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Auteur et illustrateur français né en 1982, Benjamin Lacombe est l’un des représentants phares de la nouvelle illustration française. Il a écrit et illustré une vingtaine d’ouvrages, dont certains ont été traduits dans une dizaine de langues et primés à travers le monde, tels que Les amants papillons, Généalogie d’une sorcière, La mélodie des tuyaux, Il était une fois.... Il expose régulièrement son travail en galerie et dirige la collection « Papillon noir » où il publie une version intégrale et illustrée du chef-d'œuvre d'Oscar Wilde.
« Premier ouvrage abordant sans tabous l’homosexualité, Le portrait de Dorian Gray, censuré par deux fois et qui conduira Oscar Wilde en prison, est ici proposé dans sa version intégrale et non expurgée.
Cette édition exceptionnelle, magistralement illustrée par Benjamin Lacombe et enrichie d’extraits du poème De Profundis, offre un éclairage nouveau sur ce monument de la littérature. » (Présentation des éditions Gallimard)
► Site de Benjamin Lacombe
L'exposition Papillon noir – Benjamin Lacombe est présentée à la Galerie Gallimard (Paris VII) depuis le 26 novembre 2024.
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Beyrouk est né à Atar, dans le Nord mauritanien. Fondateur du premier journal indépendant de son pays, il est aujourd’hui reconnu comme l’une des voix essentielles de la littérature de Mauritanie. Écrivain de langue française, il est l'auteur d'un recueil de nouvelles et de plusieurs romans couronnés par de nombreux prix. De son enfance dans le désert à sa passion pour la littérature française et son goût pour les personnages en marge, voici un grand entretien inédit avec Beyrouk chez lui à Nouakchott.
Quelques-uns des livres de Beyrouk couronnés par les Prix Kourouma, Prix du Roman Métis des Lycéens, Prix Cheikh Hamidou Kane, prix littéraire Les Afriques.
Une jeune femme libre, Saara, resplendissante au milieu des pudeurs de la ville. Un petit mendiant sourd-muet qui entend tout et refoule ses colères. Un Cheikh, sage parmi les sages d’une paisible oasis, perturbé par une passion interdite. Une administration corrompue, qui veut ériger un barrage sur les cœurs des gens. Et une montagne d’où s’échappent, le soir, d’étranges grondements.
La poésie de Beyrouk plane au-dessus de ce récit poignant. S’il dénonce férocement les injustices sociales, le grand auteur mauritanien en appelle aussi au respect de la nature, ainsi qu’à l’ancrage dans la tradition pour mieux se préserver des tentations violentes. Il nous livre là un texte enchanteur, sensuel, empli de spiritualité et d’émotion. (Présentation des éditions Elyzad).
✦ PRIX CHEIKH HAMIDOU KANE 2023
✦ PRIX Littéraire LES AFRIQUES 2023
Je suis seul, dit le narrateur caché de tous, alors que sa ville située aux portes du désert est tombée aux mains de djihadistes. Au fil de son soliloque haletant, se déroule la mécanique inexorable des évènements qui l’ont mené à se retrancher dans cette chambre étroite. Il se trouve prisonnier, prisonnier de sa peur, des amours qu’il a piétinées, du malheur des siens, des corruptions et des sinistres combattants qui paradent dans la rue. L’histoire de sa vie, de la pauvreté nomade aux succès mondains, porte en son cœur le germe de la perte. Seule Nezha, son ancienne bien-aimée, aurait le pouvoir de le sauver. Mais le veut-elle ? (Présentation des éditions Elyzad).
Prix Ahmed Baba de la littérature africaine
Tout ramène le père et le fils, dont les récits alternent dans cet envoûtant roman, au drame qui a fait éclater leur famille.
Le père est en prison. Dans une longue mélopée adressée à la femme qu’il est parvenu à épouser et qu’il aime encore aveuglément, il convoque les prémices enchantées de leur histoire et les souvenirs des jours heureux, mais également l’engrenage des mensonges et de la jalousie. Pour elle, le jeune étudiant issu d’une tribu nomade était prêt à tout : s’inventer un passé, rompre avec les siens, vendre son cheptel et, grâce à cet argent, lui offrir l’avenir chimérique dont elle rêvait. Maintenant que tout est perdu, il se remémore ce monde du désert qu’elle méprisait, la vie d’errance à laquelle il a renoncé, au rythme du soleil, des étoiles et des bêtes.
Leur fils, enfant des quartiers pauvres, n’a pas supporté le silence des dunes, l’école coranique, l’eau qu’il fallait aller puiser. Il s’est vite réfugié chez des amis de ses parents. Les batailles rangées entre bandes rivales, les soirs à regarder le foot à la télévision, les menus larcins, l’empêchent de trop penser à sa mère qu’il adorait. Parfois, il traîne aux alentours de la prison. Et aussi près de la maison de sa petite sœur, Malika, qui lui manque mais qu’on lui interdit de voir.
En écho à la voix puissante et désespérée de son père, celle naïve et bouleversante du garçon vient ancrer la tragédie intime qu’ils partagent dans un saisissant contraste entre croissance urbaine et habitudes ancestrales des Bédouins. Ce n’est pas la moindre qualité de Parias que d’inscrire dans l’universel ces destins si singuliers avec une telle force d’émotion. (Présentation deséditions Sabine Wespieser)
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À l'occasion de la 15ème édition du festival littéraire «Les Traversées Mauritanides», grand reportage sur place à Nouakchott.
"Écrire, c’est se mettre à nu. Laisser parler son encre, loin de ses horizons. S’exposer aux jugements aussi. Mais peu importe, si nous en avons fait le choix. Et cette édition des Traversées Mauritanides tient le fanal. En 15 ans, de rendez-vous littéraires, nous avons libéré et reconstruit des paroles. Des auteurs ont partagé nos complicités, des lieux accueilli nos récits et confessions. Au nom de la littérature !" Bios Diallo, Directeur
Invités du reportage :
* Bios Diallo, journaliste et écrivain, directeur du festival «Les Traversées Mauritanides»
* Ndiaye Sarr, enseignant-chercheur à l'Université de Nouakchott
* Une étudiante de l'Université de Nouakchott
* L'écrivaine Ananda Devi
* Christophe Roussin, délégué général de l'Institut Français de Mauritanie
* L'écrivain Boubacar Boris Diop.
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Née en mer en 1986, Virginia Tangvald grandit au Canada. Après des années dans la musique, elle est devenue réalisatrice. «Les Enfants du large» est son premier roman. Une enquête familiale inouïe dans le sillage de son père, Peter Tangvald célèbre navigateur qui a lié le destin des siens à l’océan à la vie à la mort. Un livre éminemment littéraire qui se lit comme une odyssée.
"Virginia a vu le jour à bord du bateau construit par son père, Peter Tangvald, célèbre aventurier ayant fait plusieurs fois le tour du monde. De lui, elle n’a aucun souvenir : sa mère s’est enfuie avec elle bébé, avant que son père périsse dans un naufrage qui prendra aussi la vie de sa sœur. Seul survivant, son frère continuera à naviguer jusqu’à disparaître à son tour en mer.
De cette histoire de liberté à tout prix, d’errance et de perte, Virginia rassemble les pièces éparpillées sur les quatre océans dans un premier roman sidérant. Une enquête familiale pour conjurer le sort, combler les blancs des archives et ancrer son identité. Une odyssée fascinante, de l’île de Bonaire à Porto Rico en passant par Toronto et la Norvège, où la romancière embarque le lecteur sur la trace des siens pour se trouver elle-même. Une ode à ce pouvoir des mots : fixer des vies entre deux eaux."
(Présentation des éditions JC Lattès).
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Direction Bucarest où quelques auteurs de la prestigieuse Académie Goncourt se sont rendus récemment à l'occasion du 100ème anniversaire de l'Institut Français en Roumanie. L'occasion aussi de rencontrer les étudiants qui participent au Choix Goncourt roumain. Grand reportage sur les traces du jury Goncourt, dans les coulisses de leur engagement littéraire, à travers l'exemple de ce voyage en Roumanie qui rime avec francophilie et francophonie.
Reportage à Bucarest en compagnie des jurés Goncourt venus à la rencontre des étudiants participant au Choix Goncourt de la Roumanie. L'occasion de faire le point avec eux sur le Choix Goncourt auquel participent aujourd'hui plus de cinquante pays. Une déclinaison internationale du plus prestigieux prix littéraire français inédite dans le monde.
Rencontres avec les écrivain.es : Paule Constant, Philippe Claudel, Pierre Assouline, la présidente de l'Institut Français Eva Nguyen Binh, la responsable de la librairie française de Bucarest : Elena Diaconu, ainsi que l'universitaire directrice du Département de langue et de littérature française de la Faculté de Bucarest Lidia Cotea et Adnana Giroud, présidente du jury choix Goncourt de Roumanie 2024.
À lire aussiNEWSLETTER RFI CULTURE : Ne manquez pas les meilleurs reportages et idées d’une actualité culturelle internationale qui n’oublie pas l’Afrique.
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Vera Bogdanova est née en 1986 à Moscou. Élevée par sa grand-mère, elle a suivi des études d’anglais et séjourné à New York avant de se lancer dans l’écriture de textes de science-fiction. En Russie, son premier roman dystopique paraît en 2021, suivi par «Saison toxique pour les fœtus», en 2022, publié récemment en français aux éditions Actes Sud. Vera Bogdanova vit entre Moscou et Bakou en Azerbaïdjan.
Roman traduit du russe par Laurence Foulon.
"Nous sommes en Russie, la datcha de la grand-mère est toujours le refuge des familles dont parlait Tolstoï, « qui sont malheureuses chacune à sa façon ». Ici les parents ont vu disparaître l’Union soviétique et ont droit, à la place d’un avenir radieux, au capitalisme sauvage et aux attentats terroristes.
Tout commence en 1995, Jénia a onze ans, elle est en vacances chez sa grand-mère où vient aussi son cousin Ilia, qui en a treize. Cinq ans plus tard, ils boivent de l’alcool pour la première fois, se baladent à moto et sortent en boîte… Encore cinq ans et c’est le premier baiser, la certitude d’être faits l’un pour l’autre malgré tous les obstacles. Les temps ont changé, mais pas les mentalités, pas les parents. Il y a aussi Dacha, la petite sœur d’Ilia, mal-aimée par une mère à la beauté ravageuse « qui ne sait pas choisir les hommes » et qui, comme trop de femmes russes, sera victime de violences conjugales exacerbées par l’alcool.
Portrait sans fard d’une époque, paru en 2022, ce roman aux multiples nuances de noir est devenu la référence de la génération Y." (Présentation des éditions Actes Sud)
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Doublé historique, en cette année 2024, pour les auteurs du continent africain qui ont remporté les plus célèbres récompenses du milieu littéraire français : le prix Goncourt qui récompense «Houris», le troisième roman de Kamel Daoud et le prix Renaudot décerné à Gaël Faye pour «Jacaranda». Deux livres qui mettent en lumière les périodes sombres de l'Algérie et du Rwanda dans les années 90. Reportage à Paris au restaurant Drouant avec les lauréats, le jour de leur consécration.
Kamel Daoud, né en1970 à Mesra, en Algérie, est un écrivain et journaliste algérien d’expression française. En 1994, Kamel Daoud commence sa carrière journalistique au Quotidien d’Oran, un journal francophone algérien. Parallèlement à sa carrière de journaliste, Kamel Daoud se lance dans l’écriture littéraire. Son premier roman, Meursault, contre-enquête (2013), est une réécriture du célèbre L’Étranger d’Albert Camus, vue du point de vue de l’Arabe anonyme tué par Meursault. Ce roman lui vaut le Prix Goncourt du premier roman en 2015, ainsi que le Prix François Mauriac et le Prix des Cinq continents de la Francophonie.
En 2024, Kamel Daoud publie Houris, une œuvre qui explore les thèmes de la religion, de la liberté et de l’identité. Ce roman est salué par la critique pour sa profondeur et son originalité. Daoud continue de s’interroger sur les questions existentielles et sociétales, offrant à ses lecteurs une réflexion profonde sur le monde contemporain. Son roman remporte le prix Goncourt 2024, et est sélectionné en 2024 pour le Prix Goncourt des Lycéens.
« Je suis la véritable trace, le plus solide des indices attestant de tout ce que nous avons vécu en dix ans en Algérie. Je cache l’histoire d’une guerre entière, inscrite sur ma peau depuis que je suis enfant. »
Aube est une jeune Algérienne qui doit se souvenir de la guerre d’indépendance, qu’elle n’a pas vécue, et oublier la guerre civile des années 1990, qu’elle a elle-même traversée. Sa tragédie est marquée sur son corps : une cicatrice au cou et des cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix.
Son histoire, elle ne peut la raconter qu’à la fille qu’elle porte dans son ventre. Mais a-t-elle le droit de garder cette enfant ? Peut-on donner la vie quand on vous l’a presque arrachée ? Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être. (Présentation des éditions Gallimard)
Auteur compositeur interprète, Gaël Faye est l’auteur du premier roman phénomène Petit pays (Grasset 2016, prix Goncourt des lycéens) ainsi que de plusieurs albums, de Pili pili sur un croissant au beurre (2013), à Mauve Jacaranda (2022). Il était la Révélation scène de l’année des Victoires de la musique 2018.
Quels secrets cache l’ombre du jacaranda, l’arbre fétiche de Stella ? Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir. Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi. En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude. Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu.
Sur quatre générations, avec sa douceur unique, Gaël Faye nous raconte l’histoire terrible d’un pays qui s’essaie malgré tout au dialogue et au pardon. Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante. (Présentation des éditions Grasset)
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À quelques jours des élections présidentielles aux États-Unis, je vous propose de réécouter le romancier américain Don Winslow, auteur à succès qui mène une croisade anti-Trump et qui a décidé d'arrêter d'écrire pour se consacrer à ce combat. Un entretien exceptionnel donc où, pour la dernière fois, il parle de ses livres. (Rediffusion)
Don Winslow est l’auteur de vingt-deux best-sellers internationaux, dont Corruption, Savages adapté au cinéma par Oliver Stone, ou encore L'hiver de Frankie Machine. Sa trilogie de La griffe du chien, Cartel et La frontière est en cours d’adaptation série par la chaîne FX. Il vit aujourd’hui entre la Californie et le Rhode Island. À 70 ans, l'écrivain américain annonce se retirer de la vie littéraire avec son ultime roman La cité sous les cendres, un magnifique chant du cygne.
« Danny Ryan est riche. Riche au-delà de ce qu’il aurait pu imaginer. L’ancien docker, soldat de la mafia irlandaise et fugitif, est désormais un homme d’affaires respecté, un magnat des casinos de Las Vegas et un partenaire silencieux dans un groupe qui possède deux somptueux hôtels. Danny a tout : une splendide maison, un enfant qu’il adore, une femme dont il pourrait même tomber amoureux. La vie est belle. Mais Danny va trop loin.
Lorsqu’il tente d’acheter un vieil hôtel sur un terrain de premier ordre avec l’intention de construire le complexe de ses rêves, il déclenche une guerre contre un propriétaire de casino rival avec de sombres relations. Pour sauver sa vie et ceux qu’il aime, Danny doit redevenir le combattant impitoyable qu’il était autrefois – et qu’il ne voulait plus jamais être.
Après les deux premiers tomes de la trilogie explosive du maître du polar Don Winslow, voici le troisième volume aussi épique et ambitieux, La cité sous les cendres, livre annoncé comme le dernier dans la carrière de son brillant auteur. Un événement. »
Présentation des éditions Harper Collins.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean Esch.
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Écrivain et journaliste, Thierry Clermont est l’auteur entre autres de «San Michele» (Le Seuil, 2014), prix Méditerranée essai, de «Barroco Bordello» (Le Seuil, 2020) et de «Long Island, Baby» (Stock, 2022).
À l'occasion de la publication de son nouveau livre «Vilna Tango» (Stock) qui parait en même temps que la saison de la Lituanie en France, je vous propose une rencontre sur place à Vilnius avec l'auteur à la découverte de la capitale balte.« Mais pourquoi donc la Lituanie ? Et pas, que sais-je, Terre-Neuve, Java ou bien l’Islande ? » « Peut-être tout simplement me rapprocher du coeur de l’Europe... Du coeur battant de son histoire. »
En bouclant son tour des pays baltes, le narrateur découvre Vilnius, capitale baroque de la Lituanie, et tombe amoureux de ce pays marqué au fer rouge par la Shoah et un demi-siècle d’occupation soviétique. Au fil des pages et de ses pérégrinations, dans les rues blanchies par la neige de celle qu’on a appelée Vilna ou Wilno, le lecteur croise le courageux fantôme du « Rossignol du ghetto », une chanteuse juive exterminée par les SS, Romain Gary, le poète russe Joseph Brodsky, Leonard Cohen, une jeune artiste de street art ou encore des réfugiées ukrainiennes, et des souvenirs de lecture ainsi que des airs yiddish ravivent la mémoire de la « Jérusalem du Nord ».
Thierry Clermont livre un récit de voyage empreint de poésie et lève le voile sur l’histoire d’un pays méconnu, alors que la menace russe se fait de plus en plus pressante à sa frontière. (Présentation des éditions Stock)
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Née à l’île Maurice, Ananda Devi est l’auteure d’une œuvre foisonnante récompensée par de nombreux prix et traduite en une douzaine de langues. Parmi ses livres les plus marquants : «Eve de ses décombres» (prix des Cinq Continents, prix RFO, 2006), «Le Sari vert» (prix Louis Guilloux, 2009), et «Le Rire des déesses» (prix Femina des lycéens, 2021). Elle a reçu le prix international de littérature Neustadt 2024 pour l’ensemble de son œuvre. Son nouveau livre intitulé «La nuit s'ajoute à la nuit, est le récit de sa nuit passée dans l'ancienne prison de Montluc à Lyon.
"De quelle obscure impulsion ce texte, qui m’a hantée pendant de longs mois, s’est-il nourri ? Tout ce que je sais, c’est que j’ai été emportée, engloutie par le siècle d’histoire qui a traversé cette prison de Lyon, la prison de Montluc. Jean Moulin, Raymond Samuel, dit Aubrac, René Leynaud, André Devigny, les enfants d’Izieu y ont tous été emprisonnés. Puis de nombreux condamnés à mort algériens. Klaus Barbie, lui, y est incarcéré avant son procès en 1983. Ce n’est qu’en 2009 que l’aile des femmes, la dernière en activité, est définitivement fermée, en même temps que la prison.
Toute la complexité de l’histoire semble s’être concentrée en un seul point, mais ses tentacules s’étendent bien plus loin. J’ai essayé de les suivre, de les démêler. De les pénétrer au cours d’une nuit blanche où je pensais aller à la rencontre des esprits de tant de résistants, et où j’ai fini par me rendre compte que le fantôme, en ces lieux, c’était moi." (Ananda Devi pour les éditions Stock)
À LIRE ÉGALEMENT :
"D’où m’est venu ce texte tourmenté, ces corps torturés, ces existences démantelées, ces âmes ravagées et cette omniprésence du mal autour de ma narratrice, Paule, qui tente de faire émerger sa voix parmi les tourbillons cherchant à l’attirer vers les ténèbres ? Forest-Side, décembre 1984, ai-je écrit à la fin. C’était il y a quarante ans. J’avais vingt-sept ans. Et je ne me souviens de rien, sauf de la première phrase, qui n’a jamais changé, et de la fin, dans les cris apocalyptiques des bulldozers. Entre, une vision semblable à celle de l’enfer de Bosch. Était-ce vraiment Port-Louis ? Non, bien sûr. Mais un étrange besoin de plonger ma plume dans le purin pour en extraire une écriture de l’excès, pour suivre une voie obscure, entamée des années plus tôt, et chercher, en tâtonnant, tout comme Paule, ma propre voix. Qui deviendrait celle d’Eve, vingt ans plus tard, claudiquant hors des mêmes décombres." Ananda Devi pour les éditions Project'îles
"Quel est ce mystère d'écrire ? Qu'est-ce qui amène à l'écriture ? Quelle phrase, quel texte, peut marquer un.e auteur.e à ses débuts et pourquoi ? Quand est-ce qu'écrire devient une évidence ? Quelles influences ? Qui sont les auteur.es ou les textes qui ne quittent plus l'écrivain.e ? Dans cette collection, des auteur.es s'adressent librement et dans une forme qui leur est propre à quelqu'un qui est plein de doutes, mais qui veut écrire. Confronté parfois à des questions insolubles, il ou elle est en recherche de réponses, de pistes pour franchir le pas.
Deux malles et une marmite est un regard tendre et sans concession de la romancière et poétesse Ananda Devi. L'auteure crée un pont, un dialogue entre la jeune femme qu’elle a été et la romancière qu’elle est devenue. Un texte d’une grande générosité offert à ses lecteurs et à tous les passionnés des littératures indianocéanes. Il y a là des clés pour pénétrer une œuvre exigeante, riche, bouleversante.
Récit confession, Deux malles et une marmite fait partie de ces textes qui vous éblouissent, vous changent et vous remplissent quand vous ressortez de la lecture. Sa langue taille des chemins dans la roche de l’existence comme une quête de lumière. La violence réservée aux êtres en quête de lumière nécessite un temps de pause pour se ramasser, se rassembler. C’est ce qui reste des êtres fracassés qui constitue la somme de ce récit. Sa chair est faite de corps blessés, meurtris qui, au tamis de l’écriture, retrouve une certaine sérénité." (Éditions Project'îles)
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Abdellah Taïa est né à Rabat au Maroc en 1973. Il a publié aux Éditions du Seuil plusieurs romans, traduits dans de nombreuses langues, notamment «Une mélancolie arabe», «Le Jour du roi» (Prix de Flore 2010) et «Vivre à ta lumière». «Le Bastion des Larmes» est son premier livre aux Éditions Julliard.
"À la mort de sa mère, Youssef, un professeur marocain exilé en France depuis un quart de siècle, revient à Salé, sa ville natale, à la demande de ses sœurs, pour liquider l’héritage familial. En lui, c’est tout un passé qui ressurgit, où se mêlent inextricablement souffrances et bonheur de vivre.
À travers lui, les voix du passé résonnent et l’interpellent, dont celle de Najib, son ami et amant de jeunesse au destin tragique, happé par le trafic de drogue et la corruption d’un colonel de l’armée du roi Hassan II. À mesure que Youssef s’enfonce dans les ruelles de la ville actuelle, un monde perdu reprend forme, guetté par la misère et la violence, où la différence, sexuelle, sociale, se paie au prix fort. Frontière ultime de ce roman splendide, le Bastion des Larmes, nom donné aux remparts de la vieille ville, à l’ombre desquels Youssef a jadis fait une promesse à Najib. « Notre passé… notre grande fiction », médite Youssef, tandis qu’il s’apprête à entrer pleinement dans son héritage, celui d’une enfance terrible, d’un amour absolu, aussi, pour ses sœurs magnifiques et sa mère disparue." (Présentation des éditions Julliard)
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Écrivaine et artiste, Audrée Wilhelmy vit au Québec. Elle a fait depuis quelques années le choix de vivre en retrait des villes, dans une ancienne maison au milieu des bois de la région de Lanaudière. Elle est notamment l’autrice des romans «Les Sangs», «Le Corps des bêtes» et «Blanc Résine», publiés en France au éditions Grasset. «Peau-de-sang» est son premier roman publié au Tripode.
"Isolée dans le froid et la solitude des forêts, la ville de Kangoq est figée dans le temps. Ici, on vit de peu, du labeur des ouvrières dans les filatures et des hommes dans les champs. Mais une femme différente donne un secret équilibre à ce monde. Dans sa boutique, selon les heures, elle déplume de grandes oies des neiges, initie discrètement de jeunes filles aux élans de leur corps, ou accueille les hommes qui cherchent, dans sa chair, un impossible repos.
Peau-de-Sang est le cinquième roman d’Audrée Wilhelmy, et celui de la maturité. Portrait d’une femme extraordinaire à la fois mère, sorcière et prostituée, ce roman est habité d’une force rare, incantatoire.
L'illustration de couverture a été réalisée par Marina Ho." (Présentation des éditions Le Tripode).
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James Ellroy, né en 1948 à Los Angeles, est un écrivain américain spécialisé dans le roman noir et le roman policier historique. Son enfance est marquée par le meurtre de sa mère en 1958, un événement qui influence profondément son œuvre et qu'il raconte dans «Ma part d'ombre». Depuis les années 80, il a publié une vingtaine de romans dont «Le Dahlia noir», «L.A. Confidential», «American Tabloid», qui mêlent fiction et réalité. Son nouveau roman «Les Enchanteurs» se déroule en 1962, l'année de la mort de Marilyn Monroe.
Traduit de l'américain par : Sophie Aslanides et Séverine Weiss.
"Los Angeles, 4 août 1962. La ville est en proie à la canicule, Marilyn Monroe vient de succomber à une overdose dans sa villa, et Gwen Perloff, une actrice de série B, est kidnappée dans d’étranges circonstances. Cela suffit à plonger le LAPD dans l’effervescence. Le Chef Bill Parker fait appel à une éminence grise d’Hollywood, l’électron libre Freddy Otash, qui va mener une enquête aux multiples ramifications et rebondissements". Troisième tome du Quintette de Los Angeles (Présentation des éditions Rivages)
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Né à Montréal en 1976, Sébastien Dulude a grandi dans le quartier Mitchell à Thetford Mines de six à seize ans. Écrivain et éditeur, il est l’auteur de trois recueils de poésie dont «Ouvert l’hiver» (La Peuplade, 2015). «Amiante» est son premier roman.
"Thetford Mines, ville-phare de l’industrie de l’amiante québécoise, été 1986. Steve Dubois, neuf ans, et le petit Poulin, dix ans, s’abandonnent aux plaisirs de l’amitié. La belle saison est rythmée d’aventures sur les hauts terrils et d’évasions à travers les paysages mi-forestiers mi-lunaires. Les journées des deux inséparables s’écoulent dans l’oisiveté et l’innocence, sur leurs vélos ou allongés dans leur cabane parmi les pins. Or, l’année 1986 est riche en tragédies, et l’une d’entre elles affecte le cours de la vie de Steve comme nulle autre. Cinq ans plus tard, on le retrouve en proie à son obsession : reconstituer son paradis évanoui.
Maniant une langue précise et sensuelle, Sébastien Dulude fait le récit d’une jeunesse fragile et inflammable dans un American Dream ouvrier en perte d’élan.
La mine, c’est la violence sur certains parents, puis la violence sur certains enfants ; la mine, c’est l’isolement des enfants, et l’isolement, c’est l’ennui, et l’ennui, c’est la violence qui m’a enlevé mon ami." (Présentation des éditions La Peuplade)
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La saison de la Lituanie vient de s'ouvrir en France jusqu'au 12 décembre 2024. Sous le thème « Se voir en l'autre », cette manifestation qui propose plus de deux cents événements : spectacles, expositions, concerts, conférence et divers festivals, est l'occasion d'un focus aujourd'hui sur la littérature contemporaine lituanienne, avec plusieurs autrices et auteurs rencontrés sur place à Vilnius. Grand reportage.
Au sommaire de ce magazine, rencontres et lectures avec :
Kristina Sabaliauskaité, autrice de L'Impératrice de Pierre (traduit en français aux éditions de La Table Ronde par Marielle Vitureau), une saga historique qui s'est vendue à plus de 80 000 exemplaires en Lituanie, site del'autrice. Undinė Radzevičiūtė, autrice de La Bibliothèque du beau et du mal (traduit en français chez Viviane Hamy par Margarita Le Borgne). Tomas Venclova,poète et essayiste, traduit en français aux éditions Noir sur Blanc et Circé. Miglė Dulskytė, traductrice du roman Le linceul blanc de Antanas Škėma aux éditions Cambourakis et coordinatrice de la saison de la Lituanie en France. Marielle Vitureau, journaliste (correspondante de RFI) et traductrice. Thierry Clermont, auteur de Vilna Tango chez Stock.Toutes les informations concernant la saison de la Lituanie en France et les rencontres avec les écrivains lituaniens à retrouver dans le programme : ici.
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Maylis de Kerangal est une écrivaine française née à Toulon. Son père était pilote de navire et son grand-père, capitaine au long cours, ce qui marque son œuvre. Elle est l'autrice de plusieurs livres dont Corniche Kennedy (2008), Naissance d’un pont (2010) et Réparer les vivants (2014), un roman multi-primé. Le nouveau livre de Maylis de Kerangal vient de paraitre sous le titre Jour de ressac aux éditions Verticales. Un faux roman noir au Havre, mais une vraie enquête personnelle.
« Finalement, il vous dit quelque chose, notre homme ? Nous arrivions à hauteur de Gonfreville-l’Orcher, la raffinerie sortait de terre, indéchiffrable et nébuleuse, façon Gotham City, une autre ville derrière la ville, j’ai baissé ma vitre et inhalé longuement, le nez orienté vers les tours de distillation, vers ce Meccano démentiel. L’étrange puanteur s’engouffrait dans la voiture, mélange d’hydrocarbures, de sel et de poudre. Il m’a intimé de refermer, avant de m’interroger de nouveau, pourquoi avais-je finalement demandé à voir le corps ? C’est que vous y avez repensé, c’est que quelque chose a dû vous revenir.
Oui, j’y avais repensé. Qu’est-ce qu’il s’imaginait. Je n’avais pratiquement fait que penser à ça depuis ce matin, mais y penser avait fini par prendre la forme d’une ville, d’un premier amour, la forme d’un porte-conteneurs. » (Présentation des éditions Verticales)
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Auteur compositeur interprète, Gaël Faye est l’auteur du premier roman phénomène Petit pays (Grasset 2016, prix Goncourt des lycéens) ainsi que de plusieurs albums, de Pili pili sur un croissant au beurre (2013), à Mauve Jacaranda (2022). Il était la Révélation scène de l’année des Victoires de la musique 2018. Son deuxième roman Jacaranda aux éditions Grasset revient sur le génocide du Rwanda en 1994.
« Quels secrets cache l’ombre du jacaranda, l’arbre fétiche de Stella ? Il faudra à son ami Milan des années pour le découvrir. Des années pour percer les silences du Rwanda, dévasté après le génocide des Tutsi. En rendant leur parole aux disparus, les jeunes gens échapperont à la solitude. Et trouveront la paix près des rivages magnifiques du lac Kivu.
Sur quatre générations, avec sa douceur unique, Gaël Faye nous raconte l’histoire terrible d’un pays qui s’essaie malgré tout au dialogue et au pardon. Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante. »
(Présentation des éditions Grasset)
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Écrivain américain engagé et fervent acteur du mouvement des droits civiques, James Baldwin (1924-1987) est un porte-parole des expériences noires. Romancier, essayiste, nouvelliste, dramaturge, il est l'auteur de nombreux titres dont «Chroniques d'un enfant du pays», «La Chambre de Giovanni», etc. sans oublier son chef d'œuvre «La prochaine fois, le feu». À l'occasion du centième anniversaire de sa naissance, le 2 août 1924, émission spéciale avec son biographe Yannick M. Blec qui publie «James Baldwin» chez Folio.
« Tout ce à quoi l’on fait face ne peut pas être changé, mais rien ne peut changer tant qu’on n’y fait pas face. »JB
Jimmy passe son enfance dans les rues froides et miséreuses de Harlem. Confronté à la violence et au racisme dès son plus jeune âge, il comprend alors que son talent pour manier les mots est un don à mettre au service de la lutte contre les injustices raciales et sociales. À travers ses essais, ses romans et son engagement politique, l’enfant de Harlem incarne le pont souhaité entre l’Amérique blanche et l’Amérique noire. Déchiré entre le besoin de se préserver des violences d’un pays en pleine ségrégation et celui de témoigner de ces horreurs, il passera sa vie entre la France et les États-Unis.
Parce que les réalités qu’ils dénoncent sont toujours présentes, les mots et la pensée de James Baldwin résonnent encore et trouvent aujourd’hui écho dans la lutte contre toute forme de discrimination. (Présentation de Folio/Gallimard)
Yannick M. Blec est docteur en langues et littératures étrangères à l’Université Paris-Est, il travaille sur les identités africaines américaines et plus particulièrement à l’intersection des masculinités noires LGBTQ+ dans les ghettos États-Uniens.
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Né à Paris, le 21 juillet 1926, Robert Birenbaum entre en résistance à moins de 16 ans, le 16 juillet 1942, au sein des Jeunesses communistes. Il s’engage dans l’armée en 1944. Le 18 juin 2023, 80 ans après son engagement, le président Macron lui remet lui-même la Légion d’Honneur, au Mont Valérien, là où la plupart de ses camarades de Résistance (les Francs-Tireurs Partisans de la Main d’œuvre immigrée) ont été fusillés par les nazis. (Rediffusion)
Le lendemain de la rafle du Vel d’Hiv, le 17 juillet 1942, alors qu’il allait rentrer dans l’épicerie familiale, Robert Birenbaum, jeune Français juif de bientôt 16 ans (ses parents sont français comme lui, bien que nés en Pologne) rencontre sa tante Dora, avenue Secrétan.
C’est lui qui raconte : « Elle était jeune, trente-deux ou trente-trois ans, et très belle ; c’était ma tante préférée. Elle me raconta pourquoi mon oncle avait été arrêté et mis en prison. Il était résistant. Sur sa lancée, elle me demanda si elle pouvait avoir confiance en moi. Si je le voulais, elle pouvait me faire entrer en contact avec des jeunes juifs communistes, des résistants. Mais ce devrait être un secret entre nous deux. Jamais je ne devais dire à mes parents qu’elle avait été mon instigatrice. J’acceptais sans hésiter. Elle me fit comprendre en très peu de phrases qu’il était toujours préférable de se battre, de vivre debout et dans la dignité, et de ne pas se coucher devant l’ennemi. Elle avait comme son mari un poste de responsable au sein du MOI (Mouvement Ouvrier Immigré) et me donna tout de suite un rendez-vous avec un camarade de la Jeunesse communiste. C’est ainsi que j’entrai dans la Résistance, le 17 juillet 1942. »
Le 18 juin 2023, le même Robert Birenbaum reçoit – enfin – des mains du président Emmanuel Macron, la Légion d’honneur au Mont Valérien, après s’être recueilli dans la clairière où reposent nombre de ses camarades de résistance. 81 ans après avoir pris sans s’en rendre compte la décision la plus importante de sa vie…
Le 21 février 2024, le couple Manouchian sera rapatrié au Panthéon. Les Manouchian, c’est l’Affiche rouge du nom de l’affiche placardée dans tout le pays par les nazis qui recherchaient ces résistants. Arrêtés, les 22 hommes membres de l’Affiche Rouge, ces Francs-Tireurs Partisans de la MOI, seront fusillés le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Olga Bancic, seule femme du groupe, sera décapitée le 10 mai 1944 à Stuttgart.
Robert Birenbaum, malgré son très jeune âge, fit partie de 1942 à 1944 (sous le pseudo de « Guy ») de ceux qui recrutaient justement ces résistants FTP MOI. Triste ironie de l’Histoire, il devait intégrer ces FTP lorsque les membres de l’Affiche rouge furent pris. Son livre raconte, à la première personne, ses deux années incroyables au cours desquelles, avec d’autres jeunes gens, français et étrangers, juifs, communistes, parfois de simples adolescents comme lui, ils tinrent en respect collabos et nazis dans Paris et ses alentours. Lancers de tracts, vols d’armes, de machines à écrire, planques, attentats, sabotages et arrestations…
Un récit palpitant qu’il délivre enfin à 97 ans.
Raconter. Encore et encore.
Pour que personne n’oublie jamais…
(Présentation des éditions Stock).
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Farce littéraire, machination redoutable et réquisitoire cinglant contre la corruption des élites, Chroniques du pays des gens les plus heureux du monde est un grand roman qui signe le retour de Wole Soyinka, Prix Nobel, un des géants de la littérature mondiale.
Traduit de l’anglais (Nigeria) par David Fauquemberg et Fabienne Kanor.
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