Folgen

  • Les persécutions religieuses ont connu une augmentation l’an dernier (2024), envers les communautés chrétiennes selon l’index publié en janvier 2025, mais aussi envers les musulmans notamment en Inde… Cette tendance à la hausse est observée dans plusieurs régions dont la zone sahélienne en Afrique. Témoignages croisés du Nigeria, du Burkina Faso et d’Inde dans cette émission.

  • Quelle diplomatie le Vatican tente-t-il de promouvoir à l’ère du pape François ? Ce micro État à la fois religieux et politique veut conserver une puissance morale et peser comme médiateur dans des crises, avec une grille de lecture du monde situé dans l’hémisphère Sud, depuis l’élection du pape argentin en 2013.

    Alors que le président américain Donald Trump entame son second mandat, le pape François multiplie les appels : plaidoyer pour les réfugiés, les migrants, la préservation de l’environnement… Il dénonce aussi le capitalisme financier et agressif des puissances occidentales, et veut replacer le rôle moral de l’Église sur les questions sociétales comme l’avortement ou la fin de vie.

    Mais de quelle manière ce micro État, qui a donc une nature à la fois religieuse et politique, peut-il peser face aux puissants ?

    Invité en studio :

    ► François Mabille, professeur de Sciences politiques, spécialiste des acteurs religieux dans les relations internationales, chercheur associé à l’IRIS, où il dirige l’Observatoire géopolitique du Religieux.

    À lire aussiLa présidence Trump II, un défi pour le pape François et le Vatican

  • Fehlende Folgen?

    Hier klicken, um den Feed zu aktualisieren.

  • À l’occasion du 80è anniversaire de la libération du camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau le 27 janvier 2025, Religions du Monde vous propose de réécouter l’épisode consacré au silence du Vatican pendant la Seconde Guerre Mondiale.

    Le Vatican a ouvert en 2020 les archives du pontificat de Pie XII – Eugenio Pacelli - (souverain pontife de 1939 à 1958), très contesté pour son silence face à la Shoah, l’extermination des Juifs, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Cet accès aux archives « secrètes du Vatican » pour la période 1939-1958, autorisée en 2019 par le pape François, a constitué un événement majeur pour nombre d’historiens qui ont pu avoir accès à des millions de documents relatifs au pontificat de Pie XII qui traverse la période de la Seconde Guerre Mondiale, les débuts de la guerre froide et les mouvements de décolonisation.

    L’historienne Nina Valbousquet s’est plongée pendant plus de trois ans dans des milliers de documents, pour les décrypter, les croiser, en se concentrant sur la période la plus sombre, celle de l’attitude du Vatican face au nazisme et plus largement envers les Juifs.

    À quels dilemmes le Vatican a-t-il été confronté ? Pourquoi ce silence et cette ambivalence entre charité et préjugés antisémites multiséculaires ?

    Ancienne membre de l’École française de Rome, l’historienne qui fréquente les archives du Vatican depuis 2012 a publié en 2024 « Les âmes tièdes. Le Vatican face à la Shoah », aux éditions La Découverte, un ouvrage issu de ses années de recherches qui donne un éclairage sur les enjeux religieux, politiques, culturels, humanitaires du Vatican pendant cette période.

    Invitée : Nina Valbousquet, historienne, ancienne membre de l’École française de Rome, auteure de : « Les âmes tièdes. Le Vatican face à la Shoah », (éd. La Découverte, 2024) ; Catholique et antisémite. Le réseau de Mgr Benigni. Rome, Europe, États-Unis, 1918-1934 (CNRS Éditions, Paris, 2020).

    A dirigé « Le Vatican, l'Église catholique et la Shoah » (Revue d'histoire de la Shoah, n° 218, octobre 2023) Chercheuse associée au Centre de Recherche Français à Jérusalem (CRFJ) Commissaire scientifique de l’exposition « Á la grâce de Dieu, les Églises face à la Shoah » présentée du 17 juin 2022 au 26 février 2023 au Mémorial de la Shoah à Paris.

  • Au Brésil, le candomblé est l’une des religions afro-brésiliennes vivantes dans le pays, en particulier, à Salvador de Bahia où elle s’est développée pendant la colonisation portugaise et qui est devenue un instrument d’émancipation des Noirs.

    Les orixás (ou orishas), les dieux originaires d’Afrique en particulier les Yorubas du Nigeria et du Bénin, incarnent les forces de la nature et des esprits des ancêtres et dans un syncrétisme particulier, les saints catholiques ont été intégrés et associés eux-mêmes à des divinités.

    Les adeptes du candomblé ont régulièrement subi des persécutions, encore aujourd’hui, dans un pays où les églises évangéliques se sont largement développées. Et ces religions afro-brésiliennes ont aussi retraversé l’Atlantique, pour circuler sur le continent européen où elles trouvent un succès étonnant.

    Invités en studio :

    - Sara Clamor, docteur en Anthropologie sociale et ethnologie de l’EHESS, l’École des Hautes Pratiques en Sciences Sociales, auteure de « Les orixás dansent en Europe » (Éd. Karthala, 2024)

    - Stéphane Herbert, photographe, arpente depuis plus de 30 ans le Brésil et notamment Salvador de Bahia et les communautés spirituelles du candomblé, auteur de « Rituels du Brésil », un ouvrage de photos pour illustrer la capoeira, le candomblé et le carnaval (Éd. Hémisphères).

    Reportage dans un terreiro (maison du candomblé) près de Rio de Janeiro, de notre correspondante au Brésil, Sarah Cozzolino.

  • Au Bénin, le culte vodoun honore la puissance des éléments, l’eau, la terre, l’air, la foudre et on invoque les ancêtres, pour améliorer sa vie. Les croyances traditionnelles en ces forces du monde invisible sont très ancrées avec un vaste panthéon des dieux, des ancêtres que l’on invoque et l’oracle, le fa, l’art divinatoire, que l’on consulte. C’est l’une des religions endogènes qui, depuis 1993, est célébrée le 10 janvier.

    Des pratiques ancestrales qui ont été longtemps interdites par les puissances coloniales. Le christianisme qui s’est implanté à partir de la moitié du XIXè siècle au Bénin a considéré les rites de ces religions traditionnelles comme de la sorcellerie maléfique, diabolique, notamment le vodoun qui a été stigmatisé.

    Aujourd’hui, les temples vodoun, les églises catholiques, protestantes, évangéliques et les mosquées cohabitent pacifiquement, le christianisme et l’islam ont d’ailleurs intégré la culture traditionnelle dans leurs pratiques, ce qu’on appelle l’inculturation.

    Mais beaucoup de fidèles naviguent entre le vodoun et les autres religions, notamment vers le christianisme qui poursuit sa quête d’évangélisation. Comment réagit-on de part et d’autre ? Reportage au Bénin à la rencontre de fidèles et de représentants de toutes les religions.

  • Reportage au Bénin, d’Abomey à Ouidah, où depuis 1993, le 10 janvier, le pays célèbre les religions endogènes, dont le vodoun ou vaudou, qui honore les puissances des éléments, la terre, l’air, l’eau, la foudre : un vaste panthéon organisé, hiérarchisé, avec des rituels, des liens forts avec la nature et avec les ancêtres, avec le monde de l’invisible que l’on invoque : on y puise ce qui peut répondre à tous nos questionnements et pour obtenir la bienveillance des dieux.

    Les pratiques, les invocations des dieux, par les rites avec cérémonies, chants, danses et offrandes, permettent de garder un équilibre entre les forces, de les diriger ou de les contrer et de maintenir une harmonie entre les groupes sociaux, en respectant des règles strictes et de répondre aux problèmes existentiels. Tout cela, guidé par le Fa, l’art divinatoire, l’oracle que l’on consulte.

    Cette année, deux jours fériés ont été décrétés par le gouvernement du président Patrice Talon qui a lancé en 2024 les « Vodun Days », dont l’édition 2025 s’est déroulée pendant 3 jours à Ouidah sur la côte sud. Objectif : valoriser et se réapproprier la culture vodoun et la faire découvrir au monde entier, en développant le tourisme culturel.

    Pour l’historien Gabin Djimassé, originaire d’Abomey, lui-même initié au vodoun, très engagé dans la conservation du patrimoine culturel, « le vodoun est la réponse que nos anciens ont donnée aux trois questions fondamentales que tous les peuples du monde se posent, à savoir : qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Et d’où venons-nous ? Nous sommes tenus de vouer un culte aux différents éléments de la nature, afin d’accéder à cette force que nous ne maîtrisons pas, que nous ne voyons pas et qui s’impose à nous, dans notre environnement. C’est ça le vodoun. »

    Reportage à l’occasion de la fête des religions endogènes célébrée, le 10 janvier 2025.

  • L’ancienne Hispaniola, aujourd’hui Haïti et Saint-Domingue, conquise en 1492 par les Espagnols qui ont décimé les populations amérindiennes, a vu affluer dès le XVIe siècle des milliers d’esclaves du continent africain, soumis à de terribles souffrances, qui ont apporté avec eux une diversité de cultures, de langues, de croyances et de religions, dont le vaudou présent en Afrique de l’Ouest, notamment dans l’ancien royaume du Dahomey, aujourd’hui le Bénin. (Rediffusion)

    Le vaudou haïtien, à la fois culture, religion et identité, est devenu le socle de l’émancipation des Haïtiens, devenus indépendants en 1804, et reste aujourd’hui très présent, un refuge aussi dans les périodes les plus sombres.

    À l’occasion de l’exposition intitulée Zombis, la mort n’est pas une fin au Musée du quai Branly à Paris, nous nous plongeons dans les spécificités du vaudou haïtien, ses racines africaines, un syncrétisme fort de la religion catholique imposée par la force aux esclaves et les croyances ancestrales des populations autochtones, les Taïnos, les Caraïbes, les Arawaks que les esclaves en fuite, les Noirs-Marrons, ont côtoyés. Loin des mythes et des clichés du cinéma de Hollywood, qui mélange zombis et vampires, et des préjugés de sorcellerie et de rites magiques qui ont dénigré le culte, cette exposition veut revenir à l’essence et aux origines du vaudou haïtien.

    Invités :

    Philippe Charlier, commissaire principal de l’exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, anthropologue et médecin-légiste,vice-doyen (culture et patrimoine), directeur du Laboratoire anthropologie, archéologie, biologie (LAAB), UFR Simone Veil - santé (UVSQ / Paris-Saclay) Erol Josué, commissaire associé de l’exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, directeur général du Bureau national d’ethnologie à Port-au-Prince en Haïti, artiste et prêtre vaudou (chanteur, danseur, chorégraphe, prêtre Vodou) Lilas Desquiron, commissaire associée de l’exposition Zombis au Musée du quai Branly à Paris, ethnologue et écrivaine haïtienne, ancienne ministre de la Culture d’Haïti, autrice de Les chemins de Loco-Miroir (Éd. Stock - 1990).

    DIAPORAMA

  • Qu’est-ce que la mode peut avoir en commun avec la religion ? La mode comme phénomène globalisant, qui concerne l’individu et la collectivité, avec ses dogmes et ses rites, dans une société où la question de l’éthique dans une société mondialisée prend de l’ampleur. Nous en parlons avec le théologien dominicain Alberto Fabio Ambrosio, auteur de Mode et religion, habiller le sacré, sacraliser le look.

    Invité en studio : Alberto Fabio Ambrosio, théologien dominicain, spécialiste de la mystique musulmane, professeur de théologie et d’histoire des religions à la Luxembourg School of Religion & Society, directeur de recherche au Collège des Bernardins à Paris, professeur invité à l’université de Bologne ; co-directeur du séminaire « Écologie de la mode, vers de nouvelles vertus » au Collège des Bernardins (2024).

    Auteur de Théologie de la mode, Dieu trois fois tailleur (Éd. Hermann, 2021)

    Et auteur de Mode et religion. Habiller le sacré, sacraliser le look (Éd. Hermann, 2024)

  • Les Gospels sont nés aux États-Unis dans une Amérique ségréguée, comme le décrit Sébastien Fath, spécialiste du protestantisme : « L’histoire de ce genre musical prend sa source dans le commerce triangulaire des esclaves, la colonisation, puis la décolonisation et les flux d’immigration Sud-Nord. » (Rediffusion)

    Les Gospels ont circulé vers les Caraïbes, l’Afrique de l’Ouest et la France. Une histoire qui s’inscrit dans la colonisation puis dans le processus postcolonial, la circulation entre les continents et entre les cultures. « En tant que composante, aujourd’hui, de ce que l’on décrit de plus en plus communément comme les Afrocultures transnationales, ce Gospel francophone qui s’est déployé en Afrique de l’Ouest et dans les Caraïbes ne construit pas seulement ses référentiels par rapport à la Black Culture états-unienne. Tel qu’il s’exprime dans les répertoires du Gospel francophone, ou simplement dans ses modes de présentation, il regarde plutôt vers l’Afrique et les Caraïbes, sans renier pour autant l’importance fondatrice du référentiel de l’émancipation de l’esclavage. »

    Gospels et Francophonie, avec Sébastien Fath en studio et en musique.

    Invité en studio :

    Sébastien Fath, historien, spécialiste du protestantisme, membre du Groupe Sociétés Religions Laïcités (Laboratoire de recherches du CNRS et de l’École Pratique des Hautes Études).

  • Quel dialogue est possible entre hindouisme et christianisme ? Comment vivre l’hindouisme et éviter son instrumentalisation par les politiques ? L’ouvrage de Yann Vagneux, Une émulation de sainteté, hindouisme et christianisme en dialogue (paru aux éditions Desclée de Brouwer) est une invitation à ces échanges. (Rediffusion)

    « Ce livre voudrait convoquer le meilleur des traditions hindoues et chrétiennes ou plutôt, il voudrait laisser l’hindouisme convoquer le meilleur du christianisme et vice versa, le tout dans une émulation de sainteté qui donnera à ce départ vers l’inconnu une fécondité insoupçonnée ». Une plongée dans l’hindouisme et la ville sainte de Bénarès, créée selon les croyants par le dieu Shiva, posée sur le Gange, fleuve sacré de l’hindouisme.

    Invité en studio : Yann Vagneux, prêtre des Missions étrangères de Paris, qui vit depuis 15 ans à Bénarès au cœur du quartier des brahmanes, très engagé dans le dialogue interreligieux, auteur de Une émulation de sainteté (Éditions Desclée de Brouwer).

    Entretien avec Christophe Jaffrelot, professeur à Sciences Po, directeur de recherches au CNRS, professeur invité au King’s College à Londres, auteur de L’Inde de Modi, national-populisme et démocratie ethnique (Éditions Fayard).

  • Le monde actuel, avec son accélération technologique, ses défis sur les individus et les guerres destructrices nous presse et nous brutalise… L’espérance reste une lueur à conserver, pour redonner du sens, nous dit Yann Boissière, rabbin et fondateur des Voix de la Paix, dans son dernier ouvrage, « Le devoir d’espérance, faire face à la crise spirituelle ».

    En cette fin d’année mouvementée dans le monde entier, cette émission donne la parole à des écrivains et des poètes de plusieurs confessions religieuses qui nous livrent leur regard sur cette espérance qui nourrit le cœur des humains.

    Invité en studio :

    Yann Boissière, rabbin libéral de la synagogue Beaugrenelle à Paris, fondateur et président de l’association « Les voix de la paix », auteur de« Le devoir d’espérance, faire face à la crise spirituelle » (Éd. Desclée de Brouwer, 2024)

    Participation de :

    - Lama Jigmé Thrinlé Gyatso, moine bouddhiste, poète, co-président de l’Union Bouddhiste de France

    - Karima Berger, écrivaine franco-algérienne, musulmane, autrice de : « Les gardiennes du secret. Les grandes figures féminines de l’imaginaire musulman » (Éd. Albin Michel, 2022), présidente du salon Écritures et Spiritualités

    - Souleymane Bachir Diagne, philosophe sénégalais, musulman, professeur de Philosophie et de Littérature, et directeur de l’Institut d’études africaines à l’Université de Columbia à New York, auteur de nombreux ouvrages dont le dernier : « Universaliser. Pour un dialogue des cultures » (Albin Michel, 2024)

    - Anne Soupa, théologienne catholique, autrice avec Christine Pedotti de : « Espérez ! Manifeste pour la renaissance du christianisme » (Éd. Albin Michel, 2022)

    - Gérard Kurkdjian, musicien, spécialiste des musiques sacrées du monde, vient de publier « L’Autre monde – Poésies » (Éd. Complicités, nov 2024) : lecture en musique de son poème « La danse des astres ».

  • La cathédrale Notre-Dame de Paris rouvre au culte et aux visiteurs ce dimanche 8 décembre 2024, cinq ans après le terrible incendie qui l’avait ravagée, le 15 avril 2019 et la forte émotion que cette catastrophe avait suscitée dans le monde entier. Une messe d’inauguration et de consécration de l’autel est célébrée dimanche à 9h30 TU - après un office plus politique samedi 7 décembre après-midi en présence de responsables religieux et de chefs d’Etat dont le président français Emmanuel Macron qui devait prononcer un discours sur le parvis de Notre-Dame.

    « Religions du Monde » sera exceptionnellement diffusée en direct à 10h10 TU pour vous faire vivre ce moment sur RFI, avec des interviews et reportages et des éclairages sur les chants et la liturgie.

    La pierre a été nettoyée et a retrouvé son éclat, la cathédrale restaurée est plus lumineuse, « comme personne ne l’avait jamais vue », nous dit même l’architecte en chef de monuments historiques, Philippe Villeneuve : « Notre-Dame va livrer au monde une image qu’aucun vivant n’a jamais vue ». Un défi immense, grâce à une symphonie orchestrée entre tous les métiers et les compagnons qui sont intervenus sur le chantier, à l’instar d’Arnaud Morançais, tailleur de pierre : « On a tous travaillé en même temps, on avait vraiment l’impression d’être des bâtisseurs dans un chantier de construction de cathédrale ».

    Pour Philippe Jost, président de l’établissement public « Rebâtir Notre-Dame » - qui a succédé au Général Georgelin décédé en août 2023, « c’est l’aboutissement d’une aventure humaine collective qui nous a unis tous autour de ce monument qui a une âme. C’est un monument qui parle au monde entier : c’est un sanctuaire, avec cette dimension qui transcende, mais c’est aussi un monument patrimonial extraordinaire par sa beauté, ce qu’il représente dans l’histoire de l’art, mais c’est aussi un monument qui raconte Paris et l’histoire de France et je pense que tout cela contribue à l’âme de ce monument ».

    Le Recteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Mgr Olivier Ribadeau-Dumas, qui a été ordonné prêtre dans cette cathédrale, il y a 34 ans, a pu visiter le chantier à plusieurs reprises, il attend avec impatience la réouverture au culte. « J’ai vibré lors de l’incendie, je pense que de retrouver le peuple de Paris avec ses pasteurs pour célébrer ensemble la joie de la vie chrétienne est une occasion d’espérance et d’action de grâce immense ».

    Invité en studio :

    Arnaud Alibert, rédacteur en chef à La Croix, prêtre assomptionniste.

    Intervenants :

    - Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques, en charge de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris

    - Philippe Jost, président de l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris

    - Mathieu Lours, historien des cathédrales, spécialiste de l’architecture des édifices religieux, de leurs usages liturgiques, sociaux et politiques. Auteur de plusieurs ouvrages, « La grâce des cathédrales. Une esthétique du sacré » (Éd. place des Victoires), « Au temps des cathédrales » (Éd. du Cerf), « Les Résurrections de Notre-Dame » (ouvrage collectif, Éd. place des Victoires), le livre officiel de la restauration « Rebâtir Notre-Dame de Paris » (Éd.Tallandier).

    - Pascal Larsonneur, compagnon, chef sculpteur

    - Arnaud Morançais, compagnon, tailleur de pierre

    - Visiteurs et fidèles français et vénézuéliens devant le parvis, avant la réouverture.

    Pour aller plus loin :

    Numéro 7 de La Fabrique de Notre-Dame (le magazine du chantier de la restauration).

  • Quelle est la force spirituelle des musiques sacrées du monde ? Quel est leur pouvoir ? Dans cette émission, nous vous invitons à voyager à travers le monde en écoutant ces musiques où se croisent spiritualité, religion, culture et traditions, en compagnie de Gérard Kurkdjian.

    Plongée dans la puissance spirituelle de la musique sacrée, avec notre grand invité, Gérard Kurkdjian, musicien, auteur du « Grand livre des musiques sacrées du Monde » paru en 2016, l’un des fondateurs du festival des musiques sacrées de Fès au Maroc et de nombreux autres festivals, à Udaipur en Inde, à Erevan en Arménie, dont il est originaire.

    Invité : Gérard Kurkdjian, musicien, spécialiste des musiques sacrées, co-fondateur du festival des Musiques Sacrées de Fès, auteur du « Grand Livre des Musiques Sacrées du Monde » (Éd. Albin Michel, 2016), « Méditations musicales : comment méditer avec les plus belles musiques du monde » (Éd. Dervy, 2019), « Abeilles de l’indicible – recueil de poésies » (Éd. Spinelle, 2021), « Raga de Nuit – Passions sur le Gange » (Éd. Spinelle, 2023), « L’Autre Monde – Poésies » (Éd. Complicités, 2024).

  • Comment parler des abus sexuels dans l’Église catholique sur le continent africain ? Plusieurs rapports sur les violences sexuelles au sein de l’Église catholique ont été publiés dans différentes régions du monde - Irlande, Suisse, France, Canada et plus récemment Espagne et Portugal – mais ce sujet reste un puissant tabou en Asie, en Amérique latine, et notamment en Afrique malgré des prises de parole d’évêques ou de cardinaux.

    Comment aborder ces questions lorsque ces abus et agressions sexuels sont commis par des prêtres à l’encontre de femmes religieuses, consacrées, ou en formation ? Sœur Mary Lembo, Togolaise, religieuse de la Congrégation des sœurs Sainte Catherine d’Alexandrie, basée à Rome, avait publié en 2022 « Religieuses abusées en Afrique, faire la vérité », aux éditions Salvator. Elle avait pu recueillir le témoignage de 12 femmes consacrées victimes d’abus dans l’Église catholique. Deux ans plus tard, elle constate une timide avancée, mais toujours un tabou difficile à briser. Or, dit-elle, pour agir, il faut savoir prendre conscience des faits, les nommer et désigner les responsables.

    Elle insiste sur l’usage inadéquat du pouvoir qui conduit aux abus, par une personne qui représente Dieu, sous un phénomène d’emprise. Des sujets compliqués à aborder à cause du tabou sur les questions sexuelles et l’extrême difficulté pour des religieuses, des femmes consacrées à Dieu, de parler d’abus, de nommer le viol. Pour Sœur Mary Lembo, les victimes doivent être placées au centre, la justice réparatrice doit être renforcée, ainsi que les formations des prêtres et des religieuses pour garantir la sécurité des personnes dans l’Église catholique. La mémoire de l’abus était au cœur de son intervention à l’Institut Catholique de Paris au séminaire Études africaines, lors de la première session, le 25 octobre 2024, intitulée « Mémoire et responsabilité ».

    Invitée : Sœur Mary Lembo, religieuse de la Congrégation des sœurs de sainte Catherine d’Alexandrie, togolaise, psychothérapeute, docteur en Psychologie clinique, formatrice de formateurs de maisons religieuses et de séminaires, auteure de « Religieuses abusées en Afrique, faire la vérité » (Éd. Salvator, 2022)

    Intervenante le 25/10/2024 au Séminaire Études africaines à l’Institut Catholique de Paris.

    Contacts d’instances de reconnaissance et de réparation en France.

    CRR : Commission reconnaissance et réparation.

    Contact téléphonique : +33 9 73 88 25 71 Contact mail : [email protected] Ou : [email protected].

  • Le célibat des prêtres dans l’Église catholique romaine pourrait-il être optionnel ? C’est la question que pose la théologienne Marie-Jo Thiel dans son livre : « La grâce et la pesanteur. Le célibat obligatoire des prêtres en question », paru aux éditions Desclée de Brouwer.

    « Est-ce bien raisonnable de réfléchir encore au célibat des prêtres séculiers, plus exactement au célibat continent et chaste exigé par le magistère catholique pour être ordonné ? », interroge dans son introduction Marie-Jo Thiel. Une question délicate, difficile à aborder auprès des communautés catholiques conservatrices en Europe, en Amérique Latine et sur le continent africain.

    Cette obligation sacerdotale ne date pourtant que du XIè siècle lors de la réforme grégorienne et du second Concile de Latran. Pourtant, rien dans la Bible n’interdit aux prêtres d’être mariés et cette interdiction n’existe pas dans les Églises catholiques orientales. En septembre 2024 d’ailleurs, pour la première fois en France, un homme marié et père de trois enfants a été ordonné prêtre dans l’Église catholique chaldéenne, il témoigne dans cette émission de son engagement dans l’Église. L’ordination d’hommes mariés dans l’Église catholique romaine n’a pas été abordée à la fin du synode sur l’avenir de l’Église catholique fin octobre 2024.

    Que se passe-t-il pour les prêtres qui souhaiteraient malgré tout vivre en couple et en famille ? Une équation compliquée à laquelle l’Église catholique romaine ne répond aujourd’hui que par la rupture, comme en témoigne dans cette émission un ancien prêtre qui a quitté son magistère, pour l’amour d’une femme.

    Invitée en studio :

    Marie-Jo Thiel, théologienne et médecin de formation, professeure émérite de l’Université de Strasbourg, très engagée dans le domaine des abus sexuels dans l’Église, auteure de plusieurs ouvrages dont « La grâce et la pesanteur, le célibat obligatoire des prêtres en question » (Éd. Desclée de Brouwer, 2024), « Plus forts car vulnérables » (Éd. Salvator, 2023), « L’Église catholique face aux abus sexuels sur mineurs » (Éd. Bayard, 2019).

    Reportages et témoignages :

    Amar Agag, homme marié et père de trois enfants, ordonné prêtre (1er septembre 2024) en France au sein de l’Église catholique chaldéenne (l’une des plus anciennes Églises orientales), aujourd’hui curé de l’Église Notre-Dame de Chaldée à Paris

    Christophe Chatillon, ancien prêtre et recteur de l’Eglise Sainte-Croix à Orléans, qui a dû quitter son magistère en janvier 2023 pour l’amour d’une femme

    Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, s’exprime sur les prêtres qui ont des enfants.

    Reportage en RDC auprès d’étudiants catholiques / Pascal Mulegwa, correspondant de RFI à Kinshasa.

    Correspondance d’Éric Sénanque à Rome sur la fin du synode de l’Église catholique.

  • L’ancienne Hispaniola, aujourd’hui Haïti et Saint-Domingue, conquise en 1492 par les Espagnols qui ont décimé les populations amérindiennes, a vu affluer dès le XVIè siècle des milliers d’esclaves du continent africain, soumis à de terribles souffrances, qui ont apporté avec eux une diversité de cultures, de langues, de croyances et de religions, dont le vaudou présent en Afrique de l’Ouest, notamment dans l’ancien Royaume du Dahomey, aujourd’hui le Bénin.

    Le vaudou haïtien, à la fois culture, religion et identité, est devenu le socle de l’émancipation des Haïtiens, devenus indépendants en 1804, et reste aujourd’hui très présent, un refuge aussi dans les périodes les plus sombres.

    À l’occasion de l’exposition intitulée « Zombis, la mort n’est pas une fin » au musée du Quai Branly à Paris, nous nous plongeons dans les spécificités du vaudou haïtien, ses racines africaines, un syncrétisme fort de la religion catholique imposée par la force aux esclaves et les croyances ancestrales des populations autochtones, les Taïnos, les Caraïbes, les Arawaks que les esclaves en fuite, les Noirs-Marrons, ont côtoyés. Loin des mythes et des clichés du cinéma de Hollywood, qui mélange zombis et vampires, et des préjugés de sorcellerie et de rites magiques qui ont dénigré le culte, cette exposition veut revenir à l’essence et aux origines du vaudou haïtien.

    Invités :

    - Philippe Charlier, commissaire principal de l’exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, anthropologue et médecin-légiste,vice-doyen (culture et patrimoine), directeur du Laboratoire Anthropologie, Archéologie, Biologie (LAAB), UFR Simone Veil - santé (UVSQ / Paris-Saclay)

    - Erol Josué, commissaire associé de l’exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, directeur général du Bureau national d’ethnologie à Port-au-Prince en Haïti, artiste et prêtre vaudou (chanteur, danseur, chorégraphe, prêtre Vodou)

    - Lilas Desquiron, commissaire associée de l’exposition « Zombis » au Musée du Quai Branly à Paris, ethnologue et écrivaine haïtienne, ancienne ministre de la Culture d’Haïti, autrice de « Les chemins de Loco-Miroir » (Éd. Stock - 1990).

    DIAPORAMA

  • Ce mardi 5 novembre 2024, des millions d’Américains sont appelés aux urnes, pour élire leur président, mais aussi pour élire des membres du Congrès, des juges, des parlements locaux, des maires ou des conseillers municipaux. Tous les regards sont d’abord tournés vers l’élection présidentielle, l’une des plus serrées de ces dernières décennies, dit-on, entre Kamala Harris, candidate du parti démocrate, et Donald Trump pour le parti républicain.

    Dans ce contexte, alors que cette élection va se jouer auprès des indécis et dans les marges, quel poids du religieux dans le choix des électeurs ? La variable religieuse pourrait-elle jouer en particulier dans ces élections ? Un léger basculement s’observe chez les évangéliques, chez les catholiques, dans les églises traditionnelles afro-américaines, chez les juifs et chez les musulmans... Ce basculement peut être décisif alors que ces élections vont se jouer dans les marges, y compris religieuses.

    Invitée :

    - Blandine Chélini-Pont, professeure d’Histoire contemporaine à l’Université d’Aix-Marseille, professeure des Universités, travaille sur les relations entre politique et religion aux États-Unis.

    Intervenants :

    - Cécile Coquet-Mokoko, professeure de Civilisation des États-Unis à l’Université de Versailles-Saint-Quentin, travaille aussi sur la rhétorique religieuse afro-américaine aux États-Unis

    - Jason Shelton, professeur de Sociologie à l’Université d’Arlington au Texas, travaille sur les interactions entre « race, religion et politique », vient de publier « L’Église Noire contemporaine : les nouvelles dynamiques de la religion africaine américaine » (Éd. Presses Universitaires de New York - 2024).

  • Cette émission donne la parole à des personnes qui ont subi alors qu’elles étaient mineures, des agressions sexuelles par des religieux, des personnes qui représentent le sacré. Des victimes qui sont longtemps restées invisibles, murées dans un silence et une culpabilité qui ont rongé leur vie.

    Cet épisode avait été enregistré avant la publication le 16 juillet 2024 d’un rapport indépendant (enquête commandée par Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre) accusant l’Abbé Pierre - figure iconique de la lutte contre l’exclusion, décédé en 2007 – d’agressions sexuelles sur plusieurs femmes entre 1970 et 2005. Plusieurs années, voire décennies après les faits, des femmes ont osé parler.

    Le synode sur l’avenir de l’Église catholique, qui s’achève ce 27 octobre 2024 à Rome, posera-t-il clairement la question de la lutte contre le caractère systémique des agressions sexuelles dans l’Église catholique ?

    Parler, dire, nommer l’indicible : c’est ce qu’ont réussi à faire des victimes d’agressions sexuelles dans l’Église qui témoignent dans le livre « Quand le diable a revêtu l’habit » (Éd. Karthala, 2024). Elles ont pu prendre la plume pour écrire leur récit, raconter leurs souffrances, les conséquences et les séquelles sur leur vie et celle de leur entourage, leur démarche pour enfin sortir du silence, dénoncer ces violences sexuelles par des représentants de l’Église catholique. Des agressions sexuelles qui ont un caractère systémique, comme l’a indiqué le rapport de la CIASE, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église catholique publié en octobre 2021 - selon lequel 330 000 personnes ont pu subir ces violences sexuelles lorsqu’elles étaient mineures, au cours des 70 dernières années, par des membres de l’Église, des clercs ou des laïcs.

    Écrire pour sortir de la passivité, raconter son histoire et dénoncer l’inertie de l’Église catholique : c’est l’objectif de cet ouvrage, avec les témoignages de onze victimes de violences sexuelles dans l’Église, vous entendrez les récits de trois d’entre elles. Une initiative lancée par la CRR, la Commission reconnaissance et réparation, dont nous avons reçu en studio son président, Antoine Garapon.

    (rediffusion).

    Invité en studio :

    Antoine Garapon, président de la CRR (Commission reconnaissance et réparation), magistrat, secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la justice et producteur de l’émission « Esprit de justice » à France Culture

    Témoignages de Roland, Yannick et « Pierre », victimes d’agressions sexuelles par des religieux alors qu’ils étaient mineurs, et qui ont effectué les démarches auprès de la CRR. Ils ont publié leurs récits, avec huit autres victimes, dans le livre « Quand le diable a revêtu l’habit » (éditions Karthala, 2024).

    CRR : Commission reconnaissance et réparation

    Contact téléphonique : +33 9 73 88 25 71

    Contact mail : [email protected].

  • Quel dialogue est possible entre hindouisme et christianisme ? Comment vivre l’hindouisme et éviter son instrumentalisation par les politiques ? L’ouvrage de Yann Vagneux, « Une émulation de sainteté, hindouisme et christianisme en dialogue » (paru aux éditions Desclée de Brouwer) est une invitation à ces échanges. « Ce livre voudrait convoquer le meilleur des traditions hindoues et chrétienne ou plutôt il voudrait laisser l’hindouisme convoquer le meilleur du christianisme et vice versa, le tout dans une émulation de sainteté qui donnera à ce départ vers l’inconnu une fécondité insoupçonnée ». Une plongée dans l’hindouisme et la ville sainte de Bénarès, créée selon les croyants par le dieu Shiva, posée sur le Gange, fleuve sacré de l’hindouisme.

    Invité en studio :

    Yann Vagneux, prêtre des Missions Étrangères de Paris, qui vit depuis 15 ans à Bénarès au cœur du quartier des brahmanes, très engagé dans le dialogue interreligieux, auteur de « Une émulation de sainteté » (Éditions Desclée de Brouwer).

    Entretien avec Christophe Jaffrelot, professeur à Sciences Po, directeur de recherches au CNRS, professeur invité au King’s College à Londres, auteur de « L’Inde de Modi, national-populisme et démocratie ethnique » (Éditions Fayard).

  • Ce mois d’octobre 2024 marque une succession de fêtes juives qui auront une tonalité particulière, un an après les massacres du 7 octobre 2023 dans une série d’attaques terroristes par des commandos du Hamas dans le sud d’Israël, qui ont fait plus de 1 200 morts, en majorité des civils et 251 otages israéliens à Gaza – une centaine ont été libérés, 101 sont toujours retenus, 34 parmi eux seraient décédés.

    Un an après, la guerre et la peur se sont installées: les mesures de représailles israéliennes avec des frappes quotidiennes sur Gaza - dont l’objectif affiché est de détruire le Hamas - ont engendré la désolation et la mort de plus de 42 000 habitants, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas à Gaza, 60% sont des femmes et des enfants selon l’Unicef. Des bombardements qui ont entraîné le déplacement de près de la totalité des 2 millions et demi d’habitants, qui n’ont aucun endroit sûr où se réfugier.

    Dans le nord, c’est le Liban qui est visé depuis début septembre 2024 par des frappes israéliennes : une escalade de la violence au nom de la survie et de la sécurité. Environ 60 000 Israéliens vivant près de la frontière libanaise ont été déplacés à cause des bombardements du Hezbollah, depuis le 8 octobre 2023. La réponse israélienne par des frappes aériennes au Liban jusqu’à la capitale Beyrouth contre le Hezbollah, a entraîné le déplacement de plus d’un million d’habitants dans un pays exsangue.

    Comment dans ce contexte fêter la nouvelle année, Roch Hachana, début octobre, puis Yom Kippour « le grand pardon », Souccot puis Simha Torah qui marque la fin de la lecture annuelle de la Torah dans les synagogues, avec des chants et des danses ?

    Comment célébrer ces moments importants dans le judaïsme alors que résonne le fracas des armes ? Comment continuer à se parler, entre communautés – juifs, musulmans, chrétiens - et ne pas sombrer dans le déni ou la déshumanisation de l’autre ?

    Reportages en Israël, à Gaza, au Liban, et rencontre avec Pauline Bebe - première femme de France ordonnée rabbin – dans la synagogue du 11è arrondissement de Paris, sur la signification de ces moments dans la religion juive et ses messages pour appeler à poursuivre le dialogue entre toutes les communautés.

    Invitée / Entretien : Pauline Bebe, première femme de France ordonnée rabbin (en 1990), nous reçoit au CJL (Communauté juive libérale d’Ile-de-France, au centre Maayan à Paris), auteure de « Saisir le merveilleux dans l’instant » et « La danse des lettres, petite philosophie du quotidien » (éditions Le Passeur).

    Entretien avec Marie-Armelle Beaulieu, rédactrice en chef de Terre Sainte Magazine (basée à Jérusalem).

    Éléments de reportages à Jérusalem, à Gaza et au sud du Liban.