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  • La Banque centrale européenne a décidé jeudi d'une nouvelle baisse de ses taux directeurs, jugeant la désinflation en "bonne voie" en zone euro, où c'est davantage la faible croissance qui inquiète. "Avons nous tordu le cou de l'inflation? Non! Sommes nous en train de le faire? Oui!", a affirmé la présidente de la BCE, Christine Lagarde, à l'issue de la réunion de politique monétaire délocalisée à Ljubljana, capitale de la Slovénie. Depuis septembre, l'ensemble des données disponibles confirment que la "désinflation est en bonne voie", selon le communiqué l'institut de Francfort. La BCE a donc, comme attendu, réduit de 0,25 point de pourcentage, pour le porter à 3,25%, le taux de dépôt, qui sert de référence pour les conditions de crédit dans l'économie. Avec ce deuxième assouplissement monétaire d'affilée, de même ampleur qu'en septembre, les gardiens de l'euro ont pris le contre-pied de la prudence affichée il y a un mois : ils avaient alors donné le sentiment de vouloir attendre décembre pour desserrer à nouveau la vis monétaire. Ils ont finalement pris en compte l'atonie persistante de l'économie. Même si le risque de récession, manifeste en Allemagne, a été écarté par Mme Lagarde à l'échelle de la zone euro.


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  • LVMH chute mercredi dans les premiers échanges après la publication de ses résultats au troisième trimestre jugés décevants, ce qui ravive les craintes sur le ralentissement de la demande chinoise et pèse sur l'ensemble des valeurs du luxe en Europe. A 07h05 GMT, LVMH reculait de 6,6%, contre une baisse de 0,32% pour le Stoxx 600 au même moment. Kering abandonnait 5,1%, Hermès 2,8%, tandis que Richemont cédait 2,4% et Burberry 2,2%. L'Oréal perdait 4,1%. Le chiffre d'affaires de LVMH, premier groupe de luxe au monde, s'est élevé à 19,08 milliards d'euros pour les trois mois se terminant en septembre, contre 19,96 milliards d'euros à la même période l'an dernier, la première baisse des ventes trimestrielles du groupe depuis le début de la pandémie. Le directeur financier de LVMH Jean-Jacques Guiony a déclaré dans une conférence avec des analystes que la confiance des consommateurs en Chine était retombée aux faibles niveaux observés lors de la pandémie. "Les investisseurs dans le secteur débattaient récemment de l'ampleur potentielle du ralentissement de la consommation chinoise, et se demandaient si une reprise dans d'autres géographies pourrait compenser la détérioration en Chine", résument les analystes de JP Morgan dans une note. "Les chiffres de LVMH n'ont pas été rassurants et suggèrent que les tendances à la baisse sont en fait plus fortes qu'attendu", ajoutent-ils. (Rédigé par Corentin Chappron, édité par Blandine Hénault).


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  • ASML s'effondre en Bourse mardi en fin de séance, le groupe ayant publié par erreur en avance ses résultats pour le troisième trimestre qui montrent une prudence du groupe pour ses revenus en 2025. A 15h16 GMT, le titre perdait 12,65%, en queue du Stoxx 600, qui reculait au même moment de 0,59%. "Nous nous attendons à ce que notre chiffre d'affaire net total atteigne 30 à 35 milliards d'euros, dans la moitié inférieure de la fourchette que nous avions donnée au cours de notre journée investisseurs 2022", déclare dans un communiqué le président et directeur général d'ASML, Christophe Fouquet. Le revenu net a atteint 2,1 milliards d'euros et le chiffre d'affaires 7,5 milliards d'euros au troisième trimestre, légèrement supérieurs au consensus. Pour autant, Les nouvelles réservations d'ASML ont atteint 2,6 milliards d'euros, contre un consensus tablant sur un chiffre compris entre 4 et 6 milliards d'euros. Le groupe explique que, si la demande en puces d'intelligence artificielle reste forte, la demande sur les autres segments "prend plus de temps à se redresser". "Cela devrait se poursuivre en 2025 et rendre prudent les clients", ajoute ASML. Un porte-parole du groupe a par ailleurs déclaré rechercher une explication à cette publication inopinée des résultats. Le reste du secteur technologique décline sous la pression d'ASML: le secteur recule de 5,3%, et ASM International de 10%. (Rédigé par Toby Sterling, version française Corentin Chappron, édité par Blandine Hénault et Augustin Turpin).


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  • Coup de théâtre dans la cession du Doliprane: le fonds français PAI, dont l’offre n’avait pas été retenue par Sanofi la semaine passée aurait renchéri pour racheter la filiale du groupe pharmaceutique qui commercialise le médicament, sur fond de grève de salariés de différents sites. Selon une source de l'entourage du fonds d'investissement français, "une offre améliorée a été remise à hauteur de 200 millions d'euros supplémentaires" par rapport à l'offre présentée il y a une semaine en appui des fonds d'Abou Dhabi Avia, singapourien GIC, et le canadien BCI. Cette source n'a cependant pas précisé ni le montant de l'offre concurrente ni la sienne. Sanofi, de son côté, ne souhaite pas commenter. Le géant pharmaceutique a annoncé la semaine dernière négocier avec le fonds d'investissement américain CD&R afin de lui céder potentiellement 50% d'Opella, sa filiale qui abrite une centaine de marques de produits sans ordonnance dans le monde dont le Doliprane. Ce projet stratégique, nouvel exemple du recentrage de la "Big Pharma" sur l'innovation, a rapidement pris une tournure politique étant donné la popularité de ce médicament utilisé pour soulager la douleur et la fièvre au sein de la société française. Les syndicats craignent une "casse sociale" dans les 1.700 emplois que compte Opella sur le sol français, dont 480 sur son site de Compiègne (Oise) et 250 dans son usine de Lisieux (Calvados), dédiée à ce médicament le plus vendu en France. "On sacrifie le Doliprane et la souveraineté sanitaire française sur l'autel de la finance", déplore Humberto de Sousa, coordinateur CFDT du groupe, présent à Compiègne, où une centaine de salariés se sont rassemblés devant le site. Présent, le député LFI François Ruffin a renvoyé dos à dos les "deux requins" candidats au rachat, estimant: "Il faut que les sites industriels soient aux mains d'acteurs industriels, et pas d'acteurs de la finance (...) le gouvernement doit s'y opposer". Pour Adil Bensetra, élu CFDT au CE, cette nouvelle offre "démontre que le mouvement fonctionne, que les lignes bougent, mais ce n’est pas suffisant parce qu'un fonds d'investissement, ça nous cause toujours problème". A Lisieux, 80 personnes se sont mobilisées et "le mouvement de grève est reconduit" vendredi dès 8h, a annoncé Johann Nicolas, délégué syndical CGT Sanofi Lisieux. Sur le site de Mourenx (Pyrénées-Atlantique), qui emploie une soixantaine de salariés et tourne 24h/24h, l'appel à la grève se manifeste par des débrayages successifs, sur chaque tranche horaire de travail.


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  • Kylian Mbappé, que la presse suédoise lie à une enquête pour viol à Stockholm, "garde la primauté de ses explications" pour la justice suédoise, a rappelé son avocate jeudi, après que des médias français ont évoqué "une relation sexuelle consentie" durant son séjour. "Il garde la primauté de ses explications, le cas échéant, à la justice suédoise", a expliqué à l'AFP Me Marie-Alix Canu-Bernard, dénonçant "fermement les allégations des médias laissant entendre que Kylian Mbappé s’est exprimé sur le déroulé de son voyage à Stockholm". Depuis que la presse suédoise a sorti "l'affaire Mbappé", à chaque jour ou presque son lot de révélations. Dernier épisode en date, Le Parisien et RMC Sports ont révélé jeudi que l'attaquant de l'équipe de France "aurait eu un rapport sexuel" lors d'une "relation consentie" avec une jeune femme. Les deux médias avancent que Mbappé dispose de messages de la jeune fille, "à tonalité très positive", racontant l'histoire d'une "rencontre heureuse" ne souffrant "d'aucune ambiguïté". Rien par contre ne permet selon eux d'affirmer que la plaignante dans l'affaire de viol est l'autrice de ces messages. Face à ces nouvelles révélations susceptibles de donner à l'affaire une nouvelle tournure, l'avocate du joueur est donc montée au front pour tenter de circonscrire à la seule justice suédoise, une affaire qui ne cesse de prendre de l'ampleur médiatiquement.


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  • La Chine a annoncé jeudi l'augmentation prochaine des crédits destinés aux chantiers immobiliers inachevés à plus de 500 milliards d'euros, en dévoilant une nouvelle salve de mesures pour soutenir le secteur et relancer l'économie. Le secteur du logement et de la construction ont longtemps représenté au sens large plus d'un quart du PIB de la deuxième économie mondiale. Il s'est développé à une vitesse fulgurante durant deux décennies. Mais il souffre depuis 2020 d'un durcissement par Pékin des conditions d'accès au crédit pour les promoteurs immobiliers, qui a précipité des poids lourds du secteur au bord de la faillite. En parallèle, le prix des logements a beaucoup chuté. Les autorités tablent toujours sur une croissance "d'environ 5%" cette année, mais nombre d'analystes jugent cet objectif trop optimiste, du fait des nombreux obstacles auxquels la deuxième économie mondiale est actuellement confrontée. Lors d'une conférence de presse jeudi à Pékin, le ministre du Logement Ni Hong a annoncé que les autorités vont notamment "augmenter l'échelle de crédit des projets sur liste blanche à 4.000 milliards" de yuans (517 milliards d'euros) d'ici fin 2024. C'est près du double de précédemment (environ 2.230 milliards de yuans). Le système de la "liste blanche", annoncé au début de l'année, est un mécanisme par lequel les municipalités recommandent aux banques des projets immobiliers à financer en priorité. Ni Hong a par ailleurs ajouté qu'"un million de logements vétustes (situés) dans des villages urbains seront rénovés" grâce à la restructuration de financements. "Les villages urbains présentent de nombreux risques pour la sécurité et des conditions de vie médiocres. Les gens sont désireux de faire des rénovations", a-t-il expliqué.


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  • Sommaire: L’encours de l’épargne règlementée atteint des sommets en France. Votre épargne placée en banque sert à financer des projets d’intérêt général. Les banques gèrent directement une partie de votre épargne. Comment est utilisée l’épargne réglementée en 2023?


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  • Sommaire: Davantage d’actifs non cotés dans l’épargne des Français: PER et assurance-vie. Les PER concernés sont ceux en gestion pilotée dite «à horizon». La part minimale obligatoire de non coté dans les contrats d’assurance-vie. Les professionnels s’interrogent sur la portée de cette nouvelle mesure.


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  • Chaque internaute qui effectue des recherches régulières a déjà été confronté à des tarifs fluctuants au fur et à mesure de ses navigations. Ce phénomène complexe s'intitule la tarification dynamique. A l'origine, les sites qui pratiquaient cette politique commerciale étaient ceux qui proposaient la réservation de billets ou de séjours ; ils ont été rejoints par les grands marchands du web comme Amazon et Cdiscount, qui ont vite compris leur intérêt : inciter à l'achat rapide en fonction de la pression de la demande. Décryptage.


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  • Mauvaise nouvelle pour les détenteurs de la carte Avantage de la SNCF. Selon Libération , la compagnie ferroviaire va encore augmenter discrètement les plafonds appliqués à certaines lignes. Cette carte, qui coûte 49 euros, permet de bénéficier de 30 % de réduction sur les TGV Inoui et Intercités. Mais elle garantit aussi un prix maximal selon la durée du trajet, quel que soit le prix du billet initial et même en dernière minute. Ainsi, pour un voyage de moins de 1h30, le tarif plafond est de 49 euros. Entre 1h30 et 3h, ce plafond grimpe à 69 euros puis à 89 euros pour un trajet de plus de 3h.


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  • par Howard Schneider. Une "majorité substantielle" de responsables de la Réserve fédérale (Fed) ont soutenu en septembre une baisse des taux inhabituelle de 50 points de base pour lancer le cycle d'assouplissement monétaire de la banque centrale américaine, selon le compte-rendu publié mercredi de la dernière réunion de l'institution. Toutefois, montrent les "minutes" de la réunion des 17-18 septembre, un consensus encore plus important apparaît à propos de l'idée que cette décision n'engage pas la Fed à respecter un quelconque seuil ou calendrier pour réduire les coûts d'emprunt. Les partisans d'une baisse des taux d'un demi-point de pourcentage en septembre ont "observé qu'un tel recalibrage de la politique monétaire permettrait de l'aligner davantage sur les récentes indicateurs concernant l'inflation et le marché du travail", est-il écrit dans le document.


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  • Le constructeur automobile Tesla va dévoiler jeudi soir dans les studios de cinéma Warner à Los Angeles sa dernière création: un robotaxi, qui va devoir surmonter obstacles techniques et réglementaires avant de pouvoir embarquer ses premiers clients. Ce taxi électrique sans conducteur, qui devrait s'appeler Cybercab, doit être présenté lors d'un événement intitulé "We, Robot" — en hommage à l’œuvre "I, Robot" d'Isaac Asimov — et diffusé en direct sur internet à partir de 19H00, heure locale (02H00 GMT vendredi). Les experts attendent aussi des annonces sur d'autres projets, comme la voiture électrique à bas coût Model 2 — autour de 25.000 dollars, attendue en 2025. Rien n'a filtré sur cette présentation digne d'"entrer dans les livres d'histoire", selon un message sibyllin posté le 25 septembre sur X par Elon Musk, patron de Tesla et du réseau social. Annoncée par le milliardaire pour le 8 août, elle a été repoussée à jeudi car il avait demandé ce qu'il pensait "être un important changement de design à l'avant et le temps supplémentaire [leur] permet de dévoiler quelques autres petites choses". Le groupe a confirmé mercredi matin sur X l'horaire, mais toujours pas le lieu. Ce dernier a été identifié par des observateurs ayant aperçu des camions de Tesla aux studios et pris en photo un véhicule emballé dans un revêtement jaune vif, vu comme un camouflage du robotaxi. Pour certains, il est inspiré de la berline Model 3 de Tesla, sortie en 2017, mais, pour d'autres, du pick-up Cybertruck dont les livraisons ont commencé fin 2023 après plusieurs années de retard. Pour d'autres encore, ce serait un mariage des deux. "Elon Musk parle de l'imminence de la disponibilité des voitures autonomes depuis plus d'une décennie", commente Paul Miller, analyste chez Forrester. "Nous n'en sommes pas encore là", relève-t-il.


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  • par Nora Eckert. Le directeur général de Stellantis, Carlos Tavares, prendra sa retraite à la fin de son mandat, au début de 2026, et le processus pour lui trouver un successeur a été engagé, a annoncé jeudi le constructeur automobile. Carlos Tavares a été mis sous pression pour corriger les problèmes de performance du groupe en Amérique du Nord, alors que le propriétaire des marques Fiat, Citroën, Peugeot, Jeep ou encore Chrysler rencontre des difficultés opérationnelles aux Etats-Unis. Stellantis a également annoncé la nomination de Doug Ostermann, ancien directeur des opérations ("chief operating officer", COO) pour la Chine, au poste de directeur financier, en remplacement de Natalie Knight, qui quitte l'entreprise. Antonio Filosa a quant à lui été nommé directeur des opérations pour l'Amérique du Nord, succédant à Carlos Zarlenga dont les nouvelles fonctions seront annoncées plus tard, a indiqué le groupe. (avec la contribution de Shivansh Tiwary à Bangalore; version française Camille Raynaud).


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  • Un mois après la nomination de Michel Barnier à Matignon, le projet de loi de finances (PLF) 2025, qui prévoit 60 milliards d'euros d'économies et de hausses d'impôts, est présenté ce jeudi en conseil des ministres dans un climat politique incertain. "Ce n'est pas un budget d'austérité", répètent en choeur les ministres de l'Economie, Antoine Armand, et des Comptes Publics, Laurent Saint-Martin, à propos d'un texte conçu pour taxer les Français les plus fortunés et les grandes entreprises. Une rupture avec la ligne suivie depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Elysée qui fait grincer le camp présidentiel, fragile partenaire au sein d'un gouvernement dirigé par un Premier ministre issu des rangs des Républicains. Entre la pression des marchés, qui surveillent une France surendettée dont le déficit public atteindra 6,1% du produit intérieur brut (PIB) cette année, et celle du Rassemblement national en mesure de la faire tomber, l'équipe au pouvoir a une marge de manoeuvre très étroite. "Ce sera un budget difficile, sérieux et responsable", répète Michel Barnier, qui a survécu mardi à une première motion de censure des députés de gauche, que le RN n'a pas votée. Objectif du PLF : ramener à 5% le déficit public en 2025, puis à 3% d'ici 2029 conformément aux exigences de Bruxelles. Sur les 60 milliards à trouver, 40 milliards proviendraient de réductions des dépenses publiques et 20 milliards de hausses d'impôts. Un effort conséquent qui s'ajoute aux 10 milliards d'économies décidées par le gouvernement précédent. Parmi les pistes figurent le report de janvier à juillet 2025 de l'indexation des retraites, source d'environ quatre milliards d'économies, la fusion de certains services publics et une baisse du nombre de fonctionnaires. L'idée d'augmenter les taxes sur l'électricité - en partie compensée par un recul des prix de l'énergie sur les marchés - est aussi sur la table. Côté fiscalité, 65.000 foyers aisés seraient imposés à hauteur de deux milliards d'euros supplémentaires, a précisé Michel Barnier, qui a aussi évoqué quelque 300 entreprises mises à contribution pendant un an ou deux. "PAS ASSEZ DE RÉFORMES ET TROP D'IMPÔTS", JUGE ATTAL. Opposée à toute hausse d'impôt, l'ancienne majorité a lancé d'autres idées à l'instar de l'ex-Premier ministre Gabriel Attal, qui a suggéré à son successeur de signer le décret réformant l'assurance chômage préparé par ses soins. "Le gouvernement pourra compter évidemment sur notre soutien dans la tempête", a déclaré mercredi devant la presse celui qui dirige désormais le groupe Ensemble pour la République au Palais-Bourbon. "Nous avons en revanche des divergences sur quelques moyens. La crainte, c'est que le budget n'intègre pas assez de réformes et trop d'impôts".


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  • Diana Vahabzadeh n'avait jamais voté démocrate de sa vie, jusqu'à la première campagne de Barack Obama en 2008. "Je l'aime depuis des années", confie-t-elle, en attendant de voir jeudi le premier président noir des Etats-Unis venu soutenir Kamala Harris dans la très courtisée Pennsylvanie. C'est, dit cette femme de 63 ans, "une bonne occasion de le voir et aussi de soutenir le ticket" démocrate, à moins d'un mois de la présidentielle face au républicain Donald Trump. A Pittsburgh, l'une des grandes villes de cet Etat-clé de l'est, Barack Obama, icône des démocrates depuis ses deux mandats de 2009 à 2017, est en tête d'affiche d'un meeting tenu dans la dernière ligne droite d'une campagne particulièrement tendue et serrée. Autour de l'Université de Pittsburgh, où le grand rassemblement a lieu, les fans du démocrate s'impatientent dans une atmosphère d'avant-concert de superstar. Car ses paroles ont encore "beaucoup de poids", fait valoir Diana Vahabzadeh. Institutrice à la retraite, Valerie Brown est bien d'accord. "J'aime voir et entendre sa manière de bien s'exprimer stimuler d'autres personnes qui seraient encore réticentes" à voter pour Kamala Harris, explique-t-elle. Après une lune de miel dans les sondages et les médias au début de sa campagne, la vice-présidente reste au coude-à-coude avec Donald Trump, l'ancien président s'appuyant sur une base électorale particulièrement motivée.


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  • Qui hausse des prix dit besoin de réaliser des économies. Pour surveiller leurs dépenses quotidiennes, les Français se tournent vers les enseignes qu'ils estiment être les moins chères. Qui arrive en tête ? Selon un sondage commandé par le magazine LSA et relayé par BFMTV mercredi 30 août, 36% des consommateurs citent E.Leclerc en première position, loin devant Lidl (22%) et Aldi (7%). L'étude indique par ailleurs qu'un Français sur deux se rend dans les supermarchés moins chers, contre 39% en janvier 2022. 47% des personnes interrogées ont affirmé acheter davantage de produits de marque distributeur, contre 36% l'année précédente. 37% (contre 26%) achètent aussi en moindre quantité, et 44% (contre 32%) limitent tout simplement leurs achats. Les fins de mois sont également de plus en plus difficiles pour les Français. Un constat qui concerne la moitié d'entre eux, contre 37% avant la guerre en Ukraine. De fait, 54% des consommateurs interrogés épargnent moins qu'auparavant.


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  • Nouvelles normes et nouvelles obligations, les règles changent pour transporter votre enfant en voiture. Que dit le Code de la route ? comment s'y retrouver dans la nouvelle classification des sièges auto ? Voici ce que vous devez savoir pour des trajets sereins et sécurisés.


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  • S’offrir du luxe à moindre coût, c’est l’objectif d'un nouveau magasin qui vient d'ouvrir dans le centre commercial One Nation Paris Outlet, aux Clayes-sous-Bois (Yvelines). Baptisée « Héritage » , cette boutique propose des sacs et accessoires de grandes marques de seconde main, rapporte Le Parisien .


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  • La pâte à tartiner El Mordjene, qui a connu un grand succès ces derniers mois grâce aux réseaux sociaux, est maintenant interdite de vente sur le territoire français. Le produit algérien contrevient au règlement sanitaire européen. Mais il existe une alternative et elle est française : la Crema Bueno. Comme son nom l'indique, son goût se rapproche du célèbre produit Kinder, rapporte France 3 Normandie . La Crema Bueno est fabriquée à Gournay-en-Bray (Seine-Maritime) par Léa Chauveau et Alexandre Cousin, deux chocolatiers. Le secret de leur pâte à tartiner se trouve notamment dans la torréfaction. "C'est un moment crucial où tous les arômes de la noisette vont se développer" précise Alexandre Cousin.


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  • WASHINGTON (Reuters) -La Réserve fédérale a abaissé mercredi l'objectif des taux des "fed funds" de 50 points de base à 4,75%-5,00%, évoquant l'importance de soutenir l'activité américaine, ce alors que l'inflation retourne vers sa cible de 2% et que les marchés du travail se sont normalisés. "Les risques à la hausse sur l'inflation sont moindres, et les risques sur les marchés de l'emploi plus importants", a justifié le président de l'institution, Jerome Powell, à l'occasion d'une conférence de presse, insistant sur la "patience" de la Fed, l'une des dernières banques centrales de pays développé à assouplir sa politique monétaire. Pour autant, Jerome Powell estime que la banque centrale n'est pas en retard sur l'économie, estimant que cette "recalibration permettra de maintenir la force de l'économie et des marchés du travail", proches du plein emploi selon le dirigeant. La décision de la banque centrale pourrait néanmoins interroger sur le signal envoyé sur l'économie américaine, car une baisse de taux de cette ampleur peut suggérer qu'un assouplissement rapide est nécessaire pour éviter d'étouffer l'activité par des taux trop restrictifs. "Le moment durant lequel il convient de soutenir les marchés de l'emploi est lorsqu'ils sont forts", a souligné Jerome Powell, ajoutant qu'il n'était "plus besoin de voir les marchés du travail s'affaiblir davantage pour pouvoir ramener l'inflation à sa cible". "Je ne vois rien dans l'économie qui suggère actuellement que les risques d'une récession seraient élevés", a précisé le président de la Fed. La banque centrale devrait donc continuer d'assouplir sa politique monétaire, décidant réunion par réunion de l'ampleur d'une éventuelle baisse. "Il ne faudrait pas imaginer que l'assouplissement monétaire se fera à un rythme comparable à celui d'aujourd'hui", a précisé le président de la Fed.


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