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  • Le slogan "No pasarán" est largement associé à la guerre civile espagnole (1936-1939), notamment comme cri de ralliement des défenseurs de Madrid contre les forces franquistes. Cependant, l'origine de cette phrase remonte à une période antérieure et à un contexte différent.


    Origine de "No pasarán"


    Le slogan "No pasarán" (qui signifie "Ils ne passeront pas" en français) trouve son origine dans la Première Guerre mondiale. Il a été popularisé par le général français Robert Nivelle pendant la bataille de Verdun en 1916. Nivelle, en commandant les troupes françaises, utilisait cette phrase pour galvaniser ses soldats et affirmer leur détermination à empêcher les forces allemandes de percer les lignes françaises.


    Propagation et Usage


    Le slogan a ensuite été adopté par divers mouvements et contextes de résistance. Après la Première Guerre mondiale, "No pasarán" est devenu un symbole de résistance face à l'ennemi envahisseur ou à l'oppression. Sa nature concise et déterminée en a fait un cri de ralliement efficace dans de nombreux contextes.


    Guerre Civile Espagnole


    Pendant la guerre civile espagnole, "No pasarán" a été adopté par les républicains espagnols, en particulier par Dolores Ibárruri, également connue sous le nom de "La Pasionaria". Elle a utilisé ce slogan dans un discours célèbre en 1936 pour motiver les défenseurs de Madrid contre les troupes nationalistes de Francisco Franco. Ce discours et la situation dramatique de Madrid ont fait du slogan un symbole puissant de la résistance républicaine, consolidant ainsi son association avec ce conflit.


    Malentendus Historiques


    L'association étroite de "No pasarán" avec la guerre civile espagnole a conduit à la croyance erronée que le slogan a été créé à cette époque. En réalité, son utilisation pendant la guerre civile espagnole a simplement renforcé et amplifié une phrase déjà connue et utilisée dans des contextes antérieurs de résistance.


    Bien que "No pasarán" soit aujourd'hui indissociable de la guerre civile espagnole et de la résistance républicaine, il est important de reconnaître que le slogan a des racines plus anciennes, remontant à la Première Guerre mondiale. Son adoption par les républicains espagnols en a fait un symbole mondial de résistance, mais son origine véritable est liée à la détermination des troupes françaises à Verdun.


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  • Plusieurs grandes villes enregistrent assez souvent des pics de pollution, qui entraînent la mise en place de mesures de prévention, comme la circulation alternée. Parfois, la pollution de l'air conduit aussi les communes à limiter la vitesse de circulation.


    L'air que nous respirons serait-il donc de plus en plus pollué ? En fait, il semble que ce soit l'inverse. Du moins certaines données récentes sont-elles plutôt rassurantes à cet égard.


    En effet, selon le Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa), les oxydes d'azote, ou Nox, surtout émises par les automobiles, ont tendance à baisser.


    En 2022, elles ne s'élevaient plus qu'à 726 kilotonnes par an, soit une baisse de 4 % par rapport à l'année précédente. En 2021, au contraire, les NOx avaient progressé de plus de 2,5 %.


    On observe la même tendance en ce qui concerne les particules fines. Ce redoutable agent polluant, lié aux activités industrielles et domestiques, mais aussi aux transports, serait responsable d'environ 40 000 décès par an chez les personnes de plus de 30 ans.


    Or cette pollution serait également en recul. D'après les chiffres du Citepa, les particules fines auraient baissé de plus de 10 %, après avoir augmenté de près de 10 % l'année précédente.


    Cet organisme s'est aussi livré à une étude approfondie des composants susceptibles de polluer l'air ambiant. Or, là aussi, le constat est plutôt optimiste. En effet, des éléments polluants, comme l'arsenic, le dioxyde de soufre ou encore le mercure, se retrouveraient moins souvent dans l'air que nous respirons.


    En fait, plus de la moitié de ces composants potentiellement polluants auraient régressé d'au moins 50 % en un demi-siècle. Autrement dit, l'air est plus pur que dans les années 1970. Un résultat dû en partie à une réglementation plus exigeante.


    Ces progrès expliquent donc qu'en termes de pollution, la France ait respecté les niveaux fixés par la Commission européenne pour 2016. Il sera sans doute plus difficile de tenir les objectifs européens pour 2030, qui sont plus ambitieux.


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  • L'idée que les défenseurs de châteaux forts au Moyen Âge jetaient de l'huile bouillante sur les assaillants est une image populaire, mais elle est en grande partie un mythe. Bien que ce soit une notion largement répandue dans la culture populaire et les représentations médiatiques, il y a plusieurs raisons pour lesquelles cela est peu probable.


    Coût et Disponibilité de l'Huile :

    L'huile, particulièrement l'huile d'olive, était une denrée précieuse et coûteuse au Moyen Âge. Elle était utilisée principalement pour la cuisine et comme combustible pour les lampes, et non pour des usages défensifs. Jeter de l'huile bouillante aurait été un gaspillage considérable de ressources précieuses.


    Efficacité et Logistique :

    Pour chauffer une grande quantité d'huile à des températures très élevées, il faudrait beaucoup de temps et d'énergie. De plus, manipuler de l'huile bouillante serait extrêmement dangereux pour les défenseurs eux-mêmes, risquant des brûlures graves en cas de déversement accidentel. L'eau bouillante, les sables chauds ou même les pierres étaient des alternatives plus sûres et plus faciles à utiliser.


    Sources Historiques :

    Les chroniques et récits médiévaux mentionnent rarement l'utilisation de l'huile bouillante comme méthode de défense. Les documents historiques qui existent parlent plutôt de l'utilisation d'eau bouillante, de sable chaud, de poix (une sorte de résine), et de divers projectiles comme des pierres. Ces substances étaient plus accessibles, plus faciles à chauffer, et tout aussi efficaces pour repousser des attaquants.


    Exemples Concrets :

    L'eau bouillante était souvent utilisée pour sa disponibilité et son efficacité. Lors d'un siège, les défenseurs pouvaient facilement chauffer de grandes quantités d'eau et la déverser sur les assaillants grimpant les murs ou essayant de franchir les portes. La poix était également couramment employée car, lorsqu'elle était chauffée, elle devenait extrêmement collante et brûlante, provoquant des blessures graves chez les assaillants et étant difficile à enlever.


    Utilisation du Feu :

    Les défenses médiévales incluaient souvent l'usage du feu de diverses manières, telles que des flèches enflammées ou des projectiles incendiaires. Ces techniques étaient plus efficaces et stratégiquement avantageuses pour créer le chaos et la confusion parmi les forces assiégeantes.


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  • Si l'on en croit les scientifiques, le réchauffement climatique favorise l'apparition de tempêtes plus violentes. C'est le cas de la tempête Ciaran, qui s'est abattue sur une partie de l'Europe dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023.


    En effet, les vents très violents qui accompagnaient cette perturbation ont causé la mort de plusieurs personnes et entraîné de très importants dégâts.


    La tempête s'est acharnée sur plusieurs régions, dont le sud-est du Royaume-Uni. Elle n'a pas seulement perturbé le quotidien des Anglais en les privant parfois d'électricité. De fait, elle a eu une incidence inattendue sur leurs habitudes.


    Cette violente bourrasque a modifié la saveur de leur thé matinal. Or on sait à quel point les Britanniques sont attachés à leur boisson nationale. Mais quel rapport peut-il y avoir entre une tempête et le goût du thé ?


    Pour répondre à cette question, il faut se rappeler qu'une tempête se forme dans une zone de basse pression, que les météorologues appellent une dépression. L'air froid se mêlant alors à l'air chaud entraîne une baisse de la pression atmosphérique.


    Ce fléchissement de la pression a diverses conséquences, sur la santé humaine, mais aussi sur la cuisson de l'eau. En effet, cette chute de la pression fait baisser la température d'ébullition de l'eau.


    L'eau n'a donc pas bouilli à 100°C, mais à 98°C. Deux petits degrés qui font toute la différence. Du moins pour la plupart des Anglais, qui estiment que, pour exprimer tous les arômes du thé, l'eau doit bouillir à 100°C. Un usage qui ne fait d'ailleurs pas l'unanimité.


    Le matin du 2 novembre 2023, environ 20 millions de Britanniques ont dû faire la grimace en buvant leur tasse de thé matinale. Si tant de personnes ont été touchées, c'est que la tempête, qui a sévi dans une large partie du sud-est du pays, a notamment perturbé le ciel londonien.


    Heureusement pour les Anglais, un tel phénomène climatique est plutôt rare. De fait, une pression atmosphérique aussi basse n'avait pas été enregistrée depuis 1989.


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  • Le naufrage de la Minerve, un sous-marin français de classe Daphné, reste un mystère depuis sa disparition en 1968. Le 27 janvier 1968, la Minerve effectuait un exercice au large de Toulon lorsqu'elle a soudainement disparu avec ses 52 membres d'équipage. Les recherches initiales pour retrouver le sous-marin ont été infructueuses, malgré des efforts intensifs et l'utilisation de diverses technologies de détection sous-marine.


    Tentatives de Localisation

    Pendant des décennies, de nombreuses expéditions ont tenté de localiser la Minerve sans succès. Le mystère a persisté, alimenté par l'absence d'épave et la multitude de théories sur les causes possibles de la disparition, allant des défaillances techniques à des erreurs humaines.


    Découverte de l'Épave

    En juillet 2019, grâce aux avancées technologiques et aux efforts combinés de la marine française et d'entreprises privées, l'épave de la Minerve a finalement été retrouvée à 45 kilomètres de Toulon, par 2 370 mètres de fond. Cette découverte a permis d'apporter des réponses sur la localisation de l'épave, mais beaucoup de questions sur les causes exactes du naufrage demeurent.


    Enquête et Questions Ouvertes

    L'enquête sur la Minerve a révélé que le sous-marin avait probablement sombré rapidement, mais sans éléments clairs sur les raisons précises de cette catastrophe. Les analyses de l'épave continuent dans le but de comprendre les circonstances exactes de la tragédie. Le mystère persiste donc, nourri par l'absence de preuves concluantes sur la cause exacte du naufrage, faisant de la Minerve un symbole des défis et des dangers associés aux opérations sous-marines.



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  • Dans les films japonais des années 1950 et 1960, il n'était pas rare de voir des amis ou des collègues de travail entrer dans des bars. Assis en tailleur, autour d'une table basse, ils versaient généreusement, dans de petits bols, le saké contenu dans des bouteilles de céramique. Il s'agissait là d'un véritable rituel.


    Mais les temps ont changé. En effet, les jeunes ne voient plus les choses de la même manière. Si près du tiers des Japonais de 40 à 60 ans boivent régulièrement, cette proportion descend à 8 % chez les jeunes générations.


    D'où l'inquiétude du gouvernement. En effet, les taxes sur les boissons alcoolisées n'ont cessé de baisser, représentant 1,7 % des recettes fiscales en 2020, contre 5 % en 1980. Une désaffection pour l'alcool que les habitudes prises durant l'épidémie de Covid ont encore accentuée. Or, la baisse de la consommation d'alcool a entraîné, en 2022, une perte de 48 milliards de yens, soit environ 350 millions d'euros.


    Face à cette situation, les autorités nipponnes agissent à rebours des autres gouvernements. Au lieu d'inciter sa population à boire moins d'alcool, elles l'encouragent, au contraire, à renouer avec le saké, la bière ou le whisky.


    Pour relancer la consommation d'alcool, le gouvernement et le fisc n'ont pas hésité à lancer des concours, dont l'un porte le titre évocateur de "saké viva". Surtout destinés à la tranche d'âge des 20-39 ans, ils consistent à susciter des idées sur la manière de rendre les boissons alcoolisées plus attractives.


    Ainsi, les participants doivent imaginer de nouvelles présentations pour les bouteilles d'alcool, ainsi que de nouvelles stratégies de vente. On leur demande même de réfléchir à la façon dont on pourrait vendre de l'alcool dans les "métavers", ces mondes numériques très appréciés des jeunes Japonais.


    Les gagnants se verront remettre des prix et ont déjà reçu l'assurance que leurs idées seront mises en pratique.


    Une politique qui ne choque pas grand monde, dans un pays où la promotion de l'alcool a droit de cité.


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  • La clé de contact des Porsche s'insère à gauche pour des raisons historiques et pratiques. Cette caractéristique remonte aux premières courses d'endurance comme les 24 Heures du Mans. Les pilotes devaient courir vers leurs voitures, démarrer le moteur et partir le plus rapidement possible. En plaçant la clé à gauche, les pilotes pouvaient démarrer le moteur de la main gauche tout en engageant la première vitesse de la main droite, gagnant ainsi de précieuses secondes au départ. Cette tradition a perduré dans les modèles de route pour maintenir cet héritage unique.


    Faits Surprenants sur Porsche


    Origines Nazi : Ferdinand Porsche, le fondateur, a travaillé directement avec le régime nazi, notamment en concevant la Volkswagen Beetle à la demande d'Adolf Hitler. Cette voiture devait être un véhicule abordable pour le peuple allemand. De plus, pendant la Seconde Guerre mondiale, Porsche a produit des équipements militaires, dont des chars, pour l'armée allemande.


    Contexte historique

    Volkswagen Beetle : Conçue par Ferdinand Porsche, cette voiture a été lancée sous le régime nazi comme un projet pour motoriser l'Allemagne.


    Production de guerre : Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise Porsche a fabriqué des véhicules militaires comme le char Tiger et d'autres équipements de guerre.


    Logo : Le logo de Porsche, créé en 1952, tire son origine des armoiries de la ville de Stuttgart et de l'ancien royaume de Wurtemberg. Stuttgart, où le siège de Porsche est situé, est symbolisée par un cheval cabré au centre du logo, reflétant son histoire en tant que haras. Les couleurs rouge et noire et les bois de cerf proviennent des armoiries du Wurtemberg. L'ensemble du logo, avec le nom "Porsche" en haut et "Stuttgart" au centre, symbolise à la fois l'héritage régional et l'identité de la marque.


    Innovation électrique : Ferdinand Porsche a conçu l'une des premières voitures hybrides en 1900, la Lohner-Porsche Mixte, un véhicule hybride essence-électricité.


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  • La distance à laquelle se situe l’horizon dépend de la hauteur de l’observateur par rapport au niveau de la mer. Cette distance peut être calculée en utilisant une formule géométrique simple basée sur la courbure de la Terre.

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  • Les moulins à discipline, ou "treadwheels," étaient des dispositifs utilisés dans les prisons anglaises du XIXe siècle comme méthode de punition et de réhabilitation des détenus. 


    Appelés "treadwheels," en an glais elles servaient de punition et au travail forcé des détenus. Ces appareils consistaient en une grande roue que les prisonniers devaient faire tourner en marchant ou en grimpant sur des barreaux, un effort physique intense et épuisant. 


    1. Discipline et Punition

    - Contrôle de la population carcérale : Les moulins à discipline étaient utilisés pour imposer une routine stricte et une discipline rigoureuse. Le travail monotone et épuisant servait de moyen de punir les détenus tout en les empêchant de comploter ou de causer des troubles.

    - Dissuasion : L'épuisement physique associé à l'utilisation des moulins décourageait les comportements indisciplinés parmi les prisonniers.


    2. Réhabilitation par le Travail

    - Habitude du travail : On croyait que le travail forcé pouvait inculquer une éthique de travail aux détenus, aidant à leur réhabilitation et à leur réintégration dans la société après leur libération.

    - Réforme morale : Le travail pénible était vu comme un moyen de réformer moralement les détenus, en les éloignant des habitudes oisives et criminelles.


    3. Utilisation de l'énergie mécanique

    - Production d'énergie : En plus de ses fonctions disciplinaires, le treadwheel était parfois utilisé pour générer de l'énergie mécanique pour des tâches telles que le pompage de l'eau ou le broyage de grain. Cependant, cet usage pratique était souvent secondaire par rapport à l'objectif disciplinaire.


    4. Développement des Pratiques Pénitentiaires

    - Influence des Réformateurs : Les réformateurs pénitentiaires du XIXe siècle, comme Jeremy Bentham, prônaient l'utilisation du travail forcé comme moyen de réhabilitation. Le treadwheel s'inscrivait dans cette philosophie, combinant punition et utilité économique.


    En résumé, les moulins à discipline étaient installés dans les prisons du XIXe siècle pour imposer la discipline, réformer les détenus par le travail et parfois pour des usages utilitaires. Bien que leur utilisation ait souvent été critiquée pour ses conditions inhumaines, ils représentent une période de l'histoire pénitentiaire où la punition et la réhabilitation étaient étroitement liées.


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  • La controverse autour de la phrase "That's one small step for man, one giant leap for mankind" prononcée par Neil Armstrong lors de sa première marche sur la Lune en 1969 découle de l'absence apparente de l'article "a" avant "man". Voici les principaux éléments de cette controverse :


    Intention de Neil Armstrong

    - Ce qu'il voulait dire : Neil Armstrong a toujours affirmé qu'il avait voulu dire "That's one small step for a man, one giant leap for mankind". Cette formulation distingue clairement "un homme" (lui-même) de "l'humanité" (mankind).


    Enregistrements Audio

    - Absence de l'article "a" : Les enregistrements audio transmis depuis la Lune ne capturent pas clairement l'article "a". Ainsi, la phrase entendue par le public et enregistrée pour la postérité semble être "That's one small step for man, one giant leap for mankind".

    - Analyses techniques : Des analyses plus récentes, utilisant des technologies de filtrage audio et de traitement du signal, ont tenté de détecter l'article manquant, avec des résultats mitigés. Certains experts pensent qu'il a bien été dit mais était inaudible en raison de la qualité de la transmission, tandis que d'autres pensent que l'article n'a pas été prononcé.


    Contexte historique et technique

    - Transmission depuis la Lune : La transmission audio depuis la Lune était sujette à des interférences et à des limitations technologiques de l'époque. Ces facteurs peuvent avoir contribué à la perte ou à la distorsion de certains mots.

    - Stress et pression : Le stress et la pression extrêmes de ce moment historique peuvent également avoir influencé l'énonciation d'Armstrong.


    Perception publique et médiatique

    - Impact de la citation : Malgré la controverse, la phrase est devenue l'une des plus célèbres de l'histoire de l'exploration spatiale. La discussion sur l'article manquant n'a en rien diminué l'impact symbolique et historique de cette déclaration.

    - Déclarations d'Armstrong : Neil Armstrong lui-même a fait plusieurs déclarations publiques expliquant qu'il avait l'intention de dire "a man", ce qui a ajouté une dimension humaine et personnelle à la controverse.


    La controverse sur la phrase "That's one small step for man, one giant leap for mankind" est un mélange de facteurs techniques, historiques et humains. Elle illustre les défis de la communication dans des conditions extrêmes et la manière dont les mots peuvent être interprétés et réinterprétés au fil du temps.


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  • Rediffusion


    Les tests chargés d'évaluer l'intelligence d'un individu ont été élaborés en 1905 par le pédagogue français Alfred Binet et ses collaborateurs. Ces tests de QI (Quotient intellectuel), qui étaient censés déterminer l'"âge mental" de l'enfant, ont été élaborés à la duite d'une demande du Ministère de l'Instruction publique, comme on l'appelait alors.


    À la suite des lois de 1881-1882, qui rendent l'école primaire obligatoire et gratuite, les autorités éducatives se sont aperçues que tous les enfants n'étaient pas en mesure de suivre l'enseignement prévu pour eux.


    Le Ministère souhaitait donc disposer d'une mesure objective des capacités intellectuelles de chacun d'entre eux, de manière à pouvoir créer des classes spécifiques, destinées à accueillir les enfants les plus en difficulté.


    Le but était donc de repérer ces élèves, grâce à ces tests de QI, de manière à leur dispenser des cours adapté et un soutien approprié.


    Ces tests ont fait l'objet de certaines critiques. C'est ainsi que leur concepteur, qui prétendait ne mesurer que le processus intellectuel, et non les connaissances, s'appuyait tout de même sur certains acquis pour construire ses tests.


    Une tout autre utilisation


    Les tests de QI, cependant, ont parfois été utilisés à d'autres fins, bien moins avouables. En effet, aux États-Unis, ou dans certaines provinces de Canada, à la fin des années 1920, des personnes ayant eu de faibles résultats aux tests de QI étaient obligées de se soumettre à des programmes de stérilisation forcée.


    On connaît au moins le cas d'une personne qui, ayant poursuivi les autorités canadiennes à cette occasion, a obtenu gain de cause.


    Cette instrumentalisation, à des fins eugénistes, des tests de QI, n'est pas la seule dérive constatée. En effet, certains auteurs ont constaté que les représentants de certaines minorités, comme les Noirs, avaient parfois des résultats plus médiocres aux tests de QI.


    Ils ont alors expliqué ces différences de scores, entre les uns et les autres, par des raisons, souvent fondées sur la génétique, qui ont paru racistes à certains observateurs. Pout ces derniers, ces écarts s'expliquaient surtout par la nature de l'environnement social.


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  • L'agence Reuters est, aujourd'hui encore, l'une des plus importantes agences de presse. Présente dans plus de 90 pays, elle emploie près de 50.000 personnes, dont 2.500 journalistes.


    Elle est fondée en 1851 par Paul Julius Reuter. Né en Allemagne en 1816, ce fils de rabbin travaille d'abord dans une banque fondée par l'un de ses oncles, ouvre une librairie puis fonde un journal, sans plus de succès.


    Après toutes ces tentatives infructueuses, il débarque à Paris en 1848. Il y rencontre Charles Havas, qui a fondé, dès 1835, l'agence de presse du même nom. La collaboration entre les deux hommes ne dure qu'un an.


    Un départ vers l'Allemagne


    Si Reuter ne reste pas longtemps chez Havas, c'est qu'il ambitionne de fonder sa propre agence de presse. C'est chose faite dès 1849. Mais l'agence ouverte à Paris, qui transmet des nouvelles internationales aux journaux français, doit fermer au bout de quelques mois. Étant étranger, en effet, Reuter ne peut exercer une telle activité.


    Il quitte alors la France pour se rendre à Aix-la-Chapelle, en Allemagne, où il fonde une nouvelle agence. Un choix qui ne doit rien au hasard. En effet, c'est dans cette ville que se trouve le terminal du réseau télégraphique en provenance d'Allemagne.


    Reuter sera donc bien placé pour recevoir un flot d'informations, qu'il pourra ensuite diffuser en Belgique et en France.


    Des pigeons voyageurs à la rescousse


    Il se trouve cependant confronté à un sérieux problème. Il n'existe pas de télégraphe entre Aix-la-Chapelle et Bruxelles. Dès lors, comment acheminer les nouvelles vers la capitale belge et, de là, en direction de Berlin et Paris ?


    Reuter trouve alors une solution ingénieuse : il utilise des pigeons voyageurs. À vrai dire, le recours à ces oiseaux n'était pas nouveau, puisque Charles Havas y avait déjà pensé.


    Reuter réunit donc 200 pigeons qui, se déplaçant plus vite que les trains postaux, lui transmettent les nouvelles plus rapidement. Il prend donc connaissance de ces informations avant ses collègues, ce qui assure un avantage décisif à son agence.


    Mais la chance l'abandonne dès 1851, date à laquelle le télégraphe est posé sur cette ligne.


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  • Rediffusion


    Dans le jardin ou sur la plage, le "transat" est une chaise longue très appréciée des amoureux du farniente. Mais d'où tient-elle son nom ?


    Transat est le diminutif de "transatlantique". On désignait ainsi les grands paquebots qui, voilà quelques décennies, sillonnaient les mers du globe. On prit l'habitude d'appeler "transatlantiques" les "chaises de pont" sur lesquelles pouvaient se délasser les passagers.


    Elles étaient faites de bois et de rotin et pourvues d'accoudoirs et de repose-pieds. Au moment de l'instauration des congés payés, en 1936, les Français découvrent ces chaises longues et les adoptent.


    Le nom comme la chaise elle-même sont un peu simplifiés. L'appellation d'origine étant un peu longue, on l'abrège bientôt en "transat". Quant au rotin, il est remplacé par de la toile, accoudoirs et repose-pieds disparaissant de la plupart des modèles.


    L'un des premiers à utiliser cette abréviation, plus facile à retenir, serait André Gide, qui l'écrit dans son journal dès 1943.


    Un jeu de dupes


    Si quelqu'un essaie de vous tromper, vous direz volontiers qu'il vous "mène en bateau". Contrairement à ce qu'on pourrait croire, cette expression n'a rien à voir avec les marins et la navigation.


    Elle est fort ancienne puisqu'elle remonte au Moyen-Âge. On rencontrait alors, sur les places et les parvis des églises, des bateleurs, qui essayaient d'attirer les passants.


    Grâces à des tours de leur façon, ces gens adroits parvenaient à duper les badauds. Un peu comme les joueurs de bonneteau qui, aujourd'hui encore, trompent les gens en manipulant des cartes sous leurs yeux.


    Or, on a fini par confondre "bateleur" avec "batelier", qui désigne le propriétaire d'un bateau fluvial. Du batelier au bateau, il n'y avait plus qu'un pas. Dès lors, quand quelqu'un se faisait duper, on disait qu'il était "mené en bateau". L'expression n'a pas tardé à s'imposer dans l'usage.


    Il existe une variante, "monter un bateau", mais qui n'a pas tout à fait le même sens. Elle désigne en effet la préparation d'une entreprise frauduleuse ou d'une "arnaque". Elle comporte donc toujours une idée de tromperie.


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