and Stripes', recently translated into French as 'Des plaies et des bosses', is a profound read. It not only delves into his life’s adventures and challenges but also reflects, with a rare honesty, on the lessons learned from the front lines to everyday life.

    Join us for an unforgettable time as we explore the robust philosophies and spirited anecdotes of a man who trains relentlessly at 44, respects his engagements no matter the circumstances, and believes that a head wound is no reason to shy away from a deep dive, with a French podcaster, into adversity, resilience, and life philosophy.


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  • Je vous propose aujourd’hui de (re) découvrir un extrait de ma conversation avec Maurice Barthélémy (épisode 12).

    Nombreux sont ceux parmi vous qui le connaissent. Comment oublier ses moments hilarants sur Canal +, avec la joyeuse troupe des Robins des Bois, aux côtés de Jean-Paul Rouve, Marina Fois et les autres ?

    Mais derrière cette carrière d’acteur et de réalisateur, connue de tous, se cache une vie insoupçonnable. Saviez-vous que Maurice Barthélemy était Haïtien ou qu’il avait vécu dans de nombreux pays ?

    Surtout, il se cache une bataille de chaque jour, un combat imperceptible aux yeux de l’extérieur : celui de son hypersensibilité.

    Oui, le comédien hilarant, toujours sous les projecteurs et au-devant de la scène est hypersensible.

    Maurice nous raconte donc son histoire et comment il a pu embrasser une carrière qui paraît si incompatible avec sa singularité : grâce à des efforts quotidiens d’adaptation, de remise en cause et d’ouverture aux autres. Grace à une force morale aussi redoutable qu’elle est teintée d’humour.

    Un échange qui rend honneur autant à la nuance qu’à la fortitude.

    Références :

    Fort comme un hypersensible, Maurice Barthélemy et Charlotte Wils (Éditions Michel Lafon)

    Maurice Barthélemy dans Fort comme un hypersensible, La Pépinière Théâtre – Paris.

    Pensées pour moi-même, Marc-Aurèle (Les Belles Lettres)

    Le pouvoir du moment présent, Eckhart Tolle (J’ai lu).

    Ils avaient tout compris, Nicolas Lisimachio (Hachette).


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  • Vous voulez savoir ce que cela fait de mourir 53 minutes ?

    Depuis que j’anime Fortitude, le sujet de la mort a été évoqué à de nombreuses reprises et sous des aspects très variés. En effet, la résilience et la mort se font souvent face.

    Certains de mes invités ont réchappé à la mort voulue par la nature (l’Everest, l’océan Atlantique, la maladie) ou par l’Homme (au Bataclan, en Irak ou au Mali). D’autres ont choisi de travailler aux côtés de la mort alors que certains l’ont subie de manière injuste.

    Mais si tous ses invités ont en commun d’avoir côtoyée la mort, aucun d’entre eux ne l’a jamais vécue dans son propre corps. Et pour cause, en principe on ne revient pas d’entre les morts.

    Nicolas d’Hueppe, lui, est revenu.

    Le 9 mai 2021, il fait du vélo lorsque son cœur s’arrête. Et il ne redémarrera pas avant 53 minutes.

    Pendant ces 53 minutes interminables, les sauveteurs ne lâcheront rien et lui feront un massage cardiaque sans jamais renoncer. C’est ce qui lui sauvera la vie.

    Mais ce ne sera plus tout à fait la même vie. En effet, lorsque notre cœur s’arrête 53 minutes, les choses ne peuvent revenir tout à fait comme avant.

    Ainsi que Nicolas l’exprime si bien, il a dû faire le deuil de lui-même.

    Ne ratez pas ce témoignage hors norme qui nous rappelle notre fragilité et met en lumière les choses qui comptent vraiment dans nos vies.

    Référence:

    53 minutes, Survivre et renaître - Iseran Editions

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  • Vous voulez savoir ce que cela fait de mourir 53 minutes?

    Voici quelques minutes de mon entretien avec Nicolas d'Hueppe, rescapé miraculeux d'un arrêt cardiaque de 53 minutes. L'épisode intégral sera diffusé vendredi 10 mai 2024.

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  • A maintenant quelques semaines de sa participation aux Jeux Paralympiques de Paris, je vous invite à (re)découvrir le témoignage de Cyrille Chahboune.

    Cyrille Chahboune a plusieurs vies. La première, il la dédié à l'armée de l'air. À l'issue d'un parcours rigoureux, rythmé par les formations, les spécialisations, les stages, les sélections et quelques opérations extérieures, Cyrille intègre le prestigieux CPA-10, le commando parachutiste de l'air.

    Chuteur haute altitude, tireur d'élite, ce membre des forces spéciales accumule les compétences pour être et demeurer à la pointe de l'épée. Jamais satisfait, toujours en quête de perfectionnement, Cyrille est de tous les combats — Afghanistan, Libye, Mali et même en Irak. Aux côtés des forces kurdes, Cyril combat Daesh dans l'enfer d'Erbile. C'est alors qu'un drone piégé le fauche, lui et son frère d'armes.

    Il survit, mais sa vie bascule. Il est amputé des deux jambes. Un an d'hospitalisation, une cinquantaine d'opérations.

    Alors comment passer d'une vie au sein de l'élite, animée notamment par l'exigence d'une excellence physique, à celle du handicap? En suivant sa devise: "tout est possible si on lâche rien".

    Cyrille se relève et affiche la même détermination que lors de sa première vie. Il multiplie les sports à haut niveau: tir, ski, il devient vice-champion du monde de parachutisme en soufflerie et il est aujourd'hui membre de l'équipe de France de volley assis et il participera au JO de 2024.

    En écoutant cette brève présentation, je suis sûr que vous avez compris pourquoi j'ai voulu recevoir Cyrille. Il incarne la fortitude, la résilience. Surtout, il démontre de manière éclatante que c'est l'action qui nous fait vivre et survivre. A aucun moment Cyrille ne s'est arrêté au motif qu'il ne pouvait plus faire ce qu'il faisait avant. Il a tout simplement recherché et trouvé de nouveaux moyens d'agir.

    Mais il exprime aussi remarquablement l'importance de l'engagement comme source de sens, un engagement pour son pays, pour ses frères d'armes et aujourd'hui pour ceux qui souffrent et pensent ne pouvoir s'en sortir grâce à son association.

    Sa manière de vivre me rappelle cette phrase de Viktor Frankl au sujet de l'auto-transcendance de l'existence humaine, comme clé du sens de la vie: "la vie de l'être humain est toujours dirigée vers quelque chose ou quelqu'un d'autre que soi-même, qu'il s'agisse d'un but à atteindre ou d'un être humain à connaître et à aimer. Plus on s'oublie soi-même, en se consacrant à une cause ou à une personne que l'on aime, plus on est humain, et plus on se réalise."

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  • Vous voulez savoir ce que c’est que l’art de l’obstacle ?

    Fortitude est le podcast consacré à la force morale, à la résilience sous toutes ses formes. J’ai désormais eu le privilège de recevoir des dizaines d’invités qui, chacun à leur manière, ont surmonté ou surmontent encore l’adversité.

    Mais je dois avouer que c’est la première fois que j’ai le plaisir de recevoir une personne qui a su en faire…un art.

    Mounia Moula a grandi en banlieue comme on dit, dans le 94. Petite, on lui demande ce qu’elle veut faire plus tard ; elle répondra « ninja ».


    Ce que l’on aurait pu prendre comme un rêve de gosse s’est transformé en une réalité. Mounia ne tenait pas en place, elle devait constamment bouger, faire du sport, s’agiter. Mais plutôt que de s’en inquiéter (comme beaucoup de parents aujourd’hui), les siens ont eu l’intelligence de ne pas tenter de réfréner ou même canaliser son énergie mais au contraire ils l’ont cultivée en multipliant ses activités sportives. Elle découvrira notamment les sports de combats dans lesquels elle excellera rapidement.

    Elle doit cependant ménager ses rêves avec la dure réalité : les sacrifices de ses parents (ardents travailleurs mais disposant de très peu de moyens) ne peuvent perdurer encore longtemps. Elle doit trouver un job, un vrai.

    Mais sa nature la rattrape et, surtout, sa conviction que sa vie est ailleurs, en tout cas pas dans une routine métro / boulot / dodo.

    C’est alors qu’elle se trouve justement dans le métro, en se rendant à son petit boulot de l’époque, qu’elle tombe sur une publicité pour une école de cascadeurs. C’est la révélation.

    Elle y fait ses premiers pas et noue rapidement des amitiés avec des personnes comme elle, qui ne tiennent pas en place (au sens propre). Elle s’entraîne tous les jours durement à la poursuite de son rêve qu’elle refuse de lâcher même si elle ne peut bien entendu pas en vivre. C’est difficile de payer un loyer en faisant des acrobaties dans des jardins publics.

    Puis c’est la rencontre des Yamakasi, le fameux groupe d’experts du parkours, ou de l’art du déplacement que l’on a vus dans le film éponyme et dans d’autres superproductions cinématographiques.

    Une chose mène à une autre et grâce à sa détermination, son athlétisme hors norme et sa soif d’apprendre on lui donne enfin sa chance dans une production de Luc Besson.


    Le train est lancé, plus rien ne l’arrêtera. Sa filmographie est impressionnante ; elle a travaillé avec les plus grands et sera même récompensée à plusieurs reprises par ses pairs (pour Wonder Woman ou James Bond).

    Notre conversation est passionnante à plus d’un titre.

    Son parcours est bien entendu inspirant, notamment lorsqu’on est parent et que l’on s’inquiète parce que notre enfant ne tient pas en place et poursuit des rêves qui nous paraissent fous. Nous ne devons pas oublier d’écouter et d’observer pour justement ne pas tuer ses rêves.

    Mais Mounia est inspirante aussi d’un point de vue philosophique. Elle raconte comment des jeunes peuvent se dédier à un art, qu’ils façonnent à leur manière et qui devient indissociable de leur existence. De son récit il ressort ce principe dont je suis intimement convaincu : le sens de l’existence réside dans l’action, quelle qu’elle soit. Se dédier à accomplir quelque chose, y dévouer son être, avec le plaisir de la camaraderie qu’il l’entoure et du sens de l’effort : voilà une belle manière de donner du sens à son existence.

    Alors accrochez-vous, car Mounia casse la baraque.

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  • Je vous propose aujourd’hui de (re) découvrir deux extraits de l'entretien diffusé en 2022 avec Enora Chame (épisode 19).

    Enora Chame n’est pas son vrai nom. Officier de renseignement au sein de l’armée française, elle se doit de dissimuler sa véritable identité.

    Enora ne peut malheureusement pas nous révéler grand-chose de sa vie ou de son parcours, sauf certains épisodes. Parmi ceux-ci, il y en a un qui se démarque et pour lequel elle a consacré un livre publié aux éditions Mareuil: Quand s’avance l’ombre. Elle y raconte principalement sa mission en tant qu’observatrice de l’ONU au début du conflit Syrien. Cette mission n’avait rien de secrète, tout au contraire. C’est pourquoi Enora a pu nous la partager.

    Et on n’en sort pas indemne car ce récit est tout simplement, et je pèse mes mots, biblique. Biblique car Enora a vu l’enfer, y a vécu et en est revenue. Biblique car Enora a vaincu à plusieurs reprises l’hostilité et l’agressivité d’une foule en détresse non pas avec ruse ou violence mais par de simples sourires, de l’empathie. Biblique car Enora a vécu des scènes macabres, a regardé la mort en face, dans ses formes les plus atroces. Mais elle fait face, non pas en fermant les yeux ou en cloisonnant son esprit mais, au contraire, en laissant court à toute son humanité.

    Surtout, c’est l’histoire d’une femme qui a fait preuve d’une force morale sans pareil et ce, d’une manière inédite. Il n’est en effet pas usuel de prendre conscience que la subtilité, la culture et l’empathie sont elles aussi des composantes de la force morale.

    Avec beaucoup d’humilité, Enora a accepté de partager avec vous, au cours de cet épisode passionnant, sa vision d’un monde d’une très grande violence mais dont elle démontre qu’il demeure ouvert à toutes les plus belles valeurs que nous pouvons lui apporter : le courage, l’empathie, la nuance…

    J’oserais dire que c’est presque un devoir citoyen d’écouter Enora. Ne serait-ce que pour la remercier pour son engagement, pour honorer ses sacrifices et les risques qu’elle a pris au service pas uniquement de notre pays 🇫🇷, mais aussi des Nations Unies.

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  • Vous voulez savoir comment la pratique du sport peut aider les femmes, victimes de violence, à se reconstruire ?

    Laurence Fischer est l’une des championnes les plus titrée du karaté français : 11 fois championne de France, 7 fois championne d’Europe et 3 fois championne du monde.

    Même si ce palmarès est remarquable et en dit long sur le caractère de Laurence, ce n’est pas pour sa carrière sportive que j’ai souhaité la recevoir sur Fortitude.

    Laurence Fischer a fondé l’association Fight for Dignity, laquelle permet aux femmes victimes de violences de se reconstruire et de retrouver confiance en elles grâce à la pratique sportive (regardez un court reportage ici).

    L’idée que la pratique d’un sport, en particulier le karaté, puisse permettre aux victimes de se reconstruire lui est venue au cours de de son parcours humanitaire et associatif, qui l’a notamment conduite en Afghanistan ou au Congo.

    En effet, Laurence a fait le constat que si les victimes de violences sexuelles pouvaient être prises en charge médicalement et psychologiquement, elles ne l’étaient presque jamais d’un point de vue strictement corporel. Rien ne leur est proposé pour reprendre possession de leurs corps. Or, c’est précisément de leur corps dont elles ont été dépossédées, donnant le plus souvent lieu à des phénomènes de dissociation à l'origine de nombreuses difficultés.

    Laurence a donc développé une pratique très spécifique du karaté, intégrée dans un parcours de soin complet (associant accompagnement médical et psychologique), lequel permet aux « survivantes » comme elle les appelle si justement, d’extérioriser leurs blessures et, progressivement, de retrouver une forme d’acceptation de leurs corps indispensable à leur reconstruction.

    Il est passionnant de comprendre, grâce à Laurence, comment la mise en mouvement du corps constitue ainsi un élément essentiel de la résilience.

    A l’image d’épisodes précédents, mon entretien avec Laurence vous apportera de nombreux enseignements et éclairages sur le fonctionnement de la résilience et les différents curseurs sur lesquels chacun peut agir pour faire face à l’adversité.

    Certainement que cet échange vous alertera aussi sur l’importance du fléau des violences faites aux femmes, que ce soit dans les zones de guerre mais aussi dans notre société. On croirait entendre parler de pratiques barbares propres au moyen-âge mais il s’agit bien du quotidien de milliers de femmes dans le monde et en France.

    Alors n’hésitez pas à vous engager et à soutenir le combat de Laurence au travers de Fight for Dignitny en partageant cet épisode, en parlant de l’association et, bien entendu, en lui adressant vos dons.


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  • Vous voulez savoir comment la pratique du sport peut aider les femmes, victimes de violences, à se reconstruire? Retrouvez en avant-première quelques minutes de mon entretien avec Laurence Fischer, ancienne championne du monde de karaté et aujourd'hui à la tête de l’association Fight for Dignity, qui sera diffusé en intégralité le vendredi 9 février 2024.


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  • Je vous propose aujourd’hui un extrait de mon entretien avec Marie Fugain (épisode 17).

    Marie Fugain est comédienne depuis toujours, et ce n’est pas une façon de parler. Elle décroche son premier rôle à l’âge de 7 ans. A 16 ans, elle joue aux côtés de Kirk Douglas et s’en suivra une carrière prolifique notamment dans des séries que nous connaissons tous.

    Élevée dans une famille d’artistes, elle se présente comme une troubadour, toujours prête à chanter, danser ou se déguiser. Marie a un sourire, un rire et un humour particulièrement contagieux. Elle rayonne, tout simplement.

    Mais la vie a cherché à éteindre cette lumière, en lui enlevant sa petite sœur, Laurette, morte d’une leucémie à 22 ans.

    Marie nous raconte cette épreuve si douloureuse, si désespérante…un drame qui pourrait retirer tout sens à la vie. Comment, en effet, trouver la force et l’énergie quand une jeune fille – au début d’une existence si prometteuse – est fauchée en quelques mois à peine ?Son père l’a dit : il est mort une première fois avec sa fille. Marie le dit d'une autre manière: on m’a retiré un poumon.

    Mais Marie n’est pas du genre à abandonner ou à s’apitoyer. Esseulée dans sa douleur, elle apprend à « apprivoiser le manque ». Elle livre le combat contre la leucémie aux côtés de sa mère, qui a monté l’association Laurette Fugain quelques mois à peine après le départ de sa fille. L’écriture d’un livre aide aussi Marie à se reconstruire, notamment en exprimant ses vérités, sans détours, sans posture.

    Marie ne nous donne pas qu’une leçon de résilience, elle nous donne des leçons d’intelligence de vie, d’honnêteté et de détermination.

    En l’écoutant, certains vont rire, d’autres pleurer mais tous vont entendre la même chose : les battements d’un cœur qui vit, envers et contre tout.

    Références:

    Association Laurette Fugain : https://www.laurettefugain.org

    "Moi, on ne m'a jamais demandé comment j'allais". Pourtant Laurette était ma soeur (Editions Michel Lafon, 2012).

    "Devant la souffrance" (Cicéron, éditions Arléa)


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  • L’année 2023 s’achève aujourd'hui. L’occasion pour moi de vous offrir une rétrospective de 8 épisodes diffusés au cours de l’année.

    Ces épisodes m’ont marqué pour des raisons différentes mais ils ont en commun de m’avoir énormément inspirés.

    Julia Virat (épisode 24) a fait de son hypersensibilité une force qui lui a permis de devenir une des rares femmes guide de haute montagne, de parvenir à gravir El Capitan en solo et de devenir navigatrice.

    Romain Courcier (épisode 25), ancien opérateur du 1er RPIMA, a puisé en lui et dans l’amour de ses proches la force nécessaire pour survivre à son incarcération injustifiée dans des geôles dominicaines. Il a refusé une libération par le suicide et, assoiffé de justice, a combattu jusqu’à retrouver sa vraie liberté.

    Atteint de la maladie de Fanconi, Christophe Bichet (épisode 26) a déjoué les pronostics des médecins qui avait annoncé qu’il ne verrait pas l’âge adulte. Non seulement il l’a atteint, mais il a fondé une famille et est devenu l’un des meilleurs escaladeurs français.

    Cyrille Chaboune (épisode 28), opérateur du CPA 10, a perdu ses deux jambes en combattant Daech en Irak. Il aurait pu plonger dans la dépression et le renoncement mais sa force morale lui a permis de choisir le mouvement et, notamment, de préparer les JO de 2024 au sein de l’équipe de France de volleyball assis.

    Orianne Aymard (épisode 29) a failli perde la vie lors d’un accident cérébral. Cette expérience la conduira à enchaîner les exploits comme l’ascension du Lhotse puis de l’Everest en mai 2023.

    Lors d’une opération en Afghanistan, Ephraim Mattos (épisode 30) - alors opérateur au sein des Navy Seals – se trouve contraint de mettre en joue deux petites filles portant des sacs explosifs. Heureusement il n’aura pas à appuyer sur la détente. Cette expérience lui révélera sa vocation, celle de protéger et sauver les civils en zones de guerre au travers de son organisation « Stronghold rescue and relief ».

    Après une longue carrière d’infirmier au sein des forces spéciales, Adrien Jimenez (épisode 31) devient expert en psychologie positive, méditation de pleine conscience et cohérence cardiaque. Son témoignage éclairé révèle comment ces pratiques peuvent alimenter la résilience.

    Et last but not least, Loïc Blanchard (épisode 32) est un modèle d'énergie et d'inspiration au travers de son désormais célèbre podcast "Les Frappés".Quel bonheur de recevoir et de partager ces témoignages riches d’enseignements et de valeurs morales.

    Je sais que vous vous en nourrissez autant que moi et je m’en réjouis. Cela me donne la force et l’envie de continuer cette magnifique aventure.

    Merci pour votre fidélité.

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  • Je vous propose aujourd’hui de (re)découvrir un extrait de mon entretien avec Christophe Bichet (épisode 26), qui est la personnalisation même de la fortitude, la résilience à l’état pur.

    A l’âge de 4 ans, on annonce à ses parents qu’il est atteint d’une maladie génétique rare : la maladie de Fanconi . En quelques mots, cela signifie qu’il est vulnérable à toutes les infections, toutes les maladies et toutes les blessures. Son espérance de vie est alors limitée à 15 ans.

    Mais c’était sans compter la véritable espérance : celle de ses parents tout d’abord, qui ont continué à vivre presque normalement sans rien s’interdire, sans rien lui interdire. C’est ainsi qu’après avoir été diagnostiqué à 4 ans…il découvre l’escalade à 6 ans et rien ne l’arrêtera par la suite. Pas la greffe de moelle osseuse, pas les cancers à répétition ni même son apparente fragilité, puisqu’il ne mesure que 1m50.

    Aujourd’hui âgé de 38 ans et père de famille, Christophe est l’un des meilleurs escaladeurs français et un conférencier à succès.

    Christophe nous explique que c’est l’action qui l’a sauvé. L’action de grimper, l’action d’aider les autres, l’action de fonder une famille, l’action d’avoir des projets, toujours et encore. Il a rencontré d’autres malades comme lui dans le monde entier. Seuls ont survécu ceux qui avaient des projets et étaient dans l’action. Tous les autres, centrés sur leur condition et leur maladie, sont morts. Tous sans exception.

    Son témoignage fait écho à ceux de Victor Frankl, rescapé des camps nazis ou Alexandre Soljenitsyne, rescapé du goulag soviétique : c’est avoir quelque chose à construire, à donner, à partager qui alimente la résilience et notre capacité à subir.

    Ma rencontre avec Christophe et cet épisode m’ont fait tellement de bien. Quand je pense à lui, je souris. Vous comprendrez quand vous l’aurez écouté.

    Références:

    Site de Christophe Bichet

    Man's Search For Meaning: The classic tribute to hope from the Holocaust, Viktor Frankl (éditions Rider)

    L'archipel du Goulag , Alexandre Sljenistsyne (éditions Points)

    Ils avaient tout compris, Nicolas Lisimachio (éditions Hachette)


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  • Je vous offre aujourd’hui un épisode spécial puisqu’il s’agit d’un crossover avec mon confrère podcasteur, Loïc Blanchard. Loïc anime le désormais très célèbre podcast « Les Frappés » , consacré au dépassement de soi.

    Loïc est un ancien sportif de haut niveau (champion de judo) qui, après une carrière chez Apple, devient préparateur mental, coach et entrepreneur avant de se lancer dans la folle aventure du podcast. Ses invités sont majoritairement des athlètes ou des explorateurs mais également des militaires ou des entrepreneurs. Consacré à l’aventure humaine sous toute ses formes, le podcast Les frappés donne la pêche, surtout que Loïc a cette énergie vitale très contagieuse. Et, sans surprise, le succès est au rendez-vous puisque Les Frappés compte des dizaines de milliers d’écoutes et attire des personnalités hors normes.


    Alors pourquoi un crossover ? Nous nous sommes tout simplement aperçus que nous avions eu, de manière totalement involontaire, beaucoup d’invités en commun, que nous partagions de nombreuses valeurs mais que notre approche n’était pas tout à fait la même. Animés par la même curiosité, nous nous sommes donc challengés à faire un épisode ensemble pour confronter nos visions, nos expériences et faire connaître à nos audiences respectives d’autres univers, d’autres manières de penser et de vivre le dépassement de soi.

    Même si notre échange a été d’une déconcertante facilité et que l’on s’est bien marré, nous en avons retiré de belles leçons. En ce qui me concerne, j’ai été frappé (sans mauvais jeu de mot) par le constat que savoir laisser vivre sa curiosité, avoir le réflexe de porter son regard sur les autres, faire l’effort d’écouter leur vécu et leurs ressentis sont autant d’ingrédients pour s’épanouir, prendre du plaisir et, surtout, construire les relations humaines si indispensables à notre bien-être.

    Les Frappés : https://www.lesfrappes.com


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  • En ce jour du 29 novembre, anniversaire du décès de son époux, j'ai souhaité diffusé un extrait du témoignage de Dominique Lagrou Sempere (épisode 22) au cours duquel elle nous explique comment la mort peut nous faire aimer la vie.

    Dominique Lagrou-Sempère est journaliste, grand reporter. Vous l’avez certainement vue aux côtés de Jean-Pierre Pernaut lors du journal télévisé de TF1.

    Mais ce n’est pas à l’occasion d’un journal télévisé que j’ai découvert Dominique, c’est en lisant son premier livre : "Après l’orage" paru il y a un an aux éditions Flammarion.

    Elle y raconte le cancer de son époux, Claude Sempère, lui-même journaliste et grand reporter qui a été emporté par la maladie en à peine deux ans et à l’âge de 55 ans.

    Je vais être sincère avec vous : j’ai lu le témoignage de Dominique d’une traite et j’ai pleuré pendant presque toute la lecture. J’ai pleuré car les émotions, les sentiments, les évènements racontés dans ce livre sont d’une sincérité et d’une honnêteté rares. Il n’y a ni pathos ni misérabilisme : un regard authentique et sans posture sur la mort…et la vie et le lien indéfectible qui existe, et doit exister, entre les deux.

    A cet égard, Après l’orage est un récit biographique avec une réelle densité philosophique. Ce n’était certainement pas son ambition – d’être philosophe – mais pourtant Dominique illustre remarquablement le lien entre la mort et la vie comme Cicéron ou Sénèque l’ont fait avant elle, avec les émotions en moins.

    Dominique nous parle donc du courage et de la force morale dont sa famille a du faire preuve, face à la maladie puis face à la mort. Mais au-delà de ces combats, elle explique et proclame son droit à vivre, à aimer et à être heureuse malgré la mort. Dans une société si prompt aux jugements et à la condescendance morale, s’octroyer ce droit est loin d’être aisé et évidente et requiert, là aussi, de la force morale. Et c’est en cela que l’expérience de Dominique est unique : on ne vainc pas la mort uniquement en lui survivant, on la domine en s’autorisant les émotions qui font la vie : l’amour, le rire, le partage….

    Réf.

    Après l'orage - D. Lagrou-Sempère (Flammarion)

    Devant la souffrance - Cicéron (Arléa)

    Ils avaient tout compris - N. Lisimachio (Hachette)


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  • Voici la seconde partie de mon entretien avec Adrien Jimenez. Cette partie est principalement consacrée à la méditation de pleine conscience et à son rôle essentiel en tant que pilier de la résilience.

    Réf.

    Le pouvoir du moment présent (Eckart Tolle)

    Ils avaient tout compris (Nicolas Lisimachio)

    Site web d'Adrien Jimenez


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  • En ce jour du 13 novembre, j'ai souhaité diffusé un extrait du témoignage de Victor Rouart (épisode 15), rescapé du Bataclan.

    « Quelle injustice ! L’odeur de poudre, de sang, toutes ces vies perdues ou sur le point de l’être autour de moi me donnaient l’impressio d’être un soldat à l’agonie sans avoir combattu. Je n’étais qu’un simple citoyen français, à l’affût d’un plaisir banal, rattrapé par la triste réalité du monde. Paris était ce soir plongée dans les ténèbres. »

    Cet extrait de son livre, intitulé « Comment pourrais-je pardonner », illustre parfaitement la violence du drame subi par Victor et tant d’autres lors de cette soirée du 13 novembre 2015.

    Cette phrase exprime notamment comment une journée comme les autres, riche de plaisirs ou d’évènements que l’on tient trop souvent pour évident ou acquis, peut se transformer en un enfer et transformer ceux qui la vivent.

    C’est ce que Victor a partagé avec moi : cette transformation si violente et si soudaine, entre la personne qu’il était le matin du 13 novembre et celle qu’il est devenu à l’aube du jour suivant.

    Victor nous raconte les heures interminables passées à souffrir sans bruit, pour survivre, puis les mois passés à souffrir, pour se reconstruire.

    Il nous livre un témoignage sincère et poignant qui doit nous rappeler, à tous, la fragilité de notre existence et l’importance de la cultiver, le mieux possible, chaque jour.

    Comme l’a dit Sénèque : « Ne remettons rien à plus tard. Soyons quitte chaque jour avec la vie ».

    Réf.

    Comment pourrais-je pardonner ? Victor Rouart, avec Luc-Antoine Lenoir – Éditions de l’Observatoire.

    Lettres à Lucilius, Sénèque – Flammarion 2017.

    Ils avaient tout compris , Nicolas Lisimachio – La Maison Hachette.


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  • Vous voulez connaître les piliers de la résilience ?

    Décoré de la médaille militaire , Adrien Jimenez a passé 18 ans dans l’armée de terre et plus particulièrement au sein d’une unité des forces spéciales dont il était l’infirmier.

    Notre échange ne s’est pas porté sur cette période de sa vie, même si nous y avons fait parfois référence. Nous nous sommes concentrés sur ses nouveaux métiers et leurs enseignements, à savoir ceux d’expert en psychologie positive , d’instructeur de méditation de pleine conscience et praticien en cohérence cardiaque .

    Sa formation et son expérience nous ont permis de nous plonger dans les besoins psychologiques fondamentaux de l’être humain, parmi lesquels la compétence, l’autonomie et l’affiliation. Nous avons aussi évoqué les notions de « sens » ou de « motivation ». Et au fil de notre échange, nous avons pu mettre en lumière ce qui peut alimenter la résilience.

    Nous avons aussi expliqué les fonctions et les vertus de ces techniques remarquables que sont la pleine conscience ou la cohérence cardiaque.

    Il en est ressorti des constats étonnants sur les liens pouvant exister entre la méditation et la philosophie, l’importance de la bienveillance à l’égard de soi-même ou le rôle de la respiration dans la gestion de l’adversité.

    Notre échange est riche d’enseignements, c’est pourquoi j’ai choisi de scinder l’épisode en deux parties : une première consacrée à la psychologie positive et la seconde à la pleine conscience.

    Je suis heureux de pouvoir vous partager le savoir d’Adrien Jimenez : dès lors que Fortitude se consacre à l’adversité, il me paraissait en effet essentiel d’évoquer les outils concrets qui permettent d’alimenter la résilience.

    Site web : https://adrienjimenez.fr


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  • Vous voulez savoir quels sont les piliers de la résilience ? Voici quelques minutes de mon entretien avec Adrien Jimenez, ancien infirmier au sein des forces spéciales et aujourd'hui expert en psychologie positive.


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  • L'actualité dramatique de ces derniers jours m'a conduit à publier cet extrait de mon entretien avec Emmanuelle Halioua, diffusé il y a exactement un an (épisode 21). Plus que jamais, les enseignements d'Emmanuelle sur la prise en charge des traumatismes psychologiques sont pertinents et salvateurs.

    Elle-même victime d’actes de torture, Emmanuelle a dédié une grande partie de sa vie à la prise en charge des traumatismes psychologiques auprès tant de la population civile que des forces armées. Elle est aujourd’hui la représente française du PROTOCOLE 6C, protocole développé par l’armée israélienne pour prendre en charge psychologiquement les victimes d’accidents, d’attentats ou de toute autre forme de violence.

    Véritable révolution, ce protocole permet, en quelques minutes, de redonner à une victime une capacité d’action – souvent vitale – mais aussi de limiter considérablement le risque qu’elle développe ultérieurement un syndrome de stress post traumatique.

    Lorsque l’on connaît les ravages de tels syndromes, lesquels peuvent même se transmettre sur plusieurs générations, on mesure l’importance que revêt la prise en charge des victimes et l’utilité du PROTOCOLE 6C.

    Profil Linkedin d'Emmanuelle Halioua

    Site officiel du Protocole 6C


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