エピソード
-
REJOIGNEZ NOTRE NOUVELLE NEWSLETTER !
https://lamatrescence.myflodesk.com/newsletter
Bienvenue dans La Matrescence, vous écoutez l’épisode 147 de la saison 6
La sexualité est omniprésente dans notre société. Pourtant, nous faisons souvent l’impasse sur cet aspect de leur éducation en nous privant d’en parler avec nos enfants. Par peur, pour les protéger, par gêne ou par croyances ancrées en nous.
Aujourd’hui il devient urgent d’expliquer à nos enfants comment leurs corps fonctionnent et pourquoi ils et elles peuvent expérimenter certaines sensations liées au plaisir.
Le but ? Les informer, les outiller, les armer pour qu’ils et elles sachent différencier les abus, des comportements normaux vis à vis de leur corps.
Ce sont elles et eux les maîtres à bord.
Myriam Félix est consultante en sexualité infantile, elle s’est formée en constatant qu’il existait très peu d’accompagnement sur cette thématique. Au fil de l’épisode elle vous donne des astuces pour commencer à parler avec vos enfants de ce thème, vous donne des cas précis, et vous embarque dans l’empouvoirement des enfants face à leurs corps.
Comme elle aime à le rappeler, au-delà de l'éducation à la sexualité, c’est avant tout de l’éducation au corps et aux sensations.
Cet épisode est important mais peut être difficile si vous avez été victime d’abus ou si on vous a manqué de respect sur ce thème quand vous étiez enfant.
Prenez votre temps si c’est nécessaire.
Je vous souhaite une très bonne écoute.
Rejoignez La Matrescence, faites partie des cercles sur Patreon, et suivez les news Instagram & Tiktok.
-
REJOIGNEZ NOTRE NOUVELLE NEWSLETTER !!!
https://lamatrescence.myflodesk.com/newsletter
Aujourd’hui j’avais envie de vous parler de ma réalité.
Je reçois constamment des messages pour savoir comment on gère 3 enfants en bas-âge.
Si on prend un gros risque parce qu’on fait plusieurs enfants rapprochés…J’avais donc envie de prendre le temps de vous raconter MA réalité de mère active de 3 enfants, bien trop actives elles aussi… et souvent malades… et qui a mis au monde 2 êtres humains pendant la pandémie.
Je voudrais tout de suite mettre fin au mythe selon lequel on pourrait tout avoir, en tant que mère et femme, dans cette société. Je pense sincèrement que c’est faux.
On peut tout avoir mais sûrement pas en même temps. Il y a des sacrifices à faire, des parties de sa vie à prioriser. Accepter ce paramètre enlève beaucoup de culpabilité dans les premières années intenses de vie de nos enfants.J’en ai d’autant fait l’expérience que j’ai eu 3 enfants en 4 ans et demi dont les 2 dernières en 17 mois.
Si on fait le calcul, j’ai eu le temps de reprendre mon souffle entre ma première et ma deuxième, puisqu’elles ont pile 3 ans d’écart et pourtant c’était déjà difficile à l’époque.
Mais ensuite, j’ai enchainé. J’allaitais toujours Jasmine quand je suis tombée enceinte de June, ma dernière. Si ça vous intéresse je raconte mes 2 accouchements à la maison dans les épisodes 105 et 66 ainsi que mon 3e postpartum dans l’épisode 106.
Mes 2 dernières filles donc, ont 17 mois d’écart, je suis tombée à nouveau enceinte 8 mois après mon deuxième accouchement. Ce qui fait que de Décembre 2019 à Octobre 2022 j’ai soit été enceinte, soit j’ai allaité.Cela fait donc, seulement, un an que je commence petit à petit à me réapproprier mon corps.
Mais si on prend en compte la définition d’Anna Roy du postpartum qui dure 3 ans, je suis encore en plein dedans! Ce qui a du sens. Je le sens.
Maintenant regardons les chiffres des familles avec 3 enfants en France.
Une famille sur 5 est une famille nombreuse, c'est-à-dire + de 3 enfants.
Ce sont un peu moins d’un million d’enfants mineurs qui vivent dans des familles de 3 enfants en 2020. En baisse depuis 1990.
A titre de comparaison, 45% des familles sont composées d’un seul enfant : en 2020 il y a 3 592 900 enfants qui sont enfant unique.
Et ils sont près de 3 millions à avoir 1 frère ou une sœur au sein de leur fratrie.Autre statistique très intéressante, elle concerne le taux d’emploi des mères en fonction du nombre d’enfants : en 2020, alors que le taux d’emploi des mères d’un enfant s’élève à 70,2 %, celui des mères de deux enfants est de 65,5 % et celui des mères de trois enfants ou plus, chute à 36,2 %.
Je fais donc partie de la minorité qui travaille avec 3 enfants en bas-âge.
Sauf que la première année de vie de ma dernière fille, je n’ai quasiment pas travaillé, ou alors de manière sporadique. C’était trop intense, j’étais épuisée et il m’était impossible de tout conjuguer.
Donc si vous avez 3 enfants et + , sachez que statistiquement seules 4 femmes sur 10 travaillent les premières années de vie de leurs enfants.
Les chiffres évoluent et s’inversent une fois que le/la dernière a 3 ans, puisque 66% des femmes sont à nouveau sur le marché du travail à partir de ce moment-là.C’est vraiment une donnée à prendre en compte quand on veut comprendre pourquoi cela reste difficile d’avoir 3 enfants en bas-âge.
Je précise encore une fois, je parle de mon exemple, j’ai des ressources financières conséquentes ce qui me permet de pouvoir travailler à mi-temps quand j’en ai envie sans que cela n’impacte trop mes revenus, mais cela impacte la progression de ma carrière.
Donc revenons à nos moutons maintenant que l’on sait qu’avoir 3 enfants petits, peut impacter votre carrière.
J’aimerais vous parler d’abord des difficultés avec son lot de galères d’élever 3 enfants et ensuite des bonheurs incroyables et où ils se logent.
Devoir se diviser en 3 quand on a des enfants qui ont des demandes normales et légitimes vu leur âge, peut rendre fou. J’en ai fait l’expérience.
Si je devais résumer : avec un enfant j’étais assez calme, avec 2 enfants j’ai commencé à crier, avec 3 enfants je me suis mise à hurler…
C’est violent dit comme ça, mais c’est la réalité malheureusement.La première raison c’est le manque évident de sommeil. Tous les enfants n’ont pas le même rapport au sommeil. Dans notre famille, nous venons de traverser 3 années sans, quasiment, une nuit complète. Au même moment nous avons accueillies nos 2 dernières filles, traversé une pandémie mondiale, l’hospitalisation pendant 15 jours de notre dernière et pendant 5 jours de notre 2e et ensuite la découverte des asthmes sévères des 3, avec traitements lourds quotidien… voilà le contexte.
Donc des enfants malades, extrêmement souvent.
Il y a eu des mois entiers où j’étais incapable de travailler tellement la fatigue était immense. J’ai fait comme j’ai pu mais il a fallu que je me rende à l’évidence, je n’étais pas en capacité de fournir un travail intellectuel à ce moment-là et pourtant mes filles étaient toutes gardées ou à l’école.Je dirai que la première année de June a été la plus difficile et intense de ma vie, en termes de demande émotionnelle et de fatigue. Si vous ajoutez à ça le fait que j’ai été maman solo pendant 9 mois, c’était le cocktail parfait pour que mes comportements envers mes enfants ne soient pas à la hauteur.
Je ne pensais pas pouvoir être une mère qui pète les plombs et qui décharge sa colère, tristesse et frustration sur ses enfants. Et pourtant, c’est ce qu’il s’est passé ces derniers mois. J’ai fait du mal à mes enfants, je le sais.
J’ai vu l’impact de ma dureté envers elles et j’ai d’autant plus la conviction qu’accompagner nos enfants vers une éducation respectueuse est la meilleure façon pour qu’ils soient heureux. J’ai été poussée dans mes retranchements, dans des moments sombres de ma parentalité. Et le changement a dû venir de moi et pas de mes enfants, elles n’y étaient pour rien.
A partir du moment où j’ai pris bien mieux soin de moi, où j’ai fait un travail intense en thérapie pour comprendre mes émotions et mon enfant intérieur, mes comportements se sont apaisés et sont revenus à une presque normalité.
Aujourd’hui je suis beaucoup plus calme, les demandes de mes filles sont plus gérables aussi et nous sommes 2 parents en permanence à la maison. Cela change tout.
Être en sous nombre est une vraie difficulté avec des tout-petits. Il faut le reconnaître. Quand on se retrouve parfois à avoir 1 ou 2 enfants, on se dit que c’est tellement facile la charge que ça demande.La dernière difficulté dont je voulais parler est celle d’être le Parent par défaut.
Peu importe qu’on soit la mère ou le père, c’est tellement dur d’être leur safe place. D’être la seule qu’elles veulent la nuit. Ça amène de grosses frustrations dans le couple et chez l’autre qui peut se sentir rejeté.
Moi, je me sentais surtout en trop plein de demandes. Mon rythme de vie + la séparation a aussi joué sur le fait que j’étais leur safe place en permanence. Et c’est EPUISANT !
On n’a plus la force ni l’énergie de répondre à leurs demandes correctement.
Il y a des périodes avec plus ou moins d’intensité sur ce schéma de parent par défaut. Parfois la semaine est équilibrée et parfois, elles ne veulent que moi. Je sais aussi que ça passe et c’est très agréable quand l’autre peut prendre le relais et qu’elles se sentent en sécurité.Cela fait 20 mois maintenant que l’on a 3 enfants et personnellement je trouve que ça devient génial.
Je me souviens qu’avant m on accouchement ma sage femme nous avait dit : “ ça va être dur la première année, faut serrer les dents, après ça sera plus simple”. Je l’ai ressenti. A 12 mois postpartum, June devenait un peu plus autonome et le rythme était moins soutenu.Maintenant, nos filles jouent beaucoup ensemble et sont sur le même rythme de vie, pour les 2 plus petites. C’est un gros kiffe.
Je peux le dire, même si le sommeil est encore chaotique, la joie que ça apporte au quotidien d’avoir cette petite soeurerie.Avoir plusieurs enfants, ça amène des conflits entre elles, c’est vrai, mais on ne parle pas du tout du fait qu'elles jouent énormément entre elles et qu’elles sont donc moins sollicitantes.
Elles font leur vie et apprennent à vivre entre elles. Il y a une vraie complicité qui nait de leur trio. C’est beau à voir, à observer.
Elles apprennent l’une des autres. C’est aussi super intéressant en tant que parents de découvrir des traits de caractère différents et de se rendre compte que tel ou tel comportement n’a rien à voir avec leurs âges mais bien leur propre identité qui se forme.
Voir à quel point son enfant est différent de l’autre, ça remet tout en perspective. Et ça ajoute à la complexité de les élever on ne va pas se mentir haha
Dans un trio c’est assez drôle de voir la grande être très très proche de la petite, en mode maman, la petite admirer la moyenne, et la moyenne s’épanouir à être la grande qui montre l’exemple à la petite.
Elles s’autorégulent émotionnellement aussi. Quand une pleure, y’en a forcément une des 3 qui va aller la voir et lui faire un calin, c’est super chou.
Quand elles sont séparées, elles demandent en permanence où sont les autres et expriment très clairement être triste de ne pas les voir.Je dirai qu’aujourd’hui les bénéfices d’avoir 3 enfants sont plus importants que les sacrifices.
Mais parce qu’elles grandissent et que l’intensité s’amenuise. Parce qu’aussi je me sens redevenir moi-même au fur et à mesure.Parce que La Matrescence que j’ai vécu intensément depuis 6 ans colle avec celle que je suis aujourd’hui.
Je suis à l’aise dans mes baskets. Je suis en phase avec ma vie, que je trouve géniale.
Pour résumer, je dirai que la plus grosse difficulté est le sous nombre et l’attention que l’on est capable de donner.Je pense aussi que si vos enfants dorment bien cela change tout.
Je réalise aussi qu’avoir 3 enfants petites, c’est accepter que l’on doit ralentir sa carrière un moment. Je le dis en tant que femme, simplement parce que votre corps a enchainé pendant des années et que reprendre tranquillement vous permettra sur le long terme de mieux gérer. Et parce que vous le méritez.
Ca ne règle pas les inégalités dans le couple hétérosexuel, c’est sûr. Mais il faut aussi penser à soi, à sa santé physique et mentale. J’ai fait l’erreur de reprendre vite, de croire que c’était gérable de tout faire. De mon point de vue, ça ne l’est pas.
A vouloir être partout, c’est notre santé qui trinque et nos enfants qui souffrent de notre nervosité. Je trouve que ça ne vaut pas le coup.Donc faire 3 enfants, c’est dur, c’est un immense travail et bonus à la clé, ça te renvoie à tes blessures d’enfance que tu ne voulais pas affronter, cadeau!
Et au final, l’équilibre fini par arriver, il faut être patient et indulgent avec soi-même.
Maintenant j’ai la sensation qu’une deuxième partie de ma parentalité s’ouvre pour être plus à l’aise sur ce fil d’équilibriste.
Merci de m’avoir écoutée.
Pour retrouver les données citées dans l’épisode.
Les livres mentionnées par Clémentine :
Le syndrome de la femme pressée - l'impact des to-do-lists infernales sur votre santé, Dr. Libby Weaver
Fast like a girl, Dr. Mindy PelzRejoignez La Matrescence et faites partie des cercles sur Patreon, et suivez les news Instagram & Tiktok.
-
エピソードを見逃しましたか?
-
Bienvenue dans la Matrescence vous écoutez l’épisode 145 de la saison 6 !
En France, selon les derniers chiffres, seuls 4% des pères restent à la maison pour élever leurs enfants, contre 14% chez les mères.
Ce chiffre est en baisse depuis plusieurs années.
A contrario, les pères ne prennent pas plus de congé prolongé pour rester avec leurs enfants dès la petite enfance.Un déséquilibre qui se ressent dans la société où la charge parentale repose encore trop souvent sur la mère dans un couple hétérosexuel.
Le dernier livre de Sophie Adriansen “Qui s’occupe des enfants” raconte ce parti pris inverse au sein de sa famille.
Avec son conjoint, ils ont décidé, qu’il resterait à la maison à élever leurs 2 garçons et qu’elle poursuivrait sa carrière dans l’écriture. Une tendance à l’inverse des normes sociétales qui soulèvent beaucoup de questions, notamment financière mais aussi du regard que l’on porte sur soi-même en tant que parents.
Sophie raconte sa première DPP non diagnostiquée, elle raconte cette culpabilité qu’elle porte en permanence d’avoir fait ce choix “différent” face à la parentalité pour s’épanouir dans sa vie.
J’ai adoré discuter avec Sophie et remettre en perspective toutes ces normes qui nous empêchent de vivre comme on le veut!
Je vous souhaite une très bonne écoute.
C’était Sophie Adriansen autrice de plus 50 ouvrages et notamment une super BD La remplaçante.
Le livre mentionné dans le Podcast : Qui s’occupe des enfants ?
-
Bonjour à toutes et à tous bienvenue dans La Matrescence, vous écoutez l’épisode 144 de la saison 6.
C’est le retour du froid et avec ça… les maladies infantiles ! On AD-ORE.
Les virus, les bactéries et microbes sont parmi nous pour le meilleur parfois et pour le pire souvent, quand nous parents on essaie de sortir la tête de l’eau.
Dr Océane Sorel, virologiste, et rock star des perruques sur Insta, vient de sortir un livre pour t’éclairer sur ce monde bactériologique et microbien.
Dans cet épisode, on s'adresse aux parents mais aussi aux femmes enceintes!
Et oui, enceintes, nous devons être attentives à notre alimentation et notre mode de vie.
Vous saurez donc tout sur la toxoplasmose et les maladies auxquelles sont sensibles les futures mamans!
On parle aussi évidemment des vaccins et pourquoi vacciner son enfant est important pour lui mais aussi la collectivité.
Je vous souhaite une bonne écoute.
-
https://www.memepascap.fr/bilan-competences-mpc?source=MATRESCENCEPODCAST
Dans ce podcast on a beaucoup parlé des 0-3 ans et, peu encore, des 3-10 ans…
Ça a commencé quand même, vous avez pu le constater avec l’épisode de la semaine dernière qui aborde l’adolescence…
Mais cette nouvelle saison est synonyme désormais d’évolution.
Mon aînée a 6 ans et forcément de nombreuses thématiques s’ouvrent à moi naturellement…
Héloïse Junier est docteure en psychologie, spécialiste de l’enfance et autrice de plusieurs ouvrages dont le dernier, la BD Mon enfant de 3 à 10 ans.
Elle est déjà intervenue à plusieurs reprises sur ce podcast dans les épisodes : 26, 84 et lors de plusieurs hors série que je vous invite chaudement à écouter.
Héloïse vient vous éclairer, en particulier, sur cette période phare du 6-10 ans.
On y aborde l’importance de l’amitié, les apprentissages, les violences que peuvent rencontrer les enfants à l’école et notamment le harcèlement, la relation enseignant-enfant et plein d’autres thèmes passionnants.
Je vous souhaite une très bonne écoute.
-
https://www.memepascap.fr/bilan-competences-mpc?source=MATRESCENCEPODCAST
Le deuil périnatal reste un tabou hors norme dans la société.
Un deuil indicible, un deuil où les parents sont parfois mis à l’écart et qui peut briser ceux qui le vivent.Sophie de Chivré a créé Au Revoir le podcast pour mettre des mots sur le vécu des parents après la perte de leur bébé.
Elle a elle-même perdu une petite fille, Augustine, lors de sa première grossesse.La semaine dernière est sorti le documentaire, Le berceau vide qu’elle a co-réalisé avec Anaïs Feuillatte pour France 3.
Pendant 52 minutes elle explore les facettes particulières de l’IMG, l’interruption médicale de grossesse.En France, chaque année, environ 7000 familles sont confrontées à ce choix impensable.
Devoir décider du sort de son enfant demande une force inimaginable.
Avec douceur et lucidité, le documentaire met en lumière les parents et les professionnels qui vivent ou accompagnent ce deuil si particulier.Le berceau vide rappelle l’immense solitude du postpartum quand il faut rentrer à la maison sans son bébé.
Dans cet épisode il y a beaucoup de résilience, de partages pour comprendre comment entourer au mieux, celles et ceux de votre entourage qui pourraient le vivre.
Je vous souhaite une très bonne écoute.
Le docu :
-
Juline Anquetin-Rault a été nommé au Global Teacher Prize en 2021 parmi les 10 meilleurs professeurs du monde.
Une première pour une Française.
Pour arriver à ce résultat, Juline raconte à travers son livre : La prof qui murmure à l’oreille des ados, son cheminement et surtout la pédagogie qu’elle a mise en place.
Professeur en CFA, à Rouen, Juline a expérimenté la classe autonome en mixant plusieurs pédagogies de maternelles pour intéresser une tranche d’âge réputée difficile, les adolescents.
Avec les différentes méthodes mises en place et la façon dont elle pose le cadre pour une sensation de liberté avec ses élèves, Juline a obtenu des résultats époustouflants… Plus de problèmes de disciplines, moins de troubles de l’apprentissage, une concentration extrême et surtout des élèves heureux d’apprendre.
Ça parait idyllique ?
Et pourtant..
Allez je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite une très bonne écoute.
Et pssst : à travers cet épisode je voulais rendre hommage à tous les profs qui se démènent au quotidien pour faire évoluer les méthodes d’apprentissage et qui n’ont pas la reconnaissance de Juline.
Merci à vous. -
J’adore regarder mes filles jouer ensemble. Certes c’est un grand moment de répit pour moi mais c’est avant tout un bonheur immense de les voir s’épanouir ensemble, rire et inventer leur propre monde.
Le jeu participe depuis toujours à l’évolution de l’enfant.
C’est en jouant qu’il socialise, qu’il découvre, qu’il invente et qu’il progresse…
L’importance du jeu est même notée dans la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant de 1989 qui stipule : que « les États parties reconnaissent à l’enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge, et de participer librement à la vie culturelle et artistique ».
Samah Karaki est neuroscientifique et la fondatrice du Social Brain Institute. Elle est à l’origine d’un rapport fourni et interdisciplinaire sur l’importance du jeu libre.
Le jeu comme principal vecteur d’apprentissage. Mais comment ça se passe concrètement, dans leur cerveau mais aussi dans leurs liens sociaux ? Les réponses dans cet échange.
L’épisode est passionnant et nous encourage à leur rendre leur liberté de jouer… pas facile quand on est parents…
Je vous souhaite une très bonne écoute.
Pour lire le livre mentionné par Samah Karaki : Le maître ignorant de Jacques Rancière.
-
Le titre de l’épisode peut paraître brutal et réducteur, mais les statistiques sont là, malheureusement.
Selon l’association Nous Toutes, en moyenne chaque année sur la période 2011-2018, 213 000 femmes âgées de 18 à 75 ans ont déclaré avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles de la part d’un conjoint (concubin, pacsé, petit ami) ou d’un ex-conjoint. Parmi ces victimes, 29 % sont âgées de 18 à 29 ans.
La violence concerne toutes les strates sociales, toutes les origines, toutes les confessions
Mais en 2021, les hommes représentent encore 82% des mis en cause par la justice, tous délits et crimes confondus.
Dans cet épisode, Mathieu Palain, journaliste et auteur du livre “Nos pères, nos frères, nos amis : dans la tête des hommes violents” raconte son aventure qui dure depuis 4 ans, au sein des groupes de paroles d’hommes condamnés pour violence envers leurs conjointes.
Son enquête est passionnante et pointe du doigt la part systémique dans cette violence, le déni des concernés, le cycle de la violence, l’éducation reçue et le rapport de ces hommes avec le sexe féminin de manière générale.
Mathieu est passionnant. Il dit tout haut ce que beaucoup de femmes savent. La violence qui émane des hommes n’arrive pas que dans une ruelle dans le noir, mais plus majoritairement au sein des foyers.
Quelle pistes pour l’éradiquer, à quoi servent ces groupes de paroles, quelle place pour les pères violents dans ces histoires ?
Ce sont les thèmes que l’on aborde.
Je vous souhaite une très bonne écoute.
-
L’écologie est devenue un sujet central dans nos vies de tous les jours.
Parfois angoissante, cette thématique n’en reste pas moins primordiale pour l'avenir des futures générations, c'est-à-dire nos enfants.
Personne n’est irréprochable quand on parle d’écologie et l’inertie peut vite nous gagner par peur de mal faire…
C’est là que la magie et l'innocence de l’enfance interviennent!
Les enfants aiment apprendre et partent sans préjugés quand on leur présente un sujet.
Dans cet épisode, Mélanie Courrière, formatrice auprès des enfants pour les sensibiliser à l’écologie, vous fait découvrir les façons ludique et positive d’amener vos enfants et vous-même à prendre soin de la planète et notamment des ressources comme l’eau.
Elle apporte un regard fun, déculpabilisant et surtout motivant pour simplement se reconnecter à la nature, la première étape de toute prise de conscience.
Je vous souhaite une très bonne écoute.Pour consulter les formations de Mélanie Courrière.
-
Il y a 6 mois je suis tombée sur un article qui évoquait les résultats bluffants d’une étude sur la méditation et son pouvoir pour aider les troubles anxieux.
Je m’étais dit qu’encore une fois cela devait être des américains qui avaient conduit cette étude. Et surprise !
Parmi les chercheurs se trouvait, le Professeur Eric Bui de l’université d’Harvard qui est aujourd’hui chercheur à l’Université de Caen et le président de la Société internationale d’étude du stress post-traumatique.
Dans cet épisode, Eric Bui nous explique la genèse de l’étude, les bienfaits de la méditation mais aussi du yoga.
La différence entre stress, anxiété et syndrome anxieux.
Il vous éclaire pour arriver à mieux gérer votre quotidien de parents.
Et petit bonus de fin, vous trouverez une mini méditation pour vous initier si vous n’en n’avez jamais faite !
Je vous souhaite une très bonne écoute.
Merci à HelloFresh de soutenir La Matrescence ! Profitez de réductions allant jusqu’à 100€ sur vos 5 premières commandes, soit le prix du repas à partir de 2,50€, avec le code MATRESCENCE100 ou en cliquant sur ce lien : www.hellofresh.fr/matrescence
-
LIEN MEME PAS CAP
https://www.memepascap.fr/bilan-competences-mpc?source=MATRESCENCEPODCAST
C’est la rentrée et ça fait du bien de vous retrouver et de lancer une nouvelle saison du podcast !
Aujourd’hui débute la 6e saison, je sais qu’elle va vous plaire!
Dans l’épisode du jour on va parler déconnexion et pourquoi c’est intéressant en tant que parent.
Mi-juillet j’ai blagué en disant à ma sœur que c’était sympa de discuter avec elle, à table, vu qu’elle était sur son téléphone. Elle m’a renvoyé direct bouler, et elle a eu raison, en me disant que c’était plutôt moi qui étais tout le temps dessus…
Elle n’avait pas tort… ça faisait plusieurs jours que je me sentais mal, un peu prise dans une spirale où je scrollais indéfiniment sans m’arrêter.
Je me suis dit allez, stop! Tu désinstalles et tu verras plus tard quand tu reprendras. Je ne me suis fixée aucune date les premiers temps, je voulais voir la sensation que ça me procurait.
Il faut quand même plusieurs jours avant que nos doigts oublient d’aller instinctivement sur le petit carré d’Insta.
La détox a été progressive et a entraîné d’autres envies de se déconnecter. Au total je suis restée près de 6 semaines sans avoir accès à aucun réseau social et en coupant tous mes mails. Je précise qu’Instagram est en partie mon travail, donc couper pendant les vacances c’est aussi m’offrir une pause loin de mon travail.
Je vous raconte en 5 étapes les effets que ça a eu sur moi et pourquoi j’ai trouvé qu’observer des périodes de déconnexion presque totale est bénéfique pour nous en tant que parents
1.Detox réseaux
J’ai donc désinstallé Instagram en juillet. Il faut vraiment le faire pour arriver à ne plus y aller. Sinon la tentation reste malheureusement trop forte et trop présente. Et pourtant je fais partie de celles qui ont instauré une limite de temps pour mon utilisation des réseaux. Temps limité à 2h par jour. Mais 2h c’est toujours trop pour le cerveau.Donc plus de insta, qu’est ce que fait mon cerveau d'addict… il en redemande, parce que la première
sensation qui émerge, c'est le manque. Et ça fait mal de le réaliser. Le manque d’un monde virtuel, le manque d’être abreuvé d’infos en tout genre. D’un coup on est privé d’un brouhaha permanent et on se sent perdu.
Notre cerveau est malin, il veut sa dose, et pour l’avoir il m’oblige à aller passer beaucoup trop de temps sur Facebook. Parce qu’au final tu te rends compte que ce n’est pas tant l’objet du réseau social le problème mais bien les stratégies employées par ces derniers pour te faire rester le plus longtemps possible sur l’application…
Il a donc fallu, au bout d’une semaine, que je me résigne à supprimer également Facebook!!
Si on m’avait dit ça un jour, que j’allais être à nouveau addict à Facebook!
Une fois ces deux applis supprimées, tu te sens à nouveau perdue…
Mais arrive vite la sensation d’apaisement et de sérénité. Ca parait fou de se dire qu’on oublie à quoi peut ressembler une vie sans sur stimulation, sans infos anxiogènes ou sans angoisses liées à un mauvais commentaires, dans mon cas.
On réalise assez rapidement que c’est de la folie de suivre la vie d’autant de gens qu’on ne connaît pas, que notre cerveau est en surchauffe de traiter autant d'informations en même temps.
Et puis on se dit, mais comment je peux perdre 2h par jour de mon temps sur cette application, qu’est-ce que ça m’apporte ?
C’est là que ça devient complexe et nuancé. Parce que pendant ma déconnexion je profite à fond de savourer ma sérénité retrouvée mais je suis aussi capable de reconnaître que les réseaux sociaux m’ont permis d’apprendre à mieux me connaître, à me dé-construire, à fonder une communauté autour de ce podcast, à me sentir moins seule et à m’éduquer sur un grand panel de sujets.
Sauf que l’autre versant des réseaux sociaux c’est aussi beaucoup d’anxiété pour ma part.
Je n’apprends à personne si je dis que les réseaux sociaux peuvent aggraver l’anxiété et générer beaucoup de frustrations et de culpabilité. Ça peut, en fonction de qui on est, et de l’usage qu’on en fait. Je fais donc partie de la catégorie de personnes pour qui ça peut aggraver mon anxiété.
Je vous partage un extrait d’une étude francophone réalisée sur le sujet
Si consulter Facebook est le premier geste du matin pour 48 % des 18-34 ans, l’usage des RSN, censés apporter divertissements et satisfaction, semble être l’objet d’un étonnant paradoxe. Plus les gens sont actifs sur Facebook, sans forcément en être « addicts », et plus leur humeur est négative après les usages du RSN (Sagioglou, Greitemeyer, 2014). La genèse de ces affects négatifs est bien liée à Facebook car ils n’apparaissent pas lors d’activités de durée similaire effectuées sur Internet en dehors de ce RSN. Cette constatation n’est pas uniquement liée à Facebook puisque des résultats similaires ont également été remarqués avec Instagram (Lup et al., 2015). Plus grave, une association positive a même été mise en évidence entre l’usage de ce RSN et des symptômes de dépression. Les préadolescents et adolescents semblent particulièrement sensibles. Marie-Pierre Fourquet-Courbet et Didier Courbet
Ces études datent d’il y a plusieurs années déjà, avant la pandémie. Depuis 2020, l’utilisation des réseaux sociaux a augmenté chez beaucoup de personnes.
Déconnecter devenait donc vital pour retrouver un équilibre durant l’été, j’avais besoin de tester pour mieux me retrouver et vivre loin des likes, des commentaires et des vues.
Sortir des réseaux sociaux pendant quelques temps c’est aussi apprendre à nouveau à vivre dans le moment présent, à apprécier ce que l’on a et qui l’on est
2. Présente pour ses enfants
La première conséquence visible quand on déconnecte c’est la présence que l’on a pour ses enfants.Pour ma part, je me suis sentie bien plus en lien avec elles en retirant les réseaux sociaux de mon quotidien. Plus aucune distraction liée à mon téléphone et donc toute mon attention dirigée vers mes enfants. C’est super banal ce que je raconte et pourtant on est combien à être facilement distrait parce qu’on regarde notre téléphone et que sans le vouloir on rend nos enfants transparents.
Ça a créé moins de tensions pour elles aussi et moins de frustrations pour moi. En psychologie avec les enfants on parle souvent de temps précieux. Le temps précieux c’est généralement se focaliser sur un enfant pendant une période de 20 minutes où on est 100% dispo pour eux. Là, quand tu enlèves la distraction de ton téléphone, tu réussi à créer un plus grand nombre de temps précieux sans t’en rendre compte.
Moi je peux me faire aspirer par le contenu de mon téléphone très rapide et vite perdre de longues minutes à scroller et à me détester de faire ça. Là pendant mes vacances, je me suis sentie sereine et en paix de manière plus régulière.
Il faut aussi l’avouer, en se sortant des réseaux sociaux, il y a une dimension, surtout pour nous les mères, de relâchement de tension par rapport à ce que font les autres parents et pas nous. On existe dans notre parentalité sans toutes les injonctions qui existent sur les réseaux. Et je le dis avec la lucidité que mon podcast et mon compte ajoutent surement à ce charge éducationnelle. Donc je comprends ce que tout le monde peut ressentir un jour ou l’autre dans sa parentalité 2.0
Moi j’ai personnellement kiffé mon JOMO. Vous connaissez peut-être le FOMO, FEAR OF MISSING OUT, la peur de rater quelque chose, un évènement important, une news extraordinaire, un message…bref la peur de ne pas être au courant.
Ben l’inverse de ce sentiment c’est le JOMO. JOY OF MISSING OUT. La joie de rater des choses.
Et franchement, ça fait du bien de vivre avec la joie d’être pleine présente et de s’en foutre complètement de ce qui se passe dans le monde virtuel.
J’avais vraiment conscience que mon taux d’anxiété était au plus bas cet été et que pour la première fois depuis longtemps je n’ai pas subi mon été. Oui mes filles grandissent donc c’est plus simple mais ne pas aller sur les réseaux sociaux m’a empêché d’être constamment ramené au fait que je ne peux pas encore tout faire avec mes enfants parce qu’elles sont petites et parfois c’est très frustrant.
Donc pas d’écran = pas de frustrations. Le 3e point crucial c’est le sommeil
3. Le sommeil
Les écrans nous font du mal au cerveau et nuisent à notre sommeil. Je crois qu’on le sait toutes et tous et pourtant on peut passer une soirée entière à scroller de manière irrépressible sans comprendre ce que l’on fait et fermer votre écran en étant énervé contre nous même d’avoir perdu ce temps précieux.Ben là, boom, pas d’écran et un champ de possibilités s’offrent à toi le soir.
Genre lire un livre… Ou avoir une conversation avec un autre être humain et tout simplement se coucher plus tôt.
Ca faisait très longtemps que je n’avais pas eu une aussi bonne qualité de sommeil. Si on met de côté mes enfants qui se réveillent encore pas mal la nuit, mais ça c’est une autre histoire…
Le sommeil est pour le coup vraiment plus serein. On n’est plus pollué par tout le contenu que l’on a vu dans la journée ou soirée. Notre cerveau n’ a a traiter que les informations qu’il a vécu au cours des dernières heures et quel soulagement.
On ne va pas se mentir, quand on dort bien on est de meilleurs parents. Pas de miracles.
Testez rien que le weekend d’enlever les réseaux sociaux et vous verrez.
La dernière partie dont je voulais vous parler c’est qu’en me déconnectant du virtuel j’ai eu encore plus envie de me connecter au réel et donc à la nature.
4. La connexion à la nature
J’ai réussi en à peine 2 semaines à motiver 4 de mes amies, à partir en rando bivouac dans les Pyrénées pendant 3 jours….C’était magique, beau, doux, plein de rires, de sororité, de plongeons dans les lacs froids, de montage et de démontage de tentes… bref c’était l’aventure et ça fait un bien fou.
Si vous écoutez cet épisode et que ça vous a toujours trotté dans la tête de le faire, foncez.
Je suis partie sans mes enfants mais ce type de rando ça peut se faire avec des kids, faut bien s’organiser. Mais là je parlais surtout de partir avec quelques copines dans un endroit isolés dans des conditions sommaires et de profiter d’elles et de leurs énergies. C’était tellement puissant comme moment. J’ai juste mesuré la chance que j’avais d’avoir des femmes incroyables autour de moi. Toutes n’étaient pas mères et on s’en fout. on était ensemble dans la galère parfois et j’en suis ressortie en étant plus en paix avec moi/. On a toutes regretté de ne pas avoir fait 3 nuits d’ailleurs.
Si vous pouvez vous échapper de votre quotidien et prendre le temps d’être vous, faites le. On est tellement vite absorbé par la lourdeur d’être parents qu’on en n’oublie d’être nous.
Bon après il a fallu redescendre sur terre et c’était pas évident pour moi. j’ai toujours la nostalgie de ces moments forts, comme quand je partais en colo.
Après 6 semaines de diet, j’ai ré-installé les RS. Et boom l’addiction est revenue au galop. Les conséquences, maux de tête direct, mauvaise qualité de sommeil, impossibilité parfois d’arrêter de scroller et cette relation je t’aime moi non plus avec les réseaux.
J’adore l’outil pour communiquer et apprendre mais je déteste encore plus après cet été de pause, l’addiction que cela génère.
Je vais donc désinstaller à chaque fois que je serai en weekend et que je ne bosserai pas. Pour retrouver ces moments de sérénité avec ma famille.
C’était mon partage de la déconnexion au sens large. je vous encourage vraiment à tester, on vit dans un monde qui va trop vite, même si on s’adapte, ça va quand même bien trop rapidement pour arriver à tout traiter correctement.
Merci de m’avoir écouté, on reprend les entretiens dès vendredis prochains. Prenez soin de vous.
Etude francophone sur l’usage des réseaux sociaux et l’anxiété.
-
SUMMER BREAK
LA MATRESCENCE REPREND LE 8 SEPTEMBRE !
Bienvenue dans la Matrescence, vous écoutez l’épisode 122 de la saison 5.
Ces derniers temps je me suis retrouvée à faire des découvertes basiques sur la psychologie humaine qui ont éclairées ma vie personnelle mais aussi ma parentalité.
Dans ce podcast on avait déjà abordé la sécurité émotionnelle et donc le lien d’attachement mais jamais en profondeur.
La théorie de l’attachement est fondamentale lorsqu’il s’agit d’évoquer les relations entre être humain. En tout cas c’est mon avis.
Cette théorie mise en lumière par John Bowlby, psychiatre anglais, dès les années 40 après la seconde guerre mondiale, explique l’importance de la figure d’attachement dans le bon développement de l’enfant.
Le ou la caregiver, reste le repère sécure pour que l’enfant grandisse de la manière la plus sécure possible.
Mais cette relation, qu’est-ce qu’elle veut dire à l’âge adulte? Et si notre attachement n’est pas sécure, il est comment ?
Toutes ces questions passionnantes amènent à des réponses qui expliquent en partie certains de nos comportements une fois adulte.
Catherine la Psy, c’est son pseudo sur les réseaux sociaux nous livre une master class sur notre style d’attachement et son impact sur notre vie !
Pour mieux comprendre cet épisode, je vous invite, si ce n’est pas déjà fait, à écouter l’épisode 116 qui traite des petits et grands Traumas avec Noémi Benhamou.
Je vous souhaite une très bonne écoute
C’était Catherine La Psy, psychologue et autrice du livre Bienvenue chez le Psy
Je suis Clémentine Sarlat votre hôte. Si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à le partager autour de vous, d’ailleurs d’après Spotify, La Matrescence fait partie des 1% de podcasts dans le monde, les plus partagés via whatsapp notamment, alors un grand merci!
Si vous cherchez un épisode, rdv sur www.lamatrescence.fr
A la semaine prochaine
Prenez soin de vous !
-
Bienvenue dans la Matrescence vous écoutez l’épisode 116 de la saison 5
Qu’on le veuille ou non, notre vie est jalonnée de traumatismes plus ou moins importants. Rare sont les êtres humains à n’avoir jamais vécu une expérience traumatisante au cours de leur existence.
Les traumas avec un T peuvent parfois avoir été enfouis et rejaillir en devenant parents, les traumas avec un petit t peuvent eux, causer des dégâts sur la durée sans que l’on s’en aperçoive.
Comme pour une blessure physique, ces bobos du mental peuvent guérir. Pour cela il faut être accompagné par des professionnels. Et certaines techniques en psychologie peuvent permettre de reprogrammer le cerveau pour arriver à vivre avec de manière sereine.
C’est le cas avec l’EMDR, eye movement desensitization and reprocessing.
Noemie Benhamou est psychologue spécialiste de la perinatalité et formée en EMDR.
Dans cet épisode elle détaille l’éfficacité de l’EMDR pour les enfants, les femmes en postpartum qui ont vécu un traumatisme à l’accouchement par exemple.
Nous parlons de violences sexuelles dans cette conversation, si le sujet est trop sensible ou douloureux n’hésitez pas à en parler à votre médecin.
Noémi explique le déroulé d’une séance et l’impact sur le cerveau. Vous comprendrez la dissociation, le syndrome post traumatique mais aussi la fenêtre de tolérance.
Je vous souhaite une très bonne écoute
C’était Noémie Benhamou, psychologue spécialiste en périnatalité et EMDR
Je suis Clémentine Sarlat, vôtre hôte. Si vous avez aimé cet épisode n’hésitez pas à mettre 5 étoiles, vous abonnez sur votre plateforme d’écoutes ou à le partager sur les réseaux sociaux @lamatrescence
Le podcast vient de reprendre après une longue pause bébé, si vous cherchez un thème particulier, allez sur le site www.lamatrescence.fr pour trouver votre bonheur et le mettre dans vos oreilles. Il y a déjà + de 115 épisodes.
Cet épisode a été produit par Mini Minois
Prenez soin de vous
A la semaine prochaine
-
Bienvenue dans la Matrescence, vous écoutez l’épisode 102 de la saison 4
Cet épisode, vous me le demandez depuis longtemps ! Un épisode pour aborder la question du genre dans l’éducation.
C’est un sacré morceau auquel Manuela Spinelli, chercheuse et cofondatrice de l’association Parents et Féministes, s’est attaquée.
Manuela est professeure à l’Université de Rennes 2 et elle a co-écrit avec Amandine Hancewicz : Eduquer sans préjugés “pour une éducation non sexiste des filles et des garçons” paru aux éditions Latès.
Le genre est un concept qui se démocratise de plus en plus. En 2021, il devient difficile de nier que cette donnée a un impact sur la façon dont on mène notre vie.
Mais quand on devient parents, tout un tas de questionnements viennent se bousculer dans nos têtes.
Déjà est-ce vraiment possible d’élever des enfants, en 2021, sans préjugés de genre ?
Ensuite, qu’est-ce que les études nous disent sur la façon dont nos enfants perçoivent le féminin et le masculin ? Comment faire pour éduquer des garçons à prendre conscience de leur privilège et à être des alliés dès la petite enfance?
Voilà entre autres les thèmes que cet épisode aborde. Mais on y évoque aussi, les jouets, les habits et l’impact que nous en tant que parents avons sur nos enfants face au monde extérieur!
Je vous souhaite une très bonne écoute
C’était Manuela Spinelli, chercheuse en genre et autrice. Je suis Clémentine Sarlat votre hôte, si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à le partager autour de vous ou sur les réseaux sociaux @lamatrescence
Vous pouvez aider financièrement ce podcast à se développer en participant sur Patreon, en échange de contreparties.
Prenez soin de vous à la semaine prochaine
-
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans la Matrescence. Vous écoutez l’épisode 113 de la saison 5
Le développement de l’enfant continue de me fasciner, même 5 ans après l’arrivée de ma première fille.
Plus j’avance dans mon expérience de mère, plus je me rends compte que comprendre mes enfants, c’est aussi et surtout me comprendre moi, en tant que parents.
C’est exactement pour cette raison que Cindy Hovington, neuroscientifique canadienne a créé, Curious Neuron.
Via sa plateforme et ses réseaux sociaux, Cindy, mère de 3 enfants transmet les dernières découvertes scientifiques, applicables à la parentalité, à des milliers de parents.
Dans cet entretien, Cindy explore un pan peu discuté de l’éducation, les parents. Et oui, pour que nos enfants arrivent à développer,dans les meilleures conditions, leur cerveau socio-émotionnel, c’est à nous parents, à apprendre à gérer nos émotions dans un premier temps.
Pendant cette discussion, Cindy vous transmettra de nombreuses tips pour arriver à aider nos enfants à étendre leurs capacités d’auto-régulation.
Ici vous apprendrez les termes de modèle tripartite, de ER et de processus interpersonnel.
Cindy rappelle aussi, que c’est à travers les jeux, que nos enfants arrivent le mieux à comprendre les règles que contient notre monde !
Je vous souhaite une très bonne écoute
C’était Cindy Hovington, neuroscientifique, créatrice de Curious Neuron
Je suis Clémentine Sarlat, vôtre hôte. Si vous avez aimé cet épisode n’hésitez pas à mettre 5 étoiles ou le partager sur les réseaux sociaux @ lamatrescence
Le podcast vient de reprendre après une longue pause bébé, si vous cherchez un thème particulier, allez sur le site www.lamatrescence.fr pour trouver votre bonheur et le mettre dans vos oreilles. Il y a déjà plus de 110 épisodes.
Cet épisode a été produit par Mini Minois
Prenez soin de vous
A la semaine prochaine
-
SUMMER BREAK - LA FRATERIE
Bienvenue dans la Matrescence, vous écoutez l’épisode 84 de la saison 3.
Devenir parents d’un enfant c’est un chamboulement pour la vie.
Alors quand on prend la décision d’amener un autre être humain dans la famille, on fait face à des problématiques pas toujours simples à résoudre.
Héloïse Junier est psychologue clinicienne, spécialiste de la petite enfance. Vous l’avez déjà entendu dans l’épisode 27 mais aussi dans 2 hors série.
J’ai donc demandé à Héloïse qui vient de sortir une bd “Ma vie de bébé” aux éditions Dunod, de nous éclairer sur les fratries.
Dans cet épisode on évoque l’annonce d’un nouvel enfant à l'aîné, les enjeux que cela provoque chez les tout-petits, l’écart d’âge idéal mais aussi les différents visages que peut prendre l’insécurité que ressent un enfant qui devient l’ainé.
Héloïse vous donne des pistes pour les résolutions de conflits entre frères et sœurs.
Elle vous guide sur cette corde périlleuse, de la gestion de conflits.
Alors comment gérer les frustrations et la violence qui peuvent apparaître quand le besoin de sécurité émotionnelle n’est pas satisfait? Faut-il privilégier le tout petit sur le plus grand ? Quelles sont les astuces? Héloïse vous explique tout.
On a aussi parlé du deuil au sein d’une fratrie. Quand un enfant perd son frère ou sa sœur, à quoi faut-il porter attention?
Je vous souhaite une très bonne écoute.
C’était Héloïse Junier, psychologue clinicienne et autrice de plusieurs ouvrages aux éditions Dunod.
Je suis Clémentine Sarlat votre hôte, si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à le partager autour de vous ou sur les réseaux sociaux @lamatrescence
Et psiitt
RDV lundi pour le lancement de ma page Patreon...
A la semaine prochaine
Prenez soin de vous
-
Bonjour à toutes et à tous.
Bienvenue dans la matrescence vous écoutez l’épisode 135 de la saison 5.
La peur constitue une part normale de l’être humain.
Mais que se cache t-il derrière la peur ? Comment arrive-t-on à dépasser ses peurs pour ne pas vivre tétaniser?
Angelo Foley est auteur, conférencier, thérapeute mais aussi producteur de musique… il a notamment produit les albums de grand corps malade et le fondateur du compte : balance ta peur.
Angelo est papa depuis près de 2 ans et l’arrivée de son fils à modifier son rapport à la peur mais pas que.
Dans cet épisode, Angelo raconte ses découvertes au fil des ses apprentissages, il nous parle de la puissance de la thérapie de groupe.
Au cœur de son travail, la vulnérabilité, seule possibilité pour arriver à vivre avec le plus d’authenticité.
Je vous souhaite une très belle écoute.
C’était Angelo Foley, auteur du livre Les 21 peurs qui empêchent d’aimer.
Je suis Clémentine Sarlat votre hôte. Si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à le partager autour de vous, d’ailleurs d’après Spotify, La Matrescence fait partie des 1% de podcasts dans le monde, les plus partagés via whatsapp notamment, alors un grand merci!
Pour soutenir le podcast, rendez-vous sur Patreon www.patreon.com/clementinesarlat
Si vous cherchez un épisode, rdv sur www.lamatrescence.fr
A la semaine prochaine
Prenez soin de vous !
-
Bonjour à toutes et à tous.
Bienvenue dans la Matrescence, vous écoutez l’épisode 134 de la saison 5.
Devenir parent solo par choix ou par défaut revêt une réalité souvent tue.
Pourtant près de 2 millions de familles monoparentales composent le paysage français en 2023.
Il y a un vrai changement dans la façon de faire famille aujourd’hui.
Shane Love est la fondatrice du podcast le Tourbillon. Il y a quelques mois elle a créé un autre podcast, appelé Hello Solos.
Un podcast qui met en avant les histoires de ces parents qui naviguent, seuls, à travers la parentalité.
Shane vient aussi de sortir un livre dédié aux mères célibataires. Un ouvrage très pratique et passionnant qui retrace l’histoire des mères célibataires, malmenées depuis la nuit des temps. Il faut savoir que dans 84% des cas les enfants résident (ou résident principalement) avec leur mère.
Shane se bat pour une meilleure reconnaissance des mères qui subissent de plein fouet la vie seule avec des enfants. Elle a d’ailleurs récemment rencontré des députés pour porter haut son message.
Dans cet épisode, Shane, raconte son parcours perso de maman solo depuis la naissance, des forces mais aussi des difficultés qu’elle rencontre.
Je vous souhaite une très bonne écoute
Je suis Clémentine Sarlat votre hôte. Si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à le partager autour de vous, d’ailleurs d’après Spotify, La Matrescence fait partie des 1% de podcasts dans le monde, les plus partagés via whatsapp notamment, alors un grand merci!
Pour soutenir le podcast, rendez-vous sur Patreon www.patreon.com/clementinesarlat
Si vous cherchez un épisode, rdv sur www.lamatrescence.fr
A la semaine prochaine
Prenez soin de vous !
- もっと表示する