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  • A partir du 6 septembre 2024 et jusqu’au 30 septembre, Faty Jehu présente son travail photographique à la Chaufferie d’Hellemmes-Lille.

    Un journal intime photographique qui cherche à affirmer l’identité de la femme-trans noire qu’elle est dans une société qui s’approprie les corps par la fétichisation, la sexualisation ou les agresse par la transphobie ou le racisme. Dans ce document nous vous proposons d’entendre Faty Jehu expliquer son travail et le mettre en perspective face aux traumas quotidiens vécus par le corps et l’esprit. Avec la ferme volonté de se confronter et d’exister.

    Retrouvez à partir du 6 septembre et durant tout le mois, l’exposition AUTOPORTRAITS, de Faty Jehu à la Chaufferie d’Hellemmes-Lille, 5 rue Jean Raymond Dégrève, Metro Mairie d’Hellemmes.

    Horaires de l'exposition
    Samedi 7 septembre de 15 à 18h permanence en présence de l'artisteMardi 7 18h30-22h (la Chaufferie est ouverte pour la soirée jeux de société)Mercredi 8 14h-17h (la Chaufferie est ouverte pour la permanence bibliothèque) et 18h30-22h (durant le club lecture)samedi 14 permanence en presence de l'artiste 10h-12hdimanche 15 permanence en présence de l'artiste 14-16hsamedi 28 permanence en présence de l'artiste 10-12h et 14-18hInstagram de Faty Jehu

  • Comment se sentir en sécurité quand notre médecin traitant a 2500 autres patients ? Quand les urgences les plus proches sont à une heure de voiture et qu'elles sont surchargées ? Qui se bouge pour soigner les habitants de la Haute-Vallée de l'Aude, territoire rural désindustrialisé où les professionnels de santé manquent ?

    Dans Le Comptoir du Monde, produit par Radio Ballade, Aurélien et Nicolas interrogent les professionnels et les élus locaux de cette vallée occitane, loin d'être la seule à traverser le désert.


    Nos invités : Joëlle Chalavoux, conseillère départementale, et César Milou, interne à la maison de santé d'Espéraza. Avec également les témoignages de Flavienne Mazardo-Lubac, de Médecins du Monde Haute Vallée de l'Aude, Audrey Fourmaut de la Communauté Communes Pyrénées Audoises et Sandra Torres de la Maison de Santé d'Espéraza.

    Une émission enregistrée en public au Cerf-Volant Café Culturel.


    Un partenariat de diffusion proposé par FC joy

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  • Connaissez-vous la méthode Alinsky inspirée de Saul Alinsky, grand organisateur de luttes progressistes ?
    Et bien, ce podcast vous invite à découvrir les lignes directrices de ce mode d'action politique qui redonne du pouvoir à celles et ceux qui croient ne plus en avoir.
    Comment équilibrer les inégalités sociales ? Même sans moyens financiers ? Quels objectifs concrets se fixer ? Comment recruter des personnes non militantes et gagner ?

    Un document de FC joy

  • ...pour ne laisser à personne la possibilité de s'arranger avec ma souffrance une fois mort·e.

    C'est par ces mots que joy réussit dernièrement à me faire sortir de mon épisode sombre, après une journée, une de plus, passée entière à ponctuer mes respirations d'une image de Colt sur la tempe.

    [TW vi•l su•c•de v•olence familiale]

    Un bilan écrasant
    Voilà des mois que j'ai passé de nombreuses journées au fond de mon lit, à ne pouvoir penser à rien ni agir. Des mois durant lesquels chaque action était un précipice qui m'obligeait au pas de recul, la procrastination. Alors que les mois enchaînent les drames et les scandales, dans mon intimité et dans la société, je doute de tout, de moi-même, de mon utilité, de ma pertinence et de ma légitimité. Une longue traversée du désert. L'année 2023 résonne encore des disparitions qui se sont enchaînées.
    Chronologiquement, j'appris en mars celle de Nina Rosy qui mît fin à ses jours en janvier après un viol et un fatidique questionnement sur sa place dans le monde. Celle de Forest en avril présent dans ma vie durant 10 années et que j'ai du me résoudre à euthanasier dans une immense culpabilité. Le décès de ma vieille amie Micky partie en juin dans sa 79ème années par un refus de soins du sytème médical estimant qu'à son age on ne soigne plus ; il n'y eut aucune préparation de la concernée ni de ses enfants, toustes mis·es devant le fait accompli. Le décès de ma mère dans sa 75ème année, le 23 août 2023, le corps et le mental épuisés d'une vie de contraintes à subir la grossophobie et le patriarcat, son propre père et mon père. Après la fête de l'huma 2023, il y aura le carnage du 7 octobre et depuis le génocide à Gaza. Et personnellement, j'aurai subi la transphobie d'un·e agent de la CPAM bloquant mon dossier. Cela généra un report de 6 mois de mon opération avec toute la déstabilisation mentale inhérente.
    Je me suis donc écroulée en octobre 2023. Je me suis sentie dépassée et incompétente dans mon incapacité à agir. Impossible d'écrire ni de monter les nombreux podcasts en attente. Est venu le sentiment d'échec de ne plus contribuer aux luttes, le mépris de moi-même. Honteuse de souffrir autant malgré le confort de ma vie alors que le génocide des Gazaouis continue dans une totale impunité et avec la complaisance de l'Occident, puis que les fascistes soutenus par une population amnésique influencent et reconquièrent les espaces politiques... J'ai vécu un burn-out militant, je n'ai pas pu tout mener de front, je devais faire mon deuil.

    Toi ma mère
    Ma mère partie, mon enfance comme un fantôme tapie dans mes souvenirs m'est revenue par à-coups, alternant arrêts et redémarrages, brusques. Ma mémoire comme un bolide lancé à pleine vitesse. Il me fut tellement difficile de lui dire adieu avec amour. Comment faire quand on a subi autant de violence à cause de la dépression. Finalement une dépression causée par le mari dysfonctionnel, agresseur et agressif. Au moment où j'ai commencé à écrire ces lignes, en janvier 2024, un post insta annonçait le 21ème féminicide. Rien n'est terminé, notre époque continue d'engendrer de la violence, la même qui émergeait de notre souffrance familiale lorsque je craignais pour la vie de ma mère.
    Sur sa dépouille, j'ai dit à ma mère combien j'avais souffert et je n'avais pu être heureuse auprès d'elle. Elle avait l'incapacité de me prendre dans ses bras. Elle manquait d'empathie et d'amour. Ne jamais dire qu'on a mal. Au point où je cherchais à taire mon hurlement lorsque je fus recousue à vif par le médecin après avoir reçu, à 7 ans, un verre en pleine face, lancé par ma mère exacerbée par mon rire. Je peux pardonner ; je le sais, elle était engluée dans sa propre souffrance, moi son premier enfant, j'etais probablement un fardeau, alors que deux autres étaient nés à la suite.
    Nous avions failli mourir ensemble lors de l'accouchement... cette fois c'est seule qu'elle est partie à 75 ans. Je sais tellement combien elle a subi le patriarcat. Incarné par son père et à sa suite son mari pourtant perçu au départ comme le libérateur. Un menteur. Ils se ressemblaient, dominants chacun à sa manière. Et nous enfants, témoins circonspects. Double peine de ceux qui doivent au quotidien trouver les postures pour ne pas reveiller les violences parentales tout en cherchant à comprendre pourquoi, pour soi, l'existence au monde est si compliquée. Finalement j'ai compris. Et en juin 2023, elle m'a nommée Martha avec aisance, comme ravie finalement d'avoir enfin une fille, à la fin de sa vie. Je ne savais pas que deux mois plus tard elle partirait.
    Je me suis rapprochée d'elle et aujourd'hui sa disparition est d'autant plus dure que je me sens davantage sa soeur. Je sais combien elle a dû lutter pour assurer la solidité du foyer face au machisme de son mari, mon père. Pour son oraison funèbre j'ai voulu affirmer ma reconnaissance de son courage, ma compréhension de sa solitude dans sa mission de nous faire grandir. Je sais à quel point j'ai intégré et je continue aujourd'hui à ma façon à subir ce sentiment de sacrifice. J'ai appris la culpabilité. Je me sens seule, en dificulté à choisir mon destin. Et dans le fond je crois que pour beaucoup d'entre nous c'est le cas. Nous, toutes les femmes, n'héritons-nous pas de nos mères ce fatalisme paradoxal, devoir faire allégeance à ceux que nous devrons combattre ? Non parce que nous ne les aimons pas, mais parce qu'ils ne savent pas aimer(*).

    Alors continuer
    Voilà, je voulais vous parler de ce temps qui a passé avec peu de publications sur NONBI. Pas un vrai silence Radio puisque joy était là (merci à toi). Je sors donc à peine de 12 mois de silence. Je n'ai pu produire que difficilement et je me suis d'ailleurs demandée s'il ne valait pas mieux arrêter là.
    Mais voilà 6 ans maintenant que NONBI existe et trace son petit chemin dans les méandres des algorythmes. Nous avons developpé un ton, des formats. Débutant en urgence par le relais de la lutte antispéciste, nous portons les luttes feministes et LGBTQIA+, un ADN de convergences. Celles que nous vivons. Et puis nous abordions enfin l'antiracisme décolonial. Impossible donc de s'arreter avec toutes les oppressions des forces réactionnaires, capitalistes, racistes et patriarcales qui se déchaînent. Nous avons encore en réserve des sons à vous partager et d'autres à aller chercher là où les voix portent et ont besoin d'un echo.
    Je prends donc exemple sur ma mère qui s'est battue jusqu'à son dernier souffle. Je suis la dernière à qui elle ait pu parler lorsqu'elle m'a dit au téléphone: "Je te laisse, je ne peux plus parler." Elle étouffait. 3 secondes pour dire au revoir et se taire à jamais. Il me reste tellement de temps, bien au delà de 3 secondes, pour continuer à faire parler le monde. Un hommage et un soutien à tous·tes celleux qui ne veulent plus se taire.
    En sa mémoire et pour rendre hommage à toutes les femmes, nos soeurs, je vous partage cette chanson de Mathilde, une artiste inspirante qui m'a insufflé la nécessité d'écrire cet article pour reprendre ma place auprès de ma mère et dans le monde. A la gloire des femmes en deuil !

    https://youtu.be/H7oc4uS0C7Y?feature=shared

  • Les endettements des agriculteur·rice·s sont légions, la transition d'une exploitation intensive à des exploitations bio sont remplies de préjugés, les sols arables se meurent, les eaux sont polluées par les pesticides et autres engrais chimiques déversés chaque jour par l'agriculture conventionnelle et intensive, les importations sont trop compétitives face aux besoins des productions locales, les taxes sur le carburant rouge augmentent, les salaires sont dévalués comparés aux nombres d'heures travaillées, les normes sont ubuesques, bref l'agriculture en France va très mal.

    Redonner sa place à la paysannerie

    Entre impact écologique destructeur et sacrifice des petites exploitations familiales au profit d'exploitations intensives et démesurées en taille et en nocivité environnementale, le capitalisme glouton empêche l'essor de solutions pérennes et planétaires. Dans ce chaos mondial, quelques ONG œuvrent depuis plusieurs années à proposer des transitions viables économiquement et écologiquement aux agriculteur·rice·s prêt·e·s à changer.

    En France, c'est une association, TRANSITERRA qui apporte un souffle d'espoir.
    Dans l'entretien que nous vous proposons ici, avec Silvère de TRANSITERRA, vous allez comprendre comment avec une juste réflexion on pourrait redonner sa place à la paysannerie en la protégeant des contraintes du marché capitaliste et en lui permettant de retrouver des dynamiques vertueuses. Une autre voie plus éthique et solidaire.Il y a des solutions pour un mieux vivre et bénéficier de revenus décents, pour qu'enfin l'agriculture retrouve une place digne dans la société et dans le cœur des citoyen·ne·s. De nombreux exemples d' agricultueur·rices et de paysan·ne·s ayant choisi l'agroécologie, l'agroforesterie, la permaculture et la syntropie redonnent du sens à leurs métiers : nous nourrir avec intégrité. La voie vers le respect de l'environnement et, à minima, la fin inhérente de l'exploitation intensive des autres animaux peut être accessible à toustes. Développer des cultures rentables et durables c'est possible avec la transition vers le tout végétal. Ainsi l'impact sur nos estomacs et l'environnement redeviendra positif et nutritif plutôt que nos corps s'habituent à développer des maladies dues aux pesticides et insecticides chimiques ingurgités (surtout quand on n'a pas les moyens financiers de manger tous les jours des produits bio).

    Un revenu digne pour tous les paysan·nes, rompre avec les accords de libre-échange
    Un exemple de revendications

    « La Confédération paysanne affirme sa pleine solidarité avec les mouvements d'agricultrices et d'agriculteurs en France, avec cette colère légitime, mais en désaccord profond avec les solutions proposées par la FNSEA et la CR (Coordination Rurale). Ces syndicats oublient [...] de pointer la responsabilité des très grosses coopératives agricoles, qui se conduisent désormais comme des multinationales au mépris de l'intérêt des agriculteur·rice·s. In Vivo, Aterris, Vinadéis et autres engrangent des bénéfices au détriment du revenu paysan.
    Les gouvernements successifs et la FNSEA ont mené conjointement l'agriculture dans l'impasse actuelle d'un système économique ultralibéral, inéquitable et destructeur. La suppression des normes et celui du complément de revenu par la production d'énergies sont des mirages. Certes, une simplification administrative est nécessaire mais ne nous trompons pas de cible. La demande de la majorité des agriculteur·rice·s qui manifestent est bien celle de vivre dignement de leur métier, pas de nier les enjeux de santé et de climat ou de rogner encore davantage sur nos maigres droits sociaux. Nous avons besoin d'attaquer les racines du problème en offrant plus de protection sociale et économique aux agriculteur·rice·s.

    Nous voulons d'urgence :Une loi interdisant tout prix agricole en dessous de nos prix de revient garantissant des prix rémunérateursL'instauration d'un prix minimum d'entrée sur le territoire national des produits agricoles importésLa fin immédiate des négociations d'accord libre-échangeL'accompagnement économique à la transition agroécologique à la hauteur des enjeuxLa priorité à l'installation face à l'agrandissementL'arrêt de l'artificialisation des terres agricoles et du photovoltaïque sur nos terres »



    Pour aller plus loin :

    Liens utiles
    Solagro
    CNRS
    INRAE
    Refarm'dMercyforanimals
    Nicolas Salliou
    Agreste
    Collectif Terres en transition (Article : )
    Co&xister
    Agoterra Webserie
    I4CE, institut pour le climat

  • Transidentités, Nos vies, nos galères, nos révoltes et nos joies.

    Avec Faty @human-breizh


    Les temps derniers furent difficiles, mais nous survivons. Dans quelques heures je serais en phase avec moi-même avec une renaissance. Pour passer d’une vie à une autre, beaucoup d’ami·e·s me soutiennent. J’aimerai que cela soit la fête.
    Durant quelques heures, indisponible, je voudrais vous offrir une rencontre avec une Soeur avec qui je partage la destinée d’être née deux fois. Faty.Nous avions enregistré cet entretien lors de la fête de l’humanité le 15 sept dernier à 18h30. Je viens de monter enfin le sujet, 59 minutes pour faire la transition et accompagner ma transition.

    C’est Faty qui est à l’honneur pour ce moment où je prends la main qu’elle me tend. Elle m’accompagne ainsi vers mon demain, et vous en êtes témoins. Venez voyager avec nous dans cet entretien tendre entre deux soeurs qui veulent vivre.


  • Nos raisons inconscientes de détruire le monde

    Bénédicte Vidaillet, militante écologiste, est psychanalyste. Elle explore, dans cet ouvrage, nos inconscients occidentaux et pose plusieurs questions liées à notre désir de désastre.

    Angoisse de la nature, peur du vivant, ombre du progrès, fin de nos modes de vie, elle analyse nos pulsions destructrices. Elle se sert de films et d'expériences psychologiques pour nous questionner avec simplicité et nous faire prendre conscience de nos états d'esprit actuels.

    Dans ce podcast enregistré par téléphone lors de la fête de l'huma 2023, elle répond généreusement à nos questions.

    En savoir + :
    https://www.youtube.com/watch?v=WvYRlZx1jk4

    réalisation : joy
    technique : martha

  • Pour dire à quel point il y a de forts enjeux liés aux handicaps et que ceux-ci restent malgré tout invisibilisés, quand on cherche sur le site de la fête de l'huma 2023 la table ronde que vous allez entendre, elle n'apparaît même pas. Pourtant (et heureusement) elle a eu lieu. Ce débat n'avait jamais existé encore à la FDH.
    La démarche d'accessibilité, au sens large, de la fête de l'huma est en cours, c'est déjà ça. Avec ce débat, le sujet étant enfin pris au sérieux, voici les questions soulevées :
    Qu'est-ce que le validisme ?Qu'est-ce que le capacitisme ?Où en sont les aides pour la santé mentale, en particulier pour la jeune génération ?Qu'y a-t-il à changer au niveau des lois, des droits, etc ?
    Participant·e·s à ce débat : Elisa Rojas (avocate et militante sur les questions liées au féminisme et handicaps), Sebastien Peytavie (député Europe Écologie Les Verts - NUPES Dordogne et psychologue), Béatrice Marteil (https://www.unafam.org/) union pour les proches de personnes handicapées psychiques et Sébastien pour une asso qui aide les jeunes étudiant·e·s vont nous dire comment en finir avec le validisme.

    (Les conditions d'enregistrement de ce débat étaient très mauvaises.Nous avons cependant choisi de diffuser ce podcast pour son importance politique.)


    Pour aller plus loin

    Entretien avec Elisa Rojas : https://www.dailymotion.com/video/x8o4w4b
    Podcast Soif de Sens avec Elisa Rojas

    Janvier 2024 :
    Le nouveau gouvernement ne compte plus de ministère des personnes handicapées et décide de reduire la prise en charge des fauteuils roulants au détriment du confort, de l'autonomie et des pratiques permettant à chacun·e concerné·e de mener sa vie comme bon lui semble.

    Ci-dessous la prise de parole à l'Assemblée Nationale de Sébastien Peytavie.
    https://dai.ly/x8rqyzy

  • Nous les avons rencontrées en backstage lors de la fête de l'Huma 2023, l'air nonchalant, libres dans leurs paroles et belles de leur amitié.
    Crystal et Clarabelle nous offrent un entretien à 4 voix. Elle questionnent le spectacle, le genre, la famille et font preuve de résilience par le Drag.

    Cet art communautaire incarne l'histoire de la lutte LGBTQIA+. Le show apparement insouscient et extravagant, héritier de diverses traditions du spectacle, est une transgression et l'expression d'invidualités, de parcours de vie. Drag Queen ou Drag King, chacun·e y affirme une part de soi, unique. Si Crystal et Clarabelle font le show, elles performent aussi une revendication, elles occupent des territoires scéniques et géographiques. Le Drag c'est une exploration de soi pour mieux occuper l'espace, exister et résister, affirmer nos diversités de genres.

    Réalisation : Joy
    Interview : Joy et Martha

    En savoir plus :
    Le collectif House of Jambon Beurre / Insta du collectif

    https://tetu.com/2020/09/22/comment-la-drag-queen-crystal-chardonnay-a-redonne-vie-a-la-scene-queer-lilloise/

  • Capitale du Numérique Libre

    Enregistré par joy lors de la fête de l'Huma 2023.

    Se dégoogliser avec des chatons, utiliser un Pad comme secrétaire de réunion, se réapproprier nos propres données internet, consommer moins et loin des GAFAM (Google Amazon Facebook, Apple, Microsoft) qui proposent des services pas si gratuits qu'ils en ont l'air, si ça semble compliqué, pas d'inquiétude. Ce podcast vous décrypte tout ça en un clin d’œil grâce à des experts du libre. Loin des espions numériques Magali Garnero présidente de https://planet.april.org/ (Association pour promouvoir et défendre les logiciels libres), Adrien Bourmault, trésorier de https://www.a-lec.org/composition-ca/ (libre en communs) et membre du projet GNU, Frédéric Urbain membre de Framasoft et Chris la présidente de FDN.fr nous expliquent rapidement et simplement.


    UN MONDE INTERNET LIBRE : références citées dans le podcast

    *Meilleur'e ami'e internet LIBRE : https://entraide.chatons.org/fr/ (des services libres en ligne)
    *pour remplacer twitter : https://framapiaf.org
    *serveur mail sécure : https://www.fdn.fr/ est une Association de loi 1901, FDN rassemble plus de 800 adhérentes et adhérents autour de la volonté de proposer un accès à Internet neutre, dans le respect d'une certaine éthique.
    *Courriel chiffré : https://www.thunderbird.net/fr/
    *visioconférences libres : https://bigbluebutton.org/
    *remplacer Whatsapp et signal pour les messageries instannées : https://xmpp.org/ (applications conversation et monocle sur Android) et https://gajim.org/
    *Catalogue d'installation d'Applications libres sur microsoft : https://f-droid.org/fr/ et sur MAC OS : monal
    *Chiffrer votre disque dur sur Linux: https://gnupg.org/
    *Smartphone libre chiffré : https://www.pine64.org/pinephone/
    *Serveur social sans algorithme : https://mastodon.social/explore
    *Comptabilité, Trésorerie, gestion des adhérent'e's et Fiches de Paie libres : https://www.dolibarr.org/
    *alternative à youtube : https://peertube.fr/et vous en saurez même plus sur les Minecraft libres !
    ET pour en savoir encore plus + : https://www.agendadulibre.org/

  • Dans ce podcast enregistré en septembre 2023 lors de la Fete de l'Humanité, vous allez entendre des voix du collectif juif, décolonial, antifasciste et antisioniste, TSEDEK !


    Vous avez remarqué comme depuis le 7 octobre dernier les passions se déchaînent sur les plateaux télé, dans les posts, dans les rédactions, et même au plus haut niveau de l'État? C'est que le drame de l'attaque du Hamas si bien organisé dans son crime nous prouve à quel point l'horreur n'épargne personne. Ce jour-là, tout commence par une insouciance, une rave party, une extase à quelques lieues de la souffrance même et de l'oppression. Décalage complet entre vies-passions et vies-tortures de part et d'autre. L'horreur absolue d'un carnage que n'aura pas su empêcher le suprémacisme violent et qui masque toujours plus le quotidien d'un peuple victime d'une ghettoïsation, affamé, honni, réduit à la misère, tombant sous les balles, torturé et persécuté par le système colonisateur, ses forces de l'ordres et ses milicien·ne·s. Gaza c'est l'enfer.

    La connivence avec l'internationale néofasciste

    Comment se fait-il que nous soyons si immédiatement ému·es par les victimes israéliennes en quelques jours et si peu prompt·e·s à soutenir les victimes de l'apartheid, les résistant·e·s palestinien·ne·s depuis des décennies ? La question n'est que rhétorique. Tout le monde, en conscience, sait et fait un choix. C'est la proximité idéologique qui fait que la plupart des observateur·ice·s pleurent sur les corps israéliens et se détournent sinon crachent sur les corps des palestinien·nes. Un choix sur qui a le droit de vivre et qui à le devoir de mourir en silence. Le choix de visibiliser les victimes de l'horreur certes absolue mais pour mieux masquer l'éradication méthodique et idéologique d'un peuple et de sa culture. Il y a connivence avec l'internationale néofasciste, qui si nous n'y prenons gare, nous promet des jours non enviables, car elle prépare, en Europe, l'avènement d'un ordre puant, bourgeois, réactionnaire et raciste.
    Dans ce podcast, le collectif TSEDEK ! déconstruit les manipulations pro-sionistes de la droite et de l'extrême droite française et européene, met à jour leurs stratégies. En espérant que cela puisse sortir les personnes de gauche de l'effroi d'être taxées d'antisémitisme lorsqu'iels affirment leur soutien à la Palestine et leur permette de s'affirmer politiquement et culturellement dans la lutte antiraciste. Ce collectif est sans concession et solide dans sa pensée. Une cure de jouvence pour qui cherche à affirmer son antiracisme décolonial sans craindre les menaces intellectuelles des manipulateur·ices·s d'opinion, serviles et moralisateur·ice·s visant à discréditer la gauche.

  • Elle nous a fait l'honneur et la joie de venir jusqu'à notre micro lors de la fête de l'humanité 2023. Fatima Ezzahra Benomar nous a accordée un long entretien, authentique et profond, sur ses luttes personnelles et collectives.

    Sans papier, activiste féministe et anti colonialiste, créatrice de "Les Effronté·e·s", poly-talentueuse dans divers arts (le chant, le graphisme, le dessin, la vidéo...), autrice de 3 livres, chroniqueuse, créatrice d'un Ted-X, Fatima répond aux questions de joy avec brio et clarté et se confie malgré certains dangers liés à une sombre affaire mélenchoniste...

    Nous publions cet entretien alors qu'est diffusé ce 5 octobre 2023 à 23h00 sur France 2, le magazine Complément d'Enquête dont le titre éloquent "Sophia Chikirou, la dame de piques des insoumis" va mettre au jour tout un système subi et dénoncé pour partie par Fatima Ezzahra Benomar.

  • Elle est venue illuminer la scène Angela Davis à la fête de l'Humanité 2023 avec ses danseur·euse·s violoncellistes.

    Le combat c'est l'empathie

    Malgré une journée perturbante pour elle, Imany nous a accordé un entretien en loge. joy a rencontré l'artiste engagée pour plusieurs luttes dont l'endométriose, le féminisme, contre le racisme et les LGBTQIphobie pour un échange inspirant où elle aborde le divin en nous autant que la necessaire affirmation de nos existences dans une société plus juste et respectueuse. Pour elle, le combat aujourd'hui est d'avoir de l'empathie pour les autres.

    Vous allez découvrir une personne inspirante qui brille autant par son art que par ses engagements, et avant tout par sa capacité à être UNE, préférant l'authenticité et le lien au monde réel.

    Une réalisation : joy


    Un des combats de Imany :
    Association de femmes : ENDOMIND

  • Géraldine Franck, infatigable, militante féministe et LGBTQIA+, animatrice du collectif Droits Humains pour tou·tes, de Luttes Kurdes Podcast, antispéciste, investie dans le collectif ANTICRASSE (...) s'engage dans une nouvelle aventure ambitieuse pour contribuer à [re]construire un monde plus juste en créant le podcast DEVENIR WOKE.

    Durant notre entretien, Géraldine nous explique comment grâce à DEVENIR WOKE elle entend donner la parole à des personnes inspirantes qui ont su déconstruire leur prejugés pour en finir avec les oppressions générées individuellement. Elle y partage des expériences personnelles et anime des dialogues profonds avec ses invité·es sur la façon dont nous pouvons tou·tes évoluer et grandir en tant qu'individu·es conscient·es de nos coresponsabilités dans les discriminations.
    Êtes-vous prêt·es à découvrir comment devenir woke peut changer votre vision et votre impact sur votre environnement social ?

    Je vous invite à partager cette conversation stimulante. Laissez vous inspirer par la clarté et l'engagement de Geraldine Franck, pour sortir de vos peurs d'être malgré vous contributeur·ice des injustices, sortir de la honte pour oser devenir acteur·ice d'un monde plus juste.

    Martha

    Les références citées

    Ouvrages
    Amours silenciées, Christelle MurhulaLa petite dernière, Fatima DassHonte, Florence PorcelFragilité blanche, Robin J. DiAngeloLa Musique diffusée
    Aynur Doğan - Keçê Kurdan


    Atelier Galita


    Les podcasts de Géraldine Franck disponibles sur NONBI
    Grossophobie et véganisme, conférenceHommes cis, leur pouvoir conversationnel #1Hommes cis, savoir s'affirmer face à eux #2

  • Le 27 mai dernier, au squat La Trotteuse à Pantin, pour que : « Nos luttes ne soient pas des déserts antispécistes », des personnes du 93, actives dans l’antiracisme, le féminisme et l’écologie, ont lancé un nouveau collectif antispéciste visant à la convergence des luttes.

    Le spécisme est aussi une oppression systémique, en l’occurence une discrimination sur l’espèce qui autorise l’exploitation des autres animaux sans limite ni aucune considération. Or le spécisme nourrit les autres oppressions. Pour ce lancement, le collectif organisait des ateliers de réflexions sur cette convergence : féminisme et antispécisme, antispécisme décolonial et antispécisme et écologie. Si les personnes présentes étaient une majorité d’antispécistes cela représente une chance pour la reflexion sur les stratégies et le rassemblement des forces pour l’avenir.

    Nous vous proposons une immersion dans ce premier événement, et si nous ne diffusons pas les ateliers par discrétion pour les participant·es, nous vous restituons l’ambiance de ce moment toujours intense d’une éclosion. Pour conclure ce reportage les personnes organisatrices mettent en perspective l’expérience des ateliers et nous explicitent la nécessité d’une convergence antispéciste.Nous vous tiendrons au courant des suites et des prochains rendez-vous en juillet et septembre. En attendant, pour vous permettre d’aller plus loin sur le sujet, les références sont en bas de cette page.

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    Pour aller plus loin sur le sujet intersectionnel:

    ➡️ Le podcast de la conférence de Sandra Guimaraes:Véganisme populaire et décolonial

    ➡️ Steaksisme, de Nora BouazzouniRésumé :
    Depuis quand la nourriture a-t-elle un genre ? Pourquoi y a-t-il si peu de femmes dans les kebabs? Qui a décidé que les hommes n’aimaient pas le rosé? Pourquoi le végétarisme est-il perçu comme un régime dévirilisant? Les femmes jouissent-elles vraiment en mangeant un yaourt? Pourquoi certains hommes préfèrent-ils littéralement renoncer à la vie plutôt qu’à la viande?
    Rien n’échappe aux injonctions genrées, surtout pas la nourriture. En matière de bouffe, ces règles, tacites ou officielles, sont partout : de la Rome antique aux menus des restaurants, en passant par la publicité et les repas de famille. Elles façonnent le genre et renforcent les stéréotypes sexistes, avec des conséquences réelles sur la planète et la santé des femmes et des hommes qui les subissent.
    Après "Faiminisme", Nora Bouazzouni s'attaque aux questions de genre sous l'angle de ce sexisme alimentaire toxique qui imprègne nos sociétés comme l'ail imprègne l'haleine… Entre goûts innés, constructions culturelles et pensée magique, "Steaksisme" met les pieds dans le plat pour en finir avec tous les préjugés !

    ➡️ Politique sexuelle de la viande, de Carol J. AdamsRésumé :
    L'ouvrage de Carol Adams de 300 pages en comptant les notes et les références ; il est truffé de citations et de références littéraires qui documentent une superposition d'oppressions hiérarchisées commençant par les animaux (politique de la viande), les femmes (politique sexuelle), les primitifs et les noirs (politique de la colonisation) ; devant les assiettes de riz et de pommes de terre des gens du Tiers-Monde, les journalistes hommes, blancs, occidentaux s'exclament "mais vous n'avez pas mangé de viande depuis combien de temps ?" ignorant que 80 % des protéines de ces pays proviennent traditionnellement de céréales et de légumineuses à l'inverse de nous, dont 80 % des protéines sont des céréales et des légumineuses de seconde main, issues d'animaux , protéines femelles ou protéines plus viriles de la viande rouge.

    ➡️ Steak Machine, de Geoffrey Le GuilcherRésumé :
    Un CV imaginaire, une fausse identité, et un crâne rasé. Steak Machine est le récit d'une infiltration totale de quarante jours dans un abattoir industriel en Bretagne. Geoffrey Le Guilcher a partagé le quotidien des ouvriers : les giclées de sang dans les yeux, les doigts qui se bloquent et les défonces nocturnes. Un univers où, selon un collègue de l'abattoir, "si tu te drogues pas, tu tiens pas". L'usine ciblée par le journaliste abat deux millions d'animaux par an. Une cadence monstrueuse qui mène inéluctablement au traitement indigne des hommes et des animaux.

    Crédits :Chanson de Nicolas Bubart : Un joli sortilègeLe documentaire d'Arte : Qui peut-on manger ?Le documentaire : Les damnés, des ouvriers en abattoir

  • Coucou à vous, pour ce mois des fiertés, nous devons bien admettre que face à nous, les forces réactionnaires et essentialistes sont plus que jamais décidées à nous faire la peau. Violences physiques et psychiques, meurtres ou désespérance menant au suicide, aujourd’hui seuls les collectifs et la communauté nous permettent de tenir.
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    Alors même que les lois nous ont ouvert des droits à être, la dépathologisation, nos diversités et nos variabilités subissent l’acharnement des binaires du cistème. Dans leur croyance en un ordre naturel de la création, des groupuscules catho, virilistes, hétéronomés et crypto fachos, s’organisent pour nous empêcher d’exister, pour leur imperatif de purification ou de normalisation du monde et de nos identités trans pédé gouines.

    Partout dans le monde réapparaissent les fantômes de nos persécutions. Pour ce mois des fiertés, nous devons donc constater que la lutte est loin d’être terminée, et qu’au contraire nous devons faire face à une résurgence des comportements violents et hostiles à notre encontre. Des agressions qui mêlent racisme autant que transphobie et homophobie, et dont les agresseur·euses sont autant des citoyens que des administrations qui tentent de bloquer nos transitions par exemple.Les agresseur·euses en cherchant à préserver ou reinstaurer un ordre ancien, à reprendre le pouvoir sur nos corps, font de nous des emblèmes politiques. Mais bien loin d’avoir envie d’être des martyres, d’accepter un retour aux temps de la peur, nos corps politiques sont nos remparts et nos dignités. Ce mois des fiertés aura vu cette fois encore des Prides naîtrent un peu partout en région, portées par des collectifs queer tentant de mettre en avant la convergence des luttes en faisant de la place aux personnes racisées par exemple, mais rien n’est simple pourtant, et "c’est toujours beaucoup d’efforts pour chaque groupe de trouver sa place."Vous allez entendre des interventions d’adelphes qui portent la lutte et la vivent au quotidien dans leur chair. Nous aimerions que vous entendiez les fatigues autant que les déterminations. Nous aimerions que vos sensibilités militantes, contre les injustices et les oppressions, vibrent lorsque ces voix que nous avons rencontrées évoqueront l’appel à la solidarité face aux menaces que nous subissons déjà et de nouveau.

    La Pride ce n’est pas un gentil défilé où les cis-hétéros viennent s’encanailler dans leur fantasmagorie au risque de transformer nos luttes en une fête d’invisibilisation. C’est un rassemblement commémoratif et activiste. Ce sont des marches qui demandent aux solidaires et aux allié·es de se déclarer. Nous sommes la première ligne subissant les attaques des réactionnaires qui nous pourchassent. Si nous tombons, nous les queer, bientôt se sera votre tour. Levez-vous pour nous autant que pour vous, à nos côtés.Pour ce mois des fiertés, nous vous proposons d’entendre des témoignages que nous avions enregistré lors de l’existransinter 2023. Vénères pour certains et touchant pour d’autres, ils sont nos voix et nos histoires toujours dans la lutte parce qu’il faut bien se défendre. Subissant le racisme, la précarité, les LGBTQIA+ phobies, nos survies ne sont pas des shows et des paillettes mais des poings levés pour exister.Voici un état des lieux de nos états d’esprit.

    Martha

  • Nous sommes heureu·x·ses de diffuser ce nouvel épisode du podcast AVIS de TEMPETE. Les thèmes qui y sont abordés nous sont chers, il y a une résonnance avec les conférences, les reportages et les interviews parus sur NONBI Radio. L'anti-spécisme développé ici sort des sentiers occidentaux de la seule éthique animale pour s'inspirer des convergences de luttes contre les inégalités, le capitalisme et le colonialisme.

    Une attention particulière devra être portée à ce qui est mis ici en avant qui ne doit pas être une appropriation intellectuelle mais une synthèse d'analyses émergentes dans toutes les contrées du monde, un moyen de se documenter et de soutenir celleux qui portent les luttent sur leurs territoires et dans leurs cultures. Ce propos n'est pas un aboutissement, une théorisation, mais un point de départ pour nous solidariser et visibiliser les luttes locales en allant à leur rencontre.

    Les ressources intellectuelles qui se regroupent, soutiennent et renforcent les luttes. Nous comprenons très vite à l'écoute de ce podcast qu'un front de lutte inter-espèces s'ouvre pour gagner enfin contre une oppression globale et systémique.

    "Dans cet épisode, nous recevons deux des auteurices du livre "Autonomies Animales - Ouvrir des fronts de luttes interespèces". Nous avons voulons discuter avec elleux parce que leur livre permet d'ouvrir la question au delà des discussions binaires qui caractérisent bien souvent les débats animalistes. Pour traiter de la question animale, c'est bien plus d'histoire, d'anthropologie et de politique que nous partons, plutôt que de morale. Quelle est l'histoire de l'élevage en France ? Quelle est l'histoire de la viande dans le monde et son lien avec la colonisation ? Quel est le rapport entre l'animalisation de groupes humains et le traitement des animaux ? Comment, depuis le lourd héritage de la domestication moderne, recréer de nouvelles relations humain-animal ? Les auteurices amènent de nouvelles propositions autour de la question animale, telles que le compagnonnage, les coutumes végétales et le soutien aux luttes des travailleureuses!"

    AUTONOMIES ANIMALES
    Résumé
    Ouvrir des fronts de luttes inter-espècesPourquoi la question animale peut-elle être liée à celle du racisme ou du féminisme ? En quoi les conditions des travailleurs et celles des animaux se rejoignent-elles ? Quelle est l'histoire de nos assiettes, et celle des non-humains que nous côtoyons ? À travers ce livre manifeste, les auteurs et autrice nous donnent accès à ce qui nourrit, depuis plusieurs années, leurs engagements : ceux pour une autonomie politique où les animaux, leur désir de liberté et l'étendue des violences endurées sont pris en considération. Sans choisir entre écologie, antiracisme, féminisme, lutte contre l'exploitation et animalisme, cet ouvrage collectif nous invite à défendre et à mettre en pratique, dès à présent, les autonomies animales.

    Pour visiter le podcast AVIS DE TEMPETE

  • J'arrive sur place, le peu d'eau au milieu du lac me rappelle à quel point la question de la gestion des eaux est primordiale pour notre survie à toustes.

    un éco-podcast de l'éco-reporter joy

    Maison du lac de Montbel, Ariège, février 2023.Le lac de Montbel est un désert avec un petit peu d'eau au milieu, l'été dernier, la monoculture de maïs, principalement, a pompé toute cette eau pour son irrigation. Du maïs qui sert à nourrir le « bétail » et parfois les humanimaux. La vision est terrible et me mets directement dans une émotion alerte. Même si cette vision n'est pas celle du bassin constant, un peu plus loin, c'est tout de même effarant.
    A la maison du lac, les militant'e's attendent hors de la salle de concertation, seul'e's les habitant'e's du village de Montbel sont autorisées à entrer, ainsi que des élu'e's, des assos, les RT (renseignements territoriaux anciennement RG) d'Ariège et les deux mecs de l'entreprise Coucoo (qui porte bien son nom puisqu'elle cherche à voler un bout de berges pour implanter son projet-nid). En effet, le projet en cours détruirait 2 kilomètres de berges débroussaillées pour prévenir des risques incendies, pour implanter des bornes à voitures électriques, des cabanes de luxe sur pilotis... et le tout en se faisant passer pour un projet écologique. Ce mot n'a plus aucun sens désormais.
    En quoi rompre la quiétude de bon nombres d'espèces végétales et animales serait un bien-être ? Pour qui ? Pour quoi ? Sans parler des problèmes d'eau, la loi interdit de toucher aux zones humides et pourtant le projet passe en plein milieu, les études d'impacts négatifs sur l’environnement semblent avoir été survolées au profit du ...profit et du bien-être des amateur'rice's de luxe !Les mesures ERC (Eviter Réduire Compenser) sont absurdes, comment compenser la vie si ce n'est en la laissant vivre ?Une des proposition serait de créer des catiches artificielles pour les loutres... alors que les loutres se portent très bien quand elles passent dans ces milieux, pas la peine d'en rajouter. C'est comme si on proposait une jambe artificielle à une personne qui marche bien sur ses propres jambes ! Absurde !
    Le mot « éco » est employé à tout va dans cette réunion : éco-piscine, éco-vert, éco-spa... un mot qui semble convaincre facilement ! Alors je suis allée à la rencontre des éco-entrepreneurs de Coucoo qui persistent à accepter de perpétrer un éco-chaos éco-irresponsable dans un espace protégé. Vous les entendrez défendre fébrilement leur éco-ignorance avant d'entendre le maire de Montbel et son éco-économie éco-prestigieuse ! Visiblement, ce projet divise, sauf les riches qui aiment le luxe quel qu'en soit le prix écologique.
    Ensuite, c'est Joseph Malin et Laurence qui prendront la parole pour nous soumettre à une observation réaliste de terrain, merveilleuse et scientifique.

    En savoir + :
    https://www.apasdeloutre.org/ethttps://blogs.mediapart.fr/collectif-pas-de-loutre/blog/241021/lettre-du-collectif-pas-de-loutrehttps://www.ladepeche.fr/2020/03/13/pas-touche-au-touyre-sinvite-aux-municipales,8794882.php

    éco-musiques : les vulves assassines « bien-être »
    et
    https://www.youtube.com/watch?v=d6ruW5b1ckM

  • C'est lors de la fête de l'humanité, le 11 septembre 2022, que nous avons enregistré cette prise de parole à 4 voix sur le stand de l'UJFP.

    A la lumière de l'ouvrage Parcours de Juifs Antisionistes en France, des contributeurs donnent des arguments pour se positionner et aider à comprendre en quoi l'antisionisme n'est pas une nouvelle forme d'antisémitisme.
    Soutenir aujourd'hui Israël c'est à minima ne pas connaitre l'histoire où il y a 75 ans, le peuple palestinien était expulsé de sa propre terre. Le nettoyage ethnique (la Nakba = la catastrophe) était prémédité depuis des décennies. Il avait commencé dès le vote par l’ONU du plan de partage de la Palestine (29 novembre 1947).

    C'est refuser de voir l'ascension d'une extrème droite raciste visant à amplifier l'expropriation des palestinien·nes de leur terre, en niant l'existence du peuple palestinien comme l'a clairement déclaré Bézalel Smotrich, le ministre des finances ultranationaliste du gouvernement Nétanyahou.

    Ce qu'il faut éviter à tout prix c'est de laisser disqualifier la lutte pour les droits humains et la liberté qui depuis 3 mois s'exprime aussi dans la rue à Tel Aviv, inlassablement.

  • Paroles de militant·es écologistes sur les luttes, l'engagement, la violence...

    Un reportage de manu

    Violence volontaire :

    A Sainte Soline, les gendarmes venaient faire la guerre aux militant·es. Les grenades qu'ils auront utilisée par milliers sont classées Arme de Guerre. Leur seul objectif : créer le chaos. Ce n'est pas seulement la police et les gendarmes qui font la guerre, des citoyens menacent aussi les militant·es pour préserver leurs intérêts, et leurs menaces de mort ou agressions physiques ne sont pas poursuivies alors que les militant·es subissent en permanence la coercition et les procédures baillons.

    Le capitalisme n'a aucune limite, il est prêt à tuer


    Pour en savoir plus :
    https://www.lvel.fr/
    https://lessoulevementsdelaterre.org/
    https://extinctionrebellion.fr/
    https://www.facebook.com/xrToulouse/