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  • Cette deuxième saison débute avec l’écrivain Alain Damasio.

    Toute l’histoire de ce podcast a commencé en mars 2020 après avoir entendu une interview de lui pour le magazine Socialter…« Il n’y a rien de plus révolutionnaire que la joie ». Cette phrase s’est plantée dans mon esprit, puis comme une graine fertile, elle y a poussé, grandit et avec elle l’envie d’inventer de nouveaux récits et imaginaire, plus joyeux et plus révolutionnaires.

    Alain Damasio est un des plus grands noms de la littérature française. Il est connu pour ses romans de science fiction, ses récits de dystopie et d’anticipation politique. « La Horde du Contrevent » et « Les Furtifs » font partie des meilleurs ventes de livres de France.

    Alain Damasio est connu pour ses écrits, et plus récemment pour ses spectacles, où il met en scène ses propres textes en musique ; mais aussi pour ses prises de positions politiques : en soutien à la ZAD de NDDL ou encore aux Gilets Jaunes.

    Nous avons finalement réussi à caler cet entretien lors d’un de ses passages à Paris. Nous nous sommes retrouvés le mercredi 8 décembre 2021.

    Avec Alain Damasio ce jour là nous avons parlé de lutte, d’imaginaire, d’action directe, de désir, de capitalisme, de la colère et de la joie.

    Réalisation: Nina Almberg

    Prise de son et générique: Léo Montagné

    Credit photo cover: Cyrille Choupas

    Crédits musiques:

    - Extraits de l’album et spectacle « Entrer dans la couleur » un projet d’Alain Damasio et de Yan Pechin d’après le roman « Les furtifs »

    - Remix d’« In the mood for love » par Léo Montagné

    - Reprise « Piensa en mi » par Franck Montagné

    Paroles Sauvages est un podcast de Simone et Raymond Productions, soutenu par KUB, et diffusé sur le Mur des Podcasts de Ouest-France.

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  • Cet épisode un peu spécial, clôture la saison 1 du podcast Paroles Sauvages. Après avoir entendu durant les 7 premiers épisodes de la saison des voix inspirantes de personnalités, du monde du spectacle, de la mer, du cinéma, de la politique, du théâtre, du journalisme ou du militantisme, j’ai eu envie de recueillir les mots et les paroles de personnes comme vous et moi, et d’offrir le micro de cet épisode, à qui le souhaitait, qui était inspiré par la thématique de repenser le monde autrement.

    J’ai installé mes micros et mon enregistreur pour quelques semaines en résidence dans le lieu culturel éphémère de La Villa Gregam de Grand-Champ. Avec Thi-Thaï Nguyen, la géniale coordinatrice de ce lieu, nous avons installé un petit salon dans un des nombreux espaces qui accueillent une dizaine d’artistes en résidence et de nombreux évènementsculturels toute l’année. Nous avons lancé un appel à participation aux habitants de la commune et des alentours, pour qui voulait venir livrer sa parole libre, dans ce petit salon reconverti en studio, pour explorer les imaginaires et les réflexions d’un monde à inventer .

    J’ai reçu des mails et appels d’habitants intéressés. Ils sont venus, je ne les connaissais pas, nous ne nous étions jamais vu, nous avons parlé pendant 1h environ dans une bulle hors du temps, les yeux dans les yeux, des petits riens et du grand tout, de l’intime et de l’universel, nous avons imaginé, réfléchi et rêvé. Il y a eu des silences, des larmes parfois, des rires, souvent. Avec toute et tous ce fut un moment de grâce, en suspension, de mettre nos vies respectives en pause, et de se faire se cadeau, de simplement prendre le temps, d’être dans l’instant présent, de se parler et s’écouter, vraiment.

    Nous avons enregistré ces entretiens durant les mois de juin et juillet à La Villa Gregam de Grand-Champ. Dans ce petit salon, devant la fenêtre bleue donnant sur le jardin, mes invités ont récité du La Fontaine, du Baudelaire, du Krishnamurti et du Jacques Prévert. ...

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  • « La fonction de la liberté est de libérer quelqu’un d’autre ». Cette phrase de Toni Morrison pourrait résumer à elle seule toute la vie et le combat de Cédric Herrou. Niçois d’origine, installé comme agriculteur dans la Vallée de la Roya, il est connu depuis des années pour son engagement avec les migrants qui traversent sa région à la frontière entre l’Italie et la France. Héros pour certain, criminel pour d’autre, il ne laisse personne indifférent, reçoit régulièrement des menaces de morts, et ne compte plus les procès, où il a écopé de nombreuses fois de peines de prison avec sursis. Il mène depuis des années un combat pour que la solidarité ne puisse plus être considérée comme un délit pénal, et vient de remporter enfin en mars 2021 une victoire judiciaire définitive après quatre ans de procédures. En 2018, le film documentaire « Libre » de Michel Toesca qui lui était consacré, était présenté au Festival de Cannes. Il a notamment écrit un livre « Change ton monde » sorti en 2020 qui raconte son histoire, mais aussi celles de ces enfants, femmes et hommes qu’il a aidés et accompagnés dans la conquête de leur dignité et de leur liberté. Ce livre est d’ailleurs actuellement en cours d’achat des droits cinématographiques pour devenir un long métrage de fiction. Toujours dans la Roya, il a lancé en 2019 la première Communauté Emmaus Paysanne de France, Ferme biologique Collective mêlant agriculture locale, atelier de transformation des produits, et lieu de solidarité, d’accueil et d’insertion de personnes migrantes.

    Quand j’ai lancé Paroles Sauvages, j’ai fais une liste des thématiques que je voulais aborder dans les différents épisodes, et il y en avait une, centrale à notre monde et à notre époque, qui me tenait particulièrement à cœur : celle des migrations, des frontières et de la solidarité. Pour parler de cela, depuis le début, j’ai eu envie d’inviter Cédric Herrou. Car indépendamment de sa notoriété médiatique ambivalente et des multiples débats et divergences d’opinions à son sujet, il est tout ...

  • « Se rebeller est juste, désobéir est un devoir, agir est nécessaire ». Marie-Monique Robin incarne parfaitement cette citation d’Oscar Wilde. Avec ses films et ses livres, elle mène depuis une quarantaine d’années une incroyable croisade à l’assaut des injustices du monde pour défendre les droits humains. À travers son art et ses créations, les blessures de la Terre deviennent des combats, et des lumières. Plus de deux cents films à son actif, une dizaine d’années au sein de l’agence de presse CAPA, une trentaine de prix reçus, dont le prestigieux Albert Londres ou la décoration de la Légion d’Honneur, mais aussi une douzaine de livres, et des sujets d’enquêtes étonnements éclectiques, avec des investigations approfondies sur des mois, parfois des années. Elle a attaqué les plus gros, qu’on pensait inattaquables, les géants de l’industrie agrochimique et de l’agriculture industrielle, le gouvernement des États-Unis ou encore l’Armée Française. Son film culte « Le monde selon Monsanto », diffusé sur Arte a été traduit dans une quinzaine de langues, mais on peut aussi, pour n’en citer que quelques-uns, nommer : « Les Moissons du futur », « Le Round up face à ses juges » ou encore « Notre poison quotidien ».

    Quand j’ai lancé « Paroles Sauvages », j’ai fait une liste des personnalités que je rêvais de pouvoir inviter, et parmi elle, dans les premières, figurait Marie-Monique Robin.

    Car elle incarne pour moi, dans ses créations, ses paroles et ses combats, la thématique centrale de ce podcast de repenser le monde autrement, dans un engagement absolu pour la vie, la nature et pour l’humain. Elle a sorti début 2021 son douzième et dernier livre, écrit pendant les confinements en 2020 : « La Fabrique des pandémies », où à travers les entretiens qu’elle a mené avec une soixantaine de chercheuses et chercheurs du monde entier, elle enquête sur le lien direct entre crise climatique et crise sanitaire. En deux mois, il était déjà vendu à plus de 25 000 exemplaires.

    Comme l’épisode précéde...

  • Le 3 février 2021 Clarisse Crémer a coupé la ligne d’arrivée du Vendée Globe aux Sables d’Olonne en 12eme position après 87 jours de mer, devenant ainsi la femme la plus rapide du monde en solitaire sans assistance. Née en Ile de France et diplômée d’HEC, Clarisse Crémer n’a que 31 ans et a démarré la course au large en 2016 avec sa participation très médiatisée à la mini transat. Elle s’était fait connaître avec ses vidéos devenues virales sur les réseaux "Clarisse sur l’Atlantique" qui avaient rassemblé une communauté énorme et lui avaient permis de trouver un sponsor pour son bateau. 5 ans après elle était au départ de l’IMOCA Banque Populaire de la 9e édition du Véndée Globe qui a pulvérisé les records d’audience cette année en pleine pandémie. Clarisse maitrise très bien sa communication et a créé une véritable communauté autour d’elle avec plus de 100 000 abonnées sur les réseaux, ses vidéos font le buzz à chaque fois. Elle s’y montre toujours avec la plus grande sincérité, en larmes ou en extase devant la nature autour d’elle, des petits détails de sa vie et de ses émotions, qui la rende en même temps vulnérable et encore plus forte et appréciée.

    Comme l’épisode précédent, et en attendant la réouverture des lieux de culture et du Cinéma Ti Hanok partenaire de ce podcast, cet entretien a été réalisé en privé. Clarisse m’a invité chez elle dans sa maison de Locmiquélic qu’elle partage avec son mari le navigateur Tanguy le Turquais et leur chienne Girouette. Nous l’avons enregistré le mardi 16 mars après-midi dans sa cuisine en buvant du thé et en mangeant du chocolat. C’était la première fois que je la rencontrais. Lumineuse, brillante, de grands yeux bleus, le rire facile et les mots précis. Ce jour là nous avons parler de navigation mais pas que, de nuages, de jardinage, de réseaux sociaux et de sincérité.

    Paroles Sauvages est un podcast de Nina Montagné, produit par Simone et Raymond Productions et diffusé sur le Mur des Podcasts de Ouest-France.

    Cet épisode 5 a été e...

  • Sénateur, poète, philosophe, écologiste, politique, militant, mais aussi amoureux de Bob Dylan, de Jacques Brel, ou d’Albert Camus ; Joël Labbé aime la vie avant tout et mettre de la poésie dans discours. Il a notamment été maire de sa commune de Saint-Nolff pendant plus de 18 ans.

    Cet épisode est un peu particulier, car l’entretien devait être réalisé en public le 30 octobre 2020 au Cinéma Ti Hanok de Auray. Mais le confinement a été déclaré deux jours avant, et nous avons donc du tout annulé la veille de l’évènement. Avec Joël Labbé, nous avons souhaité maintenir l’entretien en privé malgré tout. Il est donc venu jusque chez moi à Plouharnel le jeudi 12 novembre au matin. Les bruits qu’on entend durant notre échange sont les tintements de ses nombreuses bagues en argent aux doigts. C’était la première fois que je le rencontrais. Cheveux long, anneaux dans les oreilles, le regard pétillant et de nombreux tatouages, dont un qui avait attiré mon attention : une inscription « Viva la vida » sur le poignet. Dans mon salon ce jour là, Joël Labbé a récité du Noir Désir, du Léo Ferré, du René Char et du Barbara. Nous avons parlé de politique mais pas que, de poésie, de rock’n roll, de bistrot du coin et d’humanité.

    Paroles Sauvages est un podcast de Nina Montagné, produit par Simone et Raymond Productions et diffusé sur le Mur des Podcasts de Ouest-France.

    Cet épisode quatre a été enregistré le 12 novembre 2020 à Plouharnel.

    Merci à Maeliss Hennetier au montage et au mixage, à Léo Montagné au générique et à Joël Labbé pour ses mots et sa confiance.

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  • Pour le troisième épisode de Paroles Sauvages, la journaliste Nina Montagné accueille sur scène la metteuse en scène et comédienne Léna Paugam.

    Léna Paugam est une grande comédienne de théâtre mais aussi de cinéma. Elle a notamment été sélectionnée parmi les révélations des Césars pour son rôle dans « L’ombre des femmes » de Philippe Garrel, présenté à Cannes en 2015. Mais Léna Paugam est aussi dramaturge et metteuse en scène. Ses créations portent souvent une dimension engagée et politique et se développent autour d’une réflexion entre la culture, la création et le territoire.

    Après une formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, mais aussi une licence en philosophie et un master de recherches en études théâtrales, elle a fondé la compagnie Lyncéus en 2012 à Binic Etables sur mer dans les Côtes d’Armor, compagnie devenue en 2015 un collectif d’artistes.

    Elle a aussi créé en 2013 le Festival Lynceus et qu’elle codirige aujourd’hui, dédié aux écritures contemporaines sur le territoire des Côtes d’Armor.

    Avec son collectif, ils sortent la culture des salles fermées et réinventent les espaces naturels en scènes de spectacle. La scène devient la forêt ou la plage, le décor et scénographie, la marée et la météo.

    C’est d’abord pour cela que j’ai eu envie de l’inviter dans ce podcast, pour parler ensemble de ces nouvelles formes de culture et de spectacle, à créer, imaginer, inventer ou réinventer, encore plus à travers la crise sanitaire que vous vivons.

    Cet entretien a été enregistré en public le 28 août 2020 au Cinéma Ti Hanok de Auray. Nous l’avons vécu comme un véritable acte de résistance au cœur d’un été où la culture était tant malmenée. Après ces mois de confinement et de communication virtuelle nous étions heureux de nous retrouver en vrai.

    Nous avons d’abord échangé toutes les deux sur scène, puis avec le public, longuement, puis autour d’un verre, tous ensemble. Comme à chaque événement, le publi...

  • Pour le deuxième épisode de Paroles Sauvages, la journaliste Nina Montagné accueille sur scène le navigateur et écologiste Roland Jourdain.

    Roland Jourdain, plus connu parfois sous le surnom de « Bilou », est l’une des personnes les plus positives que je connaisse. C’est d’abord pour cela que j’ai choisi de l’inviter dans ce podcast. Car il me semble que réfléchir pour inventer un nouveau monde, ne pourra se faire que dans l’espoir et dans la joie.

    En plus d’être navigateur chevronné, de ses premiers bords avec Eric Tabarly, jusqu’à sa double victoire à la Route du Rhum ou encore le Vendée Globe auquel il participa deux fois, Roland Jourdain est un écologiste actif. Un rêveur qui mêle science et poésie, utopie et ingénierie. La tête dans les étoiles, les yeux vers l’horizon, mais les pieds bien ancrés sur terre. Il est l’un des précurseur de la construction de navires en bio matériaux, en fibre de lin, chanvre ou encore de jute. Et en 2006, quand personne n’y croyait, il a monté avec sa compagne Sophie Verceletto l’entreprise Kairos, d’éco-contruction et de conception de navires en biomatériaux et bio composites, basée en Bretagne à Concarneau. Ils ont ensuite lancé sur place en 2009 le Fond de dotation EXPLORE pour encourager les initiatives positives pour l’homme et la planète.

    « Bilou », c’est à la fois le grand sourire de la course au large, et l’espoir dans demain par la collaboration et l’action collective. Il avait instantanément répondu oui à mon invitation d’échange sur scène pour ce deuxième épisode du podcast Paroles Sauvages.

    Cet entretien a été enregistré en public le 31 juillet 2020 au Cinéma Ti Hanok de Auray. Nous l’avons vécu comme un véritable acte de résistance au cœur d’un été où la culture était tant malmenée. Après ces mois de confinement et de communication virtuelle nous étions heureux de nous retrouver en vrai. C’était familial, intime, c’était très joyeux.

    Avec Roland Jourdain, ce soir là nous avons parlé de bateaux...

  • Pour le premier épisode de Paroles Sauvages, je suis très heureuse d’ouvrir le bal avec l’auteur et comédien Jacques Gamblin. Jacques Gamblin est comédien, auteur, metteur en scène mais aussi danseur, navigateur, slameur, musicien… Il est une figure du cinéma français, mais aussi du théâtre et a reçu de nombreuses récompenses (Césars du meilleur acteur, Molières du comédien et seul en scène…). On le connaît dans de nombreux films cultes (« Les enfants du marais », « Pédale Douce », « Le nom de gens », « Le premier jour du reste de ta vie »…), mais aussi de théâtre avec notamment des créations personnelles comme le spectacle musical « Ce que le jazz fait à ma djambe » ou encore « Tout est normal mon cœur scintille ».

    Amoureux des mots, mais aussi du corps, du mouvement, du rythme, de la musique, du sport, de la mer, de la navigation, de la nature. Jacques Gamblin est indéfinissable, insaisissable, multi casquettes et en même temps aucune à la fois. On ne peut le ranger dans aucune case, c’est cela qui le rend si fascinant, et surtout si libre.

    Au delà de son engagement artistique, on a découvert son engagement écologique, notamment avec son texte et sa lecture « Mon climat » en 2015, un film qui a été visionnée des millions de fois sur internet. Il est aussi navigateur, a notamment embarqué sur la goélette d’expédition scientifique Tara, et prêté sa voix sur le documentaire « Tara l’Odyssée du corail ».

    Son dernier spectacle « Je parle à un homme qui ne tient pas en place » adapté de son livre correspondance, entre le navigateur Thomas Coville en course au large et lui à terre, a été suspendu du jour au lendemain avec le confinement. Né à Granville, son port d’attache est depuis plusieurs années dans le Golfe du Morbihan, où il habite. C’est aussi pour cela que je l’ai naturellement invité, car ce cycle d’entretiens en public a été lancé à côté de chez moi et de chez lui, en Bretagne Sud.

    À la réouverture des lieux de culture après le premier confinement, il a été le premier ...

  • Tous les mois ; la journaliste et réalisatrice Nina Montagné accueille sur scène des personnalités inspirantes pour repenser le monde autrement. « Paroles Sauvages » est le podcast radio de ce cycle d’événements inédits.

    Une série d’épisodes, entretiens intimes et politiques, enregistrés en direct lors des échanges en public organisés au Cinéma Ti Hanok d’Auray, ou dans d’autres espaces et événements ponctuels en Bretagne.

    « Paroles Sauvages » est un podcast de Nina Montagné, produit par Simone et Raymond Productions et distribué par Le Mur des Podcasts d’Ouest-France.