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En France, plus de 7,2 millions de logements seraient considérés comme des “passoires thermiques”, selon l’ONRE. Alors que la France et l’Europe ont fixé des objectifs dans le domaine de la rénovation énergétique, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’entreprise française Effy, spécialisée dans les travaux de rénovation énergétique, lève 20 millions d’euros auprès de Felix Capital.
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Les logements dont le diagnostic de performance énergétique (DPE) affiche « G » seront interdits à la location d’ici 2025, et ceux classés « F » d’ici 2028. Plus de 7,2 millions de logements seraient concernés, considérés comme des « passoires thermiques », selon l’ONRE.
C’est face à ce constat que Masteos, spécialisé dans l’investissement locatif, a prévu de mettre sur pied une offre de rénovation énergétique avec le soutien d’EDF et de son réseau. Moins d’un an après un tour de table de 40 millions d’euros, la PropTech réalise une extension de sa série A avec une levée de 12 millions d’euros. Ce tour de table est mené par EDF Pulse Ventures (la société de capital-risque d’EDF), avec la participation de SWEN, NCI et d’actionnaires historiques.
« Cette contrainte réglementaire d’interdiction de location des passoires thermiques est un véritable frein sur notre marché », explique Thierry Vignal, co-fondateur et président de Masteos. « Un bien sur quatre sera interdit à la location dans les années à venir, ce qui nous concerne directement puisque nous sommes dans la location. Nous avons donc voulu transformer cette contrainte en opportunité en déployant notre propre offre de rénovation énergétique ».
Pour mener à bien ce projet, l’entreprise s’est tournée vers EDF, dont la filiale IZY by EDF propose des prestations clés en main pour accompagner les particuliers dans la rénovation énergétique de leur logement. « Nous nous sommes dit que nous allions peut-être manquer d’expertise et qu’il fallait s’adosser à un leader du secteur », poursuit Thierry Vignal. « Nous avons donc signé un accord entre IZY by EDF et Masteos. » « De leur côté, ils n’ont pas l’accès privilégié aux bailleurs que nous avons ».
Depuis son lancement en 2019, Masteos multiplie par trois son chiffre d’affaires chaque année, avec une somme de 2 millions d’euros en 2020, 6 millions en 2021 et 20 millions en 2022. L’entreprise revendique 1 200 transactions en 3 ans et 5 000 inscrits sur la plateforme par mois. -
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En France, le marché de l’investissement locatif est en pleine croissance. Il concernait début 2021, 30,5% des achats immobiliers, une augmentation significative par rapport à 2020. Face à la demande, des startups émergent, à l’instar de Beanstock, qui permet aux particuliers d’acheter et de gérer des biens en ligne.
Lancée en 2020 par Emma Malha et Alexandre Fitussi, deux anciens salariés de la licorne espagnole Glovo, la startup Beanstock accélère son développement avec un tour de table de 12 millions d’euros en série A, mené par 360 Capital. L’opération a été soutenue par trois nouveaux contributeurs internationaux, Entrée Capital, PropTech1 et FJ Labs, ainsi que leurs investisseurs historiques Axeleo Capital et Realty Corporation, et des business angels comme Vincent Huguet (CEO de Malt), Raphaël Di Meglio (CEO de Matera), Jean-Charles Samuelian (CEO d’Alan) ou encore Oscar Pierre (CEO de Glovo).
Interview d'Alexandre Fitussi, co-fondateur et CEO de Beanstock -
Les investissements pleuvent sur les entreprises françaises de la PropTech. Après les tours de table de Deepki, Beanstock et Koliving ce mois-ci, la plateforme de performance immobilière Stonal lève 20 millions d’euros auprès de Raise Investissement, le fonds de Clara Gaymard et Gonzague de Blignières. La startup ambitionne de s’étendre à l’international.
Lancée en 2017 par Michel Tolila et Jean-Maurice Oudot, sous le nom « La Foncière Numérique », l’entreprise déploie une plateforme SaaS à destination des grands propriétaires et gestionnaires d’actifs immobiliers. « La solution leur permet de fiabiliser toutes leurs données, leur portefeuille, et de pouvoir faire du reporting ou encore de la programmation pluriannuelle de travaux », explique Robin Rivaton, fraîchement nommé au poste de directeur général de l’entreprise.
Stonal compte à ce jour 120 salariés et ambitionne d’étendre sa plateforme à l’international. « Aujourd’hui, nous sommes principalement situés en France, même si nos clients ont des patrimoines en Europe. Demain, notre ambition est de pouvoir gérer pour le compte de clients basés par exemple en Allemagne ou au Royaume-Uni », confie Robin Rivaton.
Retrouvez l’interview complète de Robin Rivaton, nouveau Directeur Général de Stonal -
La recherche d’un logement peut parfois devenir un véritable parcours du combattant. S’il faut souvent justifier de revenus équivalents à trois fois le montant du loyer et avoir un emploi stable, il est également nécessaire d’avoir un ou deux garants pour louer un logement. Côté propriétaire, la crainte des loyers impayés plane toujours.
C’est face à ce constat que la startup Garantme a lancé en 2017 une plateforme permettant de se porter garant pour les locataires et d’assurer les propriétaires. L’entreprise, qui met sa solution à disposition des professionnels de l’immobilier, entend compléter son offre avec l’acquisition de la startup francilienne Loumi, qui déploie notamment un outil de planification de visites.
Interview de Thomas Reynaud, fondateur et CEO de GarantMe -
Gérer plusieurs biens immobiliers en simultané peut s’avérer chronophage et fastidieux pour les investisseurs en immobilier. Face à ce constat, la startup française Qlower a déployé un assistant de gestion locative dédié aux investisseurs. Alors qu’il travaillait en Inde, Christophe Duprat a loué son appartement à Paris. Avec Jean-Marc Le Prado et Marc Lebreton, ils créent un prototype qui a rapidement séduit le marché.
Lancé officiellement en janvier 2021, Qlower déploie donc un assistant de gestion locative intelligent permettant de piloter un patrimoine immobilier. Concrètement, la startup fournit à ses clients un service automatisé de management, comptabilité et fiscalité immobilière, en s’appuyant sur l’open-banking et l’intelligence artificielle. « L’objectif est de produire un bilan clair et utile à nos clients », affirme Christophe Duprat, CEO de Qlower. « Tout ce qu’ils ont à faire, c’est inscrire leurs actifs immobiliers sur Qlower et connecter leur compte bancaire dédié. La plateforme va lire tous les jours les opérations bancaires sur ce compte et récupérer les informations afin de les traduire en comptabilité et en déclarations fiscales ».
Si la plupart de ses clients possèdent entre 2 et 3 biens, la startup affirme qu’un bien permet déjà à ses clients d’être bénéficiaires de la solution et de faire des économies. À ce jour, Qlower revendique 4 500 utilisateurs dont une centaine de clients payants. « Nos clients représentent un peu plus de 300 millions d’euros d’actifs immobiliers, que nous gérons ».
Interview de Christophe Duprat, co-fondateur et CEO de Qlower