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Les ministres des Affaires étrangères du G20 se réunissent aujourd'hui à Johannesburg, en Afrique du Sud. On revient sur les enjeux de ce sommet avec notre Grand invité international, Carlos Lopes, ancien secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique et enseignant à l'Université du Cap. Entretien.
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Edgar Grospiron, président du Comité d’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2030 dans les Alpes est le Grand invité de RFI ce 19 février 2025. Il évoque l'organisation des Jeux olympiques d'hiver 2030 dans les Alpes françaises, les défis liés au réchauffement climatique, la gestion des ressources humaines et financières, ainsi que la synergie entre le sport et la politique pour faire de cet événement un succès. Entretien.
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Fehlende Folgen?
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À Paris se tiendra ce soir à l'Institut du monde arabe (IMA), une soirée de soutien à l'écrivain Franco-Algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis plus de trois mois en Algérie... Noëlle Lenoir, présidente du comité de soutien de Boualem Sansal, ancienne ministre des Affaires européennes, est l'invitée de RFI ce 18 février 2025, elle répond aux questions d'Édouard du Penhoat.
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Sylvie Goulard, enseignante à l’université Bocconi de Milan en Italie et ancienne députée européenne, membre du Conseil de la fondation de la Conférence de Munich sur la sécurité, est ce lundi 17 février, la grande invitée internationale de la matinale. Alors que Paris organise une réunion sur les questions sécuritaires en Europe, au lendemain de la Conférence de Munich sur la sécurité, et autour d'un possible deal de Donald Trump sur l'Ukraine, elle répond à RFI.
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Trois otages israéliens, 369 prisonniers palestiniens, un sixième échange aujourd'hui entre Israël et le Hamas à deux semaines de la fin de la première phase de l'accord de cessez-le-feu. Un accord qui a frôlé le point de rupture cette semaine. Toujours dans le sillage des propos incendiaires de Donald Trump, sa volonté de déplacer les Palestiniens de Gaza, le Hamas a menacé de retarder la libération des otages prévue ce samedi, accusant Israël de ne pas respecter l'accord de trêve. Israël masse de nouveau des troupes aux frontières de l'enclave et se dit prêt à tous les scénarios. Le cessez-le-feu peut-il tenir ? La deuxième phase a-t-elle encore une chance de voir le jour, alors que les négociations doivent reprendre ? Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l' IReMMO, l'institut de recherches et d'études sur la Méditerranée Moyen-Orient, est notre invité.
Jean-Paul Chagnollaud, co-auteur avec Pierre Blanc des livres Atlas du Moyen-Orient et Atlas des Palestiniens (éditions Autrement).
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Il écume les océans depuis 50 ans pour lutter contre la chasse à la baleine et le braconnage en mer qui persistent dans l’illégalité. Fondateur de Sea Shepherd, militant environnemental, théoricien de la « non-violence agressive », Paul Watson a bien failli payer de sa liberté son engagement : arrêté au Groenland et détenu pendant cinq mois, il a échappé de peu à une extradition vers le Japon où il risquait de longues années de prison. Libéré et de retour en France, il a accepté d’être le grand invité international de RFI.
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José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, est l'invité de RFI ce jeudi 13 février. Après le coup de fil entre Donald Trump et Vladimir Poutine et l'annonce de « négociations immédiates » sur l'Ukraine, il insiste sur les attentes des Européens. « L'Ukraine et l'Europe doivent participer à toute négociation ».
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Costa-Gavras, cinéaste franco-grec, est l'invité de RFI ce 12 février. Son nouveau film Le Dernier souffle présente un dialogue entre un philosophe et un médecin autour de la fin de vie et des soins palliatifs. Monument du cinéma mondial, Costa-Gavras dit aussi sa passion intacte pour le 7e art. Entretien.
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L'amiral Pierre Vandier, commandant suprême allié pour la transformation de l'Otan, est l'invité de RFI ce 11 février. À l'occasion du Sommet de Paris sur l'intelligence artificielle, il explique comment la technologie accélère la façon de se défendre et de faire la guerre. Entretien.
Lignes de défenseIntelligence artificielle de défense, le défi de la masse et de la souveraineté
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Anne Bouverot, envoyée spéciale du président de la République pour le Sommet de Paris pour l’action sur l'intelligence artificielle, est l'invitée de RFI ce 10 février 2025. Avant l'ouverture de ce rendez-vous présidé par le président français et le Premier ministre indien, elle assure que l'Europe a un rôle à jouer dans la « révolution IA ». Elle appelle aussi à dépasser les craintes autour de l'intelligence artificielle pour en saisir les atouts. Entretien.
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Notre grand invité ce samedi 8 février est Mortaza Behboudi. Grand reporter franco-afghan, prisonnier des talibans pendant neuf mois en 2023, sa détention et sa libération ont fait les gros titres en France. Mais quelques mois avant, c'est en Iran qu'il avait aussi pris tous les risques pour couvrir l'immense contestation née de la mort en prison de Mahsa Amini, jeune fille de 22 ans arrêtée par les Gardiens de la révolution pour un voile mal porté. Il avait mis en lumière le mouvement Femme, vie, liberté, qu'aucun autre journaliste européen n'a pu raconter sur le terrain.
Mortaza Behboudi cosigne avec Marine Courtade Femme, vie, liberté aux éditions du Rocher. Il y raconte les quatre voyages qu’il a pu faire en Iran fin 2022.
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Paris accueille actuellement un Sommet mondial pour l'action sur l’Intelligence artificielle. Alors que la compétition est lancée entre les États-Unis et la Chine en la matière, quelle place pour l’IA dans nos sociétés, quelle gouvernance, quels sont les risques et les dangers éventuels sur nos modes de vies ? Qu’en est-il de l’optique sécuritaire ? Pour en parler, Yoshua Bengio, professeur à l’Université de Montréal, fondateur et directeur scientifique de Mila, l’Institut québécois d’Intelligence artificielle est ce vendredi 7 février, le grand invité international de RFI. L’urgence est de mettre en place des garde-fous. « Une responsabilisation des entreprises à travers les moyens légaux est absolument nécessaire », dit-il.
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Hala Abou Hassira, ambassadrice de Palestine en France, est ce jeudi 6 février, l'invitée internationale de la matinale RFI. Après l'annonce du plan Trump pour Gaza, elle dit sa consternation, son choc et sa déception. Hala Abou Hassira est rassurée de voir la communauté internationale s'opposer aux idées lancées par le président américain.
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Jérôme Durain, sénateur PS de Saône-et-Loire, rapporteur de la proposition de loi visant à sortir la France du piège du narcotrafic est l'invité international de RFI ce 5 février. Au lendemain de l'adoption de la proposition de loi par le Sénat, Jérôme Durain veut croire que le texte va permettre de porter un coup dur aux trafics de drogue.
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Le général Christophe Gomart, vice-président de la Commission Défense et Sécurité du Parlement européen, est l'invité international de RFI ce 4 février. Après le sommet des dirigeants de l'Union européenne sur la défense, il pointe l'importance de cette première. Après le retour de Donald Trump, l'euro-député estime que « l'Europe doit dépenser plus pour sa défense ».
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Olivier Dubois, journaliste, auteur de Prisonnier du désert - 711 jours aux mains d’Al-Qaida (Ed. Michel Lafon) est l'invité de RFI, ce 3 février. Correspondant au Mali, Olivier Dubois est enlevé par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim) en avril 2021. Il raconte ses 23 mois de captivité et sa vie d'otage-journaliste. Il livre aussi la version des jihadistes sur l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Entretien.
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Presque deux semaines après l’entrée en vigueur de l’accord entre Israël et le Hamas, un nouvel échange se déroule aujourd’hui : trois otages israéliens et 183 prisonniers palestiniens doivent être libérés. Cette journée apportera-t-elle de nouvelles images marquantes, comme celles des otages mis en scène par le Hamas avant d’être remis à la Croix-Rouge ? Derrière ces mises en scène, une véritable guerre des images se joue. Où en est-on ? Quelles perspectives alors que les négociations sur la deuxième phase du cessez-le-feu doivent reprendre ? On en parle avec Denis Charbit, chercheur franco-israélien et professeur de sciences politiques à l'Open University of Israel près de Tel Aviv.
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Gérard Davet et Fabrice Lhomme, grands reporters au journal Le Monde, auteurs de Les juges et l’assassin (Ed. Flammarion) sont les invités de RFI ce 31 janvier 2025. Dans leur dernier livre-enquête, les deux journalistes pointent les dysfonctionnements de l'État français au début de la crise du Covid-19, en 2020. Documents à l'appui, ils racontent le manque d'équipements et la désorganisation de l'appareil politique et administratif. Entretien.
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Leslie Voltaire, président du Conseil présidentiel de transition haïtien, est l'invité de RFI et France 24. Au micro de Marc Perelman et Arnaud Pontus, il évoque la crise sécuritaire et humanitaire en Haïti. Il précise aussi le calendrier électoral 2025 et révèle avoir parlé avec le président français de « la dette d'indépendance ».
Marc Perelman : Monsieur le président, je vais commencer par la situation sécuritaire. On estime que 85 % du territoire de la capitale Port-au-Prince est actuellement aux mains des gangs. Il y a eu plusieurs massacres de grande ampleur ces derniers mois qui ont frappé l'opinion. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans son dernier rapport sur Haïti, avertit : « les gangs pourraient s'emparer de l'ensemble de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, ce qui entraînerait l'effondrement complet de l'autorité de l'État ». Il a raison ?
Je ne pense pas qu'il ait raison. Je sais que la police et l'armée, aidées par la Force multinationale de support à la sécurité à la police haïtienne, est en train de combattre les gangs non seulement dans la zone métropolitaine, surtout dans les hauteurs à Kenscoff et aussi dans l'Artibonite. Je pense qu'avec l'annonce du secrétaire d'État (américain), Marco Rubio, qui dit qu'ils vont continuer à financer la force multinationale, on a eu un apport de 200 Kényans en plus, de 80 Salvadoriens et de 150 Guatémaltèques. La police va refouler les gangs et on va arriver à les isoler. On nous avait promis 2500 troupes. Nous sommes en train de former des militaires et des policiers. On a un apport en matériel létal des États-Unis et de la France. Je pense que les gangs sont en train de reculer sur certains fronts. Ils attaquent sur d'autres fronts. Mais je pense qu'on va avoir une sécurité beaucoup plus prononcée dans la zone métropolitaine.
Arnaud Pontus : Monsieur le président, vous parlez de cette Mission Internationale d'Appui à la Sécurité. Vous le dites, 800 hommes sur 2500 espérés, cela fait tout de même une très grande différence. Et pour l'heure, au risque de vous contredire, les gangs ne reculent pas…
Les gangs ont reculé sur Delmas 2. Les gangs reculent dans l'Artibonite. Ils attaquent sur d'autres fronts. Et en plus, non seulement on a 8000 policiers, on a 1200 soldats et maintenant, la force multinationale va augmenter.
Et ces effectifs vous semblent nécessaires ? Suffisants en l’état ?
Ils ne sont pas suffisants. Je pense qu'on est en train de faire du lobby pour augmenter les effectifs et la population s'est alliée à la police et ils ont commencé à faire des travaux de légitime défense sur les bandits. Et c'est une guerre qu'on a lancée et on a lancé un slogan de pacification du pays durant l'année 2025.
C'est ce que vous avez dit il y a quelques jours. Et vous pensez cet objectif tenable ?
C'est totalement tenable.
Marc Perelman : Je veux quand même en venir à la situation humanitaire qui est dramatique. Un million de déplacés en 2024, trois fois plus que l'année précédente. Deux millions d'Haïtiens en situation d'insécurité alimentaire grave. L’ONU a lancé un appel de fonds pour 900 millions de dollars, mais on sait que les précédents appels n'ont pas été concluants. Est-ce que vous espérez de la communauté internationale, vous avez vu le pape à Rome, le président français ici à Paris, qu'elle va enfin se tenir réellement aux côtés des Haïtiens ?
Je crois que le secrétaire d'État américain avait annoncé que le président Trump allait couper l'aide humanitaire. Mais hier, j'ai vu qu'ils se sont ravisés. Ils ne vont pas couper l'aide humanitaire. Le Programme alimentaire mondial est en train de fournir des aliments et des médicaments à l'Organisation internationale de la migration et l'Organisation nationale de la migration en Haïti. C'est une situation compliquée et difficile, mais je crois qu'on va arriver à un retour au quartier en éliminant les gangs qui contrôlent certains quartiers.
Parlons de la situation et des perspectives politiques en Haïti. Vous avez promis la tenue d'un référendum sur la Constitution, ainsi que des élections générales, à l'horizon d'un an à peu près. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, parle d'objectifs compromis. Pensez-vous vraiment pouvoir tenir ce calendrier ?
Je pense que oui. On peut tenir ce calendrier. On espère que vers la fin avril, vers la mi-mai, on aura un référendum sur la Constitution. Et à partir de ce référendum, qui dira quelle sorte de conseil électoral on aura dans la nouvelle Constitution, qu'on pourra commencer avec les joutes électorales. On espère que les élections se feront vers la mi-novembre et le deuxième tour vers la mi-janvier pour qu'enfin le 7 février on ait un gouvernement légitime. Moi je pense qu'on aura des élections dans huit départements qui sont libres de gang. On aura des élections dans l'Artibonite, qui est à un quart contrôlé par les gangs. On aura des élections de la moitié de Port-au-Prince. Les gens qui vivent dans les zones contrôlées par les gangs pourront aller s'inscrire dans les zones qui sont libres et voter dans les zones qui sont libres. Mais je dois dire aussi que la dernière élection, le président Jovenel Moïse avait réussi avec 500 000 électeurs. Maintenant, on a à peu près sept millions d'électeurs. Si les élections se font avec cinq millions d'électeurs, le gouvernement légitime, le président ou la présidente, les sénateurs, les députés ou les maires seront beaucoup plus légitimes que le conseil présidentiel que je préside.
D’un mot sur cette question, ça veut dire que tous les Haïtiens ne pourront peut-être pas voter, tous ceux qui le veulent, et qu'on ne pourra pas voter partout. Ça, c'est un état de fait que vous admettez d'ores et déjà ?
J'admets d'ores et déjà, et j'admets aussi que on va essayer de faire voter les Haïtiens qui se trouvent en diaspora pour augmenter le taux de participation. Et j'admets aussi que ce sera beaucoup plus légitime qu'un conseil présidentiel qui est issu d'un accord politique. C'est une légitimité sociale et politique, mais ce n'est pas une légitimité électorale.
Pour refermer cet entretien, vous avez rencontré ce mercredi le président français Emmanuel Macron. Est-ce que vous lui avez parlé de la restitution de la dette d'indépendance ? Pour ceux qui nous écoutent, en un mot : 1825 la France du roi Charles X avait exigé d'Haïti des indemnités au moment de l'indépendance. Est-ce que vous avez demandé à votre homologue le remboursement ?
Ce n'est pas moi qui ai demandé, c'est lui qui a commencé à parler de la restitution…
Et qui vous l'a proposé ?
Et de la réparation. Et il a dit que le 17 avril, qui marquera le bicentenaire de cette rançon, il va faire une déclaration.
Et vous pensez que ce sera une déclaration dans le sens d'une restitution ? On parle de 525 millions d'euros…
On n'a pas parlé d'argent, on a parlé de principes, d'une déclaration et qu'on va voir ensemble.
Donc les relations sont bonnes aujourd'hui avec le président français ?
Elles sont très bonnes et très cordiales.
Vous avez oublié les mots lâchés en novembre dernier, qui s'adressaient aux membres du Conseil présidentiel de transition ?
On n'en a pas parlé et je pense que ce n'était pas de bon ton d'en parler.
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François Moreillon, chef de délégation du Comité International de la Croix Rouge (CICR) en République démocratique du Congo est le grand invité international de RFI ce 29 janvier. Il raconte que les équipes médicales à Goma ont compté près de 1000 blessés par armes, depuis le début du mois de janvier. Avec les combats en ville, la plupart des victimes sont des civils. Il appelle les belligérants à respecter la mission médicale et à protéger les populations civiles.
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