Folgen
-
L’écologie est devenue un sujet central dans nos vies de tous les jours.
Parfois angoissante, cette thématique n’en reste pas moins primordiale pour l'avenir des futures générations, c'est-à-dire nos enfants.
Personne n’est irréprochable quand on parle d’écologie et l’inertie peut vite nous gagner par peur de mal faire…
C’est là que la magie et l'innocence de l’enfance interviennent!
Les enfants aiment apprendre et partent sans préjugés quand on leur présente un sujet.
Dans cet épisode, Mélanie Courrière, formatrice auprès des enfants pour les sensibiliser à l’écologie, vous fait découvrir les façons ludique et positive d’amener vos enfants et vous-même à prendre soin de la planète et notamment des ressources comme l’eau.
Elle apporte un regard fun, déculpabilisant et surtout motivant pour simplement se reconnecter à la nature, la première étape de toute prise de conscience.
Je vous souhaite une très bonne écoute.Pour consulter les formations de Mélanie Courrière.
-
Il y a 6 mois je suis tombée sur un article qui évoquait les résultats bluffants d’une étude sur la méditation et son pouvoir pour aider les troubles anxieux.
Je m’étais dit qu’encore une fois cela devait être des américains qui avaient conduit cette étude. Et surprise !
Parmi les chercheurs se trouvait, le Professeur Eric Bui de l’université d’Harvard qui est aujourd’hui chercheur à l’Université de Caen et le président de la Société internationale d’étude du stress post-traumatique.
Dans cet épisode, Eric Bui nous explique la genèse de l’étude, les bienfaits de la méditation mais aussi du yoga.
La différence entre stress, anxiété et syndrome anxieux.
Il vous éclaire pour arriver à mieux gérer votre quotidien de parents.
Et petit bonus de fin, vous trouverez une mini méditation pour vous initier si vous n’en n’avez jamais faite !
Je vous souhaite une très bonne écoute.
Merci à HelloFresh de soutenir La Matrescence ! Profitez de réductions allant jusqu’à 100€ sur vos 5 premières commandes, soit le prix du repas à partir de 2,50€, avec le code MATRESCENCE100 ou en cliquant sur ce lien : www.hellofresh.fr/matrescence
-
Fehlende Folgen?
-
LIEN MEME PAS CAP
https://www.memepascap.fr/bilan-competences-mpc?source=MATRESCENCEPODCAST
C’est la rentrée et ça fait du bien de vous retrouver et de lancer une nouvelle saison du podcast !
Aujourd’hui débute la 6e saison, je sais qu’elle va vous plaire!
Dans l’épisode du jour on va parler déconnexion et pourquoi c’est intéressant en tant que parent.
Mi-juillet j’ai blagué en disant à ma sœur que c’était sympa de discuter avec elle, à table, vu qu’elle était sur son téléphone. Elle m’a renvoyé direct bouler, et elle a eu raison, en me disant que c’était plutôt moi qui étais tout le temps dessus…
Elle n’avait pas tort… ça faisait plusieurs jours que je me sentais mal, un peu prise dans une spirale où je scrollais indéfiniment sans m’arrêter.
Je me suis dit allez, stop! Tu désinstalles et tu verras plus tard quand tu reprendras. Je ne me suis fixée aucune date les premiers temps, je voulais voir la sensation que ça me procurait.
Il faut quand même plusieurs jours avant que nos doigts oublient d’aller instinctivement sur le petit carré d’Insta.
La détox a été progressive et a entraîné d’autres envies de se déconnecter. Au total je suis restée près de 6 semaines sans avoir accès à aucun réseau social et en coupant tous mes mails. Je précise qu’Instagram est en partie mon travail, donc couper pendant les vacances c’est aussi m’offrir une pause loin de mon travail.
Je vous raconte en 5 étapes les effets que ça a eu sur moi et pourquoi j’ai trouvé qu’observer des périodes de déconnexion presque totale est bénéfique pour nous en tant que parents
1.Detox réseaux
J’ai donc désinstallé Instagram en juillet. Il faut vraiment le faire pour arriver à ne plus y aller. Sinon la tentation reste malheureusement trop forte et trop présente. Et pourtant je fais partie de celles qui ont instauré une limite de temps pour mon utilisation des réseaux. Temps limité à 2h par jour. Mais 2h c’est toujours trop pour le cerveau.Donc plus de insta, qu’est ce que fait mon cerveau d'addict… il en redemande, parce que la première
sensation qui émerge, c'est le manque. Et ça fait mal de le réaliser. Le manque d’un monde virtuel, le manque d’être abreuvé d’infos en tout genre. D’un coup on est privé d’un brouhaha permanent et on se sent perdu.
Notre cerveau est malin, il veut sa dose, et pour l’avoir il m’oblige à aller passer beaucoup trop de temps sur Facebook. Parce qu’au final tu te rends compte que ce n’est pas tant l’objet du réseau social le problème mais bien les stratégies employées par ces derniers pour te faire rester le plus longtemps possible sur l’application…
Il a donc fallu, au bout d’une semaine, que je me résigne à supprimer également Facebook!!
Si on m’avait dit ça un jour, que j’allais être à nouveau addict à Facebook!
Une fois ces deux applis supprimées, tu te sens à nouveau perdue…
Mais arrive vite la sensation d’apaisement et de sérénité. Ca parait fou de se dire qu’on oublie à quoi peut ressembler une vie sans sur stimulation, sans infos anxiogènes ou sans angoisses liées à un mauvais commentaires, dans mon cas.
On réalise assez rapidement que c’est de la folie de suivre la vie d’autant de gens qu’on ne connaît pas, que notre cerveau est en surchauffe de traiter autant d'informations en même temps.
Et puis on se dit, mais comment je peux perdre 2h par jour de mon temps sur cette application, qu’est-ce que ça m’apporte ?
C’est là que ça devient complexe et nuancé. Parce que pendant ma déconnexion je profite à fond de savourer ma sérénité retrouvée mais je suis aussi capable de reconnaître que les réseaux sociaux m’ont permis d’apprendre à mieux me connaître, à me dé-construire, à fonder une communauté autour de ce podcast, à me sentir moins seule et à m’éduquer sur un grand panel de sujets.
Sauf que l’autre versant des réseaux sociaux c’est aussi beaucoup d’anxiété pour ma part.
Je n’apprends à personne si je dis que les réseaux sociaux peuvent aggraver l’anxiété et générer beaucoup de frustrations et de culpabilité. Ça peut, en fonction de qui on est, et de l’usage qu’on en fait. Je fais donc partie de la catégorie de personnes pour qui ça peut aggraver mon anxiété.
Je vous partage un extrait d’une étude francophone réalisée sur le sujet
Si consulter Facebook est le premier geste du matin pour 48 % des 18-34 ans, l’usage des RSN, censés apporter divertissements et satisfaction, semble être l’objet d’un étonnant paradoxe. Plus les gens sont actifs sur Facebook, sans forcément en être « addicts », et plus leur humeur est négative après les usages du RSN (Sagioglou, Greitemeyer, 2014). La genèse de ces affects négatifs est bien liée à Facebook car ils n’apparaissent pas lors d’activités de durée similaire effectuées sur Internet en dehors de ce RSN. Cette constatation n’est pas uniquement liée à Facebook puisque des résultats similaires ont également été remarqués avec Instagram (Lup et al., 2015). Plus grave, une association positive a même été mise en évidence entre l’usage de ce RSN et des symptômes de dépression. Les préadolescents et adolescents semblent particulièrement sensibles. Marie-Pierre Fourquet-Courbet et Didier Courbet
Ces études datent d’il y a plusieurs années déjà, avant la pandémie. Depuis 2020, l’utilisation des réseaux sociaux a augmenté chez beaucoup de personnes.
Déconnecter devenait donc vital pour retrouver un équilibre durant l’été, j’avais besoin de tester pour mieux me retrouver et vivre loin des likes, des commentaires et des vues.
Sortir des réseaux sociaux pendant quelques temps c’est aussi apprendre à nouveau à vivre dans le moment présent, à apprécier ce que l’on a et qui l’on est
2. Présente pour ses enfants
La première conséquence visible quand on déconnecte c’est la présence que l’on a pour ses enfants.Pour ma part, je me suis sentie bien plus en lien avec elles en retirant les réseaux sociaux de mon quotidien. Plus aucune distraction liée à mon téléphone et donc toute mon attention dirigée vers mes enfants. C’est super banal ce que je raconte et pourtant on est combien à être facilement distrait parce qu’on regarde notre téléphone et que sans le vouloir on rend nos enfants transparents.
Ça a créé moins de tensions pour elles aussi et moins de frustrations pour moi. En psychologie avec les enfants on parle souvent de temps précieux. Le temps précieux c’est généralement se focaliser sur un enfant pendant une période de 20 minutes où on est 100% dispo pour eux. Là, quand tu enlèves la distraction de ton téléphone, tu réussi à créer un plus grand nombre de temps précieux sans t’en rendre compte.
Moi je peux me faire aspirer par le contenu de mon téléphone très rapide et vite perdre de longues minutes à scroller et à me détester de faire ça. Là pendant mes vacances, je me suis sentie sereine et en paix de manière plus régulière.
Il faut aussi l’avouer, en se sortant des réseaux sociaux, il y a une dimension, surtout pour nous les mères, de relâchement de tension par rapport à ce que font les autres parents et pas nous. On existe dans notre parentalité sans toutes les injonctions qui existent sur les réseaux. Et je le dis avec la lucidité que mon podcast et mon compte ajoutent surement à ce charge éducationnelle. Donc je comprends ce que tout le monde peut ressentir un jour ou l’autre dans sa parentalité 2.0
Moi j’ai personnellement kiffé mon JOMO. Vous connaissez peut-être le FOMO, FEAR OF MISSING OUT, la peur de rater quelque chose, un évènement important, une news extraordinaire, un message…bref la peur de ne pas être au courant.
Ben l’inverse de ce sentiment c’est le JOMO. JOY OF MISSING OUT. La joie de rater des choses.
Et franchement, ça fait du bien de vivre avec la joie d’être pleine présente et de s’en foutre complètement de ce qui se passe dans le monde virtuel.
J’avais vraiment conscience que mon taux d’anxiété était au plus bas cet été et que pour la première fois depuis longtemps je n’ai pas subi mon été. Oui mes filles grandissent donc c’est plus simple mais ne pas aller sur les réseaux sociaux m’a empêché d’être constamment ramené au fait que je ne peux pas encore tout faire avec mes enfants parce qu’elles sont petites et parfois c’est très frustrant.
Donc pas d’écran = pas de frustrations. Le 3e point crucial c’est le sommeil
3. Le sommeil
Les écrans nous font du mal au cerveau et nuisent à notre sommeil. Je crois qu’on le sait toutes et tous et pourtant on peut passer une soirée entière à scroller de manière irrépressible sans comprendre ce que l’on fait et fermer votre écran en étant énervé contre nous même d’avoir perdu ce temps précieux.Ben là, boom, pas d’écran et un champ de possibilités s’offrent à toi le soir.
Genre lire un livre… Ou avoir une conversation avec un autre être humain et tout simplement se coucher plus tôt.
Ca faisait très longtemps que je n’avais pas eu une aussi bonne qualité de sommeil. Si on met de côté mes enfants qui se réveillent encore pas mal la nuit, mais ça c’est une autre histoire…
Le sommeil est pour le coup vraiment plus serein. On n’est plus pollué par tout le contenu que l’on a vu dans la journée ou soirée. Notre cerveau n’ a a traiter que les informations qu’il a vécu au cours des dernières heures et quel soulagement.
On ne va pas se mentir, quand on dort bien on est de meilleurs parents. Pas de miracles.
Testez rien que le weekend d’enlever les réseaux sociaux et vous verrez.
La dernière partie dont je voulais vous parler c’est qu’en me déconnectant du virtuel j’ai eu encore plus envie de me connecter au réel et donc à la nature.
4. La connexion à la nature
J’ai réussi en à peine 2 semaines à motiver 4 de mes amies, à partir en rando bivouac dans les Pyrénées pendant 3 jours….C’était magique, beau, doux, plein de rires, de sororité, de plongeons dans les lacs froids, de montage et de démontage de tentes… bref c’était l’aventure et ça fait un bien fou.
Si vous écoutez cet épisode et que ça vous a toujours trotté dans la tête de le faire, foncez.
Je suis partie sans mes enfants mais ce type de rando ça peut se faire avec des kids, faut bien s’organiser. Mais là je parlais surtout de partir avec quelques copines dans un endroit isolés dans des conditions sommaires et de profiter d’elles et de leurs énergies. C’était tellement puissant comme moment. J’ai juste mesuré la chance que j’avais d’avoir des femmes incroyables autour de moi. Toutes n’étaient pas mères et on s’en fout. on était ensemble dans la galère parfois et j’en suis ressortie en étant plus en paix avec moi/. On a toutes regretté de ne pas avoir fait 3 nuits d’ailleurs.
Si vous pouvez vous échapper de votre quotidien et prendre le temps d’être vous, faites le. On est tellement vite absorbé par la lourdeur d’être parents qu’on en n’oublie d’être nous.
Bon après il a fallu redescendre sur terre et c’était pas évident pour moi. j’ai toujours la nostalgie de ces moments forts, comme quand je partais en colo.
Après 6 semaines de diet, j’ai ré-installé les RS. Et boom l’addiction est revenue au galop. Les conséquences, maux de tête direct, mauvaise qualité de sommeil, impossibilité parfois d’arrêter de scroller et cette relation je t’aime moi non plus avec les réseaux.
J’adore l’outil pour communiquer et apprendre mais je déteste encore plus après cet été de pause, l’addiction que cela génère.
Je vais donc désinstaller à chaque fois que je serai en weekend et que je ne bosserai pas. Pour retrouver ces moments de sérénité avec ma famille.
C’était mon partage de la déconnexion au sens large. je vous encourage vraiment à tester, on vit dans un monde qui va trop vite, même si on s’adapte, ça va quand même bien trop rapidement pour arriver à tout traiter correctement.
Merci de m’avoir écouté, on reprend les entretiens dès vendredis prochains. Prenez soin de vous.
Etude francophone sur l’usage des réseaux sociaux et l’anxiété.
-
SUMMER BREAK
LA MATRESCENCE REPREND LE 8 SEPTEMBRE !
Bienvenue dans la Matrescence, vous écoutez l’épisode 122 de la saison 5.
Ces derniers temps je me suis retrouvée à faire des découvertes basiques sur la psychologie humaine qui ont éclairées ma vie personnelle mais aussi ma parentalité.
Dans ce podcast on avait déjà abordé la sécurité émotionnelle et donc le lien d’attachement mais jamais en profondeur.
La théorie de l’attachement est fondamentale lorsqu’il s’agit d’évoquer les relations entre être humain. En tout cas c’est mon avis.
Cette théorie mise en lumière par John Bowlby, psychiatre anglais, dès les années 40 après la seconde guerre mondiale, explique l’importance de la figure d’attachement dans le bon développement de l’enfant.
Le ou la caregiver, reste le repère sécure pour que l’enfant grandisse de la manière la plus sécure possible.
Mais cette relation, qu’est-ce qu’elle veut dire à l’âge adulte? Et si notre attachement n’est pas sécure, il est comment ?
Toutes ces questions passionnantes amènent à des réponses qui expliquent en partie certains de nos comportements une fois adulte.
Catherine la Psy, c’est son pseudo sur les réseaux sociaux nous livre une master class sur notre style d’attachement et son impact sur notre vie !
Pour mieux comprendre cet épisode, je vous invite, si ce n’est pas déjà fait, à écouter l’épisode 116 qui traite des petits et grands Traumas avec Noémi Benhamou.
Je vous souhaite une très bonne écoute
C’était Catherine La Psy, psychologue et autrice du livre Bienvenue chez le Psy
Je suis Clémentine Sarlat votre hôte. Si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à le partager autour de vous, d’ailleurs d’après Spotify, La Matrescence fait partie des 1% de podcasts dans le monde, les plus partagés via whatsapp notamment, alors un grand merci!
Si vous cherchez un épisode, rdv sur www.lamatrescence.fr
A la semaine prochaine
Prenez soin de vous !
-
Bienvenue dans la Matrescence vous écoutez l’épisode 116 de la saison 5
Qu’on le veuille ou non, notre vie est jalonnée de traumatismes plus ou moins importants. Rare sont les êtres humains à n’avoir jamais vécu une expérience traumatisante au cours de leur existence.
Les traumas avec un T peuvent parfois avoir été enfouis et rejaillir en devenant parents, les traumas avec un petit t peuvent eux, causer des dégâts sur la durée sans que l’on s’en aperçoive.
Comme pour une blessure physique, ces bobos du mental peuvent guérir. Pour cela il faut être accompagné par des professionnels. Et certaines techniques en psychologie peuvent permettre de reprogrammer le cerveau pour arriver à vivre avec de manière sereine.
C’est le cas avec l’EMDR, eye movement desensitization and reprocessing.
Noemie Benhamou est psychologue spécialiste de la perinatalité et formée en EMDR.
Dans cet épisode elle détaille l’éfficacité de l’EMDR pour les enfants, les femmes en postpartum qui ont vécu un traumatisme à l’accouchement par exemple.
Nous parlons de violences sexuelles dans cette conversation, si le sujet est trop sensible ou douloureux n’hésitez pas à en parler à votre médecin.
Noémi explique le déroulé d’une séance et l’impact sur le cerveau. Vous comprendrez la dissociation, le syndrome post traumatique mais aussi la fenêtre de tolérance.
Je vous souhaite une très bonne écoute
C’était Noémie Benhamou, psychologue spécialiste en périnatalité et EMDR
Je suis Clémentine Sarlat, vôtre hôte. Si vous avez aimé cet épisode n’hésitez pas à mettre 5 étoiles, vous abonnez sur votre plateforme d’écoutes ou à le partager sur les réseaux sociaux @lamatrescence
Le podcast vient de reprendre après une longue pause bébé, si vous cherchez un thème particulier, allez sur le site www.lamatrescence.fr pour trouver votre bonheur et le mettre dans vos oreilles. Il y a déjà + de 115 épisodes.
Cet épisode a été produit par Mini Minois
Prenez soin de vous
A la semaine prochaine
-
Bienvenue dans la Matrescence, vous écoutez l’épisode 102 de la saison 4
Cet épisode, vous me le demandez depuis longtemps ! Un épisode pour aborder la question du genre dans l’éducation.
C’est un sacré morceau auquel Manuela Spinelli, chercheuse et cofondatrice de l’association Parents et Féministes, s’est attaquée.
Manuela est professeure à l’Université de Rennes 2 et elle a co-écrit avec Amandine Hancewicz : Eduquer sans préjugés “pour une éducation non sexiste des filles et des garçons” paru aux éditions Latès.
Le genre est un concept qui se démocratise de plus en plus. En 2021, il devient difficile de nier que cette donnée a un impact sur la façon dont on mène notre vie.
Mais quand on devient parents, tout un tas de questionnements viennent se bousculer dans nos têtes.
Déjà est-ce vraiment possible d’élever des enfants, en 2021, sans préjugés de genre ?
Ensuite, qu’est-ce que les études nous disent sur la façon dont nos enfants perçoivent le féminin et le masculin ? Comment faire pour éduquer des garçons à prendre conscience de leur privilège et à être des alliés dès la petite enfance?
Voilà entre autres les thèmes que cet épisode aborde. Mais on y évoque aussi, les jouets, les habits et l’impact que nous en tant que parents avons sur nos enfants face au monde extérieur!
Je vous souhaite une très bonne écoute
C’était Manuela Spinelli, chercheuse en genre et autrice. Je suis Clémentine Sarlat votre hôte, si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à le partager autour de vous ou sur les réseaux sociaux @lamatrescence
Vous pouvez aider financièrement ce podcast à se développer en participant sur Patreon, en échange de contreparties.
Prenez soin de vous à la semaine prochaine
-
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans la Matrescence. Vous écoutez l’épisode 113 de la saison 5
Le développement de l’enfant continue de me fasciner, même 5 ans après l’arrivée de ma première fille.
Plus j’avance dans mon expérience de mère, plus je me rends compte que comprendre mes enfants, c’est aussi et surtout me comprendre moi, en tant que parents.
C’est exactement pour cette raison que Cindy Hovington, neuroscientifique canadienne a créé, Curious Neuron.
Via sa plateforme et ses réseaux sociaux, Cindy, mère de 3 enfants transmet les dernières découvertes scientifiques, applicables à la parentalité, à des milliers de parents.
Dans cet entretien, Cindy explore un pan peu discuté de l’éducation, les parents. Et oui, pour que nos enfants arrivent à développer,dans les meilleures conditions, leur cerveau socio-émotionnel, c’est à nous parents, à apprendre à gérer nos émotions dans un premier temps.
Pendant cette discussion, Cindy vous transmettra de nombreuses tips pour arriver à aider nos enfants à étendre leurs capacités d’auto-régulation.
Ici vous apprendrez les termes de modèle tripartite, de ER et de processus interpersonnel.
Cindy rappelle aussi, que c’est à travers les jeux, que nos enfants arrivent le mieux à comprendre les règles que contient notre monde !
Je vous souhaite une très bonne écoute
C’était Cindy Hovington, neuroscientifique, créatrice de Curious Neuron
Je suis Clémentine Sarlat, vôtre hôte. Si vous avez aimé cet épisode n’hésitez pas à mettre 5 étoiles ou le partager sur les réseaux sociaux @ lamatrescence
Le podcast vient de reprendre après une longue pause bébé, si vous cherchez un thème particulier, allez sur le site www.lamatrescence.fr pour trouver votre bonheur et le mettre dans vos oreilles. Il y a déjà plus de 110 épisodes.
Cet épisode a été produit par Mini Minois
Prenez soin de vous
A la semaine prochaine
-
SUMMER BREAK - LA FRATERIE
Bienvenue dans la Matrescence, vous écoutez l’épisode 84 de la saison 3.
Devenir parents d’un enfant c’est un chamboulement pour la vie.
Alors quand on prend la décision d’amener un autre être humain dans la famille, on fait face à des problématiques pas toujours simples à résoudre.
Héloïse Junier est psychologue clinicienne, spécialiste de la petite enfance. Vous l’avez déjà entendu dans l’épisode 27 mais aussi dans 2 hors série.
J’ai donc demandé à Héloïse qui vient de sortir une bd “Ma vie de bébé” aux éditions Dunod, de nous éclairer sur les fratries.
Dans cet épisode on évoque l’annonce d’un nouvel enfant à l'aîné, les enjeux que cela provoque chez les tout-petits, l’écart d’âge idéal mais aussi les différents visages que peut prendre l’insécurité que ressent un enfant qui devient l’ainé.
Héloïse vous donne des pistes pour les résolutions de conflits entre frères et sœurs.
Elle vous guide sur cette corde périlleuse, de la gestion de conflits.
Alors comment gérer les frustrations et la violence qui peuvent apparaître quand le besoin de sécurité émotionnelle n’est pas satisfait? Faut-il privilégier le tout petit sur le plus grand ? Quelles sont les astuces? Héloïse vous explique tout.
On a aussi parlé du deuil au sein d’une fratrie. Quand un enfant perd son frère ou sa sœur, à quoi faut-il porter attention?
Je vous souhaite une très bonne écoute.
C’était Héloïse Junier, psychologue clinicienne et autrice de plusieurs ouvrages aux éditions Dunod.
Je suis Clémentine Sarlat votre hôte, si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à le partager autour de vous ou sur les réseaux sociaux @lamatrescence
Et psiitt
RDV lundi pour le lancement de ma page Patreon...
A la semaine prochaine
Prenez soin de vous
-
Bonjour à toutes et à tous.
Bienvenue dans la matrescence vous écoutez l’épisode 135 de la saison 5.
La peur constitue une part normale de l’être humain.
Mais que se cache t-il derrière la peur ? Comment arrive-t-on à dépasser ses peurs pour ne pas vivre tétaniser?
Angelo Foley est auteur, conférencier, thérapeute mais aussi producteur de musique… il a notamment produit les albums de grand corps malade et le fondateur du compte : balance ta peur.
Angelo est papa depuis près de 2 ans et l’arrivée de son fils à modifier son rapport à la peur mais pas que.
Dans cet épisode, Angelo raconte ses découvertes au fil des ses apprentissages, il nous parle de la puissance de la thérapie de groupe.
Au cœur de son travail, la vulnérabilité, seule possibilité pour arriver à vivre avec le plus d’authenticité.
Je vous souhaite une très belle écoute.
C’était Angelo Foley, auteur du livre Les 21 peurs qui empêchent d’aimer.
Je suis Clémentine Sarlat votre hôte. Si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à le partager autour de vous, d’ailleurs d’après Spotify, La Matrescence fait partie des 1% de podcasts dans le monde, les plus partagés via whatsapp notamment, alors un grand merci!
Pour soutenir le podcast, rendez-vous sur Patreon www.patreon.com/clementinesarlat
Si vous cherchez un épisode, rdv sur www.lamatrescence.fr
A la semaine prochaine
Prenez soin de vous !
-
Bonjour à toutes et à tous.
Bienvenue dans la Matrescence, vous écoutez l’épisode 134 de la saison 5.
Devenir parent solo par choix ou par défaut revêt une réalité souvent tue.
Pourtant près de 2 millions de familles monoparentales composent le paysage français en 2023.
Il y a un vrai changement dans la façon de faire famille aujourd’hui.
Shane Love est la fondatrice du podcast le Tourbillon. Il y a quelques mois elle a créé un autre podcast, appelé Hello Solos.
Un podcast qui met en avant les histoires de ces parents qui naviguent, seuls, à travers la parentalité.
Shane vient aussi de sortir un livre dédié aux mères célibataires. Un ouvrage très pratique et passionnant qui retrace l’histoire des mères célibataires, malmenées depuis la nuit des temps. Il faut savoir que dans 84% des cas les enfants résident (ou résident principalement) avec leur mère.
Shane se bat pour une meilleure reconnaissance des mères qui subissent de plein fouet la vie seule avec des enfants. Elle a d’ailleurs récemment rencontré des députés pour porter haut son message.
Dans cet épisode, Shane, raconte son parcours perso de maman solo depuis la naissance, des forces mais aussi des difficultés qu’elle rencontre.
Je vous souhaite une très bonne écoute
Je suis Clémentine Sarlat votre hôte. Si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à le partager autour de vous, d’ailleurs d’après Spotify, La Matrescence fait partie des 1% de podcasts dans le monde, les plus partagés via whatsapp notamment, alors un grand merci!
Pour soutenir le podcast, rendez-vous sur Patreon www.patreon.com/clementinesarlat
Si vous cherchez un épisode, rdv sur www.lamatrescence.fr
A la semaine prochaine
Prenez soin de vous !
-
Bonjour à toutes et à tous.
Bienvenue dans la Matrescence, vous écoutez l’épisode 133 de la saison 5.
L’été arrive, avec à l’horizon la rentrée en maternelle pour un de vos enfants… et là, le stress de la fin des couches.
Pas de panique, Rokiyah qui est psychomotricienne et spécialiste de l’hygiène naturelle infantile, autrice du livre "se passer des couches dès la naissance", vous explique tranquillement les étapes pour accompagner votre enfant.
Acquérir la propreté, ne plus porter de couches ne s’apprend pas en un week-end. (malheureusement)
Il y a quelques étapes à respecter et surtout une communication à établir autour du sujet.
Nos enfants ont leur propre rythme, à nous de respecter et de repérer les fenêtres pendant lesquelles ils sont disposés à s’y intéresser.
Dans cet épisode, on axe beaucoup sur cette étape majeur de la continence, mais Rokiyah vous explique aussi, toute la physiologie qui concerne leur développement, on aborde également les petits accidents de nuits, aka l’énurésie.
C’est une conversation avec plein de petits tips très pratique.
Je vous souhaite une très bonne écoute.
C’était Rokiyah Hosen, psychomotricienne autrice du livre L’hygiène naturelle Infantile.
Je suis Clémentine Sarlat votre hôte. Si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à le partager autour de vous, d’ailleurs d’après Spotify, La Matrescence fait partie des 1% de podcasts dans le monde, les plus partagés via whatsapp notamment, alors un grand merci!
Pour soutenir le podcast, rendez-vous sur Patreon www.patreon.com/clementinesarlat
Si vous cherchez un épisode, rdv sur www.lamatrescence.fr
A la semaine prochaine
Prenez soin de vous !
-
Code promo de 10% : MATRESCENCE valable jusqu'au 25 juillet minuit
https://shop.emma.fr/nJMvyHzo9p
Bonjour à toutes et à tous,
Bienvenue dans la Matrescence, vous écoutez l’épisode 132 de la saison 5.
On voit rarement, juste, en ce qui concerne l’histoire des personnes que l’on rencontre, ou en tout cas, on s’en fait une idée qui peut être à l’opposé de ce qu’ils ont vécu.
C’est exactement ce qu’il s’est passé pour moi quand j’ai commencé à travailler avec Roger.
Roger est un coach d’entrepreneur. Il les aide à développer leur business.
Il a une approche que j’apprécie vraiment parce qu’il n’a pas une méthode toute faite pour tout le monde, il fait du sur mesure en fonction des besoins de chacun et chacune. Son accompagnement est vraiment tourné vers le positif pour tirer le meilleur de chacun et chacune.
Au vue de sa capacité d’écoute, de remise en question et sa gentillesse, je n’aurais jamais pu penser qu’il avait vécu une enfance aussi violente.
Dans cet épisode, il raconte la réalité d’un début de vie empreint de coups et d’humiliations.
Il raconte comment, avec ses frères, ils ont puisé dans une résilience profonde pour ne jamais reproduire ce que ses parents leur ont infligé.
En se livrant, Roger brise le silence sur les conséquences d’un début de vie vécu dans un environnement difficile.
C’est assez rare que les hommes parlent publiquement des violences subies pour aider d’autres à s’en sortir et surtout à ne pas se laisser piéger dans la répétition.
Aujourd’hui Roger est papa de 2 enfants. C’est en commençant sa formation de coaching, qu’il a pris le temps d’explorer pendant un an les conséquences de cette éducation dans sa vie. D’avoir eu un espace pour parler à cœur ouvert de cette violence a été salvateur et lui a permis d’envisager la paternité avec plus de tranquillité.
Je vous souhaite une très bonne écoute.
C’était Roger Ormières, coach pour entrepreneur.
Je suis Clémentine Sarlat votre hôte. Si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à le partager autour de vous, d’ailleurs d’après Spotify, La Matrescence fait partie des 1% de podcasts dans le monde, les plus partagés via whatsapp notamment, alors un grand merci!
Pour soutenir le podcast, rendez-vous sur Patreon www.patreon.com/clementinesarlat
Si vous cherchez un épisode, rdv sur www.lamatrescence.fr
A la semaine prochaine
Prenez soin de vous !
-
POUR UN BILAN DE COMPETENCE
https://www.memepascap.fr/bilan-competences-mpc?source=MATRESCENCEPODCAST
Bonjour à toutes et à tous
Bienvenue dans la Matrescence vous écoutez l’épisode 131 de la saison 5
Nous sommes beaucoup de parents à nous intéresser aux relations sociales de nos enfants.
Lorsque notre enfant est bien intégré dans la cour de récré ou au sein de la crèche, nos inquiétudes s’envolent, mais que se passe t-il quand notre enfant rapporte des problématiques d'exclusion, d’isolement, de moqueries et donc de grandes souffrances ?
Emmanuelle Piquet est psychopraticienne, autrice, conférencière et spécialiste du harcèlement scolaire. Depuis plus de 20 ans elle s’intéresse aux mécanismes du harcèlement en accompagnant des enfants de tous horizons pour les aider à gérer cette situation douloureuse.
A travers sa formation de l’école Palo Alto, dont elle explique les fondements dans l’épisode, Emmanuelle, avec son humour franc, raconte comment les enfants ont toutes les ressources en eux pour changer de posture face à leurs harceleurs.
Elle nous explique aussi, comment nous, en tant que parents, pouvons avoir une incidence néfaste, malgré nos bonnes intentions, en voulant intervenir sans outiller nos enfants pour leur apprendre à se défendre.
Dans son dernier livre Votre enfant face aux autres, aux éditions Les Arènes, Emmanuelle vous donne des cas très concrets pour accompagner au mieux votre enfant dans sa vie sociale quelqu’elle soit.
Je vous souhaite une très bonne écoute
C’était Emmanuelle Piquet, psychopraticienne et autrice du livre Votre enfant face aux autres.
Je suis Clémentine Sarlat votre hôte. Si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à le partager autour de vous, d’ailleurs d’après Spotify, La Matrescence fait partie des 1% de podcasts dans le monde, les plus partagés via whatsapp notamment, alors un grand merci!
Pour soutenir le podcast, rendez-vous sur Patreon www.patreon.com/clementinesarlat
Si vous cherchez un épisode, rdv sur www.lamatrescence.fr
A la semaine prochaine
Prenez soin de vous !
-
https://www.memepascap.fr/bilan-competences-mpc?source=MATRESCENCEPODCAST
Bienvenue dans la Matrescence, vous écoutez l’épisode 130 de la saison 5.
Aujourd’hui j’aimerais vous parler de réussir à mettre des limites dans sa propre vie et comment cela change vos interactions avec le monde.
Peut-être que pour vous c’est hyper facile de le faire, mais pour moi qui ai une tendance à vouloir que les gens m’aiment quoiqu’il arrive, décider de dire non dans ma vie privée ou de décevoir les gens, reste extrêmement difficile, parce que ça veut dire rompre le lien.
Pendant toute mon introspection de ces derniers mois, j’ai pris conscience de cette tendance que j’avais : ne pas savoir me protéger pour protéger mes relations.
C’est ma psy qui me l’a expliqué, en premier, au début de ma thérapie, que quand le bien-être de mes enfants était en jeu, je savais tout de suite mettre des limites et les protéger, ma fenêtre de tolérance pour elles est petite et tant mieux. Pour moi, avoir cette attitude avec mes enfants est naturel et je n’y ai jamais réfléchi plus que ça, je me fais confiance et j’écoute mon ressenti.
Mais quand ça me concerne moi, je ne sais plus écouter mon intuition. Ma psy m’a expliqué qu'elle avait rarement vu quelqu’un capable d’encaisser autant. J’étais totalement inconsciente de ce phénomène, puisque pour moi, c’était ma normalité.
Au fil des mes lectures, j’ai découvert le concept de “boundaries” en anglais qu’on traduit par limites. Chaque fois que je lisais un livre qui permettait de m’aider à me comprendre, un chapitre entier y était consacré.
Je ne sais pas pourquoi le mot limite en français me gêne mais je préfère parler de barrière de protection. Parce que c’est exactement le concept. Savoir dire non pour protéger son bien-être, savoir refuser une opportunité pour prioriser sa santé mentale, savoir se libérer d’une relation toxique pour revenir à une stabilité dans sa vie.
Parce que l’enjeu principal derrière ce concept, c’est avoir assez de force et de sérénité, pour considérer qu’on est la personne la plus importante de sa vie…
Si on veut une définition plus académique des limites psychologiques c’est ça : La barrière de protection peut être définie comme les limites que nous fixons avec d'autres personnes, qui indiquent ce que nous trouvons acceptable et inacceptable dans leur comportement envers nous.
Et si t’es comme moi, avec un attachement plutôt anxieux ou préoccupé (si tu veux comprendre ce que c’est tu peux écouter l’épisode 122) et que t’as été élevé dans un climat d’hypervigilance, ben penser que t’es la personne la plus importante, c’est un concept assez flou.
Bien-sûr que je comprends la célèbre métaphore de mettre le masque à oxygène sur soi avant de s’occuper de quelqu’un d’autre sinon on meurt. C’est clair comme de l’eau de roche, mais là, on parle d’une situation extrême. Alors comment ça se passe dans la vie de tous les jours ? Comment on arrive à inverser cette tendance de “people pleasing” pour enfin exprimer qui on est réellement, sans paniquer à l’idée de décevoir ou de faire du mal ?
Ces 2 questions je me les pose tous les jours. Et je pense que c’est le travail d’une vie. Pour certains et certaines, poser des limites c’est un jeu d’enfants, parfois c’est même trop et on n’arrive plus à laisser les gens entrer dans notre intimité, pour d’autres c’est impossible tellement on leur a enseigné que l’amour s’obtient en se sacrifiant.
Et je voudrais revenir sur ce dernier concept qu’on peut mettre en lumière dans une société patriarcale.
On est beaucoup de femmes à se retrouver dans ce cliché du sacrifice pour obtenir de la reconnaissance : parce que le care dans notre société est quasiment entièrement assuré par des femmes. Parce qu’au moment de devenir parents, ce sont les femmes qui se retrouvent dans la posture de caregiver sans réel soutien. Amen pour les 25 jours de congé paternité adoptés en 2021… mais on sait toutes et tous que c’est bien insuffisant pour rééquilibrer la balance.
Et parce que pour nous femmes aujourd’hui, le message envoyé par la société depuis notre enfance reste : ne prends pas trop de place, ne parle pas trop fort et sois une gentille petite fille, on appelle ça le syndrome de la “good girl” en anglais.
Le résultat ? On est conditionnées à vouloir plaire à tout prix, pas que physiquement, c’est encore un autre sujet, mais plaire dans le sens de correspondre aux stéréotypes de genre quitte à se sacrifier. Ne pas parler trop fort, ne pas être en colère, faire plaisir, s’occuper des autres et du foyer.
Si je devais donner un exemple très concret sur ce thème, ça pourrait se résumer à la visite chez le coiffeur. Qui ne s’est jamais retrouvé à sortir de chez son coiffeur, dépitée mais sans avoir osé dire que l’on n’aimait pas ? Moi, ça m’est arrivé plusieurs fois par le passé parce que j’avais peur de dire ce que je pensais sincèrement et d’être claire avec mes envies.
J’ai un autre exemple qui vient de ma personnalité.
Peut-être que vous êtes comme moi, mais personnellement quand j’ai peur de la réaction de quelqu’un en face, au lieu de dire la vérité pleinement, je vais la modifier. Par exemple, si je sais qu’une tâche dans le travail va me prendre beaucoup de temps et que la personne en face a besoin que ce soit fait vite, au lieu d’être claire et de dire, c’est comme, c’est à prendre ou à laisser, je vais volontairement diminuer le temps réel pour faire plaisir à la personne en face. Ca s’appelle du sabotage et du sabotage dans toute sa splendeur, parce que je le sais au fond, que le résultat va frustrer la personne en face, mais sur le moment, je me sens soulagée de voir que la personne va accepter mon deal parce que j’ai voulu lui faire plaisir. Avec du recul je comprends que je me suis construite avec l’idée inconsciente qu’il faut que je fasse plaisir pour que mon niveau d’anxiété baisse, temporairement…
Toutes ces injonctions reçues de manière inconsciente depuis l’enfance nous apprennent à nier nos ressentis et à ne plus savoir dire: ça j’accepte et ça ce n’est pas possible. Évidemment il y a beaucoup d’autres paramètres qui rentrent en compte et numéro 1 la façon dont on a été élevés, mais nier que l’on est très grandement affecté par les stéréotypes de genre qui jalonnent notre vie depuis l’enfance, c’est nier une partie du problème. D’ailleurs je vous invite à écouter l’épisode 102 avec Manuela Spinelli chercheuse qui parle des clichés de genre et des ses conséquences chez les enfants.
Tout ça pour dire que se remettre au centre de sa vie peut être très difficile, tant on ne nous a jamais expliqué comment le faire et implicitement on n’a jamais reçu l’autorisation de le faire.
Donc moi, dans cet épisode, je vous dis : c’est vital, primordial et NORMAL de vous remettre au centre de votre vie, surtout si vous avez des enfants et que comme beaucoup d’entre nous, vous vous êtes oubliées un temps.
Créer sa barrière de protection c’est avant tout considérer qu’on en vaut la peine. C’est se dire que nos besoins sont aussi importants que ceux des autres au sein de notre famille.
Pour les personnes comme moi qui acceptent beaucoup et ont du mal à poser des limites pour leur propre personne, la première chose à faire c’est de comprendre que les adultes autour de nous sont responsables de leurs propres émotions. Ce n’est pas parce que vous agissez de telle ou telle manière, que vous serez responsable de ce qu’il va se passer chez eux. Ça a été une découverte chez moi.
Je vous le répète donc, au cas où : vous n'êtes pas responsables des émotions des adultes autour de vous, leur déception potentielle, leur colère, leur tristesse, ne vous appartiennent pas. Les adultes sont des êtres humains capables de gérer leurs émotions.
Tout ceci va de pair avec le syndrome du sauveur ou de la sauveuse dont je suis la digne représentante. Et d’ailleurs ça ne doit pas être anodin si j’ai créé ce podcast pour aider les autres… On ne se refait pas.
Ce syndrome de la sauveuse ou du sauveur pourrie vos relations personnelles parce que vous vous sentez en mission de devoir sauver les autres au lieu de vous occuper de vous et de comprendre ce qui est ok ou non.
Avant je ressentais énormément de colère vis à vis de plein d’évènements et notamment sur la condition de la femme dans ce monde, ça me révolte toujours, mais j’ai appris que ma colère dit quelque chose de moi.
Quand on est en colère, soit on cache une autre émotion, par exemple la tristesse, soit notre barrière de protection n'a pas été respectée et ça vient mettre en jeu notre sécurité émotionnelle et affective.
Je me suis surtout rendue compte que ma colère, ressentie dans ma vie quotidienne, venait du fait que je n’avais pas créé de barrière de protection claire et précise et que j’en voulais aux autres de venir la franchir.
Sauf que la seule personne responsable de ma colère, dans ce cas précis, c’était moi.
A partir du moment où j’ai pris conscience de ça, je me suis libérée de beaucoup de frustration.
Dire non, dire je n’accepte pas, peut faire extrêmement peur. Peur parce que l’enjeu c’est de perdre le lien. En apprenant à créer des limites, naturellement certaines personnes de notre vie ne vont pas aimer et se sentir rejetées.
Le plus difficile une fois qu’on a su faire le tri dans les actions non négociables, c’est de tenir notre barrière de protection.
Quand on n’a pas l’habitude de le faire, quand on est terrifié à l’idée de dire non, on va plutôt repartir dans nos habitudes et abandonner à nouveau nos propres limites et besoins pour soulager de manière temporaire notre stress.
Apprendre à dire non et refuser tel ou tel comportement, reste une vraie compétence qui doit être répétée et mise à l’épreuve du temps.
On a aussi, souvent, tendance à dire non et expliquer par A+B notre point de vue pour justifier notre refus. Parfois ce n’est pas nécessaire d'expliquer, de justifier, ça révèle plutôt notre besoin, encore une fois, de nous défendre pour nous soulager.
Tout ce travail que j’apprends au quotidien a eu un impact dans mes relations. Je n’arrive pas toujours à le faire, mais je me sens plus moi-même. Quand je dis non je ne culpabilise plus. Je sais que je le fais pour mon bien-être. Il m’est arrivé de raccrocher en expliquant que je n’étais pas d’accord et que je ne continuerai pas la conversation parce que ça ne me convenait pas. Avant je me serais tue ou j’aurais donné beaucoup trop d'explications à pourquoi je raccroche.
Pourquoi je parle de tout ça dans la parentalité, parce que je me suis rendue compte que mes filles regardent comment j'interagis avec le monde, avec les autres adultes. Et je me suis fait la promesse de leur montrer qu’on a le droit de se choisir, qu’on a le droit de dire non et d’être en phase avec cette décision.
J’ai réalisé qu’avoir 3 filles me donnaient une grande responsabilité en tant que parent, pour ne pas qu’elles se sentent responsables de mes émotions ou d’un autre adulte de leur entourage.
Merci de m’avoir écoutée, encore une fois, si vous êtes perdue, n’hésitez pas à consulter un ou une professionnelle de santé.
Cet épisode parle de moi, dans mon contexte de vie. Je sais pertinemment que tout le monde ne peut pas se retrouver dans mon expérience, qu’il y a beaucoup de paramètres de vie, parfois dire oui c’est aussi une question de survie physique parce qu’on peut se mettre en danger sinon.
Ce sont donc des notions compliquées, mais si il faut retenir une chose, se choisir, ça reste le plus important.
A la semaine prochaine.
Prenez soin de vous !
-
Avant de devenir parents, on ne réfléchit peut-être pas assez à l’impact de l’arrivée d’un enfant pour la vie d’un couple. Devenir parents implique, au final, d’avoir une envie commune pour l’avenir de nos enfants, mais aussi un projet commun pour nous, en tant que couple parental.
Que se passe-t-il lorsque le couple parental se dissout ? Comment trouver un nouvel équilibre ? Par quoi cela passe ? Qu’est-ce qui est le plus important pour préserver les enfants ?
Noémie Khenkine-Sonigo est ancienne avocate en droit des familles. Elle a fondé récemment une application qui s’appelle TeamParents pour aider les familles, quelle que soit leur configuration, à traverser les aléas des épreuves de la vie.
TeamParents intervient pour donner des conseils de parentalité et orienter de manière précise en matière de droit, les parents séparés.
Ici on parle équipe parentale, outils de communications, exercice à faire ensemble, la meilleure solution quand il y a un conflit exacerbé.
L’épisode est très concret et peut s’écouter même si vous n'êtes pas séparés, puisque l’objectif de Noémie est de redonner du pouvoir aux équipes parentales!
Je vous souhaite une très bonne écoute.
Voici les livres mentionnés dans cet épisode :
Rester parent après la séparation.
Pour compléter cette écoute, vous pouvez redécouvrir l'épisode 98 – Rester parents après une séparation – Sabrina De Dinechin, médiatrice familiale & autrice.
-
Bienvenue dans la Matrescence, vous écoutez l’épisode 128 de la saison 5.
C’est un sujet qui peut s’inviter sur la table de toutes les configurations familiales, accueillir un ou une Au Pair.
Concrètement, il vous faut quoi pour héberger chez vous un ou une AuPair ?
Selon le pays de provenance, vous devrez donner entre 80 et 120 euros d’argent de poche à l’AuPair par semaine, avec 2 jours de repos. Cette personne qui vient vivre chez vous ne devra pas dépasser un quota d'horaires que vous définirez ensemble et que vous devrez déclarer légalement.
Les pré-requis? Qu’elle ait une chambre pour elle avec son espace privé mais elle peut en revanche partager la salle de bains et les toilettes avec les enfants.
Ca, c’est pour l’aspect technique/pratique.
Mais pourquoi s’aventurer à héberger une personne étrangère, chez soi ?
Qu’est-ce que peut apporter l’AuPair dans votre quotidien parce que cela reste un investissement qui n’est pas forcément donné à tout le monde.
Alison Cavaillé, est la fondatrice de la marque de vêtements d’allaitement, Tajinebanane, elle a été une de mes premières invitées, si ça vous intéresse, c’est l’épisode numéro 6.
Depuis 3 ans maintenant, Alison et Rafa, accueillent chez eux une AuPair. Lucy, qui est américaine est leur 5e au Pair.
Dans cet épisode, Alison vous embarque dans les coulisses d’une vie avec une AuPair, elle vous raconte son rapport à l’AuPair, pourquoi ils ont choisi cette configuration plutôt qu’une nounou, comment s’offrir les services d’une AuPair lui permet d’être une meilleure cheffe d’entreprise, de se reconnecter avec son futur mari ou d’avoir un vrai temps de qualité avec ses enfants.
A la fin de cet épisode, j’ai interviewé Lucie, qui vit chez Alison et Rafa en ce moment. Cela dure 5 minutes et c’est en anglais, mais c’est très enrichissant d’avoir son retour.
Après cette écoute, je vous garantis que vous saurez si vous êtes fait ou non pour l’aventure AuPair.
Je vous souhaite une très bonne écoute.
C’était Alison Cavaillé, fondatrice de la marque TajineBanane qui a accueilli plusieurs jeunes filles au Pair.
Si vous cherchez un épisode, rdv sur www.lamatrescence.fr.
A la semaine prochaine
Prenez soin de vous !
=> Le site recommandé pour trouver un jeune au pair - Code promo : cloudiies5 (5€ sur l'inscription Premium Compact)
-
Bienvenue dans la Matrescence vous écoutez l’épisode 127 de la saison 5.
L’inceste reste un fléau qui détruit beaucoup de vies mais aussi de familles.
Ces dernières années une lumière a été faite sur les violences sexuelles au sein de la cellule familiale avec des chiffres terrifiants : selon la Civise dirigée par le juge Edouard Durant il y aurait entre 5 et 6,5 millions de français et françaises victimes d’inceste. Ce qui équivaut à 1 personne sur 10.
On avance parfois le chiffre d’un enfant sur 5…
Ce mal qui ronge de l’intérieur toute victime qui y est exposée, reste une déflagration à plusieurs niveaux.
Hélène Romano est psychologue spécialiste du trauma et de l’inceste. Elle a co-écrit : Inceste, quand les mères se taisent avec Karine Dusfour.
Ensemble, elles se sont intéressées à ce mécanisme complexe qui ajoute au premier traumatisme. Le silence et le déni de la figure d’attachement reste parfois la plus grande violence pour les victimes.
Dans cet épisode nécessaire qui met en lumière ces mères qui ne savent pas protéger, ces mères qui n’ont pas réussi à devenir maman, Hélène Romano explique avec beaucoup de clarté et d’intensité la difficulté pour les victimes à se relever et à comprendre un monde dans lequel le repère censé être sécurisant ne les a pas protégés.
Nous parlons des mères ici parce que + de 90% des agressions sont commises par des hommes.
Cet épisode peut évidemment être difficile, parce qu’il remue et nomme des horreurs que notre société refuse de voir. Prenez votre temps pour l’écouter.
Peut-être, envoyez-le, à quelqu'un qui aurait besoin de l’écouter.
Je vous souhaite une très bonne écoute
C’était Hélène Romano, psychologue et autrice du livre Inceste, quand les mères se taisent
Je suis Clémentine Sarlat votre hôte. Si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à le partager autour de vous, d’ailleurs d’après Spotify, La Matrescence fait partie des 1% de podcasts dans le monde, les plus partagés via whatsapp notamment, alors un grand merci!
Pour soutenir le podcast, rendez-vous sur Patreon www.patreon.com/clementinesarlat
Si vous cherchez un épisode, rdv sur www.lamatrescence.fr
A la semaine prochaine
Prenez soin de vous !
-
POUR DECOUVRIR MEME PAS CAP ET FAIRE LE POINT SUR VOTRE VIE PRO https://www.memepascap.fr/bilan-competences-mpc?source=MATRESCENCEPODCAST
Bienvenue dans la Matrescence, vous écoutez l’épisode 126 de la saison 5
Lucie est une de mes meilleures amies. On s’est rencontrées il y a quasiment 20 ans quand on vivait aux USA pendant notre année d’échange. Véridique, c’est via Skyblog qu’on a fait connaissance et depuis nos vies se sont toujours croisées.
Elle est venue vivre à Bordeaux il y a quelques années avec son amoureux Guillaume et ensemble ils ont eu Ezékiel, né à la maison, grâce au suivi de ma sage femme Isabelle.
Après l’arrivée de leur fils, ils décident de répondre à l’appel de l’océan et déménagent vers La Rochelle.
L’été dernier Lucie tombe enceinte pour la 2e fois.
Mais cette grossesse n’a rien du chemin paisible qu’elle a vécu avec son fils…
Dès le début Lucie comprend qu’il se passe quelque chose d’anormal. Mais elle s’accroche à l’espoir que sa fille va s’en sortir.
Le 25 janvier 2023, Lucie accouche de sa petite Tennessee, sans vie, atteinte du Syndrome de Di Georges et d’une malformation cardiaque.
C’est un choix qu’ils ont fait ensemble avec Guillaume, le choix le plus difficile de leur vie, l'Interruption médicale de grossesse.
Nous sommes 3 mois après le décès de sa fille et Lucie avec beaucoup de lucidité et d’émotions raconte son parcours depuis. C’est l’histoire de Tennessee mais aussi de la résilience incroyable de sa maman, de la beauté de l’existence même de Tennessee.
Cet épisode met en lumière la force salv atrice des groupes de paroles menés par Sophie qui a créé @aurevoir.podcast
Merci ma Lucie pour ta confiance, merci d’avoir accepté de parler.
A tous les parents endeuillés, cet épisode intervient 4 ans après la création du podcast, parce qu’avant ça je n’étais pas capable d’accueillir ces émotions. Je vous prie de m’excuser si cela vous a affecté.
Je pense fort à vous toutes et tous, vous êtes incroyables.
Merci ma Lucie, cet épisode est pour Tennessee et Ez, tes enfants à jamais.
C’était Lucie Veltz, maman de 2 enfants, Ez et Tennessee.
-
Bienvenue dans la Matrescence, vous écoutez l’épisode 125 de la saison 5
Aujourd’hui je vais vous parler de ma relation avec le reparentage.
Ce que j’ai mis en place, chez moi, pour continuer mon travail thérapeutique. Pour rappel, ceci est mon expérience, mon parcours de vie, il n’y aucune injonction ici, à vous de trouver votre propre chemin si cela vous intéresse.
Le reparentage, c’est quoi ? Ça vient du mot anglais : reparenting.
On classe le reparentage en psychologie dans la thérapie des schémas.
Le reparentage peut se définir de deux manières : la première est celle que l’on pratique en thérapie. Elle se déroule sous la surveillance d’un ou d’une professionnelle formée qui va vous accompagner pour vous permettre de vous retrouver à l’état conscient de votre moi enfant.
Avec le ou la psychologue, vous vous replongez dans une situation particulière pour vous aider à libérer votre moi enfant des traumas de son passé. Ce travail démarré en thérapie permet ensuite de pouvoir continuer chez soi sur le même thème, d’où la 2e définition. On parle d’ailleurs de reparentage dans l’épisode 122 avec Catherine La Psy.
La deuxième manière de définir le reparentage s’appelle le self-reparenting et elle a été identifiée par Muriel James en 1974.
https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/036215377400400307
J’ai personnellement creusé le self reparenting, grâce au livre du Dr Lepera, “How to do the work” ou Guéris de tes blessures en français.
Elle explique que le reparentage est le fait de nous donner ce que nous n’avons pas pu recevoir en tant qu’enfant.
Il faut imaginer que vous avez plusieurs parties à l’intérieur de vous-même, dont, une adulte, celle qui prend vos décisions raisonnées, celle qui sait vous protéger, et une autre, enfant.
Le travail du reparentage, c’est d’être l’adulte dont vous auriez eu besoin petit ou petite. L’adulte qui est capable d’être votre ancrage et d’assurer votre sécurité.
Pour comprendre ce qu’elle décrit il faut avoir conscience que nos comportements d’aujourd’hui sont pour la plupart du temps conditionnés (inconsciemment) par nos expériences passées et notre éducation.
Sauf si l’on fait un travail actif pour réellement briser nos schémas générationnels, hérités de nos familles et de nos parents qui ont fait du mieux qu’ils ont pu avec leur propres traumas à gérer.
Ici il n’est pas question d’accuser ou de pointer du doigt le comportement toxique ou non de nos parents, leur immaturité émotionnelle probable ou non d’ailleurs.
Le reparentage permet justement de reprendre le pouvoir sur notre enfance/adolescence et sur ce qui nous garde prisonniers de notre passé.
Le reparentage que l’on peut donc pratiquer chez soi, tourne autour de 4 piliers :
La Discipline, le Self-care, La Joie et le travail de Régulation Émotionnelle.
- Mehr anzeigen