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Les 10 et 11 octobre 2024, s'est tenue au Centre Marc Bloch une conférence intitulée "Colonialism, Restitution and Memory. Reflecting German colonialism from interdisciplinary approaches and perspectives".
Cette conférence a notamment été organisée par Fogang Toyem, doctorant en histoire à la Humboldt Universität et associé au Centre Marc Bloch, dans le cadre du programme "Forum Marc Bloch" qui permet à des jeunes chercheuses d'organiser, de manière autonome, un événement scientifique d'ampleur.
Dans cet épisode, Hélisenne Lestringant, maîtresse de conférences en études germaniques à l'Université Paris 8 et chercheuse associée au Centre Marc Bloch, échange avec Fogang Toyem sur le contenu et les résultats de ces deux jours de débats scientifique. Il a notamment été question de la genèse du projet, des raisons qui ont poussé à donner largement la parole aux chercheurs et chercheuses majoritairement africain.e.s pour analyser et discuter les traces du colonialisme allemand en Afrique.
L'objectif des différents panels a notamment été de décentraliser et décoloniser le regard euro-centré sur l'époque de la colonisation allemande en Afrique, autour de débats forts et sensibles, notamment autour des enjeux de restitution. Bonne écoute!
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Depuis le 8 octobre 2023, le Centre Marc Bloch accueille l'exposition franco-allemande « Le Rwanda et nous : retour sur un voyage au Rwanda trente ans après le génocide », issue d'un voyage d'étude organisé en juillet 2023 par Fabien Théofilakis, maître de conférences en histoire et chercheur associé au Centre Marc Bloch, avec 18 étudiant.e.s de l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et de l'Université européenne de la Viadrina à Francfort/Oder.
Si une exposition se donne avant tout à voir, nous souhaitions échanger avec Fabien Théofilakis sur son expérience d'enseignant qui décide d'emmener ses étudiant.e.s au Rwanda sur les traces du génocide des Tutsi, sur la genèse intellectuelle de ce projet, les réactions des étudiant.e.s et les raisons qui ont poussé ces derniers à organiser une exposition, pour se faire "témoins" et "passeurs" de cette mémoire.
Dans cet épisode, réalisé par Marieke Louis, directrice adjointe du Centre Marc Bloch, il a beaucoup été question du rapport entre savoir, émotion et compréhension, de la possibilité de comparer des génocides sans tomber dans l'écueil de la banalisation, de post-colonialisme jusqu'aux aspects très pratiques d'organisation d'une exposition itinérante, et des défis pour convaincre les institutions partenaires que ce génocide est une question légitime à aborder dans un cadre franco-allemand.
Bonne écoute, et venez prolonger la réflexion en visitant l'exposition au Centre Marc Bloch!
Pour aller plus loin:
Blog Hypothèses: Sur les traces du génocide des Tutsi au Rwanda
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In recent decades, the world of work has been transforming significantly, from the decline of trade unions to the emergence of platform workers. In the process, once widespread ideas about how workers can exert some control over the organization of work, and over the workplace more generally, have also changed – to the point that many such ideas seem to have been largely forgotten by workers and political scientists alike.
In this episode, Pedro Teixeira introduces us to the concept of ‘workplace democracy,’ once a powerful watchword in Europe. In discussing this concept and its history, he delves into the transformations of work and trade unions, the role of academic disciplines in shaping the “language of labour”, and, ultimately, what promises workplace democracy holds for today, not only for workers, but more generally perhaps, for democracy.
These questions were tackled for three years in a research project conducted at the CMB: "Workplace democracy: a European ideal: discourses and practices about the democratization of work after 1945 (EURO-DEM)". The project was led by Roberto Frega (CMB) and Stefan Berger (Institut für Soziale Bewegungen RUB) and supported by the ANR-DFG programme.
Pedro A. Teixeira is an associated researcher at the Centre Marc Bloch (HU Berlin) and member of the EURO-DEM team. He teaches political philosophy at the Otto-Suhr Institute (FU Berlin) since 2018, where in 2020 he concluded his PhD in political science on the sources of normativity in the works of John Rawls, Jürgen Habermas and Axel Honneth. From 2020-2021 he was a post-doctoral researcher at the NOVA Institute of Philosophy in Lisbon, and in 2017 he was a visiting scholar at the Philosophy Department of Columbia University. He is the coordinator of the section “History and Philosophy of Political Economy” of the Portuguese Association of Political Economy. His current research lies at the intersection of political philosophy, political economy and the history of ideas, namely on topics such as models of democratic control of the workplace and of the economic sphere, the idea of socialism, and the roots of political normativity, and the development of scientific discourses.
He has authored a number of publications in these fields [recently: “Short-term Incentives of Research Evaluations: Evidence from the UK Research Excellence Framework” (with Moqi Gröen-Xu, Gregor Bös, Thomas Voigt, Bernhard Knapp), Research Policy, vol. 52 (6), 2023); “Marxismo Analítico” (“Analytical Marxism”), in Manual de Filosofia Política, João Cardoso Rosas (org.), Edições Almedina, 3rd ed., 2023, pp. 187-212;“The possibility of democratic socialism in Habermas”, European Journal of Social Theory, vol. 24, no. 4, Nov. 2021, pp. 601-618].
Moderation
Hugo Canihac is Associate Professor of Political Science in Strasburg, and associate researcher at the Centre Marc Bloch. His work touches on the political sociology of European integration, as well as on the social history of economic, legal and political ideas. He has published in Modern Intellectual History, the Journal of International Political Theory or the German Law Journal among others.
Many thanks to Alix Winter for organising this dialogue!
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Beaucoup de chercheuses et de chercheurs ont des parcours académiques linéaires et plus rares sont celles et ceux qui se tournent vers la recherche après avoir exercé d’autres métiers. C’est le cas des invités de ce cinquième épisode : Denis Laborde est anthropologue, directeur de recherche au CNRS, directeur d’études à l’EHESS et chercheur au Centre Marc Bloch. Avant de s’être engagé dans un doctorat d’anthropologie à l’EHESS portant sur les improvisations poétiques et musicales des bertsulari basques, il a été musicien professionnel et chef d’orchestre. Jonas Nickel est doctorant contractuel en littérature et en histoire au Centre Marc Bloch et travaille sur l’antisémitisme chez Céline dans le cadre de ta thèse. Avant de se lancer dans la recherche, il a été footballeur pour l’équipe nationale allemande chez les moins de 17 ans, formé par le club berlinois Hertha. Ils reviennent sur leur parcours, sur les apports de leurs expériences préalables pour la recherche et sur l’influence de leurs professions sur leur identité.
Layla Kiefel est doctorante associée au Centre Marc Bloch.
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Ce qu'on retient des chercheur·es, bien souvent, c’est ce qu’ils ont trouvé. Or derrière l’objectivité des résultats se trouvent des personnes qui mènent des enquêtes, qui formulent des hypothèses, sur un temps long. Pour produire du savoir, il faut chercher, et ce chemin peut être tortueux, semé d’embûches et de doutes, mais on y fait aussi de belles rencontres et des découvertes stimulantes. Dans la série de l'été « En quête de savoirs », nous allons donc explorer comment la recherche est vécue par celles et ceux qui la pratiquent.
Dans le quatrième épisode de cette série, Corine Defrance, directrice de recherche au CNRS rattachée à l’UMR SIRICE et Andreas Wilkens, professeur à l’Université de Lorraine, reviennent sur l'enquête et les questions qu'ils se sont posées autour de l'écriture d'une biographie. Chacun·e a travaillé sur une femme méconnue de l’histoire du XXème siècle, Françoise Frenkel et Hilda Monte. Ces deux écrivaines juives, aux identités fluctuantes et aux parcours migratoires traversant l'Europe d'est en ouest, ont été victimes du nazisme et y ont résisté chacune à leur manière.
Les ouvrages mentionnés dans l’épisode sont les suivants :
Corine Defrance, Françoise Frenkel, portrait d’une inconnue, Gallimard, Paris, 2022.
Françoise Frenkel, Rien où poser sa tête, préface de Patrick Modiano, Gallimard, Paris, 2015.
Françoise Frenkel, Zone de la douleur. Inédits et textes retrouvés, traduction des textes allemands par Olivier Le Lay, Gallimard, Paris, 2022.
Hilda Monte, The Unity of Europe, édité par Andreas Wilkens, Peter Lang, Bruxelles, 2023.
Andreas Wilkens, Mit dem Leben bezahlt : Hilda Monte, eine Europäerin im Widerstand, à paraître, Lukas Verlag.
Layla Kiefel est doctorante associée au Centre Marc Bloch.
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Ce qu'on retient des chercheur·es, bien souvent, c’est ce qu’ils ont trouvé. Or derrière l’objectivité des résultats se trouvent des personnes qui mènent des enquêtes, qui formulent des hypothèses, sur un temps long. Pour produire du savoir, il faut chercher, et ce chemin peut être tortueux, semé d’embûches et de doutes, mais on y fait aussi de belles rencontres et des découvertes stimulantes. Dans la série de l'été « En quête de savoirs », nous allons donc explorer comment la recherche est vécue par celles et ceux qui la pratiquent.
Dans le troisième épisode, les historiennes Esther Möller et Sonia Combe échangent autour de leurs expériences en archives dans les différents pays où elles ont mené leurs recherches, en France, en Allemagne, au Liban et en Égypte. Un problème majeur qu’elles ont rencontré est celui de l’accessibilité des archives. Comment l’accès aux sources a-t-il influencé leur recherche ? Comment faire quand les archives ne sont pas ouvertes au chercheur·es ? Elles y répondent dans une discussion mêlant méthodes de recherche et enjeux politiques.
L’ouvrage de Sonia Combe dont il est question dans l’épisode est le suivant : Sonia Combe, Archives interdites. Les peurs françaises face à l’histoire contemporaine, Paris, Albin Michel, 1994 (rééd. Archives interdites. L’histoire confisquée, Paris, La Découverte, 2001).
Layla Kiefel est doctorante associée au Centre Marc Bloch.
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Ce qu'on retient des chercheur·es, bien souvent, c’est ce qu’ils ont trouvé. Or derrière l’objectivité des résultats se trouvent des personnes qui mènent des enquêtes, qui formulent des hypothèses, sur un temps long. Pour produire du savoir, il faut chercher, et ce chemin peut être tortueux, semé d’embûches et de doutes, mais on y fait aussi de belles rencontres et des découvertes stimulantes. Dans la série de l'été « En quête de savoirs », nous allons donc explorer comment la recherche est vécue par celles et ceux qui la pratiquent.
Dans le deuxième épisode de cette série, Ophélie Mercier et Mohamad El-Hadidi discutent de leur rapport à l’enquête en anthropologie. Elle est doctorante à l’Université de Gand et au Centre Marc Bloch, il est cinéaste installé à Berlin depuis 2020, et elle dit en plaisantant qu’il est l’un des personnages principaux de sa thèse. Nous nous intéressons aux influences qu’ils exercent l’un sur l’autre, entre enquêtrice et enquêté, entre une chercheuse et un artiste. En partageant leurs réflexions sur l’exil, ils sont devenus amis, et interrogent les frontières entre l’enquête et l’intimité.
Rectificatif : en France, il est interdit de porter des écouteurs à vélo. Pour écouter Radio Marc Boch en pédalant, il vous faudra donc d’abord passer Outre-Rhin !
Layla Kiefel est doctorante associée au Centre Marc Bloch.
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Ce qu'on retient des chercheur·es, bien souvent, c’est ce qu’ils ont trouvé. Or derrière l’objectivité des résultats se trouvent des personnes qui mènent des enquêtes, qui formulent des hypothèses, sur un temps long. Pour produire du savoir, il faut chercher, et ce chemin peut être tortueux, semé d’embûches et de doutes, mais on y fait aussi de belles rencontres et des découvertes stimulantes. Dans la série de l'été "En quête de savoirs", nous allons donc explorer comment la recherche est vécue par celles et ceux qui la pratiquent.
Dans le premier épisode, Alexandra Oeser et Romain Tiquet reviennent sur leur positionnement vis-à-vis de leurs recherches. Elle est allemande, non-juive et travaille sur le rire sous le nazisme, il est français, blanc et spécialiste de l’Afrique de l’Ouest. Comment les débats autour de la positionnalité des chercheur·es les ont-ils influencé·es ? Dans un monde académique qui ne laisse de place qu’aux certitudes, Alexandra Oeser et Romain Tiquet prônent le doute et la remise en question des chercheur·es.
Une série imaginée et réalisée par Layla Kiefel, doctorante associée au CMB.
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Les grands projets d’aménagement sont une cible privilégiée des mouvements écologistes. Dénoncés comme « inutiles et imposés », ces projets font l’objet de multiples résistances. Pourtant, la notion d’utilité publique est au cœur de leur légitimation par les pouvoirs publics français. Car aux yeux de l’administration, l’utilité publique ne renvoie pas à l’idée générale de bien commun, c’est un principe au nom duquel il est juridiquement possible de transformer l’état du monde, en sacrifiant certaines populations et environnements. La conformité ou non d’un projet à ce principe résulte d’une procédure administrative ancienne et méconnue, l’enquête publique, mise en scène par excellence du consentement de tous. Dans son livre Inutilité Publique. Histoire d'une culture politique française (2022 Éditions Amsterdam) Frédéric Graber propose un décryptage de ce rouage central de l’économie des projets. Retraçant l’histoire de la fiction juridique qu’est l’utilité publique et de la procédure participative qui la soutient, il montre comment la référence à ce principe, formulé sous l’Ancien régime pour favoriser certains intérêts tout en se prévalant d’une forme de justice, a été maintenue jusqu’à nos jours. Il s'entretient ici avec Anja Röcke.
Frédéric Graber est historien au CNRS, basé au Centre de recherches historiques (EHESS, Paris) et membre associé au Centre Marc Bloch. Ses travaux portent sur l'histoire environnementale des mondes contemporains et plus spécifiquement sur les outils administratifs du développement industriel et infrastructurel.
Anja Röcke est sociologue à l’Université de la Sarre, à l’Université Humboldt de Berlin et chercheuse associée au Centre Marc Bloch. Ses travaux portent sur la sociologie de la culture, notamment sur les théories et pratiques d’optimisation de soi, la sociologie politique et la sociologie de l'Europe.
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Pour ce nouvel épisode de Radio Marc Bloch, nous vous proposons un échange entre l'essayiste féministe Titiou Lecoq et l’historien Andreas Mayer autour de l'oeuvre d'Honoré de Balzac!
A l’occasion de la traduction de son ouvrage "Honoré et moi" chez la Friedenauer Presse (Matthes und Seitz), Titiou Lecoq, essayiste et journaliste féministe, notamment connue pour son podcast "Rends l'argent", sur la place des arrangements financiers dans le couple, revient avec Andreas Mayer (historien, chercheur au Centre Marc Bloch/Centre Alexandre Koyré, EHESS), sur plusieurs thématiques centrales de l’œuvre de Balzac : le couple, l’argent et la modernité.
Dans son approche de Balzac, Titiou Lecoq estime que l’argent est aussi un enjeu profondément balzacien, que l'on retrouve à la fois comme objet de ses romans, de ses obsessions personnelles, et enjeu dans ses relations amoureuses. Etonnamment, si Balzac a analysé avec brio les mécanismes financiers du capitalisme industriel naissant, dans ses romans, ses propres entreprises personnelles ont toujours échoué! Elle évoque aussi les prises de position relativement modernes de Balzac sur la question du mariage, des droits des femmes ou encore des violences sexuelles.
Andreas Mayer, qui dans le sillage de son histoire des études sur le mouvement au XIXe siècle a traduit plusieurs oeuvres de Balzac pour la Friedenauer Presse (Traité des excitants modernes/ Abhandlung über moderne Stimulanzien, La théorie de la démarche/Theorie des Gehens), évoque quant à lui autre aspect de l’œuvre de Balzac, tout à fait révélateur lui aussi de sa modernité, la question du corps et de la démarche. Si Balzac lui-même n’aimait pas son corps, l’émergence de cette question est aussi propre à une époque où promenade et mondanité se conjuguent.
Cette conversation a été modérée par Marieke Louis, directrice adjointe du Centre Marc Bloch, avec le soutien de Maroussia Héron, stagiaire au Centre Marc Bloch. Il a été enregistré le 7 juin 2024 à l'occasion d'une journée d'études "Penser la société avec Balzac" qui s'est terminée par une conférence avec Titiou Lecoq, Andreas Mayer, et l'éditeur Andreas Rötzer de Matthes und Seitz. Vous pourrez retrouver cette conférence ici.
Pour aller plus loin, nous vous recommandons les ouvrages suivants:
Titiou Lecoq, Honoré et moi (L'Iconoclaste, 2019, Le Livre de Poche, 2021, trad. allemande Balzac und ich, Friedenauer Presse 2024); Les Morues (Au Diable Vauvert, 2011); Libérées ! Le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale (Fayard, 2017),
Andreas Mayer, nouvelle édition de la Théorie de la démarche d'Honoré de Balzac (Editions Le Passage, 2025) et traduction allemande (Theorie des Gehens, Friedenauer Presse, 2022); Wissenschaft vom Gehen. Die Erforschung des Gehens im 19. Jahrhunderts (Fischer, 2013; trad. française à paraître en 2025, Les Belles Lettres)
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Leyla Dakhli est historienne au CNRS et chercheuse associée au Centre Marc Bloch. Ses recherches sur l’histoire des mouvements sociaux et des mondes intellectuels dans le monde arabe contemporain, notamment sur les mobilisations féminines et féministes, portent sur les intellectuel.les arabes et sur l’histoire sociale du Sud de la Méditerranée, en particulier sur l’histoire des femmes et sur la question des exilés intellectuels et activistes. Parmi ses publications figurent « Histoire du Proche-Orient contemporain » (2015), « Le Moyen-Orient (fin XIXe-XXe siècle) » (2016) et « L’esprit de la révolte. Archives et actualités des révolutions arabes » (2020).
Leyla Dakhli a coordonné le projet DREAM (Drafting and Enacting the Revolutions in the Eastern Mediterranean), mené avec une quinzaine de chercheurs et chercheuses entre 2018 et 2024. L’équipe de DREAM a exploré les révoltes et soulèvements dans les pays du Sud de la Méditerranée. Alors que le mot de « révolution » évoque souvent d’abord les Printemps arabes (2010-11) et les luttes de décolonisation (1930-1960), le projet DREAM a exploré aussi les « entre-temps » et les continuités révolutionnaires. En résulte des histoires parfois personnelles, souvent sociales et politiques, qui tentent de préserver des récits souvent passés sous silence.
En février dernier, le projet DREAM s’est conclu par une exposition/conférence « Les cartes de la dignité » au cours de laquelle les membres de l’équipe ont présenté la représentation graphique de recherches menées sur le concept de dignité.
Ophélie Mercier, doctorante associée au CMB, revient avec Leyla Dakhli sur le parcours de recherche réalisé au cours du projet DREAM et les réflexions qui en émanent.
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Der Begriff der „Blue Economy“ ist jetzt in Mode, aber welche Sektoren verbergen sich tatsächlich hinter dieser „blauen Wirtschaft“? Und welchen Einfluss hat die Energiewende auf Bereiche wie Meeresschutz, maritimen Transport oder Fischerei? Sind Elektro-Containerschiffe in naher Zukunft vorstellbar?
Dies ist das Thema der sechsten Episode des Podcasts #WuPiG (Wissenschaft und Politik im Gespräch), der Vertreterinnen und Vertreter aus Politik und Forschung zusammenbringt.
Zu Gast ist Felix Leinemann, Referatsleiter für blaue Wirtschaftssektoren, Aquakultur und maritime Raumplanung in der Generaldirektion Maritime Angelegenheiten und Fischerei der Europäischen Kommission. Er spricht in dieser Folge mit Florian Lennert, Experte für nachhaltige Innovation und Entwicklung, Klaus-Töpfer-Sustainability Fellow am Research Institute for Sustainability.
Das Podcast-Projekt "Wissenschaft und Politik im Gespräch" (#WuPiG) wird wissenschaftlich begleitet und wir würden uns sehr freuen, wenn Sie sich ein paar Minuten Zeit nehmen, um den folgenden Fragebogen zum Thema Podcasts in der Wissenschaft auszufüllen:
📲evaluationsplattform.impactunit.de/show/719Wissenschaftskommunikator Sébastien Vannier hat den Podcast am RIFS im vom Bundesministerium für Bildung und Forschung geförderten #FactoryWissKomm-Fellowship entwickelt. Dies in Zusammenarbeit mit dem deutsch-französischen Forschungszentrum Centre Marc Bloch. Die Wissenschaftsjournalistin Julia Vismann moderiert.
📲Musik: Nicolas Pannetier
📲Tonmastering: Yuliia VlaskinaDieser Podcast wurde in Zusammenarbeit mit dem Research Institute for Sustainability (RIFS) und dem Programm #FactoryWissKomm produziert. Die Erstveröffentlichung erfolge auf der Podcast-Seite von RIFS.
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A moins d'une semaine des élections européennes, Elsa Tulmets (Université européenne de la Viadrina/Centre Marc Bloch) et Arnaud Lechevalier (Paris 1 Panthéon-Sorbonne/Centre Marc Bloch) nous éclairent sur la place des questions sociales et internationales dans l'agenda européen ces dernières années mais aussi sur les enjeux à venir.
Alors que sur le plan de la politique extérieure la guerre en Ukraine a rouvert la question de l’élargissement de l’Union européenne, et qu'au niveau intérieur la politique sociale est devenue centrale depuis la pandémie de Covid, les sondages annoncent pourtant un virage à l'extrême-droite, pourtant historiquement opposée à ce double agenda d'une Europe sociale et d'une Europe de la défense.
Après une mise en contexte de la campagne électorale (3:25), Arnaud Lechevalier est notamment revenu sur la tension historique entre l’Europe sociale et l’Europe du marché, ainsi que sur les récentes initiatives européennes pour une politique sociale commune (7:35 et suivantes). Elsa Tulmets s'est quant à elle penchée sur la position des pays du groupe de Visegrád (Pologne, République tchèque, Slovaquie et Hongrie) depuis l'agression russe de l'Ukraine et les enjeux de l’élargissement européen (31:50-54). L'échange s'est conclu sur une présentation de la Chaire « Pensées françaises contemporaines » (54:25), fruit d'un partenariat entre l'Université européenne de la Viadrina, l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne et le Centre Marc Bloch.
Arnaud Lechevalier est professeur d’économie à l’Université Paris I Sorbonne et chercheur associé au Centre Marc Bloch. Il est actuellement titulaire de la Chaire "Pensées françaises contemporaines". Ses recherches portent sur les systèmes de protection sociale dans l'Union européenne, l’État-providence et l’intégration européenne. Il a récemment publié "L'Europe sociale par-delà le "Socle européen des droits sociaux" (Note de l'Institut Veblen, 27 mars 2024).
Elsa Tulmets est en poste à l’Université de la Viadrina, à Francfort-sur-l’Oder et chercheuse associée au Centre Marc Bloch. Ses recherches portent sur la politique extérieure de l’Union Européenne, avec un focus sur l’Allemagne, les pays de l’Europe centrale et de l’Europe de l’Est. Elle a récemment publié "The EU Presidencies of Central Eastern European Members: A Framework for Mutual Socialisation and Normative Influence on the EU’s Agenda?" » dans Kolmašová, Š. et Reboredo, R. (eds), Norm Diffusion Beyond the West. Norm Research in International Relations (Springer, 2023).
Cette discussion a été modérée par Marieke Louis, directrice adjointe du Centre Marc Bloch, avec le soutien d'Emil Rau, stagiaire au Centre Marc Bloch.
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Ein Gespräch mit Michael Jopp, (Senatsverwaltung Berlin) und Jutta Katthage (Bundesinstitut für Sportwissenschaft).
Die UEFA und der DFB haben nichts weniger versprochen, als „die nachhaltigste Fußball-Europameisterschaft aller Zeiten“ zu organisieren. Aber welche konkreten Maßnahmen sind damit gemeint? Welche Sektoren kann das Organisationskomitee in dieser Hinsicht überhaupt beeinflussen? Und wie sind die Auswirkungen auf die Nachhaltigkeit überhaupt messbar?
Dies ist das Thema der fünften Episode des Podcasts #WuPiG (Wissenschaft und Politik im Gespräch), der Vertreterinnen und Vertreter aus Politik und Forschung zusammenbringt. Zu Gast ist Michael Jopp, Nachhaltigskeitsmanager in der "EURO 2024 Host City Berlin" bei der Senatsverwaltung Berlin für Inneres und Sport und stellvertretender Sprecher der EURO 2024 Host City AG ESG. Er spricht in dieser Folge mit Jutta Katthage, Leiterin des Bereich Sportökologie bei dem Bundesinstitut für Sportwissenschaft.
Das Podcast-Projekt "Wissenschaft und Politik im Gespräch" (#WuPiG) wird wissenschaftlich begleitet und wir würden uns sehr freuen, wenn Sie sich ein paar Minuten Zeit nehmen, um den folgenden Fragebogen zum Thema Podcasts in der Wissenschaft auszufüllen:
📲evaluationsplattform.impactunit.de/show/719Wissenschaftskommunikator Sébastien Vannier hat den Podcast am RIFS im vom Bundesministerium für Bildung und Forschung geförderten #FactoryWissKomm-Fellowship entwickelt. Dies in Zusammenarbeit mit dem deutsch-französischen Forschungszentrum Centre Marc Bloch. Die Wissenschaftsjournalistin JuliaVismann moderiert.
📲Musik: Nicolas Pannetier
📲Tonmastering: Yuliia VlaskinaDieser Podcast wurde in Zusammenarbeit mit dem Research Institute for Sustainability (RIFS) und dem Programm #FactoryWissKomm produziert. Die Erstveröffentlichung erfolge auf der Podcast-Seite von RIFS.
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Ein Gespräch zum „Nachhaltigen Bauen“ mit Elisabeth Kaiser (SPD) und Eike Roswag-Klinge (TU Berlin)
Wie kann das Gebäudesektor seine Klimaziele überhaupt erreichen? Ist das Ziel der Bundesregierung 400 000 neue Wohnungen pro Jahr zu bauen überhaupt sinnvoll und nachhaltig? Welche realistischen Baustoffalternativen gibt es für den Klimasünder Beton?
Dies ist das Thema der vierten Episode des Podcasts #WuPiG (Wissenschaft und Politik im Gespräch), der nun jede Woche Vertreterinnen und Vertreter aus Politik und Forschung zusammenbringt.
Zu Gast ist Elisabeth Kaiser (SPD), Parlamentarische Staatssekretärin bei der Bundesministerin für Wohnen, Stadtentwicklung und Bauwesen und Bundestagsabgeordnete aus dem Wahlkreis Gera. Sie spricht in dieser Folge mit Eike Roswag-Klinge, Professor für Architektur an der Technischen Universität Berlin und Leiter des Natural Building Lab.
Das Podcast-Projekt "Wissenschaft und Politik im Gespräch" (#WuPiG) wird wissenschaftlich begleitet und wir würden uns sehr freuen, wenn Sie sich ein paar Minuten Zeit nehmen, um den folgenden Fragebogen zum Thema Podcasts in der Wissenschaft auszufüllen:
📲evaluationsplattform.impactunit.de/show/719Wissenschaftskommunikator Sébastien Vannier hat den Podcast am RIFS im vom Bundesministerium für Bildung und Forschung geförderten #FactoryWissKomm-Fellowship entwickelt. Dies in Zusammenarbeit mit dem deutsch-französischen Forschungszentrzum Centre Marc Bloch. Die Wissenschaftsjournalistin Julia Vismann moderiert.
Diese Folge wurde auf dem UFO-Boot Futuro 13 in Berlin-Plänterwald aufgenommen.
📲Musik: Nicolas Pannetier
📲Tonmastering: Yuliia VlaskinaDieser Podcast wurde in Zusammenarbeit mit dem Research Institute for Sustainability (RIFS) und dem Programm #FactoryWissKomm produziert. Die Erstveröffentlichung erfolge auf der Podcast-Seite von RIFS.
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Die Benutzung der Künstlichen Intelligenz gehört in vielen Bereichen inzwischen zum Alltag, aber gibt es schon genug wissenschaftlichen Daten, um ihre Auswirkungen auf Nachhaltigkeit zu messen? Und wo sollte die Politik den Cursor platzieren, um die Entwicklungen der KI zu regulieren?
Dies ist das Thema der dritten Episode des Podcasts #WuPiG (Wissenschaft und Politik im Gespräch), der nun jede Woche Vertreterinnen und Vertreter aus Politik und Forschung zusammenbringt.
Zu Gast ist Maximilian Funke-Kaiser, Digitalpolitischer Sprecher der FDP-Bundestagsfraktion. Er spricht in dieser Folge mit Stefanie Kunkel, Forscherin in der Gruppe „Digitalisierung und Transformation zur Nachhaltigkeit“ am RIFS. Sie arbeitet u.a zu den Auswirkungen von und Gestaltungsmöglichkeiten für Künstliche Intelligenz in Hinblick auf ihre ökologischen Effekte.
Das Podcast-Projekt "Wissenschaft und Politik im Gespräch" (#WuPiG) wird wissenschaftlich begleitet und wir würden uns sehr freuen, wenn Sie sich ein paar Minuten Zeit nehmen, um den folgenden Fragebogen zum Thema Podcasts in der Wissenschaft auszufüllen:
📲evaluationsplattform.impactunit.de/show/719Wissenschaftskommunikator Sébastien Vannier hat den Podcast am RIFS im vom Bundesministerium für Bildung und Forschung geförderten #FactoryWissKomm-Fellowship entwickelt. Dies in Zusammenarbeit mit dem deutsch-französischen Forschungszentrzum Centre Marc Bloch. Die Wissenschaftsjournalistin Julia Vismann moderiert.
📲Musik: Nicolas Pannetier
📲Tonmastering: Yuliia VlaskinaDieser Podcast wurde in Zusammenarbeit mit dem Research Institute for Sustainability (RIFS) und dem Programm #FactoryWissKomm produziert. Die Erstveröffentlichung erfolge auf der Podcast-Seite von RIFS.
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Dieser Podcast wurde in Zusammenarbeit mit dem Research Institute for Sustainability (RIFS) und dem Programm #FactoryWissKomm produziert. Die Erstveröffentlichung erfolge auf der Podcast-Seite von RIFS.
Barcelona, London und jetzt Berlin: die „Kiezblocks“ (Wohngebiete ohne Durchgangsverkehr) sind nicht mehr nur Experimente der Mobilitätspolitik, sie sind Realität geworden in mehreren europäischen Metropolen und ernten Lob und Kritik in der Bevölkerung. Welche Mobilitätswende ist in der Hauptstadt möglich?
Dies ist das Thema der zweiten Episode des Podcasts WuPiG (Wissenschaft und Politik im Gespräch), der jede Woche Vertreterinnen und Vertreter aus Politik und Forschung zusammenbringt.
Zu Gast ist Almut Neumann (Bündnis 90/Die Grünen), Bezirksstadträtin für Ordnung, Umwelt, Natur, Straßen und Grünflächen im Bezirk Mitte in Berlin. Zuvor hatte sie sich bei der Initiative „Volksentscheid Berlin autofrei“ engagiert und war Verwaltungsrichterin in Berlin. Kurz vor der Veröffentlichung dieser Episode hat sie angekündigt, dass aus familiären Gründen aus Ihrem Amt zurückzutreten.
Sie spricht in dieser Folge mit Dirk von Schneidemesser, Sozialwissenschaftler und wissenschaftlicher Mitarbeiter im Projekt „Ko-Kreation und zeitgemäße Politikberatung“ am RIFS. Er leitet dort auch das Projekt „Kiezblocks als modulare sektorenübergreifende Anpassungsstrategie an den Klimawandel“.
Das Podcast-Projekt "Wissenschaft und Politik im Gespräch" (WuPiG) wird wissenschaftlich begleitet und wir würden uns sehr freuen, wenn Sie sich ein paar Minuten Zeit nehmen würden, um den folgenden Fragebogen zum Thema Podcasts in der Wissenschaft auszufüllen:
📲evaluationsplattform.impactunit.de/show/719Wissenschaftskommunikator Sébastien Vannier hat den Podcast am RIFS im vom Bundesministerium für Bildung und Forschung geförderten FactoryWissKomm-Fellowship entwickelt.
📲www.rifs-potsdam.de/de/wissenschaft…ik-im-gespraechDer Podcast entsteht in Zusammenarbeit mit dem deutsch-französischen Forschungszentrzum Centre Marc Bloch. Die Wissenschaftsjournalistin Julia Vismann moderiert.
📲Musik: Nicolas Pannetier
📲Tonmastering: Yuliia VlaskinaHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Dieser Podcast wurde in Zusammenarbeit mit dem Research Institute for Sustainability (RIFS) und dem Programm #FactoryWissKomm produziert. Die Erstveröffentlichung erfolge auf der Podcast-Seite von RIFS.
Letzte Generation, Bauernproteste oder Einhaltung der Klimaziele: Es gibt viele Dossiers, um die nachhaltige Entwicklung auf die Agenda unserer politischen Vertreter und Verterinnen zu setzen. Aber ist der politische Rhythmus mit der Zeitskala kompatibel, in der die Herausforderungen unseres Planeten noch zu schaffen sind? Welche konkreten Vorschläge gibt es, um einen fruchtbaren Dialog mit Bürgerinnen und Bürgern zu führen, um nachhaltige Lösungen zu finden?
Dies ist das Thema der ersten Episode des Podcasts #WuPiG (Wissenschaft und Politik im Gespräch), der nun jede Woche Vertreterinnen und Vertreter aus Politik und Forschung zusammenbringt.
Zu Gast ist Doris Fuchs, wissenschaftliche Direktorin am Forschungsinstituts für Nachhaltigkeit oder RIFS Potsdam, von Research Institute for Sustainability. Die Politikwissenschaftlerin ist auch Professorin für Nachhaltige Entwicklung an der Universität Münster. Sie spricht mit Andreas Jung, klima- und energiepolitischer Sprecher der CDU/CSU-Fraktion am Bundestag und stellvertretender Vorsitzender der CDU.
Das Podcast-Projekt "Wissenschaft und Politik im Gespräch" (#WuPiG) wird wissenschaftlich begleitet und wir würden uns sehr freuen, wenn Sie sich ein paar Minuten Zeit nehmen würden, um den folgenden Fragebogen zum Thema Podcasts in der Wissenschaft auszufüllen:
📲evaluationsplattform.impactunit.de/show/719Wissenschaftskommunikator Sébastien Vannier hat den Podcast am RIFS im vom Bundesministerium für Bildung und Forschung geförderten FactoryWissKomm-Fellowship entwickelt.
📲www.rifs-potsdam.de/de/wissenschaft…ik-im-gespraechDie Wissenschaftsjournalistin Julia Vismann moderiert.
📲Musik: Nicolas Pannetier
📲Tonmastering: Yuliia VlaskinaHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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The Israel-Palestine conflict and the Gaza War in international media. A podcast with media researchers Jérôme Bourdon and Carola Richter (recorded on 08/02/2024)
Since the 7th of october, the attack of Hamas in Israel and the war of the Israeli army in Gaza, the Middle-East conflict has returned to our attention and has provoked very different reactions in Europe, especially in France and Germany. We take this as a starting point to adress the question of media coverage of the conflict in German and French, but also other Western and Israeli and Arab media. The two communication scholars and media researchers Carola Richter and Jérôme Bourdon discuss conditions, constraints and problems of this coverage and situate it in a wider historical and political context.
Carola Richter is professor for international communication at Freie Universität Berlin. Her fields of expertise are media systems and communication cultures in the Middle East and North Africa, media coverage of foreign affairs, media and migration and Islam and media. She is engaged in many institutions related to these topics, she is for example co-editor of the Global Media Journal – German Edition. She has published an edited volume (2014) on the Israel-Palestine conflict in the media to be found open access here: https://www.globalmediajournal.de/index.php/gmj/issue/view/7. She also intervenes in public media, for example in an interview with Deutschlandfunk Kultur about the role of al-Jazeera in the current conflict in the Middle East in January 2024: https://www.deutschlandfunkkultur.de/al-jazeera-unabhaengige-arabische-stimme-fuer-die-welt-dlf-kultur-9421ea4a-100.html
Jérôme Bourdon is a professor at the department of communication at Tel Aviv University and an associate researcher at Paris University 2 (Paris Assas) and the Center of Media Research in Paris. He has a wide exertise on the history of television in Europe, the sociolgy of media professionals, Media, Memory and History in France and Israel, and the coverage of the Middle East conflict in Western media. On this topic he has widely published, including his book The impossible narrative. The Israeli-Palestinian conflict and the media (in French as Le récit impossible. Le conflit israélo-palestinien et les médias, De Boecke, 2009). He also intervenes in public media, recently on France Culture about the uses of the words colonist, colonisation, in the Israeli-Palesitnian context: https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/colons-3430400, or in Mediapart about the images of horror in the conflict between Hamas and Israel in November 2023: https://www.mediapart.fr/journal/international/141123/les-images-de-l-horreur-diffusees-par-les-acteurs-du-conflit-sont-une-nouvelle-escalade
More at: https://www.researchgate.net/profile/Jerome-Bourdon-2/savedlist
Moderation: Esther Möller, vice director of the Centre Marc Bloch
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In this new episode of the "Dialogues" section of the Radio Marc Bloch podcast series, Nazan Maksudyan, historian, senior researcher at the Centre Marc Bloch and visiting professor at the Free University of Berlin, talks to Joseph Ben Prestel about his current research project, which analyzes the rise and fall of Palestinian solidarity movement in West Germany between the 1950s and 1980s. Author of a recent article on the topic, "A Diaspora Moment: Writing Global History Through Palestinian-West German Ties," Joseph Ben Prestel explains the changing trajectories of solidarity movements within a global historical framework and in particular in dialog with Palestinian migration to West Germany.
Joseph Ben Prestel is an Assistant Professor of History at the Freie Universität Berlin. He received his PhD from the same institution in April 2015. Before joining Freie Universität’s history department, he held a position at the Center for the History of Emotions within Berlin’s Max Planck Institute for Human Development. He has received fellowships from the Max Planck Society, the American University in Cairo, the University of Cambridge, and the Orient Institut Beirut. During the academic year 2018-19, he was a Fung Global Fellow at Princeton University. Prestel’s research and teaching focus on modern global and urban history with an emphasis on the entangled history of Europe and the Middle East. His first book Emotional Cities: Debates on Urban Change in Berlin and Cairo, 1860-1910 (Oxford UP, 2017) examines the parallel rise of arguments about specifically urban emotions in Berlin and Cairo during the second half of the nineteenth century. The book is the co-winner of the Urban History Assocation's Best Book in Non-North American History Award, 2017-18. An Arabic translation was published, in 2023. He is a co-founder of the Global Urban History Project and a co-editor of the new Cambridge Elements in Global Urban History. His work has also appeared in publications like Frankfurter Allgemeine Zeitung, Merkur, and Berlin Review.
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